contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: second time around [Evyx] (#) Mar 5 Juil - 23:39
❝ second time around ❞ Alyx & Evan
Je suis distrait. Je suis distrait depuis le jour où j’ai recroisé Alyx, où j’ai pu plonger à nouveau mon regard dans le sien, où j’ai pu sentir ses doigts sur ma peau, entendre son rire cristallin ravir mes tympans… Depuis une semaine, je fuis Lennon, je passe ma vie au boulot, et même mon meilleur ami ne répond pas à mes sms. Le monde tourne à l’envers ces derniers temps, c’est fou ce qui peut arriver quand on recroise un fantôme du passé qui retourne tout sur son passage, comme une tornade. « Evan, tu pars déjà ? » Je regarde ma montre, c’est vrai qu’il est tôt. Mais j’ai fait exprès de prendre mon rendez-vous avec Alyx un jour où je n’avais pas à boucler de journal. Il faut dire que j’ai mis les bouchées doubles hier pour être en avance aujourd’hui. Alyx m’a donné son dernier créneau de la journée, ce qui nous laissera le temps de discuter si on en a envie sans être pris par le temps ou le patient d’après. « Oui, j’ai un rdv chez le médecin. » « Oh. Très bien. Bonne soirée alors ! » J’offre un sourire à Reese, ma gentille assistante, et m’éclipse, récupérant mon casque de moto pour rejoindre ladite bécane à l’extérieur du bâtiment. Mon rendez-vous est dans une heure, j’ai juste le temps de rentrer prendre une douche avant mon rendez-vous. Une bonne douche froide histoire de calmer mes ardeurs. La semaine dernière j’ai été victime de mon corps, et je me suis senti vraiment mal à l’aise lorsqu’Alyx a posé ses yeux sur l’érection qu’elle avait provoquée.
« Tu rentres déjà ? » Je sursaute, surpris de voir mon épouse déjà à la maison. « Oui je… j’ai rendez-vous chez le kiné. » Je m’approche et dépose un baiser sur ses lèvres, plus comme quelque chose qui ressemblerait à une habitude plutôt que quelque chose de vraiment sincère. « Tu bossais pas aujourd’hui ? » « Non, je suis de garde cette nuit. J’y allais justement ! Je suis contente d’avoir pu te croiser, ça me fait plaisir ! » Elle s’approche à nouveau pour me prendre dans ses bras et j’en fais de même. « Bon courage pour le kiné, t’as encore très mal ? » Je hausse les épaules tout en hochant la tête. « Ouais, c’est encore bien douloureux… » Je l’embrasse une dernière fois et me sépare d’elle, rompant notre étreinte. « Faut que je file vite à la douche si je veux pas être à la bourre. Bon courage pour cette nuit chérie ! » Elle me sourit et je m’éclipse pour aller dans la salle de bain. Je m’en veux de penser à Alyx alors que je viens d’embrasser Lennon. Mais c’est plus fort que moi. Je me dépêche, sors nu et choisis un boxer noir, celui qui je trouve me va le mieux. Non mais respire Evan, c’est pas le bal de fin d’année du lycée là ho ! Je souffle un peu et enfile un jean brut bien ajusté, un t-shirt un peu serré dans les tons bleus et ma veste de moto, en cuir. Une fois prêt, une goutte de parfum et je m’éclipse de la maison pour rejoindre le cabinet d’Alyx. « Bonsoir, j’ai Rdv avec le Docteur L… » « Evan Mannings ? » Je hoche la tête. « Oui, elle a un peu de retard, mais rien de bien méchant, vous pouvez patienter sur un feuteuil si vous voulez. » Je lui souris, la remerciant avant d’aller m’asseoir. Dans ma tête, je me refais le film de nos retrouvailles, tout ce que j’ai pu lui dire, qu’elle a pu me dire. Tout ça est si étrange, et pourtant, mon coeur bat à une allure folle rien qu’à l’idée de la revoir. Je n’attends pas si longtemps que ça au final, à moins que mes pensées m’aient tenues en haleine jusqu’à ce qu’elle sorte. Je lui adresse un large sourire alors qu’elle