Saffron Rivers - The other one.

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Saffron Rivers

That's the problem with humans... they just sit around, hoping that someone will fix things. But no one will. No one cares. The universe is infinite and chaotic and cold. And there has never been a plan.

nom ○ Rivers prénoms ○ Saffron âge ○ 31 ans lieu de naissance ○ Wellington. statut civil ○ Coeur à ~~prendre~~ vendre orientation sexuelle ○Celle qui lui fera gagner de l’argent métier/études ○ Escort girl, escroc à ses heures perdues groupe ○ Lost in my mind. avatar choisi ○ Candice Patton.

les informations en vrac

la partie anecdotes ○

Manipulatrice - Charmeuse - Égoïste - Solitaire - Obstinée - Aussi belle que Dangereuse

Si sa mère l’a nommé “Saffron” ce n’est pas en rapport avec l’épice à proprement dit mais plutôt pour la fleur à l’origine de celle-ci : une fleur délicate aux pétales violets qu’elle a découvert au détour d’un de ses voyages en Inde.

Saffron a un tatouage sur l'omoplate : un simple demi-cercle au tracé noir. A l’aube de leur adolescence, sa soeur jumelle Kelly et elle s’étaient faites une promesse en prévision de l’avenir si elles en venaient à devoir être séparées par des universités différentes : à 18 ans elles se feraient tatouer un même symbole afin d’être toujours l’une avec l’autre. Mais le destin ayant décidé autrement, cela ne s’est jamais réalisé. Quelques temps après la mort de K. Saffron se décida à passer les portes d’un salon de tatouage. Le demi-cercle est la représentation la plus simple d’un entier dont il manque la moitié, tout comme elle sans sa soeur.

A l’âge de 15 ans, Saffron s’est faite droguée à son insu et violée par la star locale du lycée -aka le quaterback Eric T.- alors qu’elle s’était faite passer pour sa soeur jumelle, tentant de le séduire. Cette soirée a été le début de sa fin, la marquant à jamais et finira par la faire quitter sa famille, sa ville, sa vie et tout ce qu’elle était. L’idée de se venger ne l’a jamais quitté complètement : revenue à Wellington et accaparée par les souvenirs, cette envie de vengeance semble d’ailleurs plus présente que jamais...

Saffron a des goûts de luxe qu’elle a pu assouvir grâce à ses manigances. Au bras des plus beaux jeunes hommes rencontrés en tant qu’escort girl, elle a pu dîner dans les restaurants les plus raffinés, séjourner dans les palaces les plus impressionnants et s’offrir les robes sublimes qu’elle contemplait dans les magazines de papier glacé en étant gamine. L’apparence masquant la -sa- misère, en quelques sortes. Désormais de retour et sans argent, la belle brune va devoir redoubler d'efforts si elle veut pouvoir retrouver son niveau de vie.

Notre jeune femme est belle et elle le sait, n’hésitant pas à se servir de ses atouts physiques et de son charme sulfureux pour parvenir à ses fins. Mais sa beauté intimidante lui permet d’avoir une emprise sur les autres et est aussi le meilleur moyen de les tenir à l’écart. Un pouvoir dont elle abuse sans remord.

Lorsque la jolie brune a une idée en tête, il est impossible de la faire en démordre, rester concentrée sur un objectif lui permet de ne penser à rien d’autre et lui donne l’impression d’avancer.

Parallèlement, son manque de patience et son tempérament impulsif ont bien failli faire foirer certains des plans qu’elle avait entrepris.

Une anecdote inutile ? Saffron a horreur des animaux, surtout les chiens dont elle ne supporte pas le côté affectueux et dévoué (et les poils qu’ils sèment derrière eux). Elle tolère mieux le caractère indépendant, égoïste et m'en foutiste des chats, dans lequel elle se retrouve un peu.

Cela fait déjà plusieurs mois que Saffron est revenue à Wellington, dans la demeure familiale, tout lui rappelle la vie qu’elle a essayé de fuir et sa soeur jumelle qui n’est plu, sans compter les regards lourds de sens de ses parents qui suivent le moindre de ses mouvements. Est-ce parce qu’ils viennent de la retrouver ? Ou parce qu’ils ont l’impression de voir Kelly à travers elle ? Quoi qu’il en soit leur relation brisée est irrécupérable et Saffron a besoin d’air, de renouveau et surtout d’argent. Et avoir découvert le journal intime de sa soeur jumelle pourrait bien l’aider à parvenir à ses fins...

les indiscrétions sur le joueur

pseudo/prénom ○ B. âge ○ 23-ish pays/région ○ France. présence ○ -Presque- tous les soirs comment as-tu connu island bay ○ Par hasard scénario/pré-lien/inventé ○ Pré-lien d’Erin Branco raison de ton inscription ○ l’envie de RP & la vie/longitude du forum. dernier mot d'amour ○ Est-ce que quelqu'un a des avatars de Candice Patton pour moi ? Saffron Rivers - The other one. 4164965148

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Code:: <pris>○ Candice Patton</pris> Saffron Rivers

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l'histoire de ma vie

When you find that one person who connects you to the world, you become someone different. Someone better. When that person is taken from you, what do you become then?

