little probleme. - rayan

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rayan & alastair.

Depuis quelques jours je recommence à avoir des migraines des migraines assez forte et je ne sais pas du tout d'où ça vient. Pendant plusieurs années je les avais mais elles sont passer et voilà qu'elles reviennent de plus belle mais surtout de plus en plus forte. Au début ma femme me disait que c'était simplement le stresse, avec le boulot, les gosses à la maison mais aussi parce que mon passer refait surface, mais je ne sais pas vraiment si c'était ça car ouais j'ai peut-être tout ça accumulé mais elles refont surface alors que non même s'il y a tout ça a la maison ça ne ma jamais causer des migraines comme celle-ci. Au début j'étais aller voir mon médecin et il m'avait donner des médicaments mais ça ne passait pas, ça ne me soulageait pas pour autant. Alors ma femme avait prit la décision de prendre rendez-vous avec un neurologue. Pourquoi ? Je ne sais pas. Sûrement parce qu'elle s'inquiète un peut trop pour moi. Ce matin, elle vient me réveiller car j'avais enfin réussi a m'endormir sur le matin mais pas bien longtemps. Elle a fait en sorte qu'il ne reste plus d'enfant, d'adolescent surtout pour me réveiller mais surtout pour me dire que je peux descendre. La gueule enfariné je viens alors descendre les marches, main sur mon front essayant de le masser pour que ça passe mais rien. Je tire ma chaise doucement, puis ma femme me donne mon café. Est-ce qu'elle sent l'eau dans le gaz qu'il y a dans notre couple pour être aussi gentille ou tout simplement parce qu'elle s'inquiète vraiment trop. Je peux voir mon premier fils entré dans la pièce à pas de velour. « Bonjour p'pa » me dit-il doucement. Je hoche la tête doucement. « Bonjour fils. » je dis simplement en prenant alors ma tasse de café entre mes mains pour la boire doucement. Aucun bruit, voilà se qui est quand même bien et qui fait du bien. Je profite de se moment pour boire mon café, habituellement je ne cesse de parler mais là, aujourd'hui ça ne va pas fort et je pense que ça se lit sur mon visage en réalité. Je finis mon café, part me préparé et bien sûr ma femme veut m'accompagner, elle tient son sac à main en me regardant. « Je viens ! » dit-elle perçoidé que j'accepte. « Vaut mieux pas non. » je vois son visage changer d'un seul coup. « Tu sais que je veux savoir ! Tu sais que je m'inquiète et tu veux pas que je viennes ! » « Jane, non ! » je répète une nouvelle fois en prenant les clefs de voiture qu'elle a dans les mains. Mais elle commence à s'énerver. Heureusement que Tom arrive au même moment. « M'man j'ai besoin de toi tu peux venir s'il te plait ? » Je regarde mon fils et le remercie d'un hochement de la tête. J'ai juste le temps de m’éclipser avec la voiture. Je prends la direction de l'hôpital. Une fois a l'intérieur, passage obligatoire par le secrétariat puis quand les indications sont faites, je me dirige vers la salle d'attente. Se que je n'ai pas dit à ma femme c'est que c'est pas la première fois que je te vois, mais la deuxième. On avait programmer des examens et, si je ne me trompe pas tu voulais les faire aujourd'hui. Dos appuyer contre la chaise, un bras croisé sur mon torse, le deuxième en appuie sur le premier et ma main sur mon visage en fermant les yeux pour essayer d'oublier la douleur. Jusqu'au moment ou j'entends mon nom de famille, je le redresse rapidement : « Oui, je suis là. »