raccompagne son avant-dernier patient, et je laisse mon regard parcourir ses formes, bien que cachées sous sa blouse. Elle est en jupe, ou en robe. Ses mollets musclés et ses pieds cambrés dans ces chaussures à talons lui donnent une allure sensuelle. Je souffle un coup, essayant tant bien que mal de me reprendre, mais j’ai soudainement un coup de chaud. Elle s’avance vers moi et je me lève de ma chaise, casque toujours en main, sourire toujours lumineux sur mon visage. « Salut ! » Je m’approche d’elle et viens la prendre naturellement dans mes bras dans une accolade typiquement américaine. « Ça va depuis la semaine dernière ? » Je romps mon étreinte et la suis dans son cabinet. « Ça va un peu mieux mais c’est pas encore ça. Et j’ai pas osé refaire de sport du coup, faut dire que ça me manque pas mal… » Je pose ma veste, mon casque, retire mes chaussure et chaussettes, puis mon jean. J’hésite pour le T-shirt, pour le moment je vais le garder, on verra ce qu’elle me demande. Je m’installe sur la table et remonte le bout de tissus de mon boxer pour découvrir au mieux ma cuisse, cette fois, elle ne me surprendra pas. J’ai une pensée idiote en posant mes yeux sur ma virilité enfermée dans ce morceau de tissus, je lui ordonne de rester sage, elle m’a assez foutu la honte la semaine dernière. Je me demande bien pourquoi les hommes n’arrivent toujours pas à gérer leur sexe, après toutes ces années d’humanité, c’est quand même un comble.
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Sujet: Re: second time around [Evyx] (#) Jeu 7 Juil - 13:02
second time around.
EVYX
Je fais glisser mes doigts sur le verre rempli d'alcool en face de moi, posé sur le comptoir dans un bar où je n'ai franchement pas l'habitude de venir. Le barman m'observe du coin de l'oeil, je m'en rends bien compte, il doit forcément trouver ça louche qu'une femme se retrouve toute seule à écumer les établissements nocturnes, qu'elle commande sans l'ombre d'une hésitation un Martini dry avec deux olives sur le côté, qu'elle ne relève pas la tête de ses mains qu'elle triture sans cesse, l'esprit ailleurs. Avec son torchon, il essuie les verres qu'il vient de laver et il continue de me surveiller, sans doute a-t-il peur que je ne me fasse accoster par la mauvaise personne, que je sois soudainement désemparée face à un homme sentant l'alcool à plein nez. Mais je n'ai plus peur, il est hors de question que je me soumette sans protestation à ce sentiment, que je sombre petit à petit dans un nouveau cauchemar sans fin, dans une haine profonde du monde extérieur et de tout ce qu'il renferme. La journée a été longue, le travail pénible et je me suis sentie d'humeur à laisser Litchi dormir paisiblement à la maison et à profiter du beau temps pour déambuler en ville. Mon attention s'est portée sur ce bar qui ne paie pas de mine mais qui est ma foi fort agréable une fois quelques verres dans le gosier. Il n'est pas dans mes habitudes de sortir seule, de ne pas vouloir appeler une amie pour passer une soirée en bonne compagnie, de ne pas passer un coup de fil à Connor ou à Nathan pour aller boire un verre. Au vu des circonstances actuelles, j'aurais également pu demander ça à Parker et peut-être qu'elle m'aurait fait du bien tout compte fait. Je suis troublée, perdue, confuse, abasourdie. Evan est revenu dans ma vie tel une boule de bowling raflant toutes les quilles sur son passage. Je ne suis pas en colère, je ne regrette pas le fait qu'il fasse à nouveau partie de mon monde, je suis simplement un peu déboussolée et hésitante. Quelle attitude adopter, comment lui faire comprendre que le revoir a été une évidence dans mon