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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 you fuck me up (abby♥)

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MessageSujet: you fuck me up (abby♥) (#)   you fuck me up (abby♥) EmptyMar 25 Juil - 19:55

you fuck me up
Caby #1

Une douce chaleur t'envahit. Tournant doucement la tête, tu hésites un instant avant d'ouvrir les yeux. Bien au chaud sous ton drap. Tu te surprends même à apprécier ce moment. Pas de sueurs, pas de cœur qui palpite. Le calme. Ouvrant un œil, puis le second. L'heure apparaît sous tes yeux. Bien matinale que tu es, mais ce n'est pas ça qui t'a réveillé. Un bruit strident t'a extirpé de ton sommeil. Doux sommeil. Surprenant quand on sait que tu n'arrives pas passer une nuit sans que les cauchemars te hantent. Ton pieds vient rencontrer une forme. Un objet non identifié. Tu tournes la tête et ça te surprend. La surprise se lit sur ton visage, tu ne comprends plus vraiment ce qui se passe. Sortant une main de sous ton drap, te grattant les cheveux. Le crâne qui hurle. Il te fait mal l'abruti. Tu as des vagues souvenirs de la vieille. Tu bailles. Ça continue de bouger à côté de toi. Une main qui fouille au sol. Cherchant sûrement à éteindre ce bruit. Ce bruit qui continue et qui se fait plus fort. Toi ? Tu es toujours surpris et ne comprends rien à la situation. Pourtant tu ne dis rien. Parce qu'un côté tu es bien. Pour la première fois en un mois, tu te sens bien au réveil et ça te surprend plus que le fait qu'il soit là. Pas de cauchemar, juste un bon sommeil. Un sommeil réparateur. Tu te sens bien et cela faisait longtemps que tu n'avais pas ressenti ça au réveil. Tournant à nouveau, histoire de te mettre sur le dos. L'agitation se fait sentir à côté de toi. Tu essaies de fouiller dans ta mémoire pour te souvenir d'hier soir. Tout ce qui te revient, c'est cette route … ce choc et puis trou noir… Passant une main sur ton visage à la recherche d'un souvenir, lorsque une main atterrie sur ton torse. « aoutch » que tu dis. Surpris par ce coup, inattendu. Trop peut-être. Le son de ta voix fait sortir sa tête de l'oreiller. Il tourne la tête à gauche, puis à droite. Puis à toi à nouveau. Son sourire apparaît. « hm ... j'suis pas chez moi là ... » arquant un sourcil, tu le regardes avant de sourire. Apparemment vous êtes tous les deux pas du matin. « du tout et ça c'est pas le lit mais mon torse » que tu dis en désignant son bras sur ton torse. « J'me disais aussi qu'c'était un peu trop ferme pour être le matelas ...» qu'il te dit en gardant son sourire en coin et le pire … c'est qu'il se prive pas pour tâter du bout de ses doigts ton torse. Ce qui te fait marrer. Sans réfléchir, tu attrapes son bras. « Attends tu vas voir » que tu lui dis en passant au dessus de lui, ton visage près du sien. Tu l'attaques à coup de chatouille. Oui tu te venges. Il se débat un instant, puis finis par baisser les bras. Tu stoppes la bataille, restant près de lui. Ton visage près du sien. Trop près peut-être. Son souffle sur tes lèvres. Vous restez un instant ainsi… bloquer dans son regard. Les mouches volent autour de vous. Tu sens ta respiration qui se coupe. Tu te perds dans son regard et là … La sonnerie retentit coupant ce silence. Ce son qui fait vibrer ton parquet. Tu bugs un instant avant de revenir à la réalité. « je .. euh.. » reprenant place à côté de lui, passant une main sur ton visage. Ne comprenant rien à rien. Tu sens qu'il s'agite à côte de toi. En l'espace de quelques secondes le voilà debout en train d'enfiler sa chemise. « je suis à la bourre et merde .. » Te redressant, tu plisses les yeux. Ne comprenant rien. Il avance en sautillant sur une jambe et là .. plus de Reid. Tu te relèves. « ça va ?» que tu lui dis, sauf qu'il se redresse aussitôt. Le voir aussitôt en action ça t'amuse, « y a du café s'tu veux dans la cuisine » il tourne la tête un instant. Tu sais qu'il y en a car tu en laisses toujours dans la cafetière. Tu te relèves en douceur, ne prenant pas la peine d'enfiler un tee-shirt, tu restes en jogging. Tu bailles, marchant doucement vers la cuisine. Et surtout vers le café. Reid qui se trouve là, agiter tel une abeille. Finissant de boutonner sa chemise. « pas l'temps » qu'il te sort avant de déposer ses lèvres contre ta joue et de filer. Tel le lièvre d'Alice qui est toujours en retard. Il te faut quelques minutes avant de réaliser ce qui se passe. Tu souris bêtement, ce gars t'amuse vraiment. Soupirant et levant les yeux au ciel. Ce gars est vraiment … tu n'as pas de mot. Tu souris en te dirigeant vers la cuisine. Baillant à nouveau. Passant une main dans tes cheveux. Tes souvenirs de la veille sont toujours flous. Surtout depuis le retour de l'hôpital. Tu te souviens avoir proposé à Reid de le raccompagner. Lui avoir dis que tu ne voulais pas être seul et puis … non tu n'as pas envie de forcer pour savoir. Ce que tu n'as pas vu en passant, c'est que quelqu'un se trouvant devant ta porte au moment où Reid est sorti de ton appartement. Personne qui te connaît bien. Personne que tu connais bien. Demoiselle qui vivait encore ici y a quelques semaines. En passant tu n'as même pas vu qu'elle était toujours sur le seuil de la porte. Non une fois de plus tu n'as rien vu. Tu as avancé vers ton café, ton breuvage du moment. Un raclement de gorge se fait entendre. Tournant la tête, lâchant au passage ce que tu tiens dans les mains lorsque tu croises son regard … La surprise est de taille … « qu'est … qu'est-ce que tu fais ici ? » voilà tout ce que tu trouves à lui dire. Pas de nouvelles depuis deux voir trois semaines. Blanc et là … elle débarque. Tu ne comprends rien. Bien sûr que tu as compris qu'elle avait quitté l'appartement et donc toi par la même occasion, mais le pourquoi.. raison qui te reste flou. Un vague souvenir, mais pour être honnête tes pensées vont ailleurs. Tu n'as pas réalisé qu'elle s'était échappée de ta vie. Qu'elle le regrette, que tu lui manques. Non, toi tu ne vois rien. Tu es bien trop accroché à ta noirceur, à la culpabilité qui te ronge. À cette abime qui te détruit, pour voir que tu touches les autres au passage ..
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MessageSujet: Re: you fuck me up (abby♥) (#)   you fuck me up (abby♥) EmptyMer 26 Juil - 1:41