2005 --- Wellington |

“Je ne te reconnais plus…”

Ses quelques mots empreints de douleur et d’incompréhension avaient été prononcés dans un murmure presque inaudible, presque doux. Et pourtant chaque mot avait eu l’effet d’une piqûre dans le coeur de Saffron. Oh Kelly… Douce et si pure. Des yeux sombres comparables aux siens mais si différents la regardaient avec un air de supplication. Ce désarroi, Saffron ne savait que trop bien ce qu’elle ressentait, c’était sa soeur jumelle après tout.

Tu ne vois donc pas que je fais tout ça pour toi ? Elle voulait le lui crier, lui hurler d’arrêter d’essayer, de toujours essayer de comprendre, ça n’en valait plus la peine, ELLE n’en valait pas la peine. Tout ça était allé trop loin et elle pouvait sentir que le point de non-retour avait été franchi, barrant la route à une volonté de revenir en arrière. Saffron s’était murée dans son silence, construisant sa propre prison. Elle devait tenir bon, révéler la vérité à sa soeur jumelle serait l’enfermer avec elle et c’était inenvisageable. Elle pouvait se tuer à petit feu mais entraîner Kelly dans cette auto-destruction ? Jamais. Ne pas perdre la face, continuer à jouer ce rôle qu’elle avait endossé pour finalement qu’il ne s’empare d’elle et devienne complètement ce qu’elle était désormais. Ou bien peut-être qu’elle donnait trop de crédit à qui s’était passé ce fameux soir, peut-être qu’elle avait toujours été “pourrie”, peut-être qu’elle avait toujours été “le mauvais côté” après tout le bon ne se tenait-il pas face à elle ?
Une copie presque conforme en apparence et pourtant…

Saffron pris un air désintéressé : “Lâche-moi avec tes lamentations Kelly, tu me saoules”. Et comme pour ponctuer ses paroles, elle s’appliqua à observer sa manucure, se retenant de frotter ses fins poignets endoloris par les menottes qui les avaient encerclées quelques heures auparavant. Encore une fois prise en flagrant délit de consommation de drogue elle avait été embarqué au commissariat où ses parents avaient dû la chercher. Pas un mot n’avait été échangés, ils avaient arrêté de lui parler depuis un moment déjà. Mais pas Kelly, Kelly qui ne baissait jamais les bras pour essayer de comprendre. La mine déconfite, sa soeur hocha la tête, acceptant pour cette fois de faire ce que Saffron lui demandait. Mais notre jeune femme savait qu’elle reviendrait, qu’elle continuerait, qu’elle poserait des questions, encore et encore. Il fallait que cela cesse. Ce que Kelly prendrait pour une ultime trahison, un abandon, Saffron y voyait une preuve d’amour, un cadeau. Pour que Kelly n’ait plus à subir tout ça, pour qu’elle puisse s’épanouir comme elle le méritait. Elle s’était éloignée d’elle pour la protéger de ce secret si lourd mais désormais elle partait pour la protéger d’elle-même. Et qui sait, peut-être qu’un jour...

2015 --- NY |

Les pseudo-psy se plaisent souvent à dire que le lien unissant des jumeaux est incomparable et au milieu des conneries qu’ils déblatèrent, vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point ils ont raison sur ce fait. Saffron et K avaient toujours formé un “tout”, différentes mais complémentaires. K. avait été sa moitié, une part d’elle-même.

Saffron s’était barrée et l’avait laissée tomber subitement, Kelly aurait dû être furieuse mais comme toujours elle avait compris et l’avait pardonné. Lorsque notre jeune femme avait reçu un premier email en réponse au sien, elle aurait pu en pleurer de joie. Et même à des milliers de kilomètres l’une de l’autre, ce lien ne s’était jamais rompu. Rien n’avait été assez fort pour détruire leur relation. Rien à part la mort. Saffron sera à jamais marquée par la douleur qu’elle ressentit ce jour-là. Semblable à une brûlure à vif lui cramant la peau, lui rongeant les os. L’impression qu’une main invisible s’était emparée de ses tripes pour les lui arracher. Cette sensation d’angoisse écrasant son coeur, l’empêchant de respirer. Sa vue brouillée pendant des jours par des larmes qui refusaient de sécher. Essayer de mettre des mots sur cette douleur serait vain.