esprit, comment lui montrer mon coeur qui est en cours de reconstruction, grâce à lui. Comment lui dire que sa femme est un obstacle à mon bonheur. Comment lui exprimer à quel point je suis navrée de l'avoir laissé tomber des années auparavant. Je soupire longuement en relevant la tête et avale en une seule gorgée le contenu de mon verre, dévisagée une nouvelle fois par le serveur derrière son bar. Il se décide finalement à laisser son torchon de côté et à venir m'adresser la parole en me souriant, voulant paraître sympathique et ouvert à toute discussion. « Vous semblez triste et je n'aime pas voir ça dans mon établissement. Tout va bien pour vous ? » Malgré la maladresse de sa question et l'évidence de ma réponse je le fixe et soutiens son regard, léger sourire au coin des lèvres. « J'ai connu mieux, disons. Enfin non... c'est compliqué. » Il ne semble pas saisir la subtilité de mes propos mais n'insiste pas pour autant. Pour sa défense, il n'est pas au courant de la bataille qui est en train de se dérouler dans ma tête, du sang qui est en train d'affluer dans mon cerveau de manière inédite. Je hausse les épaules et sors mon porte-feuille pour régler ce que je lui dois, à savoir l'équivalent de suffisamment de verres pour me sentir euphorique. Je ne devrais probablement pas conduire dans un tel état mais je m'en fiche éperdument, en fait. Une fois redressée du tabouret, je regarde une dernière fois le serveur lui souris sincèrement. « Merci pour votre sympathie. Et excusez-moi d'avoir un peu plombé l'ambiance. » Je tourne les talons et ouvre la porte pour en sortir, je ne reviendrai sans doute jamais ici. Un coup d'oeil rapide à mon smartphone et un nouveau soupir, il est déjà tard et demain s'annonce difficile. Mon dernier rendez-vous de la journée n'est autre qu'Evan Mannings lui-même. Je suis angoissée et j'ai à la fois tellement hâte de le revoir, je ne me vois plus vivre ma vie sans qu'il en fasse partie.
***
J'enchaîne les séances, les massages, les conversations agréables et les patients divertissants, je passe faire un tour au spa pour m'assurer que tout va pour le mieux, je félicite Reagan pour son travail remarquable des dernières semaines. Je m'écroule sur mon fauteuil, je fume une cigarette pour m'empêcher de penser à celui qui hante mes jours et mes nuits, je fais semblant d'être à fond dans tout ce que j'entreprends aujourd'hui, je ris, j'angoisse, je fais des blagues stupides, je pleure les fesses posées sur la cuvette des chiottes. Jamais je n'aurais imaginé cette journée aussi difficile, jamais je n'aurais dû sortir hier soir et boire comme un trou. Je n'ai aucune notion de limite, je suis d'une stupidité dans égal. Le pas toujours aussi actif pour éviter de m'effondrer à n'importe quel instant, je me rends de nouveau dans mon bureau pour souffler un coup et me griller une nouvelle clope, je viens tout juste de terminer le dernier rendez-vous avant qu'il n'arrive. Avant que mon coeur ne chavire à nouveau. Une fois mon mégot écrasé dans le cendrier extérieur, je vérifie l'heure, paniquée. « Reagan ? Dis à Mr Mannings lorsqu'il arrivera que j'aurai un peu de retard, s'il te plaît. » « Entendu. » Je repose le combiné du téléphone sur son socle et viens passer mes deux mains dans mes cheveux. « Merde… Merde ! » Direction la salle de bains avant le moment crucial, je rajuste le décolleté plongeant de ma robe blanche, resserre la fine ceinture beige qui épouse ma taille à merveille, retouche mon maquillage en vitesse et m'asperge avec précaution de parfum. Si j'en mets trop, je vais lui arracher les narines. Tant pis si je le fais attendre et même si je m'en