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Je ne suis pas du tout a l'aise avec ce genre de rendez-vous, bien sûr que non. Généralement je ne vais même pas chez le médecin quand je tombe malade. Je me soigne régulièrement tout seul, alors ouais, ouais je ne me sens pas à l'aise depuis que j'ai mis les pieds dans l'établissement, j'ai juste envie de repartir en courant mais je ne le fais pas, car ça à trop durer des putains de migraines... Ouais c'est le mot. Quand on m'appelle, une femme, gentille très même. Je l'ai saluer quand je suis arrivé à sa hauteur puis toi, en te serrant la main avec un léger sourire. « Bonjour Doc' » puis je te regarde "Monsieur Berenson. Et ces migraines alors ? Toujours là ?" je hausse doucement un sourcil "Je vous en prie. Asseyez-vous." puis je m’assois sur la chaise que tu m'indiques. C'est sur qu'aujourd'hui on ne va pas y aller part quatre chemin car on sait tout les deux les raisons qui m'ont pousser a revenir te voir mais bon. « Toujours malheureusement et de plus en plus forte aussi. » je dis en hochant la tête de haut en bas en te regardant. J'avais retiré ma veste, car il faisait assez bon dans ton bureau. « Tout au même endroit, juste avant la nuque comme je vous ai expliquer la dernière fois et ouais ça m'inquiète quand même un peut. » je ne suis pas du genre à m'inquiéter pour grand chose mais là... En réfléchissant vue les coups que je me suis prit dans la gueule plus jeune ça peut venir de ça ou... ma mère ma transmis sa foutu maladie, son cancer et je n'ai pas envie d'apprendre ça en vrai. Je soupire doucement en te regardant. « J'espère que c'est rien de grave... » je te dis en te regardant dans les yeux tu pouvais voir que... et bien que j'avais peur, peur du résultat mais surtout j'avais aussi envie de savoir pourquoi j'ai ça et se que j'ai. Il le fallait pour que je me rassure, pour que je me dise à moi-même que tout va bien se passer. Je passe doucement un main sur mon bouque ne te quitte pas du regard. « C'est quoi le programme aujourd'hui doc' ? » Doc', je t'ai toujours appeler comme ça, docteur ça fait trop long je trouve puis... c'est juste moi, ma façon de parler, ma façon d'être et surtout celui que je suis depuis longtemps. Bien évidemment je ne t'avais jamais parler des coups dans la tronche que je me suis pris plus jeune et je ne sais pas si je dois, après je préfère t'en parler après, après avoir eu un petit indice pour m'indiqué se que je peux avoir. Mais je t'avais dis que comme tout jeune rebelle, je me suis battus. « Je vous ai un peu mentis Doc', ce n'est pas la première fois que j'ai des migraines comme ça. Bon aussi persistante si, c'est la première fois, mais sinon j'en ai déjà eu étant plus jeune et ça mets passer, ça revenait, ça repartait... Je ne m'inquiétais pas trop enfaite... » je dis en haussant doucement des épaules et appuyant mon dos contre le dossier de la chaise.

