contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: — let me go or love me again (seavery) (#) Sam 29 Juil - 22:38
« it is you. it is fucking you. i cannot describe it anymore, it is you. you are the only one that i will ever want. i belong with you. you are my home. i look at you, and somehow i can see 50 years from now on the front porch of some old house in the middle of nowhere and we’re together. i need you. you are the only thing that matters. you are my good. »seavery ♡
Il pleuvait. Des cordes. Le temps n'était pas des plus clément ce soir, alors qu'Avery sortait du boulot un peu trop tardivement. Et merde. La jeune femme n'avait pas prit son parapluie et sa voiture était un peu loin de l'entrée, juste aujourd'hui. Parce qu'elle était arrivée en retard ce matin et voulant faire au plus vite, n'avait pas prit le temps de chercher une place près de l'entrée. Alors, elle s'était garée sur la première venue, au loin. Bref. Dans tous les cas, elle allait devoir se tremper pour retourner chez elle. Pestant des mots incertains dans sa barbe, elle finit par se mettre à courir sur le parking, clés en main, prête à faire feu. Trois. Deux, puis un mètre et finalement, la libération. Elle appuya sur le bouton de sa clé et entra à toute allure dans l'habitacle. Et voilà, la jeune femme était trempée de la tête au pied. Décidément, cette journée ne pouvait pas plus mal se terminer. Entre ce matin, l’après midi chaotique et la pluie de ce soir. Elle n'avait pas de chance. Au bout de plusieurs minutes de séchage de cheveux avec ses mains, elle finit par prendre la route pour rentrer chez elle. Fin chez ses parents. La situation devenait dramatique en soit. Avery était de nouveau retourner au point de départ de sa vie d'adulte en revenant dans sa chambre qu'elle avait quitté des années plus tôt. C'était aussi le cas pour Abby, puisqu'elle avait élu domicile chez elle depuis plusieurs semaines après sa rupture avec Cade. C'est amusant, ou pas, comme parfois les choses arrivent d'un seul coup, alors qu'on pensait tout si parfait et que rien ne pouvait entacher ce bonheur.
Sur la route du retour, Avery avait son téléphone en main, tandis que la radio raisonnée dans la voiture. Oui, c'est mal. Très mal même. Elle le savait mieux que quiconque, puisqu'elle faisait toujours la réflexion lorsqu'elle était passagère. Sauf qu'Avery avait un véritable problème avec son portable en voiture et qu'elle avait confiance elle même pour le faire. N'est-ce pas ? La connerie humaine surtout. La belle essayait tant bien que mal d'envoyer un sms à Abby. Sauf que le réseau n'était pas avec elle ce soir. La poisse, quand tu nous tiens. Envoie toi ! Qu'elle brayait à son portable, quittant la route des yeux durant une toute petite seconde. Juste une. Minuscule. Rien de bien dramatique une seconde, dans toute une vie, quand on y pense. Sauf qu'une seconde, ça peut tout changer. On ne s'en rend pas bien compte jusqu'à ce que le drame arrive. Un regard sur un téléphone. Une barre de réseau en moins. Un instant suspendu dans le temps. Bam. L'accident. Avery n'avait pas vu le camion en face. Celui qui arrivait à contre sens de la route. Elle aurait pu l'éviter, si elle n'avait pas eu le nez dans son portable. Si elle n'avait pas eu l'esprit ailleurs, encore une fois. Les fards dans les yeux, le bruit des pneus qui grincent, la toile qui froisse et puis ... plus rien, le trou noir. La jeune femme s'était réveillée, la tête en bas, grimaçant de douleur. La tête lui tournait, normal sans doute lorsqu'elle est en bas. Le sang lui montait à la gaboche, mais ce n'était rien comparé à la douleur qu'elle avait dans la jambe droite. Avy resta bien cinq minutes, complètement perdue, ne sachant plus vraiment où elle était, si elle dormait encore ou quoi. Puis, l'instinct de survie sans doute, l'adrénaline aussi, la belle finit par se réveiller, cherchant un moyen de se dégager de sa voiture accidentée. Mais soyons honnête, elle ne pouvait pas faire grand chose. Elle n'avait même pas osé détacher sa ceinture, de peur de faire une chute bien pire. Sauf qu'à un moment donné, nouveau trou noir. Bam. Plus rien. Elle s'était évanouie, n'ayant pas remarquer que son front saigné abondamment.
