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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 my blood [nathanael]

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MessageSujet: my blood [nathanael] (#)   my blood [nathanael] EmptyLun 24 Juil - 22:42




❝ MY BLOOD  ❞



Toutes ces années passées, et un fils dans la nature et c'est en prison qu'il apprend son existence. Nathanael, et cette pute a osé lui donner un autre nom que le sien. Kay. Kay, un nom de tafiole, celui duu père à qui il a défoncé en douce la gueule en prison après qu'elle l'ait appelé et expliqué ce qui s'était passé et que le gamin qu'elle s'était faite enlevé était seul, dans la nature et qu'il était son gosse... C'est maintenant qu'elle lui avait dit. Et tout ce temps, il avait gardé le secret, un secret qu'elle avait aussi gardé pendant toute la vie du mome jusqu'à ce qu'elle ne sache plus gérer quoi que ce soit. Et qui on appelle quand tout merde?

Autant il aurait renversé la terre pour les Berenson, même si ces derniers n'étaient pas ce qu'il avait vécu de mieux jusque là , mais il restait son sang. Autant là, il l'aurait regardé crever dans un caniveau cette truie. C'était vulgaire c'est vrai, mais elle n'avait été qu'un coup de cul de légionnaire, et cette idiote était tombé enceinte et assurait qu'il était son gosse, et malheureusement, elle avait probablement raison. De toute façon, si le mome avait des doutes, il donnerait le résultat adn qu'il avait fait faire de son propre sang , et il n'aurait qu'à aller vérifier avec le sien n'est-ce pas? Il allait faire une énorme connerie. Il le sentait. Après avoir retrouvé son frêre... Al... et ce bouleversement inavoué que ça lui avait fait, le grand Qaïn, l'inébranlable taulard, qui avait tué des centaines d'enfoirés et vu bien plus d'horreurs à son palmarés , se retrouvait acculer par une histoire de frangin et de fils. Mais après tout ce temps et le fait qu'il savait son adresse, il avait pris la décision de lui déposer un mot dans sa boite aux lettres.

Se pointer chez quelqu'un avec un "salut je suis ton père", c'était complètement con, il laissait ça aux tapettes qui voulaient se prendre pour des héros. Qaïn lui, avait reçu bien des honneurs pour ses exploits par le passé, mais ... il se liquéfiait intérieurement à l'idée d'avoir fait ce qu'il avait fait. Il avait quand même fait en sorte d'être sobre de la veille, même si franchement ça l'avait fait chier de se priver de son verre du soir. Jean, godillots propres, cuir et pulls, il sort de son pick up, face à la mer, le long d'une promenade en bois, parsemé de bancs divers un peu vieux, mais il y venait quand il devenait fou chez lui. Machin descend de son pick up et le suit. Il repense à ce papier qu'il a introduit dans la boite aux lettres...

[Salut gamin,

Je ne suis pas doué pour écrire des lettres alors je vais faire simple. Il y a de ça plusieurs années, j'ai connu ta mère. Le sort a voulu que je finisse en prison. Elle m'a appris, quand j'y étais que tu étais mon fils et qu'elle avait perdu ta garde, faute de savoir s'occuper de toi je suppose. Elle savait déjà pas gardé son vagin à l'abri de quoi que ce soit. J'étais dépité, j'ignore même si elle a dit vrai. J'ai croisé ton beau père en taule et j'ai appris ce qu'il t'avait fait. J'ai fait en sorte qu'il en paie les frais, on ne touche pas à un gosse et encore moins au mien. Je comprends que tu puisses te poser des questions. Tu peux choisir. Soit ignorer que j'existe et j'accepterai ton choix, soit venir sur le quai sauvage, sur la promenade de bois au nord de l'ile, dans deux jours au coucher du soleil. Cette lettre sera unique, donc c'est toi qui choisit." ]


En y pensant, il s'était assis sur un banc, s'allumant une clope, Machin courant partout comme une déjantée, se prenant même les pattes dans ses propres pattes. Il repensait à Peter qui lui avait amené des croquettes et qui depuis avait une touche avec ce sale petit cabot. Un temps soit peu inquiet de cette attente, il fixait l'horizon et la houle au loin, sous un vent assez fort pour l'hiver. Mais Qaïn aimait les temps chaotiques. Ça fait fuir les cons ce genre de temps et les chieuses. Plus encore quand il pleut ou quand il fait orage. Il attend là. Il ne viendra pas mais au moins Machin aura flâner sur la plage.