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L'Irlandais que je suis se respectais beaucoup trop pour aller voir un médecin quand il avait un petit bobo, c'est pour ça qu'avait je laissais le destin choisir pour ma vie. Mais aujourd'hui je me rends compte que j'ai peur de perdre bien trop de chose, de personne qui compte a mon cœur alors ouais, je me force et je vais consulté. Sans fierté, mais j'y vais. Quand je t'explique que j'ai toujours mal, je peux ressentir dans ta voix que, tu penses que je ne prends pas me médicaments. "Même avec les médicaments que je vous ai prescrit ?" je hausse doucement des épaules en te regardant. « Au début sa faisait effet, les douleurs étaient moins présentes et je pouvais mieux vivre mais là depuis quelques jours sa revient de plus belle. » je dis en soupirant. Ouais je suis sincère et franc quand je te dis que je les ai pris mais aussi que, j'ai toujours aussi mal malgré tout je rajoute : « Je ne sais pas si c'est du que mon corps c'est habituer aux cachets mais voilà c'est revenu. » je dis en plissant doucement des lèvres. Je suis franc avec toi, je préfère l'être. Mais quand tu vois l'inquiétude sur mon visage, je te regarde tout en t'écoutant. "Vous n'avez pas de raison de vous inquiéter. On va bien trouver ce qui ne va pas chez vous." je hoche la tête de haut en bas doucement. "C'est pour ça que vous êtes là justement." oui c'est logique. Après tout, je ne serais pas là si ça ne me dérangeait pas autant. "Pour des examens. Et mettre le doigt sur ce qui vous arrive." Mais c'est sur que, j'ai peur, j'ai peur du résultat, j'ai pas envie de savoir mais d'un autre coter j'ai envie de savoir. Savoir se que j'ai et pourquoi. Comment c'est venu je ne sais pas. Après la première fois que je t'avais vue je t'avais clairement dit que ma mère était décédé d'une tumeur au cerveau, insoignable donc j'ai peur d'avoir eu ses gênes. Je te demande alors se qu'on va me faire. "Prise de sang. Scanner. Et IRM." je hoche a nouveau positivement la tête en te regardant. Acceptant en réalité. "J'espère que vous n'êtes pas contre les rayons. Parce que là, y'a pas trop le choix." je passe une main sur mon bouc. « Bien sûr que non. Je n'ai ni peur des aiguilles, ni des rayons rien. » ça serait le comble d'avoir peur des aiguilles que j'ai plusieurs tatouages. Mais je viens aussi t'avouer quelques choses, enfin une chose. Que c'est pas la première fois. "Ca remonte à longtemps ?" Quand tu me poses cette question je soupire doucement. « Ouais assez. » j'ai pas trop envie de repenser à ça mais faut bien. « Un an voir un an et demi après mes dix-huit ans. » comment je m'en souviens ? J'ai perdu ma sœur à dix-huit ans, et un an avant on m'avait fait ses putains de marques sur le visage. Alors je m'en souviens trop bien. Mais je rajoute. « Elles étaient pas aussi violente que maintenant en faite. C'est passer au bout d'un an et n'est jamais revenu après ça. » c'était tout se que je te cachais et pensais que tu devais le savoir.

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"C'est étonnant. Mais les doses n'étaient peut-être pas suffisantes." Je hausse doucement des épaules quand tu me dis ça. Je ne sais pas du tout, c’est plutôt à toi de me dire ça et non à moi. Enfin si c’est le cas, ce n’est pas grave je ne vais pas t’en vouloir pour autant, tu ne pouvais pas savoir qu’il me faudrait des doses plus forte ou non. Puis j’exprime le fait que j’ai pu m’habituer aux médicaments "C'est possible. Bien que ça serait la première fois que je rencontrerais une personne qui s'y habitue aussi rapidement." Je hausse de nouveau des épaules. « Vous savez, ma mère ma bourré d’anti-inflammatoire quand j’étais petit, pour le moindre petit bobo, jusqu’au jour où ça ne faisais plus effet. » en effet, quand elle voyait mes blues ou autre elle voulait que je prenne un cachet, mais a force je refusais, sachant très bien que ça n’allait pas arranger les choses. "On peut toujours augmenter les doses et voir ce que ça donne." je hoche la tête de haut en bas, étant d’accord avec ce que tu dis, si l’on essaye pas ça ne peut pas arranger les choses. Puis tu m’expliques le programme et je te dis que les aiguilles ne me font pas peur. "Bien. Parce que je dois avouer que je n'aime pas faire un diagnostic à l'aveugle." Je fais une petite grimace, "Ca m'est arrivé de devoir le faire mais c'est très compliqué." puis une seconde. « Je peux comprendre que ça ne soit pas évident de faire des diagnostic à l’aveugle, surtout si vous voulez être sûr de ce que vous faites. » Je dis franchement, puis je viens alors t’avouer que c’était pas la première fois, je t’explique rapidement que ça remonte a longtemps quand même. Sans te dire après quelle raison, quel moment de ma vie. "Je vois. Ca remonte à pas mal de temps." je hoche la tête positivement en te regardant toujours. "Bien. On va commencer les examens et on va voir ce que ça donne." Je me doute bien que tout n’allait pas être de joie aujourd’hui mais c’est comme ça je vais devoir être patient, très patient. "Si vous voulez bien me suivre. Vous allez avoir le droit à une petite blouse." quand je vois te lever je fais de même. « Bien sûr. Je laisse mes affaires ici ? » je te demande en te regardant, avant même de te suivre pour tout le reste, avoir la blouse blanche, devoir avoir cette piqure pour tous ses examens qui vont me paraître bien trop long…

