contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Une journée comme une autre ? ( avery ) (#) Mar 5 Juil - 16:43
Une journée comme une autre ?
A V E R Y & S E A N
Ce matin-là, je m’étais levé avant Avery. Je ne suis pas du tout matinal ou alors quand je le suis c'est une bonne raison qui arrive à me tirer du lit. Telle que le travail. Justement, j’avais une pile de dossier à traiter qui trainait sur mon bureau depuis plusieurs jours déjà et prenait de plus en plus de retard grâce à mon organisation … De plus, s’il y a bien une chose que je déteste faire dans mon travail c’est l’administratif. Je m’étais fixé hier soir de m’en occuper aujourd’hui. Le jour étant arrivé, je n’avais plus qu’à me préparer et filer au travail pour m’en charger. Ma préparation ne prenait pas autant de temps que celle d’Avery, au contraire. Un lavage de dents, une touche de parfum, un coup de gel dans les cheveux et un rapide passage par le dressing en veillant à coordonner ma chemise à mon costume avant de partir. Quant à mon petit-déjeuner, je prenais plaisir à le prendre à mon bureau. Chaque jour, j’empruntais la même route pour me rendre au commissariat, lieu de mon travail, et faisais un petit détour au café où j’avais l’habitude de prendre mon latte macchiato. A l’heure à laquelle j’étais parti de chez moi, je n’avais eu aucun embouteillage ni de file d’attente au café. Se lever tôt était un avantage sur ce point. Depuis peu, je croisais également une belle blonde du nom d’Emily qui m’avait, une fois, renversé son café sur ma chemise. Un collègue m’avait gentiment prêté une de ses chemises d’ailleurs. Je repris mon chemin après avoir emporté mon gobelet en prenant soin de ne pas le renverser en marchant jusqu’à ma voiture ainsi qu’en conduisant sur le trajet café-commissariat. Je n’eus aucun mal à trouver une place de parking au commissariat, à cette heure-ci. Peu de mes collègues étaient présents. Je pus donc m’installer à mon bureau et boire tranquillement mon café sans avoir à faire la bise ou saluer tous mes collègues, ce qui refroidissait toujours mon café. Puis je me décidais à me lancer dans mon travail en prenant le premier dossier de ma pile.
A mesure que le temps passait, le commissariat s’animait. Mes collègues se mêlaient peu à peu aux habitants de la ville et les sonneries des téléphones résonnaient. De plus, pour ne pas m’aider, Collin, un de mes collègues de travail, m’avait ajouté quelques dossiers à la pile. « Trois dossiers de plus que j’ajoute à ta collection. » Dit-il ironiquement avant de me laisser à mes occupations. « Je te hais ! » Ma motivation en prit un coup. Au point où j’avançais et avec l’ajout de ces dossiers, je n’étais pas prés de rentrer chez moi et retrouver ma belle. Une photo de celle-ci trônait sur mon bureau. Quand mon moral en prenait un coup, comme actuellement, je n’avais qu’à regarder cette photo avec son sourire angélique pour me remotiver. Ce que je fis avant de remettre le nez dans les papiers. Mes yeux se baladaient de gauche à droite et de droite à gauche pour chaque papier que je feuilletais à m’en donner mal au crâne. Heureusement, la pause déjeuner sonnait la fin de mon calvaire. Tout ça m’avait donné une faim de loup ! Mais afin de rentrer au plus tôt chez moi, je pris moins de temps qu’à mon habitude pour déjeuner. Je voulais retrouver au plus vite Avery dont je voyais beaucoup moins ces jours-ci et profiter d’elle. Sans avoir d’arrières pensés, ou alors juste un peu. Je repris mes esprits pour reprendre donc mon travail jusqu’à ce que j’en aie terminé tout en faisant attention à ne pas me distraire.