you fuck me up

Cade Braxton & Abby Llewellyn

A bby, c’était la flemme personnifiée. Et pourtant, elle n’était pas particulièrement lève-tard. Oh bien sûr, si elle pouvait s’offrir le plaisir d’une grasse matinée, elle ne se privait pas et était capable de ne sortir de son lit qu’à quinze heures, la tronche en vrac. Mais on n’arrivait pas à son niveau sportif en paressant au lit toute la journée alors malgré sa fainéantise légendaire, se lever aux aurores ne lui avait jamais posé de problèmes. Elle n’avait pas prévu d’aller s’entraîner ce matin là. En fait, elle n’avait aucune obligation particulière avant la fin de l’après-midi et son cours à une bande de marmots surexcités. Pourtant, elle avait été tirée de son sommeil aux aurores. Son taré de chien avait décidé que cinq heures était une heure tout ce qu’il y a de plus raisonnable pour lui sauter dessus. Bonça valait toujours mieux que de se réveiller pour découvrir une flaque d’urine au pied du lit... Elle s’était donc tiré de son lit avec la grâce d’un éléphant en tutu et lâché son monstre dehors quelques minutes, baillant aux corneilles. Cela ne suffit pas à calmer son énergie débordante. Il avait décidé de jouer et il fallut un moment à Abby pour calmer cette bête féroce. Deux kilos, portant le nom tout à fait terrifiant de Fluffy – ou Floof, pour les intimes – il galopait partout comme un sonné. Rien que de le regarder, Abby était épuisée. Trop d’énergie de bon matin.

Finalement, il s’était calmé. C’était ça les bébés chien : ça pétait les plombs et puis plus rien. Kaput. Si Floof avait sombré comme une masse, Abby avait, elle, été incapable de retrouver le sommeil. Ce qui occupait son esprit ? Toujours la même chose. Cade. Sa stupidité – à elle, pas celle ce Cade. Qu’est-ce qu’il faisait ? Est-ce qu’il allait bien ? Est-ce qu’il remontait la pente ? Est-ce qu’elle lui manquait autant que lui lui manquait ? Parce que ouais, il lui manquait ce crétin. Son crétin. Leurs chamailleries continuelles, le réveiller de bon matin juste pour le plaisir de l’entendre grogner, leurs délires… Bon sang, elle, Abby Llewellyn, tenue éveillée par des histoires de mecs. Elle se serait foutu des claques ! Elle avait l’impression d’être l’une de ces idiotes désespérées qui pleuraient dès que leur nouvelle conquête se lassait d’elles. Mais Cade n’était pas juste une conquête. Non, ceux-là elle ne les avait jamais pleurés. Pendant des années elle était passée d’un mec à un autre, au gré de ses voyages et de ses envies, sans jamais établir quoi que ce soit de sérieux. Jusqu’à ce qu’elle tombe sur ce grand crétin qui roulait des mécaniques à la salle de sport. Et le pire dans tout ça, c’est qu’elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle. Encore une autre raison de se mettre des claques.

Lassée de traîner dans son lit à admirer le plafond – ou plutôt lassée des pensées qui tournaient en boucle dans son crane comme un vieux vinyle rayé – Abby se leva et traîna ses guêtres jusqu’à la salle de bain. Quinze minutes plus tard elle était douchée, habillée, et passait la porte de la maison des parents d’Avery. L’air hivernal lui arracha un frisson mais ce n’était pas ça qui allait la perturber. Le Pays de Galles, c’était pas vraiment les tropiques, elle était loin d’être frileuse. Malgré tout, elle s’arrêta pour s’acheter un café à emporter et un muffin au chocolat en guise de petit déjeuner. Quoi qu’il arrive dans sa vie une chose était sûre, rien ne suffirait à lui faire perdre son appétit.  Ses écouteurs enfoncés dans ses oreilles, elle arpentait la ville qui s’éveillait peu à peu. Les parents qui traînaient leurs gamins plus ou moins réticents jusqu’à l’école, les adultes qui s’apprêtaient à affronter une journée de travail… Abby était bien contente de ne pas devoir vivre dans une routine pareille. Se lever tous les jours à la même heure, effectuer toujours les mêmes actions, voir toujours les mêmes têtes… Une vie bien rangée, bien réglée, qui ne laissait que peu, voire pas de place à l’improvisation. Elle, sa vie, c’était le bordel. Et c’est comme ça qu’elle l’aimait. Qu’est-ce qu’elle s’ennuierait, sinon ! Abby, elle aimait l’imprévisible. La surprise. C’était bien plus excitant que ce bon vieux métro, boulot, dodo.

Sans s’en apercevoir, alors qu’elle réfléchissait à ces questions existentielles qui avaient au moins le mérite de la distraire, ses pas la menèrent vers l’ouest de la ville. Comme quoi, elle n’était peut être pas si distraite que ça, dans le fond, puisque c’était bien l’immeuble où vivait Cade, où elle avait vécu jusqu’à il y a quelques semaines, qui se profilait à quelques mètres de là. Abby s’arrêta et l’homme qui la suivait, le nez collé à l’écran de son portable, lui rentra dedans. Faites attention ! ronchonna-t-il en la contournant. Abby ouvrit des yeux ronds comme des ballons. C’était lui qui ne regardait pas où il collait ses pieds, et c’était elle qui se faisait engueuler. Il est sérieux, lui ? s’exclama-t-elle, ce à quoi elle ajouta un terme qu’elle avait tout intérêt à ne jamais répéter devant ses élèves.

Elle suivit l’homme du regard un instant avant de reporter son attention sur l’immeuble de Cade, observant la façade. Elle hésitait. Faire demi-tour ? Tenter d’y aller ? Avery n’arrêtait pas de lui répéter d’aller lui parler, ce qui était un peu hypocrite quand on voyait l’état de son couple, mais il allait bien falloir qu’elle se décide, un jour, à arrêter de jouer les fantômes. Mais non, pas aujourd’hui. Abby commença à rebrousser chemin mais à peine avait-elle fait quelques mètres qu’elle lâcha un Ugh ! de frustration. Nouveau demi-tour. Il fallait qu’elle arrêtait de jouer les lâches. Elle n’était pas une lâche, et ce n’était pas en jouant à cache-cache qu’elle allait avancer à quoi que ce soit. Elle remonta donc la rue jusqu’à la porte de l’immeuble et s’engouffra à l’intérieur. Elle emprunta l’ascenseur et, finalement, se retrouva debout devant la porte. Fut un temps où elle serait rentrée sans frapper, telle la tornade qu’elle était. Pas cette fois. Elle hésita une nouvelle fois et, après s’être botté mentalement le derrière, pressa le bouton de la sonnette. D’abord, elle n’entendit rien. Puis des voix s’élevèrent, lointaines, puis plus proches. Et finalement, la porte s’ouvrit à la volée et elle eut tout juste le temps de s’écarter du chemin avant qu’une furie ne la renverse sur son passage. La furie en question, elle la – ou plutôt le – connaissait. De vue, tout au moins. Ce mec, elle l’avait déjà vu à l’hôpital. Et elle avait bien remarqué les regards qu’il jetait à Cade. On aurait dit un chien en train de baver devant un hot-dog. Pitoyable. Pour le coup, Abby était trop surprise pour dire quoi que ce soit. Qu’est-ce qu’il foutait là de bon matin, celui-là ? Abby secoua légèrement la tête de gauche à droite pour chasser ses interrogations et se tourna vers la porte laissée grande ouverte. Par l’embrasure, elle vit Cade pour se rendre à la cuisine. Lui ne semblait pas l’avoir remarquée. Alors elle se racla la gorge, assez fort pour qu’il l’entende, toujours debout comme la dernière des cruches sur le pas de la porte. Cade se tourna alors vers elle et le mug qu’il avait à la main lui échappa.

