contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
La rencontre avec mon père m'a fait prendre conscience que cela fait longtemps que je n'ai plus posé pieds à la maison familiale. La villa que dis-je. Ma mère, mon frère et les enfants accueillis que je considère tout comme me manquent aussi. Alors, j'ai abandonné Chris à la maison, entre deux bouteilles de vin rouge bon marché. Je me dis, il ne va pas remarquer mon départ mais rien du tout. Avant que je ne franchisse le seuil du loft, une bouteille vint se cracher sur le mur, pile devant mon nez. J'ai pris peur mais je n'ai rien eu. Il s'est endormi après. Comme un somnambule finalement. J'ai pris le bus, j'ai laissé sa voiture là où je l'avais mise en rentrant de chez Cade. Encore une fois, Chris n'a rien remarqué et encore heureux, car, vu l'heure, il aurait pensé que je suis allé voir un autre homme que lui. Ou une femme. Je descend à quelques maisons de la villa de mes parents à South Bay. Je me balade un peu, laissant mes converses noires s'user sur le béton de la rue luxueuse de South Bay. Je sonne à la porte de la villa des Berenson, m'attendant à ce que la famille soit là. Au moins Joshua, qui est encore jeune et peut-être ma mère avec. Lorsque la porte finit par s'ouvrir, je découvre le petit Joshua. « Coucou Josh. Je peux rentrer ? » Je garde le sourire, je ne le connais que très peu. Je ne l'ai vu qu'à son arrivé et puis c'est tout. Après j'étais partie en Afrique et je ne suis pas venue chez eux depuis tout simplement. Je me demande si maman est présente. J'entre alors que le petit me laisse un chemin de passage. « Maman est à la maison ? » J'évite de dire Mrs Berenson, même si je sais qu'il doit l'appeler ainsi, très certainement. Je me retourne vers lui alors que la porte se ferme sans trop de bruit.
Invité
Invité
ONGLET 1
ONGLET 2
Sujet: Re: we can be siblings. (joshua) (#) Sam 29 Juil - 22:09
We can be siblings
Comme tous les matins je prenais mon petit-déjeuner, profitant de la tranquillité des lieux en ce début de weekend. Enfin vint le jour de la délivrance : celle de ce samedi qui me permettait de ne pas avoir à me rendre chez le bourreau, c’est-à-dire le lycée. Drew avait décidé de découcher, et bien sûr je ne vendrai pas la mèche sur l’endroit vers lequel il a décidé de passer la nuit. Non, même à vous je ne le dirai pas. Une promesse était une promesse. Tout ce que je savais, c’était qu’à cette heure j’étais le seul debout dans la maisonnée. Monsieur Berenson était parti au travail même en un jour de weekend, comme à son habitude, et Mrs Berenson, quant à elle, était matinalement partie faire ses courses. Une flopée de courses, devrais-je plutôt dire, pour toutes ces bouches qu’elle aurait à nourrir. Quant à moi, j’avais troqué mes habituels œufs brouillés et mon bacon pour un bol de céréales muesli que je dégustai tranquillement en souriant, regardant mon chien jouer en grognant comme… un idiot. Oui, par moment il piquait des crises et cela me faisait toujours rire, alors qu’il se roulait sur le sol avait de tourner en rond comme un hand spinner. J’étais de bonne humeur ce matin, du moins me semblait-il. J’avais déjà fait tous mes devoirs en salle d’étude hier et les autres jours de la semaine pour m’avancer et n’avoir ainsi rien d’autre à faire que de réviser un petit peu pour ne pas oublier ce que nous avions vu cette semaine, ainsi que les cours précédents. Cette semaine avait encore une fois été difficile. J’avais essuyai les critiques de maints élèves sur ma petite taille – un mètre soixante-dix tout rond, ce qui n’est pas immense pour un garçon – sur ma timidité et mon pacifisme qui leur permettait de se défouler sur moi sans que je ne riposte. Recevoir une baffe et tendre l’autre jour, c’était ce