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MessageSujet: Re: my blood [nathanael] (#)   my blood [nathanael] EmptyVen 28 Juil - 0:38

❝ My blood ❞

Il y a deux jours, j'ai découvert un mot dans ma boite aux lettres. Au début, je pensais qu'il s'agissait des sœurs que j'avais foutu en cloque et qui, se rendant compte que malgré leur départ, elles pouvaient me soutirer de l'argent, décidaient de reprendre contact avec moi. Et ça m'aurait mit dans une situation extrêmement délicate. Mais la chance (ou pas) devait être de mon côté ce jour-là. Ne reconnaissant pas l'écriture, je me suis dans un premier temps senti soulagé. Pas de mômes à nourrir et à qui donner une pension à l'horizon. Parfait. Mais j'ai vite déjanté en prenant connaissance de ce qui était écrit sur ce bout de papier. Je suis passé par tous les états possibles. Le déni, la surprise, la colère, l'angoisse. Et je ne sais pas si je serais capable un jour d'arriver au stade de l'acceptation. Cette annonce changeait, une nouvelle fois, ma vie. L'homme que j'ai cessé depuis longtemps de considérer comme un père ne l'est finalement pas. Coup du sort ? Coup de chance ? Je ne sais même plus quoi penser. J'ai espéré tellement de fois que ce connard ne soit pas mon père que maintenant, cette idée me fiche la trouille. Et depuis que j'ai découvert ce mot, je le lis et le relis, comme pour m'assurer que je n'ai rien inventé. Le soleil va bientôt se coucher, il sera bientôt l'heure du rendez-vous que cet homme m'a donné et je n'ai toujours pas la moindre idée de ce que je vais faire. J'aimerais avoir quelqu'un pour me donner conseil, mais je suis seul, affreusement seul. J'aurais pu appeler Eden, mais je ne préfère pas. Robyn ? Oui, j'aurais énormément besoin d'entendre sa voix de chieuse et l'écouter m'insulter de l'autre côté du fil pourrait me remonter le moral en un rien de temps, mais lui parler de ma vie privée, de mon passé, ça, je ne peux pas. C'est hors de ma portée. Alors je continue de cogiter, pesant le pour et le contre. Qu'est-ce que je perds ? Et surtout, qu'est-ce que je gagne ? Un père ? Certainement pas. Lui, il me connaît à travers les mots de ma mère, du moins, ce qu'elle a bien voulu lui expliquer, mais moi, je ne sais rien de lui. En fait, nous sommes deux étrangers et j'ai du mal à voir ce qu'il pourrait m'apporter de plus dans ma vie. Seulement, il y a des choses qu'on ne peut pas savoir à l'avance et il est peut-être temps que j'accepte mon passé. Plus facile à dire qu'à faire. Je relis une dernière fois la lettre et mes yeux restent figés sur un passage en particulier. Il lui a fait payer. Pour toutes les saloperies qu'il a causé durant mon enfance. Je pousse un profond soupir avant de me lever pour récupérer ma veste accrochée sur le porte manteau. Juste pour ça, cet homme mérite que je me déplace.

J'ai traversé toute la ville pour me rendre jusqu'au quai sauvage avec la musique à fond. Musique que je déteste. Il s'agit d'une stratégie ayant pour but de m'empêcher de réfléchir et de, peut-être, sait-on jamais, faire demi-tour. Je gare ma voiture quelques mètres plus loin du lieu de rendez-vous, je préfère finir à pied et peut-être éviter que le bruit du moteur l'avertisse de ma venue. Je claque la portière et m'allume une clope, tentant vainement de me détendre. Je m'approche du quai et me stoppe quand je l'aperçois dans mon champ de vision. Le soleil est en train de se coucher et je me demande depuis combien de temps il attend. Je tire une dernière taffe de ma clope et je parcours les centimètres qui me sépare de lui. « Bonsoir. » dis-je en me plaçant devant lui. « Je…J'ai bien lu le mot. Je suis Nathanaël. » C'est bien la première fois que je me mets à bégayer devant quelqu'un. Je me demande si la première option que j'avais envisagé, qui est donc que je le laisse faire la conversation, n'est pas la meilleure solutions.
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MessageSujet: Re: my blood [nathanael] (#)   my blood [nathanael] EmptyMar 1 Aoû - 12:30