Surprise ! chantonna-t-elle pour combler le silence. Abby était rarement mal à l’aise et pourtant, cette fois, elle était loin de faire la fière. Elle avait merdé et elle le savait. Pas d’explication, rien du tout, elle était partie comme une voleuse. La surprise qui se lisait sur le visage de Cade était compréhensible. qu'est … qu'est-ce que tu fais ici ? En voilà une question qu’elle est bonne ! Qu’est-ce qu’elle faisait là ? Trouve une excuse Abby, réfléchis ! Qu’est-ce qu’elle faisait là ? J’ai… Enfin, je crois que j’ai laissé une paire de chaussures ici. Les miennes m’ont lâchée et tu connais ma passion pour le shopping répondit-elle, entrant dans l’appart’ avant de refermer la porte derrière elle. Crédible, non ? Bon, ses chaussures ne l’avaient pas vraiment lâchée mais elle en avait effectivement égaré une paire et il était possible qu’elle les ait oubliées chez Cade. Elle avait tendance à être tête en l’air, en plus d’être bordélique. Des choses, elle avait dû en laisser un paquet derrière elle. Qu’est-ce qu’il fichait là, Speedy Gonzales ? demanda-t-elle, incapable de cacher sa curiosité, tout en avançant vers Cade. T’as fait tomber un truc, au fait, ajouta-t-elle, désignant la tasse à ses pieds. Où comment combler le silence. Abby, bavarde ? Du tout.

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Dernière édition par Abby Llewellyn le Jeu 27 Juil - 21:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: you fuck me up (abby♥) (#)   you fuck me up (abby♥) EmptyJeu 27 Juil - 18:30

you fuck me up
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Opales qui s'endurcissent. Surprise qui apparaît sur ton visage. Oui celle-ci c'est sûr, tu t'y attendais pas. Sa voix qui te ramène à la réalité. Amer qu'elle t'apparaît à présent. Tu ne sais pas vraiment quoi dire. Quoi faire ? Malgré tous, les mots sortent de ta bouche. Ils se glissent entre les murs de briquent que sont tes dents. La revoir ? Tu ne pensais pas. La dernière fois elle avait été plutôt claire en partant de l'appartement. Est-ce que tu as réalisé ? Pas vraiment. Bien sûr que tu as remarqué qu'elle ne vivait plus ici. Est-ce que tu ressens quelque chose ? Tu ne saurais dire. Tu es bien trop enfoui dans tes sentiments personnels pour capter ce qui se passe à l'extérieur. À commencer par ta vie, ton entourage qui vole en éclat. Tu es le seul fautif dans cette histoire. Si tu avais le courage de remonter le pente. De demander de l'aide, rien n'en serait là. Sauf que tu veux pas. Tu ne veux pas qu'on t'aide. Tu ne veux pas de leur aide, nuance. Alors tu t'évertues à te détruire un peu plus chaque jours. Y trouvant un sentiment réconfortant lorsque tu vas te coucher. Tu te dis que te rapproche du but. De l'ultime destruction. T'essaies pourtant de ne pas y songer. Rien n'est fait. Son sort n'est pas joué, mais plus tu avances, couteau en main. Plus tu fonces vers ce mur, sans penser aux conséquences. Non tu n'y penses pas, parce que t'en as pas envie. Ou juste parce que c'est mieux ainsi. Soupirant et tentant de détourner ton regard du sien. De celui qui t'a longtemps accaparé et dont tu revois les traits aujourd'hui. Oui tu as l'impression de voir un fantôme et d'un côté tu n'aimes pas ça. Ce qu'elle fait là ? Tu te le demandes. Tu lui as demandé, sa réponse ? D'un côté tu t'en moques, cela ne va rien changer à ta journée. « J’ai… Enfin, je crois que j’ai laissé une paire de chaussures ici. Les miennes m’ont lâchée et tu connais ma passion pour le shopping » Voyant qu'elle se défile et regarde ailleurs. Tu hésites un instant. Le son de sa voix, que tu avais presque oublié. Presque car il était rangé dans une partie de ton cerveau. En partant, tu as préféré mettre tout de côté. Ressentir tout ce flux de sentiment une fois que tu irais mieux. Tu n'arrives pas à songer à tout ça en même temps. Tu es un homme après tout. Tu ne sais pas faire trente six milles choses à la fois. « Qu’est-ce qu’il fichait là, Speedy Gonzales ? » Fronçant les sourcils, elle enchaîne tellement vite que tu ne comprends pas là où elle veut en venir. « T’as fait tomber un truc, au fait, » Tu finis par secouer tes pensées et revenir doucement à la réalité. Ramassant ta tasse, qui pour une fois ne s'est pas brisée en mille éclat en atterrissant au sol. Elle aurait pu, vu le choc que tu as eu. Sauf qu'elle s'est contentée de rouler. Lui tournant le dos, tu vas vers ta plus fidèle et t'en sers une tasse. T’étirant au passage et te grattant le ventre. « fais comme chez toi, tu connais les lieux ... » que tu finis par lui dire. Sans même la regarder. Pour ce qui est de son autre question, tu ne vois pas où elle veut en venir. Speedy Gonzales ? La souris ? Qu'est-ce qu'elle vient faire là. C'est à ça que tu penses. Alors tu préfères ignorer ou alors … la pièce vient de tomber. Reid. Elle parle sans doute de Reid qu'elle a dû rencontrer en arrivant ici. Tu soupires et remplis ta tasse. Avant de te retourner, elle a bougé, sûrement à la recherche de sa paire de chaussures. Tu la vois qui s'arrête net devant la chambre. « Un problème ? » que tu dis simplement. Elle te regarde puis la chambre. « Ouais il a dormi ici… » que tu réponds simplement. Sans te soucier une fois de plus des conséquences. T'es loin de te douter de tout ce qu'elle peut s'imaginer. Et puis tu ne mens pas, il a vraiment dormi ici. Pour ce qui est du reste … ça ne la regarde pas. Pas qu'il y ait quelques chose à cacher. Loin de là. Juste que cela ne la concerne pas. Tu finis par t'adosser au plan de travail, la regardant. « Tu trouves ? » que tu lui dis assez .. sèchement. Ne te rendant pas compte que depuis tout à l'heure, tu lui parles assez … froidement. Toi qui avait pour habitude d'être toujours … enjoué en la voyant. Là c'est une autre histoire. Bien sûr tu ne changes pas tes habitudes, tu mets les pieds dans le plat. Un peu comme elle. Savourant ta tasse de café, tout en tournant le regard vers autre chose. Autre chose qu'elle. Une partie de toi est heureux de la voir. Vraiment. Ce n'est pas n'importe qui, c'est Abby, ta blondasse. Enfin si tu peux dire cela à présent … t'es un peu perdu dans ce que vous êtes, clairement plus ensemble, mais à tes yeux… tu as dû mal à penser à tout ça. Puis c'est assez récent. Trop pour que tu t'y préoccupes. Tu as plus important à songer. Oui c'est mal, très mal. Parce que tu ne vois pas que la demoiselle souffre de ton absence. Qu'elle regrette d'être parti. Non tu ne vois rien. Tu ne vois pas non plus la jalousie qui peut naître en elle, en évoquant Reid. Prénom qu'elle ne connaît pas, juste regard qu'elle a vu en sortant … non tu es loin de songer à tout ça. Tu te contentes pour l'instant de boire ton café. Priant pour que tout cela s'enchaîne assez vite, mais au fond de toi tu as un mauvais pressentiment ..
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MessageSujet: Re: you fuck me up (abby♥) (#)   you fuck me up (abby♥) EmptySam 29 Juil - 0:09


