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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis

 

 how you fool the reality. (tawny)

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MessageSujet: how you fool the reality. (tawny) (#)   how you fool the reality. (tawny) EmptyMer 19 Juil - 11:39


BONNIE & TAWNY

Watched you change, some bruising on your white skin. Not perfectly fine an yet you still hide it. You fool the reality. © code by anaëlle.

Le matin est toujours dur. La vieille pas souvent rose et le sommeil atroce. Je ne suis pas du genre insomniaque, loin de là, le sommeil j’adore ça. Mais Chris, mon fiancé, lui, n'aime pas ça et quand il dort, ses rêves ont tendances à prendre le dessus. Parfois. Cette nuit n'a pas dérogé à la règle et son cauchemar est devenu réel, pour lui et douloureux pour moi. J'essuie quelques coups de poings dans mon visage, des cris de rapatriement et des sursauts dans le lit que nous partageons de temps à autre. En ce matin nuageux et frais, je me réveille avec très certainement un nouveau bleu sur la peau. Nuisette de satin beige, kimono de soie rose, les cheveux pas encore lavés, je suis entre le sexy et le dégueulasse. Mes pieds nus apprécie la petite chaleur du parquet après avoir descendu les marches en verre, un peu froid je l'avoue. Je viens ouvrir le frigidaire de la cuisine donnant entièrement sur l'immense espace de notre loft. Un pot de yaourt me fait de l'oeil, comme un ange avec un halo lumineux. Tendant mon bras pour le prendre, je referme le frigo pour ne pas faire trop de bruits et profiter de ce moment de calme qui m'est rare lorsque je suis ici. Chris dort et c'est pour le mieux, quand il va se lever, il va me gueuler de faire moins de bruit parce qu'il a la gueule de bois. Il va boire un peu de Whisky, de si beau matin et s'affaler sur son fauteuil en cuir marron légendaire. Fauteuil qui doit avoir plus de mon âge soit disant passant. Une vieillerie qui pue l'alcool et les féculences à répétitions depuis un mois. La classe dans notre loft, je l'avoue encore une fois mais si je le jette, Chris va me brûler des vêtements. Comme lorsque j'ai voulu jeter un vieux paquet de céréales enfantin périmé. Il l'a prit contre lui et a brûlé mes biens. Il était bourré et anéanti, ça se comprend. Je détache la petite capsule en aluminium doré de mon pot de yaourt blanc. Je le jette dans la poubelle dans un des placards, ouvrant en même temps un tiroir et attrape une cuillère. Je ferme ce dernier avec la hanche, laissant mes pieds languir vers un tabouret haut. Je savoure ce petit-déjeuner, même si je tuerais pour une pâtisserie. Un petit-déjeuner romantique que Chris avait l'habitude de me faire la vieille de son départ. Sur un plateau, une petite fleur piqué dans les jardins voisins, deux toast beurrés, un bagel chocolaté et un jus d'orange frais. Je soupire, relaxant mes épaules rien qu'en repensant à cela. C'était il y a six mois, quand il n'était pas comme ça. Maintenant, il me traite comme une femme de ménage, m'insulte pour que je lui apporte un café chaud mais pas trop sinon il me jette la tasse sur moi. Je caresse du bout de l'index une brûlure récente sur mon poignet, même cause. La sonnette retenti une fois et je bondis hors du tabouret pour éviter que l'on recommence. Cuillère coincée entre mes lèvres, je trottine vers ma porte d'entrée blanche. Enlevant le petit loquet, j'ouvre la porte, retirant délicatement ma cuillère de ma bouche. Je reconnu aisément une de mes voisines, Tawny me semble-t-il. « Oui, bonjour ? » Il est l'heure d'un apéro je crois, je sais pas trop, je n'ai pas fait attention. Je la regarde en esquissant un sourire plus ou moins sincère, je suis encore fatiguée donc il ne faut pas me demander la lune. Mon kimono tombe légèrement, laissant voir mon épaule dénudée, abîmé d'ecchymoses bleuâtres. Je zyeute ce dernier et relève la manche en précipitation. Je cligne des paupières, attendant qu'elle me demande quelque chose, sa raison de sonner chez moi. Du sucre? Du sel? Du miel? Du lait? Ou juste la voiture de Chris qui bouche un chemin ?
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Kiana Davis
Kiana Davis
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○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
○ posts : 4002
○ points : 50
○ pseudo : Loudsilence. (Vicky)
○ avatar : Lively
○ crédits : selly (ava)
○ inscrit le : 23/06/2016
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MessageSujet: Re: how you fool the reality. (tawny) (#)   how you fool the reality. (tawny) EmptyMer 26 Juil - 14:30