qu’il fallait faire, paraissait-il. Sauf que moi, j’en avais marre d’agir comme cela. Oui, marre, mais je ne parvenais pas à faire autrement. Je détestais la violence, sous quelle forme qu’elle soit, et cela me coûtait bien des remontrances non pas de la part du personnel du lycée, bien entendu, mais de celle des fauteurs de trouble qui s’en donnaient à cœur joie. Et en parlant du personnel du lycée, les pions ne se bougeaient pas beaucoup pour empêcher que le « massacre » n’ait lieu. Je me prenais des claques, des coups sans pouvoir broncher, ayant trop peur de m’en prendre le double si je l’ouvrais. Alors heureusement Julian ou Drew venaient me prêter main forte, mais secrètement il y avait toujours un visage que j’espérais voir apparaître dans la foule : celui de leur leader, Doryan. Non pas parce que c’était le « big boss » du lycée, mais parce qu’il me plaisait tant que je manquais de mots pour pouvoir décrire ce que je ressentais pour ce bel inconnu. Mais il n’était pas là. C’était tout juste s’il arrivait à l’heure en cours, paraissait-il selon son meilleur ami, qui était aussi le mien : Julian. Il se passait quelque chose, mais je ne savais quoi. Et cela ne me regardait pas non plus, d’un autre côté… Alors j’espérais, mais en vain. Parfois je l’avais aperçu au loin, mais je n’étais pour lui qu’un petit point à l’horizon. Seulement un petit point insignifiant. Ce que je resterai à tout jamais, certainement… Cet homme avait tout pour plaire, y compris les plus belles pompoms girls du bahut. Qu’est-ce qui pourrait me laisser croire qu’il s’intéresserait… à moi ? Un gamin en apparence, et un garçon, qui plus est ? Je devais m’efforcer de l’oublier, coûte que coûte. Soudain, j’entendis la sonnette d’entrée retentir. Certainement Mrs Berenson qui devait être de retour, les bras chargés de sacs de course, prête à ameuter tout le « château » pour que l’on vienne l’aider et, surtout, qu’en bon tas de fainéants on ne se réveille. Je finis ma bouchée et quittai ma chaise pour me diriger vers la porte d’entrée, mon petit chien comme toujours sur mes talons. Mais à ma plus grande surprise, ça n’était pas elle, mais sa fille… Bonnie, je crois, si ma mémoire est bonne. Mon chien l’accueilli de ses aboiements joyeux, et je lui lançai un « Shhh, doucement Chiffon. » pour qu’il se calme, ce qui marcha aussitôt, comme quasiment toujours.
« Bonjour. » Lui répondis-je en rougissant, n’étant jamais très à l’aise envers les personnes que je ne connaissais pas, même si du peu que j’avais pu entrapercevoir d’elle, elle était très gentille.
J’ouvris la porte en grand pour la laisser entrer chez elle, lui répondant un :
« Je vous en prie. Vous êtes chez vous après tout. »
J’essayais de tout faire pour parler un peu plus aux gens, mais cela m’était for difficile. Cependant j’avais réussi, non ? Après tout, je n’aurai pu me contenter que d’un « Entrez. ». Et puis en parlant de muet, je le redevins presque aussitôt lorsqu’elle me demanda si sa mère était présente. Je hochai la tête négativement en guise de réponse, et refermai la porte doucement derrière elle. Je glissai mes mains dans mes poches, intimidé, et lâchai un léger soupir pour prendre mon courage à deux mains et lui répondre :
« Elle est partie faire des courses. »
Je me rendais compte que je ne connaissais pas suffisamment Bonnie pour être à l’aise avec elle et la tutoyer. Qui sait, peut-être que cela viendrait au fur et à mesure, tout du moins si elle me le demandait, mais jamais je ne me permettrai de le faire de moi-même.
« C’est vous qui revenez d’Afrique, c’est bien ça ? » Osais-je lui demander, mes joues s’empourprant une nouvelle fois légèrement.
lumos maxima
we can be siblings. (joshua)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum