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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 » i can't believe it.

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MessageSujet: » i can't believe it. (#)   » i can't believe it. EmptyJeu 20 Juil - 13:35

i can't believe it.
dwight ft, alexy.

Tu préférais de loin travailler le matin plutôt que le soir. Tu trouvais que la journée ne passait pas. C'est clair que finir à vingt-et-une heures pour le coucher des résidents n'était pas la tâche que tu préférais dans ton métier, mais tu le faisais sans broncher. C'est alors à quinze que tu quittais enfin la résidence pour marcher dans les rues de Wellington afin de retourner à ta voiture. Tu as du te garer un peu plus loin de ton lieu de travail puisque la barrière de parking avait décidé de ne plus fonctionner et les places de libres les plus proches se trouvaient à des centaines de mètres plus loin. Seulement, en automne il commençait à faire nuit relativement tôt et à cette heure-ci, peu de personnes couraient les rues puisqu'il faisait frais.Mais un homme que tu soupçonnais être alcoolisé barrait ton chemin, sortant de nul part, décidant à ne pas te laisser partir de si tôt. « Laissez moi passer s'il vous plait. » Tu tentes, de manière polie, dérivant vers la droite alors qu'il faisait de même. « Je peux te raccompagner chez toi si tu veux. » Sourcils froncés, tu commençais à perdre patience, la fatigue commençait déjà à te submerger, ce n'était pas le moment pour que l'on vienne te faire chier. « Tu dégages maintenant! » Tu le pousses avec tes deux mains pour pouvoir enfin passer et continuer ta route, seulement, plus vif que tu ne le croyais, il t'attrapait le poignet avec force pour que tu sois contre lui. « Ne me touche pas! » Tu cries, le frappant au visage tandis qu'une autre personne venait à ta rescousse, attrapant le type fermement, ce qui lui fit perdre sa poigne d'enfer sur ton poignet. Voulant t'enfuir, tu regardais l'homme qui venait de te "sauver" alors que ton coeur venait à l'instant de quitter ton corps. Pendant quelques secondes, tu te disais que c'était dû à l'émotion, que la première personne que tu aurais espéré voir était bien lui, mais que la nuit t'aurait fait sans doute halluciner. Oh ça, tu l'espérais. Tu ne pouvais et surtout, ne voulait pas croire que c'était lui. Après tout, qu'est ce qu'il viendrait faire ici.
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MessageSujet: Re: » i can't believe it. (#)   » i can't believe it. EmptySam 22 Juil - 4:08

" I can't believe it. " - Alexy
EXORDIUM.
Il te frappe en plein visage, le vent d'automne. C'est bien la première fois que tu expérimentes le changement climatique avec autant d'aisance, toi qui n'a pas eu de mal à vivre les périodes de fêtes sous un soleil de plomb, à sortir le champagne aux abords d'une plage de sable fin, à te précipiter sur la bûche glacée comme l’assoiffé du désert devant son oasis, toi qui n'a jamais tenu rigueur de la symbolique. Bientôt un an que tu en apprends tout les jours, à l'autre bout du monde, là où tu as posé tes valises pour une durée indéterminée. Tu te plais ici, bien plus que tu ne l'aurais espéré. Wellington et ses alentours constitue le petit coin de paradis que tu avais vainement cherché à Bristol, plus grande et pourtant plus comprimée. Tu étais un citadin, celui qui voulait combiner les grands espaces et les immeubles à pertes de vue, celui qui voulait voir la mer à gauche, la main de l'homme à droite et le ciel dégagé au dessus. Et c'est alors qu'en ce début de soirée, tu te laisses bercer par le jazz qui résonne dans ta voiture, fenêtre de ta portière baissée, fumée recrachée, tu te permets ce temps d'accalmie avec la vie que tu mènes, quand tu sais que les verres se serviront à profusion l'heure suivante, généreux gérant que tu fais. Non, ce crépuscule n'avait rien d'extraordinaire, rien d'ordinaire non plus, sûrement. Tu en connais beaucoup toi, des mecs assez égarés qui partent à la rencontre du monde pour finir devant le lieu de travail d'une passion perdue ? C'était devenue une routine comme une autre, quelque peu insane tu te disais, un rituel aussi essentiel qu'inutile. Tu te remémores la fois où sa mère t'a raccroché au nez une première fois, puis une deuxième, pour finir par définitivement bloquer ton numéro. Tu ne sais pas si Alexy est au courant de cette histoire ; en fait, tu ne sais plus grand chose, si ce n'est qu'elle travaille dans une maison de retraite, cet immeuble qui domine la route que tu dois emprunter tout les jours pour aller au travail. Tu n'en avais même pas tenu rigueur les premières fois, bien trop occupé à chérir ton nouveau joyau situé en plein centre ville. Forcément, tu n'oublies pas l'objectif premier de cette grande aventure farceuse, et tu reconnais que le hasard fait quand même bien les choses, surtout quand tu lui donnes un léger coup de pouce. La nuit est tombé, il n'y a pas un chat dans les rues, pas un sauf une silhouette au loin, avançant en ta direction sans même s'en rendre compte. Tu t'apprêtes à démarrer sans notifier l'importance d'une telle rencontre, une fois la silhouette passée. Tu n'avais pas osé la regarder, en vérité, tu aimes à penser qu'Alexy n'est pas très loin, te jouer quelques films de tant à autre. Mais débarquer comme une petite fleur et lui faire face n'est sûrement pas la bonne solution. Alors tu te perds dans tes envies, ça t'apaise sans vraiment te faire avancer, mais ça t'apaise.
Tu ne l'avais encore jamais vu, peut-être furtivement, sans en tenir compte, vous qui habitez dans la même bourgade d'Island Bay, mais ça t'effraie de passer pour un fou, quand il est un peu tard pour essayer de convaincre du contraire. Tu n'es pas tellement prêt à te recevoir un verre d'acide dans la tronche, sûrement quand tu auras définitivement tourné la page, si ça arrive, mais pas maintenant. Et si ce crépuscule n'a rien d'ordinaire, c'est parce que le moment est venu. A ce stade, la curiosité est un péché. Un coup d’œil, il n'aura fallu que d'un seul coup d’œil dans ton rétroviseur pour te rendre compte que c'était elle ; la silhouette. Elle et un gars, un foutu mec, débutant qui titube à peine la nuit tombée, ou simplement alcoolique fini. Toi qui voulait démarrer, te retrouve soudainement à poser ta main droite sur la portière, quand tu comprends à l'ouïe des bribes d'une conversation fortement déplaisante qu'elle a besoin de toi. C'est bien plus fort que toi, en vérité, car tu sais qu'elle aurait gagné toute seule, sans ton intervention. Tu sais qu'elle n'en avait pas besoin. Et pourtant, tu arrives, discrètement, quand ta marche se fait de plus en plus pressée, tes traits de moins en moins conciliants. «  Hey ! » Alexy ne t'entend pas, l'homme non plus : deux esprits brouillés pour des raisons bien distinctes. Tu attrapes ce dernier violemment, le poussant en arrière avec toute la hargne que l'on te connaît, à tel point qu'il finit au sol, trop lent pour pouvoir se relever avant que tu puisses prendre les rennes. Tu l'attrapes par le col, le pousse un peu plus en arrière. Tu t'éloignes d'Alexy, n'ose même pas la regarder. Tu ne veux pas perdre tes moyens, pas maintenant. A ce moment précis, tu es un taureau dans l'arène, celui qui puise sa force dans les plus faibles. Tu plantes ton regard assassin dans celui vide de l'ivrogne. «  A ta place je m'empresserai de l'écouter, enfoiré. » . Simple, mais efficace, tu te dégages au cas où monsieur sortirait l'artillerie du pauvre, t'es assez calé sur le sujet. Tout seul, tu te serais probablement défoulé tant un spectacle de ce genre te répugne. Mais faible, tu la regardes, elle te regarde. Ça dure une, deux secondes grand maximum, les plus longues de ta vie à l'instant présent. Pendant ce temps-là, monsieur s'est fait la malle, bien conscient qu'il s'agissait de son seul moment de répit s'il ne voulait pas se prendre ton poing dans son cartilage. Oui, tu es le taureau, mais la matador, c'est bel et bien elle. " ça va ? " Et voici venu le temps d'une question idiote, celle d'un homme incapable d'affronter sa plus belle réussite.