❝ MY BLOOD  ❞



Inexpressif, Qaïn fixe l'horizon en se demandant pourquoi les desseins ont décidé de changer d'un coup sa vie. Rien n'avait été important dans sa vie et voilà qu'en trés peu de temps, son frêre vient le voir, prétextant autre chose, du moins c'est l'impression qu'il a eu, qu'il ressent le besoin de se montrer à son fils, et que des gens se permettent d'entrer dans sa vie de leur propre volonté et qu'il en éprouve presque un soulagement refoulé. Il n'acceptera jamais l'idée d'avoir faibli face à l'humain mais il accepte celle qu'il a vieilli et qu'il n'en a peut être plus pour plus de dix ans. Il n'en sait rien à vrai dire, mais le truc c'est qu'il n'a pas eu une vie douce et ça affecter forcément un corps non? Pourtant il se porte trés bien, il n'a aucun problème de santé apparent , et musculairement, il n'a rien à envier aux plus jeunes, alors d'où vient ce doute sur lui-même. Il ne sait pas s'il sera capable d'être père. Il a déjà protégé des petits jeunes, comme Nilo, mais être réellement père jusqu'aux molécules, ça implique le fait de ne plus pouvoir se désister une fois le premier pas fait. Que dirait Peter à sa démarche? Pourquoi se posait-il la question au fait? Putain quel merdier... se demander ce qu'en pense un psy qui a ramené son chien qui n'est même pas un chien mais une chienne. C'est pareil ça, comment il fait pour ne pas voir que c'est une femelle bordel! Son esprit s'égare un peu mais un son régulier comme un pendule le ramène à la réalité. Des pas. Il ne bouge pas pour autant la tête avant que la personne ne soit en face de lui. Peut-être n'est-ce qu'un passant.

Ce n'en est pas un visiblement. Le visage de Qaïn se ferme un peu plus et il clot un court instant, inspire calmement. Le moment est venu. La clope qui pend à sa main fait écho à la sienne, et son regard se fixe sur la main de sa progéniture. Il expire profondément et relève les yeux sur lui, le visage toujours aussi sérieux. "Bonsoir". Un mot qui se fraye difficilement un chemin dans sa gorge, comme si son corps accusait le coup à sa place. Il bégaye le petit gars, est-il stressé? Par quoi? La situation? Sa personne imposante? Peut-être tout en même temps, voire plus. Il tape deux fois à coté de lui sur le banc, replongeant son regard sur la mer, ne sachant comment s'y prendre mais l'invitant à s'asseoir à coté de lui. "Moi c'est Qaïn Heinck. Assieds-toi, je crois qu'on doit parler..."

Sa voix était calme et grave, toute sa personne dégageait du sang froid et un charisme étrange, celui qu'on trouve chez les hommes qui en ont chié et qui ne voit plus le monde comme les autres. Qaïn se frotte un peu sa barbe de plusieurs jours et regarde sa clope qu'il tape au sol. "J'ai mis deux ans à me décider. J'voulais pas interférer dans ta vie. J't'en voudrai pas si tu décides de ne pas accepter ma présence, mais je trouvais injuste de ne pas te laisser le choix. N'pense pas c'est un cas de pitié ou une connerie du genre. J'en ai jamais. J'pensais juste déloyal de ne pas te laisser le choix."

Il avait parlé plus qu'il ne le pensait. Etrange, il n'avait rien planifié. Et voilà. Ça ne se passe jamais comme on voudrait. "Si tu as des questions, j'écoute."