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Cade Braxton & Abby Llewellyn

M ettre mal à l’aise Abby n’était pas chose facile. Il faut dire que la demoiselle n’était pas gênée de grand-chose. Pour être gênée, il fallait déjà en avoir quelque chose à faire de ce que pouvaient penser les gens et Abby, ça lui était toujours passé au-dessus. Après tout, elle vivait sa vie pour elle-même, en premier lieu, et l’avis de parfaits inconnus n’avait pas vraiment sa place dans tout cela. Elle n’était pas de celles qui allaient s’empêcher de vivre parce que des gens désapprouvaient sa façon d’être, de parler, de se tenir, de penser, de respirer… Non, une vie comme ça pouvait rapidement devenir une vraie prison et s’il y a bien une chose à laquelle tenait Abby, c’était à sa liberté. Son indépendance. Pourtant, en cet instant, debout face à Cade… Elle avait merdé. Elle était partie comme une voleuse, alors qu’il traversait un moment difficile et avait besoin de soutien. Au bien d’être là pour lui, de prendre son mal en patience, elle avait mis les voiles. Alors ouais, elle avait un peu honte de la manière dont elle avait agi. Elle regrettait. Abby n’était pourtant pas du genre à avoir des regrets. Lorsqu’Abby prenait une décision, elle l’assumait, jusqu’au bout, même lorsque celle-ci risquait de l’envoyer droit dans le mur. Certes, Cade n’avait pas été l’homme idéal dans les semaines qui avaient précédé sa fuite. Et il n’avait certainement pas été le Cade qu’Abby avait connu pendant plus de deux ans. Mais il avait toutes les raisons du monde pour ne pas être dans son assiette et elle, elle avait juste… Abandonné. Fuit. Parce qu’elle avait eu l’impression de tourner en rond, de se heurter à un mur chaque fois qu’elle tentait de l’aider et de finir lamentablement le nez dans la poussière chaque fois qu’il la repoussait. Elle s’était sentie inutile, impuissante.

Alors même si elle donnait le change, ou en tout cas essayait, Abby n’était pas bien dans ses baskets, là, face à Cade. Parce que son regard à lui, il avait de l’importance. Parce qu’elle l’aimait, même si elle n’était pas très douée pour dire ces choses-là et lui crachait plus facilement des noms d’oiseaux au visage que des mots d’amour. Mais jusqu’à il y a peu, ils avaient parlé le même langage. Aujourd’hui, elle avait l’impression qu’ils venaient de deux planètes différentes. Elle était si peu à son aise, Abby, qu’elle s’était sentie obligée de trouver une excuse à sa présence alors que dans le fond, ce n’était certainement pas le besoin urgent d’une paire de chaussures qui avait inconsciemment guidé ses pas, de bon matin, jusqu’à l’immeuble de Cade. Si ça n’avait été que ça, elle ne se serait pas donné cette peine. Elle aurait eu trop la flemme pour trainer sa carcasse jusqu’à chez lui pour une paire de chaussures alors qu’elle passait devant des magasins tous les jours en se rendant à son entraînement. Fais comme chez toi, tu connais les lieux... dit-il après avoir ramassé sa tasse. Pas un regard, rien du tout, alors qu’Abby, elle, était bien incapable de détourner le regard. Elle mit quelques secondes pour réagir et prendre la direction de la chambre de Cade. Ca avait été leur chambre, jusqu’à il y a quelques semaines. Arrivée à l’entrée, elle se stoppa net, ses yeux azur parcourant le désordre qui encombrait la pièce mais surtout le lit défait – leur lit – dans lequel il n’avait clairement pas dormi seul.  Un problème ? La voix de Cade l’arracha aux films qui étaient déjà en train de tourner dans sa tête. Elle détourna le regard vers lui. Ouais il a dormi ici… déclara-t-il, confirmant un peu plus les films que son imagination débordante était en train de créer. Des films qu’elle n’avait absolument pas envie de voir.

Cachu hwch ! jura-t-elle. Il n’était pas rare d’entendre Abby jurer en gallois. Les gallois étaient en effet très créatifs de ce côté-là et sorti de leur contexte, certaines expressions étaient assez hilarantes. Et puis parfois, elle s’amusait à dire tout et n’importe quoi d’un air énervé, juste pour s’amuser de l’air offensé de son interlocuteur qui n’avait pas compris un traitre mot de ce qu’elle venait de dire. Cette fois, elle ne faisait pas semblant. Secouant la tête de gauche à droite comme pour chasser ces images de son esprit, elle pénétra dans la chambre. Maintenant qu’elle avait dit qu’elle était là pour ses foutues godasses, elle pouvait au moins faire semblant de les chercher. Qui sait, elle arriverait peut être même à les retrouver.