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MessageSujet: Re: » i can't believe it. (#)   » i can't believe it. EmptyDim 23 Juil - 19:56

i can't believe it.
dwight ft, alexy.

Dire que tu n'avais pas eu peur serait mentir, au fond, tu ne faisais pas la maligne. Il t'effrayait, tu ne savais pas ce qu'il comptait faire de toi, surtout ton poids plume, il n'a qu'un geste à faire pour que tu t'envole aussitôt avec lui. Alors que son emprise sur ton poignet se faisait plus forte, tu commençais à le frapper au visage à plusieurs reprises, de toutes tes forces, du mieux que tu pouvais tout du moins. Et cet homme commençait même à perdre l'équilibre, mais ce ne fut pas assez pour qu'il puisse enfin te lâcher et surtout pour que tu puisses prendre la fuite. Il n'avait qu'un seul moyen, un coup de genou bien placé et il se retrouverait par terre en moins de deux secondes. Seulement, il fut propulsé tellement violemment par un homme que ça t'en brûla le poignet, tu fus d'ailleurs aussi violemment secouée par cet impact. Secouée autant physiquement que moralement d'ailleurs, puisque la voix de cet homme ne t'était vraiment pas inconnu. Toi qui croyais l'avoir oublié durant ces deux ans passés sans lui, tu ne voulais pas croire en ce que tu entendais. Déjà que sa silhouette, sa façon de se tenir te rappelait vaguement quelqu'un, il fallait juste qu'il ouvre la bouche pour que le passé refasse surface. Oubliant complètement l'homme alcoolisé, tu le regardais dans les yeux, t'y perdant pendant quelques secondes. Le seul souvenir que tu as de lui en ce moment précis, est lorsqu'il était parti sans te donner de raisons. Cet homme que tu aimais du plus profond de ton âme t'avait brisé, anéantie. Il avait prit ton coeur pour l'émietter devant tes yeux. Tes yeux brillent. Et pas de la meilleure des façons. Tu te dis que c'est dû à la douleur, sauf qu'en réalité c'était à cause de lui. « Outch. » Tu grimaces alors que la douleur te replace l'esprit dans le bon ordre. Te tenant le poignet à l'aide de l'autre main, tu t'apprêtais à t'enfuir aussi vite que possible jusqu'à ce qu'il ne te demande si ça allait. Les traits de ton visage qui montraient ta douleur se transformaient instantanément, tes sourcils froncés alors que tu le fusillais du regard. Si tes yeux auraient été une arme, cela ferait un long moment qu'il serait mort. « Qu'est-ce que tu fais là?! » Agressive et sur la défensive, tu recules d'un pas pour garder une certaine distance avec l'homme envers qui tu étais tellement proche fut un temps.
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MessageSujet: Re: » i can't believe it. (#)   » i can't believe it. EmptyMar 8 Aoû - 4:44