veux, je ne serais sans doute jamais prête à sortir volontairement de ce foutu bureau pour aller l'accueillir. Cette fois-ci, tout est différent, tout le contexte de notre séance est chamboulé puisque je suis consciente de sa visite, de son imminente présence dans mes locaux. J'émets un petit râle pour me donner du courage et de la confiance et laisse mon bureau derrière moi en faisant bruyamment claquer mes talons dans le couloir. Je n'en reviens toujours pas des larmes versées dans les toilettes ce matin, c'est absurde. Mais étrangement, je me sens désormais prête à faire face à toute éventualité. Je ne me décompose pas en l'apercevant, moi qui m'imaginais ramper vers lui comme la dernière des connes en le suppliant de m'aimer à nouveau, mais affiche au contraire un large sourire en constatant à quel point il est magnifique. Le cuir sur un homme a toujours un effet un peu spécial sur moi mais là, il me rend toute chose dans sa tenue de motard. « Salut ! » « Hey. Je suis contente de te voir. » Reagan nous observe derrière son bureau en se croyant discrète, je m'en amuse. Je détaille rapidement la tenue d'Evan, simple mais lui allant à ravir. Son t-shirt saillant qui laisse apparaître ses tétons me donne à l'esprit mille et unes folies, toutes plus sexuelles les unes que les autres. Sur le bureau, dans ma salle de bains, sur une table, dans le gymnase. Je le laisserais me prendre partout si ça ne tenait qu'à moi. « Ça va depuis la semaine dernière ? » « Au poil, et toi ? » Au poil. Quelle abrutie répond ça de nos jours. Il me sourit et me prend aussitôt dans ses bras sans me laisser le temps de réagir correctement. Je l'enlace également, le regard brillant, l'esprit en vrac. Mes mains glissent sur sa veste de moto avant de le relâcher.
Je me racle un peu la gorge et lui indique de me suivre dans une salle de kinésithérapie au premier étage. La salle 6. Celle qui est m'importe désormais plus que n'importe quelle autre pièce dans mon établissement. Je vais m'appuyer sur la table et le regarde se défaire de quelques affaires. « Alors, ta cuisse va mieux depuis la dernière fois ? » « Ça va un peu mieux mais c'est pas encore ça. Et j'ai pas osé refaire de sport du coup, faut dire que ça me manque pas mal… » « Je comprends mais tu as bien fait, il aurait pas fallu que tu retravailles le muscle sans moi, ça aurait empiré les choses. » Je hausse les épaules en lui souriant une nouvelle fois et manque de tomber de l'autre côté de la table lorsque je le vois retirer son jean pour se retrouver en boxer. J'émets un petit rire gêné et me retourne en attendant qu'il s'installe pour que je l'ausculte. Cette séance que j'appréhendais tellement m'est en réalité plutôt facile à affronter jusque là. Allongé face à moi, il me procure des frissons dans tout le corps tant je le désire, tant je repense à chaque instant de son érection naissante de la dernière fois. Je m'approche de lui et jauge sa douleur en exerçant quelques pressions sur sa cuisse à l'aide de mes doigts. « N'hésite pas à me le dire si jamais je te fais mal. » Sa réaction est sans équivoque, c'est encore extrêmement sensible. Je réfléchis quelques secondes à comment composer cette nouvelle séance, la toute dernière de la journée. Je vais chercher une serviette dans l'armoire et lui tends en lui souriant. « Prends ça et suis-moi, on va aller au gymnase au rez-de-chaussée. On va dompter ce muscle. » J'émets un petit rire, j'ai à l'esprit bien des muscles chez lui que j'ai envie de dompter mais là n'est pas la question. J'emboîte le pas et il me suit, m'adressant la parole dans mon dos. Calme-toi Alyx, c'est vraiment pas le moment.
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Sujet: Re: second time around [Evyx] (#) Jeu 7 Juil - 20:34
❝ second time around ❞ Alyx & Evan
La prendre dans mes bras est une sorte de réflexe, je ne fais pas ça avec tout le monde, mais là je crois que j’en avais autant envie que besoin. Comme pour me rassurer du fait qu’elle est bien là, que je n’ai pas rêvé. « Hey. Je suis contente de te voir. » Je lui demande si elle va bien, à quoi elle me répond « Au poil, et toi ? ». Réponse qui me fait sourire parce que je n’ai plus entendu cette expression depuis des années. « Super, enfin mis à part ma cuisse, super. » Mis à part ma femme qui me trompe, et surtout mis à part mes sentiments pour Alyx surgissant des cendres comme un phoenix. Je la suis sans broncher jusqu’à la salle où elle doit me masser, et je me déshabille rapidement, sûrement un peu trop impatient de commencer. « Je comprends mais tu as bien fait, il aurait pas fallu que tu retravailles le muscle sans moi, ça aurait empiré les choses. » Je souris de la voir sourire et hoche à peine la tête pour lui donner raison. J’ai bien fait, même si ça a été difficile de me retenir. Je m’allonge et la laisse poser à nouveau ses doigts sur ma cuisse douloureuse. « N'hésite pas à me le dire si jamais je te fais mal. » Je grimace et me contracte un peu quand elle arrive à l’endroit fatidique. « Ouais, c’est mieux mais c’est pas encore ça… ». Elle s’éclipse et je la suis des yeux, ne me faisant pas prier pour la détailler du mieux que je peux dans sa magnifique robe blanche, sa blouse n’étant pas boutonnée, pour mon plus grand plaisir. Elle revient avec une serviette, sèche. « Prends ça et suis-moi, on va aller au gymnase au rez-de-chaussée. On va dompter ce muscle. » Je souris de la voir rire et attrape la serviette qu’elle me tend avant de descendre doucement de la table pour éviter de me faire mal. Je la suis dans les couloirs, pieds nus, à moitié à poil, tout va bien. Heureusement que je suis le dernier patient de la journée et qu’il ne reste que nous, en théorie, ou peut-être juste sa jeune assistante, espérons qu’elle a déjà vu un mec à moitié à poil. « Tu fais souvent trimballer tes patients dans les couloirs comme ça à moitié nus ? » Elle se retourne pour m’adresser ce sourire malicieux que j’ai toujours adoré, et je souris, comme un idiot. Heureusement, on ne repasse pas par le hall et nous arrivons assez rapidement au gymnase. Mon regard parcourt la totalité de la salle avec tous ces équipements. Elle n’a rien à envier à personne, son local est vraiment à la pointe e la technologie. Je n’y connais pas grand chose, mais je n’ai pas le souvenir d’avoir déjà été chez un kiné aussi bien fourni au niveau du matériel.
Je me laisse guider par Alyx qui me fait faire quelques exercices visant à réchauffer mon muscles pour qu’elle puisse ensuite le masser à sa guise. D’abord sur un ballon, puis sur un tapis où elle me demande quelques exercices différents. Je commence à avoir chaud à bouger dans tous les sens, à moins que ce soit sa présence. « Bon, c’est super bien équipé ici, mais ça manque un peu de clim quand même. Ou alors t’as foutu le chauffage juste pour que je me foute à poil ! » Je ris en la regardant, charmeur, comme à mon habitude, et je finis par retirer mon t-shirt parce que bon, ça devenait un peu intenable quand même. Le regard d’Alyx change légèrement et je m’en amuse, intérieurement, ne voulant pas pour autant la gêner. Après tout, elle a quand même vécu une érection la dernière fois que je suis venu. Et puis, elle connaît mon corps sur le bout des doigts. Je reprends mes exercices dictés méticuleusement par la jeune kiné et me concentre pour ne pas dériver de mon objectif premier qui est de guérir ce foutu adducteur. Nous finissons par un exercice plutôt étrange. Elle me demande de m’accrocher par les bras à un lot de barres horizontales, juste assez haut pour que mes pieds ne touchent plus le sol. Ainsi, seul le haut de mon corps travaille et les muscles de mes jambes sont détendus. Là elle me demande de relever ma jambe endolorie en la pliant, et c’est là qu’elle reprend mon muscle entre ses doigts fins, alors que son corps est quasiment collé au mien, et que je dois resté accroché de mes mains sur la barre en bois. Putain, je sens que c’est à deux doigts de recommencer, pitié. C’est pas possible l’effet qu’elle me fait. Je me mets à rire nerveusement et alors qu’elle relève les yeux sur moi, je lui souris. « T’en as pour longtemps ? Non mais parce que faut tenir là, en plus j’ai les mans moites avec la chaleur et je vais finir par glisser. » Elle se fout un peu de moi, et je décide de jouer un peu, puisqu’elle semble vouloir jouer. « J’aimerai bien t’y voir tiens ! » Je lâche mes mains et descends ma jambe pour venir toucher pieds à terre, et sans qu’elle s’y attende, je viens glisser mes mains entre sa blouse et sa robe, juste à sa taille, et la retourne pour la plaquer contre les barres en bois, doucement. « Vas-y, lève les bras qu’on voit de quoi tu es capable… » Mon ton est devenu bizarrement très sensuel et je peux désormais sentir son souffle sur mes lèvres tellement la proximité est grande. Je jurerai sentir son souffle s’accélérer, sans compter mon entre jambes qui semble vouloir n’en faire qu’à sa tête, une fois n’est pas coutume.
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Sujet: Re: second time around [Evyx] (#) Ven 8 Juil - 16:57
second time around.
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Mes talons claquent sur le carrelage en marbre noir du couloir à mesure que nous nous déplaçons en direction du gymnase au rez-de-chaussée pour mettre à l'épreuve le muscle d'Evan avant que sa condition ne s'aggrave, mes bras pendant dans le vide sans que je ne sache vraiment quoi en faire et mes mains faisant virevolter ma blouse blanche qui est d'une légèreté surprenante. C'est parfait ceci dit puisque, n'étant absolument pas encore habituée au climat de la ville, je ne risque pas de mourir de chaud. Enfin du moins, pas à cause de la température ambiante, si je viens à m'effondre à cause de ma chaleur corporelle ce sera bien à cause du fantôme de mon passé qui vient de resurgir dans ma vie alors que je ne m'y attendais pas. Ici, dans mon cabinet, dans la fameuse salle 6 que nous venons tout juste de quitter afin de poursuivre la séance. Je ne regrette pas d'avoir opté pour une robe ce matin, au vu de sa réaction elle me va très bien et il semble apprécier la vue qu'elle offre à ses yeux, à savoir mon décolleté profond et le dessin de mes hanches qu'elle suggère sans pour autant dévoiler. J'entends les pieds nus d'Evan battre le sol à chacun de ses pas derrière moi et un frisson parcourt toute la longueur de mon dos, j'ai encore bien du mal à réaliser le fait qu'il soit revenu dans mon monde, qu'il soit de nouveau partie intégrante de ma réalité. Inconsciemment, peut-être ai-je toujours rêvé de ce moment, sans doute plus encore depuis mon arrivée en Nouvelle-Zélande. « Tu fais souvent trimbaler tes patients dans les couloirs comme ça à moitié nus ? » « Ce n'est pas dans mes principes généralement, non. Disons simplement que tu es l'exception qui confirme la règle. » Tout en conservant une allure suffisamment rapide, je me retourne et lui lance un regard complice accompagné d'un petit sourire faisant s'étirer un côté de ma bouche, qu'il me renvoie aussitôt. Il est vrai que je n'ai pas pour habitude de traverser les locaux avec un homme quasiment à poil derrière moi mais il est mon dernier rendez-vous de la journée et à part Reagan, il n'y a plus personne pour nous surprendre et s'offusquer d'un tel tableau. Et puis il faut dire que je n'ai clairement pas envie de voir tous mes patients aussi dénudés, surtout pas le pauvre Monsieur Davis. Ce vieux chenapan grâce à qui j'ai pu recevoir Evan la semaine dernière, grâce à qui j'ai pu être libre pour le prendre en charge personnellement et ne pas confier son dossier à un collègue. Je me demande quelle aurait été ma réaction si il était venu dans mon cabinet sans pour autant passer sous mes mains. J'évite avec précaution de ne pas nous faire repasser par le hall en coupant par un autre couloir et nous pénétrons quelques secondes plus tard dans le grand gymnase.
Le parquet clair qui compose le sol a été récemment ciré, il est de toute beauté et je suis fière de recevoir Evan dans mon établissement dont je suis de plus en plus satisfaite à mesure que les jours passent. J'y mets beaucoup de temps, beaucoup d'énergie mais également énormément d'argent, des dépenses faramineuses que j'arrive cependant à amortir grâce aux revenus que je perçois avec la partie spa des lieux. Ainsi, toutes les meilleures machines de rééducation sont à disposition des patients et puisque l'endroit est désert, nous allons pouvoir en profiter à notre guise. J'installe rapidement en ballon un centre de la pièce sur lequel je lui demande de s'asseoir puis de tenir en équilibre pour chauffer sa cuisse et habituer de nouveau son muscle à l'effort physique qu'il va devoir fournir aujourd'hui. Le regarder se concentrer et faire de légères grimaces à cause de la douleur me rappelle les moments où nous faisions du yoga ensemble à l'époque où nous étions inséparables à New York. Ça fait bien longtemps que je n'en ai pas fait et il faudrait que je songe sérieusement à m'y remettre, peut-être que je me sentirais mieux grâce aux sensations que ça procure. Je le fais enchaîner énergiquement avec des exercices sur un tapis de yoga justement et il semble cette fois plus à l'aise pour se mouvoir, ses efforts paient et son muscle commence à chauffer sans pour autant intensifier sa gêne. Des perles de sueur glissent sur son front et je le vois se relever avant de bruyamment souffler et de tourner la tête vers moi. « Bon, c'est super bien équipé ici, mais ça manque un peu de clim quand même. Ou alors t'as foutu le chauffage juste pour que je me foute à poil ! » Je joins mon rire au sien, j'ai toujours adoré l'aspect un peu taquin de son caractère, le fait qu'il envoie constamment des piques pour plaisanter. Certaines personnes le prendraient mal alors que je m'en amuse sincèrement. Je hausse les épaules avant de poser les mains sur les hanches, dégageant au passage ma blouse pour lui révéler un peu plus ma robe. « Peut-être bien, va savoir. » Son air charmeur ne veut en aucun cas quitter son visage et le voilà en train de retirer son t-shirt qui le moulait plus que jamais à cause sa transpiration. Je détaille chaque parcelle de son corps avec envie, il est devenu encore plus sexy avec le temps, ses muscles sont beaucoup mieux dessinés qu'il y a quelques années et je sens une vague de sentiments me submerger quand je le regarde. Connaître tous ses membres sur le bout de mes doigts ne m'empêche pas de vouloir les découvrir à nouveau, sentir ses bras massifs m'envelopper, son souffle se mêler au mien, pouvoir tenir ses mains et ne plus jamais les relâcher. Mon univers était encore en ruines il y a quelques jours et je le vois enfin se reconstruire petit à petit depuis qu'Evan est là. Il est apparu comme un rêve, tel un vieux songe, et je le veux désormais éternel.