C’est donc en ronchonnant qu’elle commença à retourner la chambre, inspectant les endroits où elle était susceptible d’avoir égaré une paire de chaussures. C’est-à-dire un peu partout, en fait. Sous le lit, dans les placards, au dessus de l’armoire. Partout. A plat ventre sur le sol, elle jeta un œil sous le lit. Oh ! s’exclama-t-elle, son regard se posant sur une basket qui, vu la taille, ne pouvait pas appartenir à Cade. Elle tendit le bras pour l’attraper et du presque se faufiler sous le lit pour se saisir de la seconde. Tu trouves ? La voix sèche de Cade lui parvint depuis l’autre pièce. Abby, qui avait réussi à récupérer une chaussure pour chacun de ses pieds, se faufila pour sortir de son trou poussiéreux mais, comme une cruche, se redressa trop vite et trop brusquement, si bien que sa tête heurta le bord du lit. S’en suivit une flopée d’injures plus ou moins vulgaires alors qu’elle se redressait, sa main plaquée là où elle venait de se fracasser le crane. C’est ainsi qu’elle s’aperçu qu’elle avait réussi à s’écorcher. Rien de bien grave, elle n’allait pas se vider de son sang sur le parquet et puis, elle avait la tête dure, mais c’était assez pour empirer son humeur déjà pas très joyeuse. Tout ça pour de maudites chaussures dont elle se moquait comme de sa première paire de chaussettes. Ouais ouais, j’ai trouvé… grogna-t-elle tandis qu’elle se redressait, attrapant ses chaussures pour quitter la chambre tout en continuant de se frotter la tête avec mauvaise humeur. Elle prit soin de refermer la porte derrière elle, s’épargnant ainsi la vue du lit défait et les visions d’horreur qui l’accompagnaient.

Cade n’avait quasiment pas bougé, si ce n’est que sa tasse, vide lorsqu’elle était allée dans la chambre, était à présent remplie. Tu comptes m’ignorer jusqu’à ce que je disparaisse ? demanda-t-elle sans se départir de sa mauvaise humeur, continuant de masser son crane douloureux. J’vois que t’as pas perdu de temps pour trouver quelqu’un d’autre avec qui partager ton lit. Moi j’ai acheté un chien, chacun son truc. Elle aurait aussi pu dire qu’elle était désolée. Qu’il lui manquait. Mais ça aurait été trop simple. Abby, qui avait pourtant horreur de se compliquer la vie, avait du mal à faire simple lorsqu’il s’agissait de ces choses là. Trop fière, admettre ce genre de choses n’était pas naturel pour elle. Jouer les jalouses râleuses par contre, elle pouvait faire.  

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MessageSujet: Re: you fuck me up (abby♥) (#)   you fuck me up (abby♥) EmptySam 29 Juil - 18:59

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C'est bien la première fois que tu te sens ainsi face à elle. Fatigué et lasse. Lasse de la future discussion qui aura forcément lieu. D'un côté, tu la connais, tu sais qu'il se cache quelque chose derrière sa visite, mais t'as pas envie. Pas envie de penser ainsi. Pas envie d'aller creuser plus loin. Une partie de toi veut que toute ceci se passe vite, très vite. Et une autre, a envie de savourer encore sa présence. T'es perdu face à elle. Clairement c'est bien la première fois que tu te sens comme ça, face à elle. Tu ne comprends pas ce qui se passe. Il y a toujours eu un dialogue entre vous, une connexion. Et là. Là tu sens qu'elle n'est plus là. Tu n'as même pas envie de faire d'effort pour la retrouver. Tu as enfoui tout cela au plus profond de ton être. T'as pas envie d'y songer. Pas envie de te prendre la tête avec tout ça. Parce que cela ne te ressemble pas. Tu te lamentes pas sur ton sort, pire sur une relation. Et là …  Là tu changes du tout au tout. Ton sort ? Tu t'en lamentes, oui et non. Tu sais juste que tu mérites ta condition. Tu sais que tu te perds un peu plus chaque jour. Que tu erres dans une noirceur extrême. Et t'as pas envie. Pas envie de changer, pas envie de remonter à la surface. Il y a bien sûr Reid. Reid qui se pousse à sortir la tête hors de l'eau. Reid qui était là hier soir … Des flash te reviennent, mais tu préfères les effacer. Si tu as un trou noir de cette soirée, c'est que ton esprit ne veut pas. Il ne veut pas que tu y songes. Tu as dû forcément te construire une armure pour te protéger de cette nuit. Ou tu refoules une fois de plus ces sentiments enfouis. Comme tu le fais face à Abby. Parce que c'est plus gérable. Tu n'en sais rien. Tu veux juste que tout cela se termine et vite … voilà ce qui ressort de vos 'retrouvailles'. Tu as juste hâte d'en finir. Oui, tout a changé, y compris toi et tes attentes. T'en prends conscience à présent…

Absorbé par ton café, tu ne lui prêtes pas attention. Ne préférant pas croiser son regard, car il t'est plus facile ainsi de mettre de la distance entre vous deux. Tu ne sais pas trop pourquoi tu agis de la sorte. Tu n'as pas peur de ses mots, enfin tu crois. Tu as juste envie que cela ne s'éternise pas. Une fois de plus, tout est une histoire de temps. Le temps a joué contre vous, ou plutôt sa patience a joué contre vous. Sauf que dans le fond, tu es incapable de savoir si tu lui en veux. Si toi même tu aurais pas agis de la même manière. Le jour où elle est partie, tu as tout enfoui dans une boîte. Boîte qui est bloquée dans une partie de ton cerveau. Boîte que tu n'as guère envie d'ouvrir. Tu te sens très bien comme ça. Pas la peine de te détruire encore plus.  Entendant des bruits dans la chambre, Abby en exploration, cela ne t'étonne même pas. Elle avait la mauvaise manie de s'étaler. Pire que toi. De vous deux, c'est elle la plus bordélique. Toi à côté tu paressais comme le plus soigner des deux, même s'il t'arrivait d'être tout aussi bordélique. La preuve en est avec ton appartement en ce moment même. Pourtant il a eu un coup de propre, grâce à ta belle sœur, il faut croire que cela n'aura pas duré longtemps. Toujours est-il qu'il paraît plus propre qu'avant. Tu as juste la flemme, c'est ça ton excuse première. À quoi bon ? Personne ne vient, tu n'invites personnes et tu ne sors pas. Donc clairement tu t'en fous que ton intérieur soit en foutoir. Puis tu as l'impression qu'il reflète qui tu es en ce moment précis. Ne dit-on pas que notre intérieur reflète qui nous sommes ? Eh bien tu en as la preuve en ce moment même sous tes yeux. Clairement : un bordel et un manque de luminosité.