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C’est que quand je te dis que je pense que je suis habituée au médicament ta faire, ne jamais dire jamais est la meilleure phrase que l’on puisse dire. Car tout le monde n’est pas pareil. C’est alors que je te demande si je peux laisser mes affaire ici mais non tu m’installes dans une chambre « Pas de soucis Doc’ » je dis en souriant légèrement. Puis je suis l’infirmière qui m’indique le chemin, je la suis. Une fois dans la chambre je me change comme elle me l’indique puis je finis par me laisser totalement faire pour tout ce qui est perfusion, prise de sang. Avec la peau que j’ai elles sont un peu de mal mais réussisse assez bien. C’est long j’aurais dû m’en douer, mais bon c’est comme ça, puis il faut bien que ça se passe en attendant les résultats. De toute façon c’était le prix à payer pour savoir ce que j’ai. La perfusion me soulage quand même un peu, j’avais aussi pris le temps de prévenir ma femme que je n’étais pas près de rentré aussitôt. Quand tu passes faire un petit coucou me rassuré, je t’avais quand même demandé quand ça allait se suivre, parce que ouais c’est quand même long et que ma patience est assez… assez difficile à tenir. « J’pense aussi qu’il y ait des gens plus urgent que mon cas Doc… » je dis aussi pour me rattraper un peu. Mais aussi pour ne pas paraître pour le vieux ronchon de service. Quand on m’apporte le repas, je n’avais pas spécialement faim, ouais non, ses migraines me coupaient presque l’appétit. J’avais quand même réussi à manger un peu mais l’une de t’es infirmière t’avais prévenu que mon appétit n’était pas au rendez-vous mais surtout que j’avais a peine manger, elle pense que ce manque d’appétit peut jouer, ou peut-être inquiétant c’était à toi de voir. Elle ne pouvait pas faire de diagnostic, tu es le médecin.

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"Je ne travaille pas aux urgences. Il n'y a pas de cas plus urgent que vous pour moi aujourd'hui." Ouais je t’avais dit que je pensais qu’il y avait plus urgent que moi, mais tu me rassure en me disant le contraire, en me disant que non pour lui l’urgence c’était moi et ça, ouais ça me rassure vachement. "Malheureusement, on ne peut pas dire que c'est le cas pour le scan' et l'IRM." je hoche la tête quand tu me dis ça, ouais c’est normal. « Après si vous serez aussi le seul à l’utiliser je pense que ça irait plus vite non ? » je ne m’y connais rien la dessus, mais j’aime bien quand même essayer de comprendre, comprendre comme tout ça peut marcher. C’est sûr que ça n’aurais pas été pour moi d’être là-dedans, mais j’admire tous ceux qui font ce travail et leur donner mon plus grand respect. "Mais j'vais faire en sorte que j'ai les résultats assez rapidement." je hoche doucement la tête de haut en bas en te regardant toujours autant. « Merci.. » je dis doucement, car ouais, je commence à stresse de plus en plus, je stresse de ne pas savoir ce que je peux avoir. "Le scanner est prévu pour quatorze heures. Et après, on se revoit à quinze heures " je hoche à nouveau la tête. « Très bien Doc, a toute à l’heure alors. » je te dis calmement puis je te laisse sortir. Le repas ne se passe pas comme prévu, je ne mange pas tant que ça et c’est sûr que même chez moi c’est le cas mais bon, si tu me poses la question je t’en parlerais. Quand l’heure est arrivée pour l’IRM, je me laisse transporter jusqu’à l’endroit de prévu. Je suis toute les consignes qu’on me donner avant de le faire puis, comme on m’a dit, c’était de ne pas bouger. J’avais préféré fermé les yeux en attendant que tout se passe. Le bruit n’était pas agréable mais j’essaie de penser à autre chose pour ça. Une fois que l’on me sort je laisse un petit soupire m’échapper, on me dit que maintenant c’est l’heure du scanner. Je ne dis rien à part hocher la tête. J’avais l’impression que l’examen durait des heures entières mais non. Une fois celui fait, on me remonte dans ma chambre en me disant de t’attendre. Je n’allais pas trop bouger en réalité. Je me suis réinstaller dans le lit, je n’étais pas spécialement bien mais c’est comme ça. Quand j’entends que la porte je te vois entré avec des papiers dans les mains je me mords doucement les lèvres en te regardant. « Alors Docteur… ? »

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rayan & alastair.

"Désolé. J'ai dû faire une consultation aux urgences." Je secoue la tête de gauche à droite pour te dire que ce n’est pas grave, et que je pouvais attendre quand même un peu. « Ne vous en faites pas. » Je te dis, puis quand je vois que tu commences ton explication je t’écoute. "C'est bien que vous soyez venu aujourd'hui." je hoche à nouveau la tête en te regardant, puis je continue de t’écouter d’une oreille attentive. "Avec ces examens, j'ai pu enfin poser un diagnostic." Je me mords les lèvres impatient de savoir. "J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle." fronçant un peut les sourcils en t’écoutant, mais je ne veux pas me faire des faux espoirs ou plutôt continuer de m’inquiéter pour rien. "J'vais commencer par la mauvaise. Vous avez un épendymome." quand tu me dis ce nom que je ne connais pas, mais surtout que je ne vois pas du tout de quoi tu parles je te lance un regard interrogateur. "En clair, c'est une tumeur du système nerveux central. Un kyste dans la tête. C'est ce qui provoque toutes vos migraines." Le mot tumeur me fait limite louper un battement de cœur, c’était un peut se qu’avait ma mère mais en pire je pense, mais au lieu de dire quoique ce soit je passe doucement mes mains sur mon visage pour le frotter doucement. "C'est la bonne nouvelle, c'est que cette tumeur est bénigne. Et que j'en ai opéré beaucoup et que j'ai pu toutes les retirer jusqu'à présent." J’écoute la suite de t’es paroles, j’écoute malgré que je me frotte mon visage que je passe mes mains dans mes cheveux pour les mettre en arrière. "On peut la laisser en place, bien sûr. Mais cela n'arrangerait pas vos migraines. Au contraire." Je te regarde en nouveau en hochant la tête de haut en bas, j murmure un simple : « C’est sûr… » puis je soupire doucement en te regardant. "J'vous demande pas une réponse tout de suite. Je comprends que ça peut être dur à digérer. Mais je sais au moins ce que vous avez. Et je sais qu'augmenter les doses, à terme, ça ne sera pas bon." Je hoche alors la tête, mais si tu me proposes de m’opéré mais aussi que tu peux le faire en me donnant ta confiance je ne vois pas pourquoi je refuserais. "J'vais vous laisser sortir. En discuter avec madame. Et on se revoit dans une semaine ?" Je viens alors m’asseoir sur le lit en te regardant à nouveau. « Oui Doc, je vais en parler à ma femme et je reviens la semaine prochaine pour vous dire ma réponse. C’est… Quand même dure à entendre. Mais je vous redis tout ça. Merci, merci beaucoup Docteur. » Je me relève pour te serrer la main, une fois que tu es sortie de la chambre, je viens me rhabiller puis sortir à mon tour avec des papiers que tu m’as donner mais aussi le nouveau rendez-vous. Je soupire doucement en étant pensif. Je sors de l’hôpital pour rentrer chez moi, et bien sûr annoncer tout ça a ma femme qui va s’écrouler…