" I can't believe it. " - Alexy
EXORDIUM.
 La rue retrouve sa quiétude ; pas un chat, pas une ombre. Juste un cœur battant la chamade, une réaction sûrement abusive de ta part, des pulsions qui te poussent à protéger ce joyaux qui ne t'appartient plus. Alexy, elle était là, face à toi, la main sur le poignet, les traits marqués par la surprise, la silhouette chancelante, corps fébrile. Et toi, t'étais pas préparé à ça, mentalement. Tu t'adonnes aux aller-retours depuis presque un an, passant toujours par la même rue, à la même heure, partagé entre l'envie de la croiser ne serait-ce que quelques secondes et la nécessité de rester fidèle à tes convictions, un peu trop tard pour te mentir à toi-même désormais. Tu as fauté à bien des reprises, mais chercher à la retrouver tend à recevoir la palme d'or, tu n'en as plus aucun doutes désormais. Tu te sens oppressé par ce regard, tiraillé entre l'envie d'exprimer ta joie inopportune ou ton auto-pénitence, celle que tu t'infliges à la simple vue de prunelles scintillantes, de ce regard qui te lynche, te mitraille à la volée, toi qui ne peut supporter davantage ces sentiments d'impuissance et de honte, incompatibles à l'orgueil. Et toi qui penses encore rebrousser chemin tant qu'il en est encore temps, ne t'attends pas à ce que les mots ne prennent la relève du glaive. « Qu'est-ce que tu fais là?! »
C'est vrai ça, que flanques-tu ici et comment as-tu pu croire une seconde que jouer les bienfaiteurs allait la ramener à la maison ? Les pensées divaguent quand les mots manquent, le foutoir interne ne peut lui apporter cette réponse qu'elle n'attend sûrement guère. Ton petit monde s'est arrêté, tu sembles mettre une éternité à chercher une réplique, si cela vaut encore la peine de risquer davantage de coups et blessures. Pourtant, elle est bel et bien devant toi à l'heure actuelle et l'idée même de la laisser s'en aller est inconcevable. " Je ne sais pas. "Tu comptes sur elle pour évacuer, encore et encore, ses poings minés sur ton corps balafré. Tu t'y attends, face à la bombe à retardement que tu ne connais que trop bien. Alexy n'a jamais eu la crainte de te tenir tête, bien au contraire : peut-être était-ce là la clé de votre réussite à deux. Elle pouvait même te rendre fou, faible, te faire perdre tes moyens à la simple vérité qui fait mal, ou par le simple regard aguicheur d'un passant. Tout ce que tu voulais lui éviter toi, c'était ce genre de rencontre, ce genre de mec infréquentable qui lui tombe dessus, qui s'en empare comme la reine d'un jeu d'échec. Tu avais tellement peur de la houle que tu la provoquait par ta toxicité et le plus triste dans tout ça, c'est qu'en pensant la sauver de ton emprise, tu t'es détaché de ce semblant de pérennité qui te faisais garder les pieds sur terre. L'idée de l'imaginer dans les bras d'un autre te fait déjà péter les plombs après tout. Alors, au final, comment peux-tu défendre un minimum ta cause si tu dois déjà résister à ton propre déséquilibre ? " Mais tu ne vas pas t'aventurer dans cette rue toute seule. " Trop tard pour jouer les vaillants; quitte à te prendre une mesure d'éloignement en pleine poire par la suite, tu ne lui laisseras clairement pas le choix cette fois-ci.




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MessageSujet: Re: » i can't believe it. (#)   » i can't believe it. EmptyMer 30 Aoû - 0:07

i can't believe it.
dwight ft, alexy.

Tu ne pouvais pas le croire. Non, en fait, tu ne voulais pas le croire. Pas un seul instant. Une seule seconde. Comment cet homme qui a partagé ta vie pendant sept ans, ce même homme qui t'a quitté du jour au lendemain sans rien te dire, te laissant un simple post-it sur la table de chevet, pouvait se trouver là, juste devant toi à te défendre face à un homme apparemment fortement alcoolisé? D'ailleurs, ce même homme qui te demande si ça allait, te regardant droit dans les yeux. Mais ton coeur à toi sort de ta poitrine, frappe fort ta cage thoracique à en décoller tes poumons. Rien qu'à le revoir te faisais perdre toute contenance. Alors pour répondre à ce fichu "ca va", tu lui demandes brutalement ce qu'il faisait là. Mais oui enfin! Qu'est-ce qu'il fichait ici bordel! Deux années. Deux longues années de souffrance à espérer un jour le revoir. Tu rêvais même de ce tableau, Dwight qui sonne à ta porte, désespéré, te suppliant de le pardonner, te chantant les mots qui te réconfortaient et toi, sautant dans ses bras. Mais même lui ne savait pas ce qu'il faisait ici. Tu ne pouvais pas le croire. Alors quand il te dis que tu n'iras pas seule à ta voiture, ces paroles sonnaient comme un ordre, comme si tu n'avais pas le choix. « Je peux parfaitement me débrouiller toute seule. » Tu lances, d'une froideur que tu ne connaissais pas. D'habitude calme et posée, tu avais oublié ce qu'était ce caractère au bout de deux ans. Car votre relation à Dwight et toi n'avait été en rien celle d'un couple normal qui s'aime et qui le vit bien. Vous vous aimiez, certes, mais vous viviez mal cet amour, toujours obligé de vous pourrir de l'intérieur. Mais en fait, ça te plaisait. Car par moment ça te manquait et tu savais que jamais plus tu ne retrouveras une relation aussi passionnelle et réelle que celle que tu as vécue avec cet homme devant toi. « Et puis tu crois quoi? Que tu me sauves pour me ramener à ma voiture en toute sécurité, l'air de rien? Que j'allais te remercier? Que.. » Tes mots se perdaient, tu ne savais plus quoi dire ou même quoi faire. Tu voulais partir, t'enfuir pour ne plus jamais le revoir. Mais cette idée t'effrayait car au fond, le revoir te donnait la bouffée d'air qu'il te manquait. « Oh mon Dieu que je te hais Dwight! Je te déteste de m'avoir abandonné, de m'avoir fait quitter le pays, ma mère, pour ne plus jamais avoir de liens avec toi! » Et tout ça, tu l'avais balancé sans même pouvoir t'en rendre compte. Peut-être était-il trop tôt pour déballer tout ça ou alors au contraire, était-il trop tard? Mais une chose était pourtant bien claire dans ta tête, maintenant que tu le savais dans les alentours, tu savais que tu allais en souffrir une seconde fois car le savoir proche de toi sans pouvoir rien faire t'était insupportable. Et la seule et unique chose que tu désirais présentement était de rouer de coup.
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MessageSujet: Re: » i can't believe it. (#)   » i can't believe it. EmptySam 9 Sep - 23:35