Des bips dans ses oreilles. Une odeur familière. Encore ce mal de crâne atroce et doucement, Avery ouvrit les yeux, la lumière de la pièce l'aveuglant dans un premier temps. Elle grimaça plusieurs fois et porta sa main sur sa tête. Quelle merde, pensa t'elle. Elle se trouvait où ? Avait fait quoi ? Pire qu'une sale cuite. A nouveau, la jeune femme ouvrit les yeux et là, elle reconnu rapidement les murs blancs de l'hôpital. Celui dans lequel elle bossait et qu'elle se souvenait avoir quitter, quelques temps avant le trou noir. Ah oui. L'accident. Ses souvenirs restaient vagues pour le moment, incapable de mettre les choses en place dans son esprit. Puis, ses yeux commencèrent à vagabonder dans la pièce, jusqu'à tomber sur ce visage. Le sien. Ses traits qu'elle connaissait sur le bout des doigts. D'abord, elle ne dit rien. Elle rêvait encore, c'est ça ? Puis ... Sean ? Piquez là si ceci est une blague ! Que faisait-il ici, le visage dépité comme si on lui avait roulé dessus ? Avy essaya de se relever doucement de sa posture couchée mais en fait non. Elle ne pouvait pas. Quelque chose bloqué. Sa jambe. La droite. Bim. Un plâtre. Un truc lourd à porter et suspendu en l'air par une chaîne. Euh. Oh non. Pas une fracture. Pas ça. Elle pesta encore toute seule. Qu'est-ce que tu fais là ? finit-elle par lui demander, le voix encore endormie. Qu'est-ce qui s'est passé ? Oui, parce que tout n'était pas encore clair sur le moment. Quel jour on était ? Pourquoi elle avait la jambe dans le plâtre et cette mine affreuse, ainsi que ce bandage autour de la tête. C'était pas encore Halloween, si ?
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Sujet: Re: — let me go or love me again (seavery) (#) Dim 27 Aoû - 21:04
let me go or love me again
Seavery ♡
Ce soir-là, tout prêtait à la mélancolie : entre mon état d’esprit, le même depuis trop longtemps, le ciel sombre donnant l’impression que la nuit s’était déjà installée et la pluie ne cessant de tomber. De ce temps, je m’étais décidé à rester au bureau pour terminer la paperasse plutôt que de rentrer à l’appartement et être envahi par ce sentiment de tristesse après m’être pris une averse sur la tête. Toujours et encore cette foutue paperasse. Ces dossiers ne s’arrêteront jamais de s’empiler les uns sur les autres dans tout mon bureau. Si quelqu’un m’avait averti que j’aurais plus de paperasses à faire que de sorties à l’extérieur du commissariat, peut-être que j’aurais réfléchi à deux fois à ma prise de poste en tant que commissaire. A être enfermé dans mon bureau, j’ai l’impression parfois d’être un oiseau en cage. Par chance, ce poste me permettait d’avoir plus d’avantages que d’inconvénients. Du moment que le travail était effectué en temps et en heure pour l’administration, je faisais ce que bon me semble de mon temps, mais à ce moment où la plupart des collègues étaient déjà rentrés chez eux, je m’occupais, en retard, de mes dossiers éclairés par la lumière légèrement tamisée de la lampe de mon bureau. De gauche à droite puis de droite à gauche, mes yeux ne cessaient de balayer chacune des feuilles renfermées dans ces chemises. Je pourrais me lasser à force d’effectuer les mêmes gestes à répétition, mais je ne devais en aucun cas flancher. D’autant que la lecture était loin d’être une passion, n’importe laquelle quelle soit. Je ne cache pas avoir eu du mal à me concentrer sur mon travail, car pour une raison évidente, mon divorce asphyxiait mon esprit. Après un instant où mon esprit vagabondait ailleurs, plus rien ne pouvait me distraire, sauf qu’une sonnerie s’était mise à retentir me faisant ainsi revenir à la réalité. Cette sonnerie n’était autre que celle de mon téléphone portable lorsque je reçois un message. Je m’en emparais sans plus attendre pour jeter un œil au message. Je ne m’attendais pour rien au monde à recevoir un message de la part de Marks. Dernièrement, ma rencontre avec elle dans l’ascenseur de l’hôpital, alors que je venais rendre visite à Avery, s’était mal passée, mais au final elle s’était bien terminée, me faisant quelque peu changer d’avis à son sujet.