Tu comptes m’ignorer jusqu’à ce que je disparaisse ? Relevant les yeux vers ta blonde. Elle te coupe dans tes réflexions. Toujours contre le plan de travail. Tu n'as pas bougé d'un poil, à l'exception de ta tasse, qui s'est rempli, puis qui se vide. Que dire face à sa question ? Hormis qu'elle met les pieds dans le plat, une fois de plus. Comme quoi, les choses ne changent pas. Tu te contentes de hausser les épaules. L'ignorance même, d'un côté tu te dis que si tu ne réponds pas, elle partira, mais … J’vois que t’as pas perdu de temps pour trouver quelqu’un d’autre avec qui partager ton lit. Moi j’ai acheté un chien, chacun son truc. C'est d'Abby qu'on parle. Elle est pire qu'un chien sur son os, elle ne lâche rien. Tu recraches le contenu dans ta tasse. Fronçant les sourcils par rapport à ce qu'elle vient de te dire. Tu ne sais pas bien comment tu dois le prendre. Là, tu ne comprends pas. « C'est cool. Espérons que tu l'abandonnes pas lui non plus. » que tu finis par cracher. Plantant enfin ton regard vers elle. « Tu veux quoi d'plus ? Tu as tes pompes non ? » si c'est de la franchise qu'elle veut, tu peux aussi lui en donner. « Puis j'ai pas d'compte à rendre. J'te signal que c'est TOI qui est partie, pas moi. J'ai pas bougé comme tu peux l'voir. » Bon tu ne vois pas pour elle veut en venir par remplacer. Aux dernières nouvelles, ta vie n'a pas changé, enfin ton statut, à l'exception de… tu revois son visage. Son regard. Et puis … secouant la tête, évitant de songer à cela. Pas maintenant. Tu as bien accentuer le 'toi', car après tout, c'est elle qui a lâché la bombe. Pas toi.
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MessageSujet: Re: you fuck me up (abby♥) (#)   you fuck me up (abby♥) EmptyLun 31 Juil - 23:10


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E ntre Abby et Cade, ça avait toujours été simple et c’est bien pour ça que ça avait duré aussi longtemps, tous les deux. C’était une première, pour l’un comme pour l’autre, mais ils n’en avaient pas fait tout un plat. Ils avaient laissé les choses se faire, le bon, le mauvais et tout ce qu’il y avait entre deux. Oh, ce n’était pas tout rose. Des disputes, il y en avait eu. C’était inévitable avec deux caractères comme les leurs, mais ils étaient toujours passés au-dessus. Abby boudait, Cade venait lui casser les pieds, usait de ses charmes sur elle et comme une idiote, elle craquait. Elle était incapable de lui résister bien longtemps, et il savait très bien comment s’y prendre. Parfois c’était l’inverse, mais la conclusion était toujours la même. Ils passaient à autre chose, parce qu’aucun des deux n’était du genre à se prendre la tête. C’est pour ça qu’elle l’aimait. Peu importe combien elle aimait son indépendance, elle avait laissé ses sentiments l’enchaîner à lui. Cet amour l’avait prise en traître et maintenant elle était là, comme une cruche, avec l’impression déconcertante d’être une intruse dans un appartement qui avait été le sien pendant six mois. Un appartement où elle avait sûrement dû passer plus de temps que dans son propre logement avant même d’y emménager officiellement. Son lit n’était plus le sien, ses affaires ne traînaient plus partout et Cade semblait n’attendre que le moment où elle passerait la porte.

Mais Abby était têtue. Maintenant qu’elle était là, elle n’allait pas lâcher l’affaire si facilement. Elle était tenace, la bourrique. Elle l’avait toujours été. Comment croyez-vous qu’elle s’est forgé sa place au sommet, dans son sport ? En baissant les bras dès qu’une difficulté lui barrait la route ? Dès qu’elle perdait une compétition, dès qu’une piste récalcitrante mettait en péril ses ambitions ? Dès que quelqu’un lui disait que de toute façon, elle n’arriverait jamais à rien ? Bien sûr que non. Ce n’est pas en abandonnant qu’on obtient quoi que ce soit, dans la vie et ça elle le savait, Abby. Quand on veut quelque chose, il faut s’y accrocher, de toutes ses forces. Et aussi crétin soit-il, elle l’aimait son Cade, même si elle n’était pas très douée pour dire ou montrer ces choses-là. Alors elle n’allait pas se contenter de partir avec sa paire de godasses sous le bras. Partir, elle l’avait fait une fois et ça avait été une erreur monumentale. Elle ne la ferait pas une seconde fois.

Alors elle avait lancé l’offensive, n’avait plus qu’à attendre le retour de baton… Qui ne tarda pas à venir. C'est cool. Espérons que tu l'abandonnes pas lui non plus. BANG. Dans ta tronche, Abby. Mérité, Abby. Un point pour Cade. Mais quelque part, même si cette remarque lui faisait l’effet d’un poing dans l’estomac sans gant pour amortir le choc,. Elle préférait ça. C’était toujours mieux que l’ignorance. Tu veux quoi d'plus ? Tu as tes pompes non ? Puis j'ai pas d'compte à rendre. J'te signal que c'est TOI qui est partie, pas moi. J'ai pas bougé comme tu peux l'voir. BOOM. Encore un point pour Cade. Nouvelle claque dans la tronche. Mais elle l’avait cherché. Elle était partie, il avait raison. Elle l’avait laissé au plus mauvais moment, et elle revenait à la charge comme s’il lui devait quelque chose. Mais elle était encore loin du K.O. Encore une fois, n’importe quelle réaction valait mieux que pas de réaction du tout.

Comme si j’en avais quoi que ce soit à faire de cette foutue paire de pompes ! lâcha-t-elle, balançant ses chaussures vers l’entrée. Ca lui éviterait peut être de les oublier si elles étaient dans le passage – quoiqu’avec elle, rien n’était moins sûr.  Ouais, j’suis partie. J’ai été idiote, et je suis partie, c’est ça que tu veux entendre ? s’exclama-t-elle, trouvant le moyen de l’engueuler quand bien même elle savait qu’elle était en tort. Abby dans toute sa splendeur. J’ai essayé, Cade. J’ai essayé d’être là, de toutes mes forces ! Mais tu voyais rien.  Depuis l’accident, t’aurais déménagé à l’autre bout du monde que ça aurait fait le même effet, tellement t’étais… Loin. T’étais juste là, auprès de moi, on dormait dans le même lit, on vivait dans le même appartement, et pourtant t’étais à des kilomètres et je… Je savais plus quoi faire pour te ramener. Pour me rapprocher. A mesure qu’elle parlait, elle s’était rapprochée de lui, le rejoignant dans la cuisine. Et pourtant, il lui semblait toujours aussi loin. Inaccessible. Je savais plus quoi faire… répéta-t-elle, plus doucement cette fois, ses yeux azur rivés dans ceux de Cade tentant de lui faire comprendre ce que sa fierté l’empêchait de lui dire. Je suis désolée. Tu me manques. Je t’aime, espèce de sombre crétin. Parce qu’être vulnérable, ce n’était pas son truc à Abby. C’était tellement plus facile de lui gueuler dessus, de se cacher derrière son orgueil démesuré et de lui faire des reproches.