" I can't believe it. " - Alexy
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 Tu aurais pu t'y attendre mais tu n'approuvais pas le contrat. Tu sais, celui qui se signe avec une plume rugueuse, une feuille de papier mâchée, froissée, déchirée, l'encre transparente, les larmes qu'elle se garde bien précieusement de te montrer. Parce que tu ne les mérites pas, Dwight. Tu ne mérites pas grand chose de sa part, si ce n'est sa rancœur et la haine qui frappera de ses poings. C'est comme si tu tendais le bâton pour te faire battre, un peu sans le vouloir, maladroitement, comme à ton habitude. Fut une époque où la tâche s'avérait bien plus simple, juste un regard, un sourire, ou un vulgaire mot d'excuse pour pardonner tes accès de colère ou ton manque de délicatesse et ce, même quand la faute ne venait pas de toi. En même temps, il n'y avait que toi qui pouvait la malmener à en crever, il n'y avait qu'elle qui avait la permission d'en faire de même, un cycle infernal de hauts et de bas. Elle était -est toujours- cette pièce d'un puzzle éparpillé confusément, celle qui transformait la brute en amoureux transit, celui qui ne savait pas aimer, qui n'aimait pas ça, celui qui avait toujours un mot à redire même quand tout allait bien. Ainsi et comme toujours, tu te compliques la tâche, pauvre indécis devant sa belle, à jouer les chevaliers servants. Plus complexe, tu meurs, parce qu'au final, t'as juste l'impression d'être la crapule égoïste qui tend à briser le cœur de sa dulcinée pour panser le sien. Foutu piège qu'est l'attache. La brune contra-attaque, tu ne te fais guère de soucis. C'est à celui qui en ressortira la tête haute quand tu tends déjà à baisser les armes de ton côté. Tu lui dois bien ça. Parce que les excuses, ça ne sert à rien; ce n'est ni ton fort, ni ton but. Tu fais un pas en avant, puis un deuxième, avec le stress du voleur devant le précieux joyaux. Tu restes silencieux la première dizaine de secondes, le visage neutre quand la fête bat son plein de l'intérieur. Tu peux exploser à ton tour, à tout moment, mais la laisse gagner, la laisse se délivrer, rattraper la fatalité et ce bordel que toi seul a foutu. T'aimerais pouvoir te dédoubler, te frapper au sang, à terre, jusqu'à ne plus pouvoir te relever, prendre à partie Alexy et lui promettre que tout ira bien sans la gangrène. Mais c'est plus fort que toi, tu ne peux plus repartir en arrière et ce depuis que tu as foncé dans l'avion. Tu ne peux plus rien faire, si ce n'est que de l'écouter, te rapprocher un peu plus, et la laisser finir le travail que tu as soigneusement entrepris jusque là. Tu oses même répliquer d'un sourire à double consonance pour bien te terrer jusqu'au cou. Est-ce l'angoisse qui cause à ta place, ou le fait de te retrouver entièrement en ces termes ? " Fidèle à toi-même. ". La mine dure, tu prends chère mais visiblement pas assez. Tu t'attendais à ce que cela sonne comme une délivrance mais ton cœur bat la chamade, tes poings se serrent et tu ne tiens plus en place, déjà peu remis de ce qui t'a poussé à faire le premier pas, te voilà à te battre avec toi-même pour t'empêcher la moindre mauvaise note. Ô non, jamais ne t'es venue l'idée de t'en prendre physiquement à la jeune femme mais c'est bien d'une façon rude que tu l'attires vers toi, ne serait-ce que pour sentir son souffle sur toi à la manière d'une drogue inaccessible; ta drogue. Ton front se colle au sien sous le feu de l'affront, délicatement pourtant, ses yeux te fusillent quand ta paire en redemande. " C'est ça que tu veux ? Vas-y ! Je t'en supplie Alex, vas-y, haïs moi." Tu frappes ton torse à mainte reprise, à la manière d'un sauvage perdu dans sa folie et ses fantasmagories. Pourtant, ton ton demeure étrangement calme et défaitiste, lui prouvant qu'elle n'avait rien à craindre. Tu veux simplement lui prouver une fois de plus, qu'elle n'a rien perdu, il est temps désormais de se livrer sur un plateau.




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MessageSujet: Re: » i can't believe it. (#)   » i can't believe it. EmptyDim 10 Sep - 2:10

i can't believe it.
dwight ft, alexy.

Tu ne savais pas comment réagir. Comment réagir face à l'homme que tu as tant aimé, bien que ce soit toujours le cas et ce le sera toujours même après vingt, trente, cinquante ans. Tu n'avais pourtant jamais pensé avoir fais quelque chose d'horrible au point qu'il te quitte. Tu lui montrais ton amour, bien que vous passiez la plupart du temps à vous déchirer, tu ne voyais pas ta vie sans lui à tes côtés. Tu étais plus la romantique et lui le bad boy, tout vous éloignait et pourtant. Tout ton être était en sa possession, au creux de sa main, il pouvait te piétiner quand il le désirait. Mais vivre sans lui maintenant était devenue une routine, tu n'avais pas le choix de faire autrement, et tu te disais tout le temps que le jour où tu le reverras, ce sera le jour où tu l'auras oublié, où tu serais prête à lui pardonner et partir de ton côté refaire ta vie, le coeur plus léger. Mais ce soir, bien qu'il t'avait sauvé de cet homme alcoolisé qui t'avait fait peur, tu ne ressentais pas ce que tu imaginais. Mise à part la colère, il y avait aussi beaucoup de tristesse. Le revoir te faisait comme recevoir un coup de poignard en plein coeur, mêler à cette boule au ventre qui grossissait à mesure que lui s'approchait de toi. Et son sourire qui n'avait rien de courtois ou bienveillant te rappelait qu'il pouvait aussi être un homme sans coeur. Ne montrant rien comme il aimait faire. Fronçant les sourcils, le nez retroussé, tu ne répondais rien à cette petite piqûre bien placée de sa part. Cependant, après avoir exploser sans pour autant le contrôler, te lamentant, chantant à quel point tu le détestais, tu fus déstabilisée, même apeurée lorsqu'il te ramena à lui d'une façon si brusque que tu avais même osé penser un millième de seconde que sa main se serait cognée contre ta joue. Il avait beau ne pas être tendre et avoir des côtés violents, jamais il n'avait levé la main sur toi, alors tu fus rassurée de voir que sur ce côté là non plus, il n'avait pas l'air d'avoir changé. Mais vos front étaient à présents collés l'un à l'autre, tu ne voulais pas ça, non. Et tu ne voulais pas non plus le détester comme tu le faisais actuellement. Et ton regard. Ton regard si froid, si haineux se transforma en incompréhension lorsqu'il te disait, te suppliait de la haïr. Tu le regardais, un air de panique en toi lorsqu'il devint fou. Tu ne voulais pas assister à ce spectacle, à cet homme que tu semblais si bien connaître autrefois. A ce souvenir si déchirant, le voir se torturer l'esprit pour que toi, tu puisses le haïr une seconde fois. Tu sursautes et recule d'un pas sous sa réaction, ta main sur ta bouche, tes yeux humides. « J'aimerais te haïr! J'aimerais tellement le faire mais j'y arrive pas! Je le hurle à qui veut l'entendre, sur tous les toits, à toi, mais même avec toute la bonne volonté du monde j'y arrive pas! » Tu hurles, les sanglots dans ta gorge que tu essaies de dissimuler, te perdant dans sa folie. Alors que lui, t'avais dis ça avec le plus grand calme jamais connu tandis que ses gestes, eux n'avaient rien de calme ou doux. « ça aurait tellement tout arrangé.. » Tu te le murmure surtout pour toi même, en totale contradiction avec ce que tu disais précédemment. Sentant une larme tomber le long de ta joue, tu l’effaces en un geste brusque tandis que tu fonçais sur Dwight pour taper de tes petits poings lâches sur son torse contractés par ses muscles.
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MessageSujet: Re: » i can't believe it. (#)   » i can't believe it. EmptyDim 10 Sep - 4:14

" I can't believe it. " - Alexy
EXORDIUM.
 Tu as passé ta vie à chercher la clarté dans les zones troubles. Partout, dans tout les domaines, jusqu'à l'inacceptable. Tu rêvais de ces retrouvailles, parfois la nuit, comme un film tourné en boucle dont le scénario tout entier varie selon ton niveau de pessimisme, à t'imaginer sonner à sa porte l'air de rien, à la croiser par le plus grand des hasards au détour d'un rayon d'hypermarché ou encore dans les bras d'un homme qui finissait toujours à terre. Et tu te trouvais ridicule, encore et toujours, tu pensais à elle à t'en taper la tête contre le mur, à t'en vider les bouteilles et les boîtes de préservatifs sur quelques autres âmes toutes aussi foutues que toi. Sûrement et malgré tout, ressentais-tu encore ce léger espoir  d'être un bon gars sans histoires en officialisant ce projet abracadabrantesque et cette idée foireuse de mettre tes efforts à la benne en la cherchant au plus près sans jamais te lancer définitivement. Et aujourd'hui, tu t'en mords les doigts, au sens propre du terme ; cette manie que tu as et qui t'évite de taper dans un mur à t'en faire saigner les phalanges. Elle te fuit, tente du moins, quand son discours en témoigne du contraire. Tu te retrouves à nouveau partagé entre la consolation d'entendre qu'elle n'arrive pas à te haïr comme elle le voudrait et la culpabilité d'avoir fait de sa vie un aussi beau désordre. Quand elle se dégage de ton étreinte durant un instant, fragile et désarçonnée, tu faiblis à ton tour, ne pouvant soutenir davantage ton regard dans la noirceur et les perles qui se dessinent peu à peu. Elle hurle à en réveiller le quartier, mais tu n'en as que faire, tu récoltes, amorces, tout ce que tu as semé jusque là. Mais la brune te fait perdre les moyens, encore et toujours, comme un goût d'ancienneté. Elle se charge, fonce sans prévenir en ta direction, ses poings écrasant ta cage thoracique avec la force que tu lui connais, les mots insuffisants. Les rôles s'inversent et tu te retrouves à essayer de la calmer, l'enlaçant en faisant remonter tes mains sous sa chevelure, la collant à toi comme un objet qu'on s'accapare, ta tête collée à la sienne et le souffle court, un instant précieux, une renaissance éphémère que tu choisis de stopper net quand elle ose enfin se calmer. Non, non, tu n'es pas venu pour ça, tu ne peux pas flancher et rester définitivement sous son emprise. Tu te dégages, t'éloignes jusqu'à ta place initiale, tu trembles sous la pression. « Tu savais à quoi tu t'attendais avec moi ! » Et c'est désormais à qui hurlera le plus fort, c'est ton seul moyen de défense, tout du moins d'amplificateur. «  J'ai merdé. Ouais, totalement même, mais je suis pas là pour m'excuser, je regrette rien. » Tu grinces des dents, déblatère naturellement tout ce que tu ne prends plus la peine de réfléchir. «  Regarde nous, ose me dire que c'est ce que tu voulais ! » Tu marques un pause par un long soupir, un sentiment de libération, plus calme et plus décidé. « Tu n'as absolument rien à te reprocher, d'accord ? Tu étais parfaite à mes yeux et c'est toujours le cas. » Tu n'es pourtant pas prêt à lui dire pourquoi tu agis à contrario et doutes sincèrement qu'elle veuille en entendre davantage. Tu voudrais partir sans te retourner, à nouveau, la laisser refaire sa vie maintenant que les langues se sont déliées, alors que l'idée même de l'imaginer au bras d'un autre te révulse tant. Pourtant, tu préférerais la savoir épanouie sans toi. Comme elle le dit si bien, cela aurait tout arrangé.




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MessageSujet: Re: » i can't believe it. (#)   » i can't believe it. EmptyDim 10 Sep - 19:22

i can't believe it.
dwight ft, alexy.

C'était donc à ça que ressemblait l'amour passionnel, à tellement s'aimer qu'on se fait du mal, qu'on en souffre chacun de notre côté à notre propre manière. L'amour est de toutes les passions la plus forte : elle attaque à la fois la tête, le cœur et le corps. Tu te souvins tout à coup de cette citation que tu avais lu il y a bien des années dans les bancs du lycée. Jamais tu n'aurais pensé à ce que ce soit vrai, comme jamais tu n'aurais pensé un jour rencontré le chemin de Dwight. Et ce soir, tu te retrouvais partagée entre l'envie de fuir une nouvelle fois ou de rester et lui faire sortir les vers du nez pour qu'il te donne enfin la raison de son abandon. Et tu te retrouvais maintenant à le frapper de tes petits poings lâches comme pour extérioriser tout ce que tu gardais en toi depuis ce temps. Ton corps tout entier tremblait lorsqu'il osa te prendre dans ses bras pour que tu te calmes. Et malgré toute bonne volonté, toi qui voulait résister, tu te répugnais à rester là, contre lui, t’agrippant à son vêtement les yeux fermés à sentir son odeur qui te hantait chaque nuit. Tu t'en voulais d'être aussi faible, de ne pas te détacher instantanément après qu'il t'ait enveloppé de tes bras, mais pour une fois depuis que tu es arrivée à Island Bay, tu sentais ton coeur plus léger. Mais évidemment, à quoi tu pensais, que ça allait sans doute s'arrêter là, que vous alliez repartir chacun de votre côté après ça, sans que l'un ou l'autre ne demande son reste. Cette fois, c'était lui qui reculait, et tu fermais un instant les yeux sous ses paroles qui te transperçaient la poitrine pour atteindre ton coeur, tu le sentais saigner, la plaie se rouvrir. Tu ne voulais pas le croire, tu ne voulais pas croire qu'il ne pouvait ne pas regretter tout ce qu'il s'est passé. « Et toi, ose me dire que c'est réellement ce que tu voulais quand t'es parti! » Tu lâches à bout de souffle. « Cesse donc ça. Si j'étais si parfaite à tes yeux, jamais tu ne m'aurais fais ça! C'était ça notre relation, ça me convenait à moi! Et ça avait l'air d'être pareil pour toi.. » Tu te retourne en mettant tes mains sur ton visage. Tu ne voulais pas croire que tu avais été naïve avec lui, tu croyais qu'il t'aimait réellement, et tu voulais garder cette pensée, ne surtout pas t'imaginer le contraire, ça aurait été une douleur en plus qui te serait difficile à panser. Même si tu voulais savoir la réelle raison qui l'avait mené à te quitter, une grande partie de toi avait peur de savoir la vérité, tu avais peur que la raison ne te fasse plus de mal que l'acte en lui-même. Mais il n'avait pas l'air de vouloir te la donner et peut-être que ça te convenait. Après tout, pourquoi se faire encore plus de mal car dans les deux cas, vous étiez rendu au même stade.
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MessageSujet: Re: » i can't believe it. (#)   » i can't believe it. EmptyDim 10 Sep - 22:31

" I can't believe it. " - Alexy
EXORDIUM.
 
« Suis moi, je te fuis. ». L'adage vous parle en ce moment même, quand la tentation de s'adonner à la moindre marque d'affection se fuit comme la peste. Le plus simple aurait aussi été de vous sauter dans les bras à la manière d'un film mélodramatique mais tu n'as pas le romantisme d'Hugh Grant; loin de toi l'idée de le vouloir également. Ce n'est qu'une question de tentation, énorme tentation qu'est-elle encore aujourd'hui. Tu la coupes dans son élan sur ce qui semble peu à peu devenir un dialogue de sourd. « Je voulais te voir refaire ta vie et me considérer comme la pire des enflures. Je voulais que tu m'oublies et que tu passes à autre chose, me prendre une décharge en te voyant heureuse avec un monsieur parfait, un gendre idéal, un gars clean qui prendrait soin de toi !  » Était-ce trop demander ? Après tout, Alexy a désormais atteint l'âge que tu avais quand vos routes se sont croisés ; elle a toute la vie devant elle mais elle ne s'en rend plus compte. Tu passes ton temps à te remémorer cette nuit de malheur où tout ton être s'était laissé bercer par une grande dysfonction, tes esprits trop brouillés pour prendre la moindre décision réfléchie. Tu aurais pu attendre qu'elle se réveille, qu'elle assiste au spectacle du pécheur menotté, lui dire à quel point tu l'aimes et que tu la retrouverais quelques semaines après.. ô, tu aurais pu en faire des tonnes, après tout, les possibilités ne manquaient pas et probablement auraient-elles eu plus de valeur qu'un simple et lâche petit bout de papier. Mais tu restes une cause perdue, celle que l'on ne défend pas, le loup solitaire et imbu de sa personne. Tu as donné ton être à Alexy, malgré toi, sans savoir que toutes ces foutaises d'alter-ego allait te rattraper, sans savoir que cela s'étendrait sur un temps sans épilogue. Elle te rendait déjà dingue quand vous étiez ensemble, mais quand tout s’arrêta, tout s'amplifia, encore et toujours, comme un membre invisible que l'on t'arrache et que l'on remplace par la déraison, le retour à la case départ. Tu t'y prends tellement mal que tu ne peux t'empêcher de faire souffrir ceux qui croise ta route encore plus que tout le mal que tu as pu te faire jusqu'à présent. Et aujourd'hui, tu le sais, il aurait mieux fallu ne jamais croiser la route de la brune et continuer dans cette spirale, ne jamais la mêler à tout ça et la laisser comme seul fruit défendu. Parce qu'Alexy, ça fait onze ans que tu l'aimes. Ouais, ce foutu mot est lâché, et ça te ronge de pouvoir ressentir un truc bien plus fou que tout vos défauts réunis. Tu n'oses plus la regarder, de nouveau faiblard et à bout, avec cet irrémédiable manie que tu as de toujours vouloir lui tenir tête.  " Et c'était le cas ! J'étais heureux avec toi, peut-être même trop, j'en sais rien. " Non, tu ne sais pas. Tu ne peux même pas poser de mots sur ce que tu ressens à ce moment précis, mais rien n'avait changé, jusqu'à l'intonation que vous employiez lors de vos disputes. Les poings, les coups, le déshonneur : de tout les combats que tu as pu mener jusqu'à présent, celui-ci est bien le pire, car tu n'es plus sûr de rien avec elle et tu n'en vois pas la fin.