Des émotions si fortes, si violentes. Puis finalement ne plus rien ressentir. Rien, le noir le plus total, le néant. Saffron avait enterré sa colère et sa tristesse avec Kelly. Les émotions enfouies profondément en elle comme un cri étouffé que personne ne peut entendre. Avec sa soeur jumelle, une part de Saffron était partie, la laissant vide comme une coquille creuse. En perdant Kelly elle s’était perdue elle-même et désormais plus rien n’aurait d’importance.

2016--- NY |

“Va te faire foutre connard !” - L’insulte avait jailli aussi brutalement que la main qui venait de lui claquer le visage, la force du coup lui avait fait se mordre la lèvre et du sang commençait à perler, le liquide chaud laissant un goût métallique dans sa bouche. A moins que cela ne soit la bile qui menaçait de remonter. Qu’importe, depuis la mort de K, un goût amer semblait s’être perpétuellement logé dans sa bouche. Sa main se posa sur sa joue comme un réflexe pour apaiser la douleur.

Encore un client trop con qui venait de s’apercevoir qu’elle l’avait mené par le bout de la braguette et du portefeuille. Etait-ce sa faute si les hommes étaient trop faibles pour se rendre compte qu’ils n’étaient que des pantins articulés dont elle tirait les ficelles ? Aveuglés par sa beauté et ses paroles vides susurrées au creux de l’oreille, ils lui promettaient et offraient Monts et merveilles. Jusqu’à ce que l'envoûtement prenne fin, jusqu’à qu’ils se rendent compte qu’elle s’était jouée d’eux. Blessés dans leur orgueil ils répondaient alors par la seule façon qui leur permettait de montrer leur supériorité : par des coups. Toquards. Saffron attendait presque ce moment qu’elle sentait arriver, poussant volontairement sa nouvelle victime un peu plus qu’il ne l’aurait fallu, provoquant cette réaction violente. Et le gros poisson de la semaine -Steve (Steven ?)- semblait particulièrement mécontent.

Un rictus s’afficha sur les lèvres de la belle brune “C’est tout ce que tu sais faire ? Regarde-toi t’es pitoya…” Les dernières lettres furent couper avec le souffle de Saffron, désormais plaquée au mur. Se retrouver dans cette situation la ramena des années auparavant, sauf qu’elle n’était plus une gamine sans défense et qu’elle se moquait bien de ce qu’il pourrait se passer : “Qu’est-ce que tu comptes faire mmh ?” Elle prit soin de regarder derrière lui afin qu’il s’aperçoive qu’ils n’étaient plus seuls, rejoint par des personnes interpellés par leur cri. “Il semblerait qu’on ait un public tout aussi pressé de savoir la suite…” Steve-n la relâcha à contre coeur en reculant : “T’as merdé en essayant de m’avoir salope, en t’attaquant à moi c’est tous mes frères que t’as touché” - Ses frères ? Qu'est-ce que ce débile racontait encore, Saffron était sur le point de lever les yeux au ciel pour montrer son agacement -et sa supériorité- quand il releva la manche de sa chemise, laissant apparaître un tatouage dont l’origine était sans doute une prison ou un pub miteux : la marque d’un gang que notre jeune femme ne connaissait que trop bien, pour la simple et bonne raison que leur leader n’était autre que le patron de son agence. Putain. Refusant de céder à la panique qui la gagnait petit à petit face à la réalisation de son erreur, elle tenta tant bien que mal de s’éloigner d’un pas assuré en haussant les épaules : “Qu’est-ce que ça peut me foutre ?” Steve se contenta de la suivre du regard, conscient qu’il l’avait pris à son propre jeu et qu’il en était désormais fini d’elle : “Tu peux partir, on sait où te retrouver... Saffron”. Oh il était fier de son petit effet, elle n’avait jamais révélé son vrai prénom, le gardant comme un secret, comme pour se prouver qu’elle n’était pas elle-même avec tous ces hommes. Et pourtant il le connaissait.

Lui adressant un doigt d’honneur la jeune femme s’empressa de quitter la ruelle, évitant au passage les regards interloqués ou jugeurs des passants qui avaient assistés à ce qu’ils pensaient être une querelle d’amoureux bas-de-gamme. Il fallait qu’elle se casse d’ici. Les petits malfrats sont souvent la raison de leur propre arrestation, trahis par des ambitions trop grandes par rapport à leur capacités limitées. Cette envie d’en avoir toujours plus qui finit par les faire se retrouver sans rien. Cette avidité, cette impossibilité à s’arrêter, à raisonner. Inévitablement il y a “le coup de trop” qui les mènent à leur perte. Heureusement pour elle, Saffron avait toujours été maligne, “débrouillarde comme son père” aimait dire à qui voulait l’entendre son géniteur, (s’il la voyait aujourd’hui… Nul doute que le sentiment de fierté qu’il avait à son égard avait disparu depuis bien longtemps). C’est pour cela que quelques heures après, Saffron se trouvait dans un avion. Retour à la case départ.

2017 --- Wellington | Maison familiale

Un hoquet coupa court au rire qui s’était échappé des lèvres de Saffron, comme un rappel à l’ordre brutal qui lui fit réaliser que c’était la première fois depuis la mort de K. qu’elle rigolait franchement. En effet, la jeune femme était bien plus familière des rires moqueurs. Ses petits rires ponctuant des remarques assassines à destination des mecs qu’elle s’amusait à torturer après leur avoir volé leur argent et leur dignité -pour un tant soi peu qu’ils en avaient-.
Surprise, notre belle brune se pinça abruptement la lèvre inférieure, espérant que la douleur vive empêcherait la culpabilité de s’emparer d’elle. En vain, Saffron sentait déjà cette sensation qu’elle ne connaissait que trop bien, comme un poison amer coulant dans sa gorge et lui brûlant l’estomac. Elle ferma d’un coup sec son ordinateur portable qu’elle tenait entre ses mains, un bruit sourd dans la chambre vide dans laquelle elle se trouvait depuis maintenant… Combien de temps ? Saffron jeta un coup d’oeil au réveil toujours présent sur la table de chevet : une horloge vintage rouge qui avait toujours réussi à lui tirer une moue de dégoût, ses couleurs criardes jurant avec le décor voulu distingué -pour une adolescente du moins- de la chambre à coucher. Sans compter sa sonnerie inhumaine qui avait plus d’une fois failli coûter la vie à ce tas de ferrailles. Saffron détestait ce réveil. K. l’adorait, Elle l’avait déniché dans un de ces marchés où les bobos se plaisent à flâner, prétextant un “retour aux sources” avant d’aller bruncher dans un café qui vous servent des boissons improbables dans une ampoule -ou une autre connerie de ce genre-. mais K. n’était pas comme ça, elle avait toujours était vraie, ses paroles toujours honnêtes, ses actions réfléchies, son rire toujours franc. Elle avait toujours été la meilleure des deux… Peu importe.

Maintenant, l’aiguille des secondes cassée depuis toujours avançait d’une seconde puis reculait d’une autre. Tic, tac, tic, tac… elle semblait se moquer de Saffron, comme pour lui dire qu’elle aussi, elle était enfermée dans un cadran, titubant et incapable d’avancer. Toujours là, mais désormais inutile.
Les dents de Saffron s’enfoncèrent d’avantage dans sa lèvre, menaçant de percer leur fine peau et la ramenant à la réalité : 02:00 du matin. La belle brune haussa un sourcil de surprise, le temps s’était écoulé sans qu’elle ne s’en aperçoive, ses doigts fins glissèrent sur la coque de l’ordinateur, raison de tout ce temps d’égarement. Pendant toutes ces heures elle avait été absorbée par les récits écrits de sa soeur jumelle, passant avidement de pages en pages, voulant toujours en lire plus. Sous ses lignes K reprenait vie et tant qu’elle lisait, K était de nouveau là avec elle. Une relation éphémère, comme pour combler celle qu’elles auraient pu avoir si Saffron n’avait pas tout gâcher par une erreur qui la définissait entièrement désormais.

Mais ce n’était pas sa soeur qui avait provoqué ce rire quelques minutes auparavant. Erin en était la raison. La femme -fiancée- de K. semblait aussi drôle que belle, aussi riche que dévouée à sa soeur.
Si Saffron écoutait encore ses sentiments elle aurait sans aucun doute ressenti une rancoeur et une jalousie honteuse. Mais envers laquelle des deux ? D’Erin, pour avoir eu la chance d’être avec sa soeur alors que Saffron subissait son absence avant même sa mort ? Ou bien de K., d’être aimée de cette façon si pure et inconditionnelle ?

Le Monde d’Erin semblait tourner autour de K. Mais maintenant que K n’était plus là ? Et si...

Cette dernière pensée en suspens lui fit relever brutalement la tête. Une sensation semblable à de petits électrochocs parcourue son corps lui donnant l’impression d’être vivante à nouveau pendant quelques minutes, comme à chaque fois qu’une idée naissait dans son esprit tordu. Saffron aurait dû lutter, résister à cette tentation perfide et revenir à la raison, être dégoûtée d’elle-même et de ce qu’elle projetait de faire. Mais la morale l’avait quitté bien avant que sa soeur ne le fasse. Et déjà un plan se formait dans sa tête et déjà ses doigts tapaient sur son clavier : “Erin Branco”…

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Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche ! Saffron Rivers - The other one. 838751658

Saffron Rivers - The other one. 2102931439

**○ inscrit le** : 07/09/2016

Bienv'nue à toi ^^

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it's a love story

Nina. ▬ Romeo, take me somewhere we can be alone. I'll be waiting, all there's left to do is run. You'll be the prince and I'll be the princess. It's a love story