« Sawyers ? Avery a eu un accident ce soir, elle est inconsciente. On vient tout juste de l'emmener aux urgences. J'ai pensé que tu devrais savoir. »
Quoi ?! Avery, accident, urgences. Inconsciente ?! Mon sang n’avait fait qu’un tour. Ni une ni deux, je laissais tout en plan sur mon bureau pour me rendre aux urgences de l’hôpital en n’oubliant pas de la remercier par message, car sans elle, il faut le dire, je n’aurais rien su de cet accident. Rien ni personne ne pouvait m’arrêter, je n’hésitais pas d’ailleurs à griller les feux rouges sur la route menant à l’hôpital. Seulement quelques minutes après, je me trouvais dans le hall d’entrée des urgences, affolé, ne sachant pas où aller pour trouver Avery. Je me décidais à sauter sur l’accueil à ma portée. « Avery Sawyers est entrée aux urgences ce soir après un accident. Je peux la trouver ou ?! Je suis son mari. » Dés lors, je commençais à avoir des sueurs froides et m’imaginer le pire à propos de l’état d’Avery. Je ne faisais guère attention aux malades et visiteurs m’entourant, tellement mon esprit était obnubilé par une seule chose : ma femme. Certes, nous étions en pleine procédure de divorce, mais elle l’était encore et toujours, du moins pour le moment. « Madame Sawyers est entrée aux urgences ce soir après un accident de la route, en effet. On vient de la mettre en chambre 220, elle se réveille douc…. » Sans même attendre la fin de sa phrase, j’étais déjà parti. J’en oubliais les bonnes manières avec le personnel. Il fallait que je la retrouve au plus vite pour voir les dégâts de mes propres yeux et cesser mes pensées noires à son sujet. Je n’hésitais donc pas à courir dans les couloirs de l’hôpital à la recherche de sa chambre. Alors que j’effectuais ma course d’un côté et de l’autre de l’hôpital, un ancien et douloureux souvenir refaisait surface dans mon esprit : le même hôpital, les mêmes couloirs, la même odeur et surtout la même raison d’hospitalisation. Ceci était trop familier à mon goût. Mes yeux humides, je sentais que je n’étais guère dans mon état normal. Pour ainsi dire, je n’étais plus maître de mon corps, tant d’émotion me submergeait. A ce moment où elle émergeait et analysait la pièce dans lequel elle s’était retrouvée, j’ouvrais de façon brusque sa porte, sans prendre la peine de toquer. Je venais enfin de la retrouver. Je ne m’inquiétais en aucune façon de l’état dans lequel mon visage pouvait être après m’être remémoré la mort de ma mère, car je m’inquiétais surtout pour elle. « Sean ? » Sa voix, je pourrais la reconnaitre entre milles. Un soulagement de la voir consciente et non mourante. Face à elle, je restais immobile, le temps d’entrevoir l’une de ses jambes dans un plâtre et quelques hématomes sur son corps. Ce corps qui me manquait tant. Avery me manquait tout court. « Qu'est-ce que tu fais là ? » me demandait-elle, la voix encore endormie. D’après moi, c’était une évidence : son mari devait être là, même si notre histoire était terminée. Toutefois, je restais silencieux et me rapprochais doucement vers elle avant de m’installer sur le siège à ses côtés. « Qu'est-ce qui s'est passé ? » Par cette question, je comprenais que son accident l’avait sonné et qu’elle se questionnait dorénanvant sur la raison de son hospitalisation. Malgré que ma gorgée s’était nouée par toutes les émotions m’ayant traversées, j’arrivais finalement à reprendre le dessus et faire entendre ma voix. « Tu as eu un accident de voiture. J’en sais pas plus, mais l’accident a dû être violent quand même pour que tu ne te souviennes de rien. » Voilà les explications. Il restait juste à lui expliquer pourquoi j’étais ici. « Ollie Marks m’a envoyé un message pour m’avertir que tu étais aux urgences après un accident, ce soir. Je me devais d’être là pour m’assurer que tu allais bien. » Finalement, je me jetais à l'eau en lui avouant le fond de mes pensées. « Tu m’as fait peur Avery … J’ai bien cru au pire. » me confiais-je à elle tout en posant ma main sur la sienne comme pour m’assurer qu’elle était bel et bien là, en vie. Je sentais une larme glisser le long de ma joue. Je ne voulais pas craquer, surtout devant elle.
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