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MessageSujet: Re: » i can't believe it. (#)   » i can't believe it. EmptyLun 11 Sep - 0:42

i can't believe it.
dwight ft, alexy.

Vous étiez tout bonnement entrain de tourner en rond. Tu as rêvé mieux comme retrouvailles, et voir la réalité te frapper en pleine face n'arrangeait rien à la situation. C'était comme demander à un aveugle de regarder ou à un sourd d'écouter. Mais tu voyais, tu comprenais qu'en fait, malgré ce trou béant, cette solitude causées par l'homme qui tourmentait tes pensées n'étaient rien comparé à cette confrontation. « Comment.. Dis-moi comment tu veux que je donne mon coeur à quelqu'un d'autre alors qu'il t'appartient toujours?! » Et c'est comme si ces mots se soufflaient entre tes lèvres, comme s'ils avaient ce besoin vital d'être entendus. Et pour quoi? À quel prix, celui qui le permettrait d'en profiter pour renfermer sa main et te piétiner avec? « J't'aurai pas donné sept ans de ma vie si j'aurai réellement voulu d'un gendre idéal. Tu étais mon idéal. » Lasse, sachant pertinemment que ces mots n'auront aucun impact, tu soufflais un instant, tu avais même, sans réellement le contrôler, comblé l'espace qui te séparais de lui, cherchant son regard en vain. Comme s'il essayait de ne pas soutenir ton regard, de faiblir une seconde fois ou alors, peut-être qu'il verrait la réalité de tes paroles dans ton regard, peut-être que ça en aurait chamboulé tous ses plans. Peut-être... Peut-être. Mais tu n'étais sûre de rien, tu ne l'avais jamais été, même lorsque vous formiez encore un "vous". Bien que ce doute t'excitait au début, ce soir ça te faisait peur. Car même s'il méritait que tu le laisses, que tu retournes chez toi sans plus jamais vouloir le revoir, tirant un trait sur toute cette histoire, tu savais au fond de toi qu'il t'était impossible de le faire. Tu ne savais même pas comment prendre ses paroles, si c'était une bonne chose qu'il ait été trop heureux avec toi ou si ça l'avait fait peur, d'où la raison de son départ. En fait, beaucoup trop de questions tournoyaient dans ta tête, voilà le grand Dwight Ashmore dans toute sa splendeur, jouant au héro en espérant que tu le remercie avec un sourire béat sur le visage, lui servir une bonne poignet de main et continuer vos vies chacun de votre côté? « Je n'arrive plus à te suivre Dwight. J'ai toujours espérer te revoir et maintenant que c'est le cas, j'me dis qu'en fin de compte, t'as sans doute prit la meilleure décision. » Ta voix tremblante se murait dans un silence long et froid. Tu ne voulais plus de cette confrontation, tu ne comprenais plus rien, tu aurais voulu que tout ça soit un mauvais rêve, car ce n'était pas le genre de retrouvailles rêvé. Et grand Dieu, tu ne pensais pas tes paroles, mais pourquoi ouvrir ton coeur une seconde fois, pourquoi lui donner la possibilité de te faire encore plus souffrir alors qu'il s'en chargeait très bien à cet instant.
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MessageSujet: Re: » i can't believe it. (#)   » i can't believe it. EmptyMar 12 Sep - 0:58

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EXORDIUM.
 