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MessageSujet: Re: you fuck me up (abby♥) (#)   you fuck me up (abby♥) EmptyDim 6 Aoû - 19:14

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Simple, c'est bien un mot qui te définissait. Qui vous définissez, mais à présent … à présent tu n'as plus l'impression que ce mot existe. Que ça soit entre toi et elle, ou juste toi. Tu la regardes, se tenant face à toi. Elle te bouscule à nouveau. Cherche des explications, des attentes irrésolus. Toi t'es juste … lasse. Tu ne dis pas avoir tourné la page. Tu dis juste que tu ne sais pas. Tu n'as pas envie d'avoir cette conversation. Pas envie de lui parler ou de la voir tout simplement. Ces mots font mal, autant pour toi.. que pour elle si tu venais à le dire à haute voix. Ce que tu ne feras pas, du moins pas tout de suite. T'es lasse de parler pour ne rien dire. Il est loin le Cade qui avait toujours quelque chose à dire, à faire. Tu es éteint. Tes émotions sont en stand-by. La douleur qui te perse de l'intérieur t'accapare trop. Beaucoup trop pour que tu puisses songer à autre chose. Puis ça te paraît tellement plus facile de mettre tout sous off. De passer à autre chose d'un coup, de débrancher, d'oublier. Des mots qui sont durs et pourtant que tu ressens en ce moment. Tu ne peux pas être partout à la fois. T'en as pas la foi. Ta culpabilité te ronge trop pour que tu penses à autre chose… pourtant elle revient à toi. Vers toi. Schéma classique entre vous deux, cette pensée te fait presque sourire intérieurement. Ça a toujours été ainsi entre vous. Le premier qui 'boude' laisse l'autre revenir. Puis il finit par capituler. Oui vous avez toujours été simple. De votre rencontre à l'emménagement ensemble. Elle est venue chez toi, dans ton entre. La première qui a osé poser des affaires ici, qui s'est immiscé dans ta vie, dans ton monde. La première qui est partie loin. Trop loin pour que tu es la force d'aller la récupérer. Parce que tu n'y songes pas. Tu n'as pas encore pris conscience qu'elle t'avait filé entre les doigts. Que tu ne te bats même pas pour vous deux. Non, tu t'aventures ailleurs, vers d'autres sentiers. Un ailleurs qui te paraît différemment, étrangement rassurant. Pourtant cet ailleurs, il n'est pas simple, semé d'embûche, mais inconsciemment … t'as pris conscience qu'il était là. Là où elle n'est pas. Craquant ta main, ton regard toujours bas. Non tu ne désires pas la regarder. Ton café qui te plaît beaucoup plus que cette future discussion .. parce que c'est Abby. Que malgré tout tu la connais un minimum, qu'elle ne vient sûrement pas ici par hasard, mais ça une fois de plus tu n'y songes pas. Tu ne veux pas l'entendre de cette oreille, ça te paraît plus facile à accepter sa version. Du moins qu'elle est ici pour autre chose que toi. Parce que t'es pas prêt à accepter d'ouvrir la boîte. De te laisser submerger par tout ça … ce 'ça' qui vous définit à présent. Soupirant, tu finis par lâcher ce que tu ressens, espérant qu'elle lâchera prise.. mais tu la connais ta blonde. Lorsqu'elle a un os, elle le ronge jusqu'au bout. Étant l'os, tu sais qu'elle ne va pas s'arrêter en si bon chemin. La suite risque d'être … hard, pour elle comme pour toi.

Comme si j’en avais quoi que ce soit à faire de cette foutue paire de pompes ! Tu n'as pas mâché tes mots et voilà qu'elle réplique. Tu t'en doutais après tout … la suite risque d'être … Ouais, j’suis partie. J’ai été idiote, et je suis partie, c’est ça que tu veux entendre ? A dire vrai, tu n'as rien envie d'entendre, mais ça elle ne semble pas le comprendre. Alors tu te tais et bois ton café, comme si tu t'en foutais de sa présence, de ses mots. Comme si elle ne t'atteignait pas. Ce qui d'un côté est vrai, mais d'un autre … non. J’ai essayé, Cade. J’ai essayé d’être là, de toutes mes forces ! Mais tu voyais rien.  Depuis l’accident, t’aurais déménagé à l’autre bout du monde que ça aurait fait le même effet, tellement t’étais… Loin. T’étais juste là, auprès de moi, on dormait dans le même lit, on vivait dans le même appartement, et pourtant t’étais à des kilomètres et je… Je savais plus quoi faire pour te ramener. Pour me rapprocher. Tu sens sa présence à quelques mètres, voir centimètres de toi, mais … tu ne réagis pas pour autant. Tu restes toujours aussi imperturbable. Je savais plus quoi faire… sa voix qui est si .. cristalline. Tu finis enfin par poser ton regard sur elle. Un regard qui te supplie presque de l'écouter, de l'aider à t'atteindre. Chose que tu ne veux pas. Posant ta tasse et t'écartant un peu plus d'elle. Remettant de la distance entre vous. « t'as trouvé ta paire, t'as plus rien à faire ici... » que tu lui dis en lui tournant le dos. Serrant tes poings. Ses mots qui passent dans ta tête. Tu la sens encore proche de toi…

Tu finis par tourner de nouveau la tête vers elle, plongeant ton regard dans le sien. Un regard dur, froid. « T'as plus rien à faire ici. » que tu lui lâches à la figure. T'en as marre de te prendre toutes les reproches. Qu'on t'accuse encore et encore. Oui tu ne l'as pas laissé rentrer dans ta bulle. Et alors ? Ça te paraissait plus facile ainsi, tu n'as pas fait ça qu'avec elle. « T'as raison … j'ai tourné la page, on a plus rien à s'dire … et tu as décidé ça l'jour où tu as franchi la porte de MON appartement ... » Tes mots sont durs, tu cherches à l'être. Te préservant comme tu peux. Tu ne veux pas ouvrir cette boîte. Tu veux qu'elle reste à sa place. Loin de ce bordel qui se passe à présent dans ta vie. Croisant son regard. « Assumes ta décision Abby » que tu finis par lui dire, ne la lâchant pas du regard. Tu sais que la blesses, mais d'un côté … tu as besoin de te protéger. Tu fais comme tu peux pour ne pas ouvrir cette boîte où elle s'y trouve. Parce que t'es pas prêt à aborder tout ça … Et tu sens que si elle continue, tu vas exploser …
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MessageSujet: Re: you fuck me up (abby♥) (#)   you fuck me up (abby♥) EmptyMar 8 Aoû - 0:17


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Q uand quelque chose dérangeait Abby, à plus ou moindre mesure, la jeune galloise avait tendance à réagir sur un coup de tête. Ca pouvait aller de la plus petite contrariété au véritable drame. Quand elle avait perdu son frère, elle avait fini par s’installer à l’autre bout du monde. Ses compétitions l’avaient menée jusqu’à la Nouvelle Zélande, et elle y était restée. Comme ça, sans prendre le temps de réfléchir. La seule idée de rentrer au Pays de Galles, de retrouver sa famille privée d’un de ses membres, de lire le deuil sur les visages des siens, lui avait semblé insurmontable. Rares étaient les personnes à connaître les raisons de son soudain changement de décor. La plupart mettaient ça sur le dos de sa personnalité, parce qu’Abby était comme ça. Elle était impulsive, elle prenait des décisions sur un coup de tête, suivait ses envies et ne se préoccupait pas de savoir de quoi le lendemain serait fait. A moins que le lendemain soit fait d’une compétition, aussi à la ramasse puisse-t-elle être avec son calendrier, ça elle ne l’oubliait jamais. Mais vous avez saisi l’idée.