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MessageSujet: Re: my blood [nathanael] (#)   my blood [nathanael] EmptyVen 18 Aoû - 18:50

❝ My blood ❞
J'obtempère et m'assois à côté. Le regard perdu vers l'horizon, je regarde les vagues s'écraser sur la plage. Je n'ose pas le regarder lui. J'ai peur de me mettre à chercher la moindre ressemblance avec cet homme que je ne connais pas mais qui s'avère être mon père biologique. Peur de commencer à me dire que j'aurais pu avoir une vie meilleure, loin de toute la merde de mon enfance. Parce que si je commence ainsi, je sais que je vais disjoncter et ce n'est pas le but. Bien que ce soit malheureusement la vérité. Je l'écoute en silence, me répétant mentalement chacune de ses phrases pour être sûr de ne pas rêver ou d'inventer toute cette histoire. Deux ans. Ça fait deux ans qu'il connaît la vérité, deux ans qu'il sait qu'il a un fils. Je ne le blâme pas pour le temps qu'il lui a fallut pour savoir s'il avait envie de me laisser ce fameux choix dont il me parle, mais plutôt du temps où il a dû réfléchir à ce que ça apporterait dans sa vie d'avoir un fils de presque trente ans. Et moi, qu'est-ce que ça me fait de découvrir que mon père n'est pas vraiment celui que je pensais ? Enfin, au final, est-ce que ça change quelque chose ? Que ce soit lui ou celui qui s'est fait passer pour mon père pendant sept ans, tout reste inchangé. Tous les deux, je ne les connais pas. Aucun des deux n'était là quand j'en avais le plus besoin, aucun des deux n'était présent quand j'ai dû faire des choix dans la vie. J'ai grandi sans vraie présence paternelle, j'ai toujours dû me débrouiller seul. Je ne suis pas vraiment fier de celui que je suis aujourd'hui, parce que je ne suis qu'un imposteur pour les gens que je côtoie, je mens à moi-même et je mens aux autres en me cachant derrière une carapace, derrière un deuxième moi que j'ai façonné de façon à encaisser la dure réalité de la vie. Par ailleurs, je suis toujours là, debout, alors je n'ai peut-être pas autant échoué que ce que je pense. Des questions ? J'en ai des tas et des tonnes qui se bousculent dans mon cerveau. Et en même temps, j'ai l'impression de ne pas en avoir du tout. De savoir tout ce qu'il y a à savoir. Ou peut-être ai-je tout simplement peur d'entendre la réponse ou de voir ma vie basculer, prendre un nouveau tournant, un chemin où je ne suis pas à l'aise et où tous les éléments m’échapperaient. Les changements font souvent peur. « J'ai toujours été seul. » fini-je par dire après quelques minutes de silence. « Est-ce que ça peut vraiment changer ? Surtout après autant de temps ? » Un grand homme à dit un jour ; On naît seul, on vit seul, on meurt seul. C'est seulement à travers l'amour et l'amitié que l'on peut créer l'illusion momentanée que nous ne sommes pas seuls. Je n'ai ni amitié, ni amour. Je suis incapable d'aimer. Parce que je ne le veux pas. L'amitié fait souffrir. L'amour nous achève. « Je ne sais pas ce que je veux. Mais je ne sais pas si je pourrais continuer de faire comme si ma vie n'avait pas changé après ça. J'ai besoin de temps. » Je pourrais presque rire de tout ça. Moi qui déteste tout ces feuilletons pseudo dramatique diffusé à la télévision, j'ai l'impression que ma vie pourrait devenir une série dans ces goûts-là. « Et vous ? Qu'est-ce qui changerait dans votre vie selon ma réponse ? » Puis je me souviens de ce qui était marqué dans sa lettre et je décide de changer de sujet. Mon beau-père. En prison. Et cette question, elle me brûle les lèvres. « Il y est encore ? Je veux dire, mon beau-père, il est encore en taule ? » Je sais que ça remonte à plusieurs années, mais s'il le connaît, s'il lui a réglé ses comptes comme il me l'a dit, il sait peut-être ce que je ne sais pas. Combien d'année il a écopé par exemple, s'il avait la moindre chance de sortir avant que sa peine soit écoulé. Et surtout si un jour, je pourrais lui faire face. J'ai des comptes à réglé avec lui.
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