Ses mots te transpercent le cœur quand ils transpirent pourtant de vérités, celles que l'on préfère réfuter et passer outre. Oh, si seulement tu te complaisais dans cet illogisme, Dwight. Mais non, il faut encore que tu en fasses des tiennes, à même refuser d'entendre ce pourquoi tu avais traversé la planète. « Ouvre les yeux Alex. Je suis bien trop paumé pour t'amener quelque part, alors c'est quoi ton putain de problème ? » Tu restes vraiment gonflé de lui dire ça avec l'intonation calme, ce ton aussi détaché, froid, bien loin de cette voix criarde qui jaillissait encore quelques secondes avant. Gonflé de lui poser cet ultimatum invraisemblable quand tu pensais déjà avoir tout arrêté il y a deux ans. Et pourtant, tu tiens à l'entendre de vive voix cette fois-ci, même si ça te tue de l’intérieur, même si tu ne sais pas jusqu'à quel point tu arriveras à prendre sur toi. Son discours est totalement légitime, car toi non plus, tu ne suis plus rien. Tu t'es égaré dans tes convictions, tu fuis tout quand tu ne peux pas te fuir toi. Tu l'as un peu toujours su et jamais tu n'avais imaginé la fin de la relation que tu entretenais avec la jeune femme, non par idéalisme et désir de connaître cet amour éternel, mais surtout car vous aviez pris l'habitude de vivre au jour le jour, que le lendemain, tu le passerais avec elle, les jours suivants également et ainsi de suite, sans savoir où cela allait vous mener. Et tout ceci s'est officieusement terminé à l'image de votre relation; sans réponses. Officiellement, l'histoire est tout autre, car il serait tellement plus simple de cracher ce foutu morceau, de lui dire que, quoi qu'elle en dise, tu t'es barré pour elle, et maintenant tu te bats pour elle. Bordel, mais comment ne veux-tu pas perdre la tête ? C'est donc ça la raison ? Celle qui t'empêche de t'adonner à tes pulsions, à ton désir actuel de tout envoyer valser, à commencer par ces quelques centimètres qui vous séparent désormais, lui voler un baiser, long et fougueux, t'excuser, recommencer la manœuvre et vivre de nouveau votre vie confortable à deux ? «  J'ai merdé. Tu peux pas savoir à quel point j'ai merdé cette nuit-là avec les gars, mais tu n'y es pour rien, c'est tout ce que je tenais à te faire savoir. Tout ce que je voulais moi, c'était de te protéger. Maintenant, si c'est vraiment ce que tu penses, ce que tu veux, on s'arrête là, définitivement. » Mais jouer l'abruti fini, c'est plus raisonnable, c'est ça ? T'arrives même pas à lui donner une réponse sur le bien fondée de tes actions, tu sens que ça se délivre, mais tu ne peux pas lui dire que tu as failli tuer un gars un soir comme si tu lui délivrais la météo. Tu ne sais plus ou tu en es, tu donnerais à la fois tout et rien pour revivre ces sept années avec elle. Après tout, tu en es ressorti marqué, grandi, vieilli, vous vivez dans un coin assez calme, tu n'as pas de gros ennuis, et tu es là. Tu es là pour elle surtout. Mais aujourd'hui, tu sais qu'il y a de fortes chances que la jeune femme ne soit plus du même avis. Tu n'aurais jamais dû revenir, non.




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MessageSujet: Re: » i can't believe it. (#)   » i can't believe it. EmptyMar 12 Sep - 14:38

i can't believe it.
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Son ton dégagé avec ses paroles dures venait de te faire sursauter, tu ne savais plus comment réagir face à cette situation. Il était l'un des seuls à réussir à te mettre sur les nerfs avec une facilité déconcertante, comme à te blesser ou te faire rire et sourire. Tu le regardais, tes yeux cherchaient une réponse, n'importe laquelle, une porte de sortie. Et tu commençais à comprendre, tu assimilais la situation, vous étiez voués à l'échec, au naufrage. C'était à celui qui ferait souffrir le plus l'autre. Et tu savais qu'à ce domaine, tu n'étais pas la plus expérimentée. Et sans le contrôler, tu te mis à rire, nerveusement, ton rire cristallin vint taire le silence que les paroles de ton amour avait soufflé. « Tu es le problème Dwight. Tu es un problème à toi seul. » Il n'y avait surtout qu'avec lui que tu pouvais passer de la tristesse à la colère, au détachement, à la froideur aussi glaciale qu'une nuit d'hiver. Il était doué, très doué pour jouer avec tes humeurs. Et tu savais, rien qu'avec ça qu'il avait toujours autant d'emprises sur toi. Et vous vous confondiez en paroles à sens unique, voulant défendre votre propre terrain. Tu entendais ce qu'il te disait. Te protéger, c'était ce qu'il voulait, mais te protéger de quoi, de qui? Tu as toujours su que ce n'était pas l'homme le plus stable, que les emmerdes venaient à lui avec une grande facilité. Et malgré ses paroles, tu continuais à penser que ce n'était pas si grave, que ça ne méritait pas une fin aussi larmoyante, aussi cruelle. Il avait fait de ta vie quelque chose de moins banale, de plus excitante, vous ne saviez jamais comment allait se passer chaque journée, s'il allait rentrer le soir avec du sang sur les mains à force de se battre, si au contraire tu allais le retrouver dans un bain de sang au détour d'une ruelle, s'il allait te faire rire comme une enfant ou s'il allait provoquer en toi une colère capable d'être calmée que par ses bras ou son corps sous le tien allant et venant au rythme des battements de vos coeurs. Et son culot te donnait l'air de recevoir une giffle en plein visage. Depuis quand c'était toi qui était censée mettre un terme définitif à toute cette histoire? « Tout s'est arrêté il y a deux ans. » Tu lâches, le souffle court, regardant son expression, analysant son regard. « Je ne sais pas pourquoi tu es venu ici, si tu es juste de passage ou si tu comptes poser définitivement tes valises là. Mais j'espère ne plus te croiser. Jamais. » Tu fuis son regard, et c'est le moment pour toi de tourner des talons, et repartir. Vous n'aviez plus rien à vous dire, vous vous perdiez dans vos tentatives d'explications. Et votre fierté, cette affreuse fierté que vous aviez eu ce soir allait peut-être signer la fin définitive de tout ça. Et tu savais déjà que ça allait te bouffer, que cette fierté te bouffera les tripes et ton corps entier pour n'y avoir que ton âme. Tu aurais tellement aimé que vos retrouvailles se déroule d'une meilleure manière, en fait, tu aurais tout donné pour que tout se passe différemment. Tu voulais croire en cet espoir pourtant mort. Tu savais que tu venais de prendre la meilleure décision en coupant court à tout ça mais tu savais aussi que tu venais de le perdre, littéralement, une seconde fois et ton coeur se déchira en mille morceaux, ton estomac se retournait et tes yeux, eux baignaient dans une marre d'eau.

FIN.
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