Lorsqu’elle avait quitté Cade, ça n’avait été rien de plus qu’un coup de tête, un nouveau tour de son impulsivité. Elle s’était sentie parfaitement inutile à ses côté. Invisible. Par moment, elle avait même eu clairement l’impression qu’il n’avait pas envie de la voir du tout. Et elle avait horreur de ça, de ce qu’ils devenaient. Elle savait qu’ils ne pouvaient pas avoir que des bons moments. Elle le savait. Mais les semaines avaient passé et rien n’avait changé si ce n’est que l’approche de l’anniversaire du décès de son frère, ajouté au coma de Ryan, n’avait fait que rendre ses humeurs plus inégales. Alors elle était partie. Comme ça, sans réfléchir, sans prévenir. Et elle l’avait regretté à l’instant même où elle avait expliqué la situation à Avery, chez qui elle avait débarqué avec ses affaires sous le bras. Mais elle était fière Abby. Elle aurait pu faire demi-tour aussitôt. S’excuser. Expliquer à Cade, calmement, qu’elle s’était sentie impuissante face à la situation. Que l’accident, si proche des trois ans de la mort de son frère, n’avait pas aidé. Peut être qu’il aurait compris. Au lieu de ça elle s’était enfoncée dans son orgueil, et voilà où ils en étaient. Elle, se sentant obligée de justifiée sa présence par une excuse bidon. Lui, l’évitant comme la peste, n’attendant clairement que le moment où elle disparaîtrait de sa vie. Elle, partageant son lit avec une boule de poils miniature et hyperactive. Lui, partageant son lit avec un truc pas poilu – ou en tout cas il n’avait pas semblé l’être – mais tout aussi hyperactif. Elle était loin cette simplicité, cette belle insouciance qu’ils aimaient tant et qui leur collait à la peau à l’un comme à l’autre, peu importe combien on pouvait leur reprocher de former un infernal duo de crétins irresponsables.

Peu importe combien elle se rapprochait, il lui semblait toujours aussi loin. Inaccessible. Les quelques mètres qui les séparaient s’étaient convertis en centimètres, et pourtant, il lui paraissait toujours aussi loin. Aussi distant. Aussi froid. Aussi inerte que ce frère dont l’état, la possible perte, le rongeaient de l’intérieur. Quand son regard ne la fuyait pas pour se noyer dans sa tasse de café, il était plus froid qu’il ne l’avait jamais été.

T'as trouvé ta paire, t'as plus rien à faire ici... dit-il, lui tournant le dos. Abby serra les poings. S’il lui parlait encore de ces maudites godasses, elle allait finir par les lui fracasser sur la tête. Bon, non. Elle ne le ferait pas, mais ça ne voulait pas dire que cette image qui s’imposait dans sa tête n’était pas plaisante. Si avec tout ça elle arrivait à les oublier, ça serait à la limite de la mauvaise volonté. Encore qu’avec elle, un oubli du genre n’étonnerait personne. Mémoire sélective. T'as plus rien à faire ici, lui cracha-t-il, ses yeux se rivant dans ceux d’Abby. Un regard froid. Dur. Abby serra les mâchoires. Il lui aurait été impossible de décider ce qui, entre ses mots ou son regard, blessait le plus. T'as raison… j'ai tourné la page, on a plus rien à s'dire… et tu as décidé ça l'jour où tu as franchi la porte de MON appartement... Mâchoire serrée. Poings fermés. Si son visage demeurait impassible, ses yeux, eux, trahissaient ses sentiments. Sa peine, parce qu’il lui manquait. Sa douleur, face à ses paroles. J’ai tourné la page. Sa colère, parce qu’il était toujours à des années lumières, terré dans la noirceur qui l’avait envahi et qui le rendait plus impitoyable qu’il ne l’avait jamais été avec elle. Assumes ta décision Abby. Elle déglutit, inspira.

Deux options s’offraient à elle. Elle pouvait insister. Le pousser, jusqu’à l’explosion. Ce serait le plus naturel pour elle. Elle ne lâchait jamais rien. Ou alors elle pouvait battre en retraite. Déposer les armes. Eviter d’ajouter d’autres paroles qu’elle ne voulait pas entendre à celles qui tournaient déjà dans sa tête. T’as plus rien à faire ici. Mais il lui manquait. Elle voulait être ici, avec lui. Comme avant. J’ai tourné la page. Pas elle. Pas elle, loin de là. Tu as décidé ça. Parce qu’elle était stupide, irréfléchie, impulsive, parce qu’elle s’était sentie acculée dans une situation qu’elle ne savait plus comment gérer. MON appartement. Le leur. Même avant l’emménagement, elle y passait déjà bien plus de temps qu’elle n’en passait chez elle. Pour elle, c’était leur appartement. Abby desserra les poings, passa ses deux mains dans ses cheveux blonds. Elle qui se posait rarement de question était aux prises d’un véritable dilemme : l’attaque ou la fuite. Elle ne voulait pas abandonner. Pas le laisser encore une fois. Mais si la conversation continuait sur cette lancée, alors elle n’avait pas envie d’entendre ce qu’il avait à lui dire.

Très bien… murmura-t-elle, laissant retomber ses bras le long de son corps. Très bien ! répéta-t-elle d’une voix plus forte. Y avait de toute façon déjà plus de place pour moi dans ta vie il y a quelques semaines, j’vois pas pourquoi ça aurait changé hein ?! J’ai peut être pris la porte. Je l’assume, j’suis partie. Mais t’étais déjà plus là. Elle ne lui reprochait pas d’avoir eu le moral au plus bas. Comment aurait-il pu en être autrement ? Elle comprenait. Elle aurait certes géré la situation autrement – en faisant des conneries, très certainement – mais son état n’aurait pas été bien plus glorieux. Mais il l’avait complètement repoussée, s’était enfermé à double tour et avait avalé la clé de sorte que plus personne ne puisse l’atteindre.  Qu’était-elle censée faire ? Rester là, être témoin de son autodestruction ? Ca la rendait dingue.

Et finalement, Abby tourna les talons, direction la porte. Elle partait, une fois de plus. Elle ouvrit la porte et sorti sur le palier, claquant le battant derrière elle. A peine la voisine avait-elle ouvert sa porte, sans nul doute pour lui gueuler dessus, que déjà elle rétorquait avec mauvaise humeur, son accent gallois plus prononcé que jamais, comme chaque fois qu’elle s’énervait Toi la vieille chouette décrépie tu me casses pas les pieds, c’est pas le moment ! Un regard assassin plus tard, elle descendait les escaliers quatre à quatre. Dans l’entrée de l’appartement trônaient encore sa paire de baskets. Oubliées, encore.

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