J’ai pas tellement fait gaffe à l’heure, faut dire que le samedi, j’en profite pas mal, c’est le seul soir où je peux sortir, boire un peu, faire la tête, coucher avec n’importe qui - ou presque - et me sentir plus libre que jamais. Mon engagement dans l’armée est un choix, mais il a été fait plus par dépit qu’autre chose. J’étais en train de sombrer et il fallait absolument que je me reprenne, que je retrouve une cadre, que j’arrête mes conneries. Et pour ça, ça semble fonctionner, me donner des limites, à tel point que je ne bois plus autant, au point de me détruire et me mettre en danger. C’est donc seulement après deux bières et une partie de jambes en l’air que je quitte la fête à laquelle j’étais, pour rejoindre mon chez moi, mon lit. Oh mon dieu mon lit, j’en rêve. Phoebe doit sûrement dormir à cette heure-ci, je vais faire gaffe de ne pas la réveiller, et c’est pour cette raison que j’éteins le moteur de ma moto à quelques mètres de chez nous, devant chez les voisins. D’ailleurs, la lumière est allumée dans ce que j’imagine être la chambre, et les cris se mêlent aux ombres qui se confondent. Ce n’est pas la première fois que j’entends ma voisine crier, mon voisin rentrer bourré. J’ai bien peur que ce soit ce que je crois. Mais bien vite les cris se calment et la lumière s’éteint. Un regard sur ma montre, trois heures. J’irai voir demain si tout va bien. En attendant, je gare ma moto dans l’allée et fais glisser ma clé dans la serrure, doucement. « C’est à cette heure-ci qui tu rentres ? » Je souris en entendant la voix endormie de ma meilleure amie. « Je t’ai réveillée ? » « Non, c’est les voisins qui font que gueuler là, j’en ai marre. » Je grimace un peu et m’approche d’elle pour plaquer un baiser sur sa joue, avant que nous allions nous coucher.

Il est quasiment onze heures quand je me lève, la nuit a été courte mais suffisante. Phoebe dort encore et je saute dans une douche, un short en jean et un t-shirt, et je vais nous chercher un petit déjeuner de reines, croissants et tout ce qui va avec, pour la réveiller comme elle aime bien, un jus d’orange frais pressé. Depuis que je suis à l’armée et que je l’ai laissée seule ici, j’ai comme le besoin de me rattraper un peu, passer du temps avec elle. Mais quand je reviens, j’ai ce besoin irrépressible d’aller frapper chez les voisins. Je dois en avoir le coeur net. C’est Bonnie qui ouvre, elle est en petite tenue, pourtant elle semble assez bien réveillée. « Oui, bonjour ? » Je lui adresse un mince sourire et mon regard se trouve attiré par son épaule dénudée, sur laquelle je remarque un bleu plutôt énorme, et surtout récent. Je repose alors mon regard dans le sien lorsqu’elle finit par cacher sa peau. « Salut Bonnie, tout va bien ? » Je penche un peu la tête sur le côté et mes yeux se plissent, naturellement suspicieuse. « Je suis rentrée tard dans la nuit et je vous ai entendus vous disputer, enfin je l’ai surtout entendu gueuler… » J’imagine que les femmes battues ne disent pas qu’elles le sont, elles ont sans doute honte, comme les femmes violées, mais surtout elles ont peur des représailles. Alors si je veux en avoir le coeur net, ce n’est pas juste en posant la question que je finirai par savoir.
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