18h21. Je venais de terminer tout mon travail. Ces fichus dossiers m’avaient pris toute la journée pour les traiter. Un soupir de soulagement s’échappa. Ni une ni deux, je rassemblais mes affaires et rejoignais ma voiture stationnée. A ce moment de la journée, je pouvais retrouver les habituels embouteillages. De quoi jouer avec mes nerfs. Ma tête atterrit dans mes mains. Cette journée n’était en rien plaisante. Tout ce que je voulais c’était retrouver mon chez moi et ma petite femme avant que j’explose. Puis la circulation reprit. Je remis les mains sur mon volant et continua mon chemin Arrivé à mon domicile, la Mustang d’Avery était garée à son emplacement. Je pus en déduire qu’elle se trouvait à l’appartement. Non sans difficulté, je montais une à une les marches de la résidence jusqu’à arriver devant ma porte. Celle-ci était ouverte. A mon entrée, j’ai pu crier : « Je suis rentré ! » dans l’appartement pour faire savoir ma présence à Avery. Je me suis débarrassé de mes chaussures, de ma veste et des boutons de ma chemise qui m’étranglaient. Ma gorge sèche, je pris une bière au réfrigérateur avant d’aller m’avachir dans le canapé devant la télévision.
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Sujet: Re: Une journée comme une autre ? ( avery ) (#) Mar 5 Juil - 18:13
Une journée comme une autre ?
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Parfois la vie ne se déroule pas totalement comme on le désire, on se réveille un matin, en espérant passer le restant de ses jours auprès de la personne que l’on aime sans se rendre compte que le travail, les amis, les imprévus pourraient empêcher tout cela. Avery était idéaliste, elle aimait l’amour, elle y croyait sincèrement c’était sûrement la raison pour laquelle elle s’était battue pour que son amour avec Sean triomphe plutôt que l’avis de ses parents des convenances. Elle ne voulait pas rêver sa vie, mais faire de sa vie un rêve. Lorsqu’Avery et Sean s’étaient rencontrés au commissariat, jamais la belle n’aurait pensé que cet homme prendrait tant de place dans sa vie, au point de devenir son mari, l’homme avec lequel elle souhaitait faire sa vie, et fonder une famille. Une notion légèrement plus compliquée à comprendre pour Sean désormais. La famille, l’amour, les enfants, tout était un si beau portrait, tout aurait pu être un si beau portrait. Avery n’était plus vraiment du matin depuis quelques jours, en effet la confirmation de ses nausées l’avait encore plus bouleversée. Au point qu’elle ne savait pas s’il fallait mieux qu’elle reste à l’hôpital auprès des enfants qui avaient besoin d’elle, ou bien auprès de son mari pour lui confesser le secret qu’elle gardait depuis une semaine.
Avery était rentrée tard dans la nuit, elle avait du rester à l’hôpital pour une urgence, un petit garçon de huit ans s’était fracturé le coxys en tombant d’un arbre. Elle qui savait faire la différence travail, maison avait de plus en plus de mal à le faire depuis l’annonce de sa grossesse, le fait d’être avec un enfant la plongeait dans un état totalement étrange, elle était soit folle heureuse, soit paniquée, bien sûr elle ne le montrait pas. Les hormones… Après avoir fait un bilan de ses derniers petits patients, la belle rousse, s’était assise à son bureau regardant l’heure sur son portable avec la belle photo de Sean et d’elle en vacances dans les Caraïbes. Son téléphone affichait 3h45, il était peut-être temps de rentrer à la maison. Elle prit le volant de sa Mustang afin de rentrer dans leur appartement. Avery n’avait pas de nouvelles de son compagnon , tous les deux étaient occupés par le travail au point qu’ils ne se voyaient que très peu depuis quelques jours. Elle ne savait même pas si Sean serait présent, il passait tellement de temps chez son meilleur ami que parfois elle se demandait s’il ne se sentait pas forcer de vivre avec elle. Au final tout se bousculait dans sa tête avant de se rendre compte que Sean était bien à la maison. Elle entra doucement dans l’appartement afin de pas le réveiller, de toute manière son mari n’avait pas le sommeil léger. Elle se démaquilla, enfila une nuisette, et se glissa dans le lit. Sa poitrine avait déjà légèrement gonflée et la faisait souffrir, déjà… Elle tourna le dos à Sean afin de trouver le sommeil. Avery avait le sentiment de mentir, de l’avoir trahi alors que ce n’était absolument pas le cas.
Au réveil de la jeune femme Sean n’était plus là, en même temps il était dix heures quinze, il avait lui aussi un travail, et des horaires à respecter. Avery ne travaillait pas aujourd’hui, elle allait pouvoir ruminer seule toute la journée. Elle essaya d’avaler son thé au lit comme lui avait conseillé Emily afin d’éviter les nausées matinales, à ce qu’il paraissait cela fonctionnait, et pour le coup ce matin cela avait marché. Elle prit une bonne douche et décida de partir faire quelques magasins. Le shopping lui remontait toujours le moral, une nouvelle paire de chaussures, un sac, et quelques robes devraient sûrement lui rendre l’esprit et les idées plus claires. Malheureusement la journée ne se déroula pas exactement comme elle le souhaita. En plein dans la cabine d’essayage Avery se sentit mal, affolée, elle eut peur pour le bébé. Sans prendre réellement la peine d’envoyer un texto à Emily, elle se rendit sur son lieu de travail afin de se faire examiner, cela en devenait obsessionnel. Avery avait peur de perdre le bébé avant même d’en avoir parlé à Sean. Après qu’Emily lui ai prescrit quelque chose afin qu’elle se relaxe aux plantes, un médicament pour les débuts de grossesses apparemment, en général il était préconisé pour les femmes qui avait recours au fécondation in vitro. Avery reprit alors la route de la maison passant par la pharmacie, pas sa pharmacie habituelle, elle n’avait pas envie de croiser sa pharmacienne avec ses questions indiscrètes, il suffisait que Sean passe à la pharmacie pour quelconque raison et qu’elle en dise trop et c’était fichu. Avery ne savait pas vraiment pourquoi Sean serait passer à la pharmacie il n’était pas très médicaments, le wisky pour lui était le meilleur médicament.
Allongée sur le grand lit de la chambre les volets presque fermés, la fenêtre ouverte afin de laisser passer un peu d’air passer la jeune femme entendit son mari rentrer et crier : « Je suis rentré ! ». Comme si elle ne s’en doutait pas, il faisait tellement de bruit quand il rentrait, et que je ferme la porte, et que j’allume la télé pour mettre la première chaîne sport. Seulement l’espace d’un instant elle regarda autour d’elle où était la boîte de médicaments ainsi que son sac où se trouvait les résultats de la prise de sang. Les médicaments étaient près d’elle, elle s’empressa de les ranger dans son tiroir de table de nuit, et de glisser son sac sous le lit. « J’arrive.. ». Avery se redressa et passa par la salle de bain pour regarder sa tête, elle semblait fatiguée, elle passa la main dans sa longue chevelure avant de se rendre dans le salon en essayant de sourire comme si de rien n’était mais ce n’était pas ce qu’il se passait. Elle se dirigea vers son mari qui était assis sur le canapé, il était beau, encore aujourd’hui après dix ans de vie commune, elle se rendait compte de la chance qu’elle avait de l’avoir à ses côtés et d’un coup la peur revenait. Elle déposa un baiser sur ses lèvres qui avaient encore le goût de la bière fraîche, goût qui lui donna un haut le cœur mais qu’elle essaya de cacher. « Alors comme ça tu pars sans m’embrasser maintenant ? ». En effet Sean, avait pour habitude de toujours déposer un baiser sur le front de sa femme avant de partir, ce qui était souvent l’inverse car Avery décollait souvent très tôt à l’hôpital mais Madame Sawyers était habituée à ses petits rituels. « Comment s’est passé votre journée Monsieur le Comissaire ? » dit-elle en souriant. Elle n’alla quand même pas rentrer de but en blanc dans le sujet le plus épineux de leur couple en lui disant « salut chéri, je suis enceinte alors que tu ne veux pas d’enfants on fait comment ? » non Avery était bien trop anxieuse à l’idée de sa réaction, elle le voyait déjà claquer la porte, et ne plus revenir. « J’ai vraiment l’impression de ne plus voir mon mari tu sais.. » dit-elle en lançant une petite moue boudeuse.
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Sujet: Re: Une journée comme une autre ? ( avery ) (#) Mer 6 Juil - 12:55
Une journée comme une autre ?
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On est tous à la recherche de l'amour, de ce perpétuel besoin de se sentir aimer. Chaque jour à l'affût d'une preuve d'amour, d'un geste, d'un regard, d'un sourire. On ne vit que de ça. L'être humain est bizarre. Il est incapable de contrôler ses sentiments par contre il sait très bien mentir. Dire un « je t'aime » qu'il ne pense pas, sourire pour cacher une larme et même se mentir à lui-même. Compliqué vous ne trouvez pas ? Et pourtant la vie c'est ça. Ce sentiment qui nous rend ivre, qui nous fait souvent perdre pied et tourner la tête. L'amour c'est un amas de questions qui te tombe dessus quand tu le croises sur ta route. L'amour c'est aussi ce qu'on qualifie de plus beau dans une vie. Je crois que je ne pourrais jamais l'oublier. Peut-être finirais-je par oublier la couleur de ses yeux et même l'odeur de sa peau, mais son souvenir ne restera jamais bien loin de mon cœur. Et vous savez pourquoi ? Parce que son cœur a totalement bouleversé le mien. Parce qu'on n'aime jamais avec autant d'intensité que lorsqu'on aime vraiment pour la première fois. Alors si un jour, mon cœur finissait par se lasser sachez que je ne l'oublierais pas. Certainement pas elle, tout comme le jour de notre union où je m’engageais pour une fois dans quelque chose de sérieux. En effet, il fut un temps où j'émergeais, la plupart de mes matins, de sous des couettes d'inconnues chez qui j'avais dormi et avec qui j'avais couché à en juger par l'état des appartements dans lesquels je me réveillais, mais ça c'était avant de rencontrer Avery. Avery. Ma Avery comme j'ai souvent tendance à l'appeler. Grâce à elle, j'ai pu revivre depuis le décès de ma mère, aimer et être heureux jusqu'à imaginer mon avenir avec elle et pas une autre.
« Alors comme ça tu pars sans m’embrasser maintenant ? » une voix familière finit par me sortir de mes rêveries. Une voix que j'aurais reconnu entre mille. Celle-ci m’avait rejoint sur le canapé et m’avait déposé un doux baiser sur mes lèvres. « Je ne voulais pas te réveiller, surtout en sachant l’heure où je t’ai entendu rentrer du boulot. » Je pouvais assurément avoir le sommeil lourd, mais quand je ne sentais pas cette chaleur contre mon corps ni cette douce odeur qui arrivait jusqu’à mes narines, je ne pouvais dormir que d’un œil. J’avais tendance à être protecteur avec elle et à m’inquiéter souvent pour elle. D’ailleurs, je pouvais remarquer qu’elle n’était pas en forme de par son apparence et ces marques de fatigue qui apparaissait sur son visage. Surement son travail. « Ca va ? Tu as l’air fatiguée … » Je savais très bien qu’elle pouvait faire des heures à ne plus en finir et avoir de l’empathie pour ses patients jusqu’à être à leurs chevets, un autre des traits que j’aime chez elle. Mon travail au commissariat n’était pas aussi épuisant que le sien. « Comment s’est passé votre journée Monsieur le Commissaire ? » me dit-elle avec ce sourire qui me faisait toujours craquer. Je lui rendis l’appareil en lui faisant mon plus beau sourire avant de soupirer : « D’un ennui … De la paperasse et encore de la paperasse à faire. J’avais qu’une hâte te retrouver. » Pour ne pas dire, j’avais passé ma journée à penser à elle, mais, étant un homme, j’étais trop fier pour lui dire. « J’ai vraiment l’impression de ne plus voir mon mari tu sais.. » me dit-elle en me lançant une petite moue boudeuse. J’en étais conscient. Elle avait raison sur ce point. D’autant plus que cela devenait un manque de ne pas me réveiller auprès d'elle, de ne pas entendre des mots doux dés mon réveil, de ne pas l'entourer de mes bras du matin jusqu'au soir. « Tu sais quoi ? Chacun de notre côté, on va poser des jours de repos. Je crois qu’on a assez travaillé, surtout toi ! Tes patients attendront un peu. On pourra enfin profiter l’un de l’autre et s’organiser de bons moments ensemble. Pourquoi pas, des cinémas, des restaurants voir un voyage ! » dis-je avant d’attraper son menton et de lui donner un baiser fougueux afin qu’elle arrête cette mine boudeuse. « Je vais me débarrasser de mes habits, je reviens. » Puis je la laissai seule un instant dans le canapé et me dirigeai vers le dressing pour enfiler quelque chose où je me sentirai à l’aise. Je ne tergiversai pas bien longtemps, un t-shirt et un jean faisait l’affaire. La cuisine était ouverte sur le salon. Il fallait que je passe par celle-ci pour aller au salon. J’eus une petite attention pour Avery. « Tu veux que je te ramène une bière ? » demandai-je à Avery tout en ouvrant le réfrigérateur. Avec cette chaleur, dont nous avions l’habitude ici en Nouvelle-Zélande, nous prenions plaisir à boire une bière ou siroter un cocktail ensemble.
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Sujet: Re: Une journée comme une autre ? ( avery ) (#)
Une journée comme une autre ? ( avery )
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