Je reprends mes esprits et lui désigne une série de barres horizontales avant de lui révéler la nature du nouvel exercice que je veux qu'il fasse. Me lançant un regard quelque peu suspicieux, il jette ses bras en l'air et s'accroche à une barre en bois en laissant ensuite pendre son corps à peine décollé du sol. Il doit sentir tous ses muscles le tirer et c'est exactement ce que je veux qu'il ressente, je complique légèrement l'exercice en lui demandant de soulever sa jambe à l'origine de sa douleur. Il obéit sans broncher et se met à rire quelques instants plus tard alors que je le matais sans forcément m'en cacher. « T'en as pour longtemps ? Non mais parce que faut tenir là, en plus j'ai les mains moites avec la chaleur et je vais finir par glisser. » « Oh, pauvre petit bout de chou. Fallait pas forcer sur ton muscle comme un imbécile, t'en serais pas là. » J'éclate de rire en voyant qu'il me dévisage, il aime taquiner mais apprécie cependant rarement l'être en retour. « J'aimerais bien t'y voir tiens ! » Il laisse retomber son corps au sol et sans crier gare se rue vers moi pour m'attraper par les hanches et me plaquer contre les barres de bois. Je ne m'attendais pas à une telle réaction de sa part mais me rappelle qu'à chaque fois qu'il se sent provoqué, il est comme forcé de réagir et d'en faire des caisses. Nos visages ne sont qu'à quelques centimètres l'un de l'autre et je ne quitte pas ses magnifiques yeux que je dévore du regard. Ses bras m'empêchent de m'enfuir et je ne sais pas ce qu'il s'apprête à faire de moi mais je suis partante. « Vas-y, lève les bras qu'on voit de quoi tu es capable… » Je le fixe avec un air étonné et à la fois amusé, je n'aime pas non plus qu'on me défie. Mon rythme cardiaque s'accélère et mon coeur s'affole, c'est le pic d'adrénaline que je ressens avant chaque décision du genre. Avec l'aide de mes mains je le repousse gentiment et bazarde ma blouse plus loin dans la pièce avant de remonter un maximum ma jupe pour pouvoir plus facilement grimper sur les barres. Je grimpe sur l'échelle qu'elles forment puis me laisse pendre à mon tour dans le vide, la visage soudainement concentré. « Et en talons en plus, espèce de mauviette. » Je ris du mieux que je peux pendant l'effort et me balance rapidement d'avant en arrière avant d'enrouler mes jambes autour des hanches d'Evan et de le tirer vers moi. « Figurez-vous que je suis capable de bien des choses, Monsieur Mannings. » J'ouvre mes mains pour lâcher les barres et atterris l'instant d'après dans le creux qu'il vient de former avec ses bras pour ne pas que je chute. Je pose les miens autour de son cou et le fixe tendrement, le coeur battant à tout rompre. Mes lèvres ne sont plus qu'à quelques centimètres des siennes et je sens son souffle caresser ma peau. Je glisse une main dans ses cheveux et les serre entre mes doigts tout en ne le quittant pas du regard.
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Sujet: Re: second time around [Evyx] (#) Ven 8 Juil - 18:25
❝ second time around ❞ Alyx & Evan
« Ce n'est pas dans mes principes généralement, non. Disons simplement que tu es l'exception qui confirme la règle. » Je lui rends son sourire, amusé de voir que nous sommes sur la même longueur d’ondes concernant ce petit jeu de séduction. En même temps, elle a réussi la semaine dernière à me faire avoir une érection juste en me touchant la cuisse, c’est vous dire l’effet qu’elle me fait. Nous arrivons vite dans le gymnase et je me plie à ses exercices, sentant petit à petit mon muscle se réchauffer et me faire légèrement moins mal à mesure que les minutes passent. Sauf qu’il fait chaud, très chaud, et je me fois dans l’obligation de retirer mon t-shirt si je ne veux pas mourir de chaud. « Peut-être bien, va savoir. » Je relève les yeux vers Alyx et son ton charmeur est à deux doigts e me faire craquer. Pourtant, je sais que je dois rester sage, je suis marié jusqu’à preuve du contraire. A cette simple idée, je chasse mes pensées impures concernant Alyx et je continue mes exercices, avant de me diriger vers les barres en bois qu’elle me désigne. Je me plie une fois encore à ses exercices, ses demandes toute plus loufoques les unes que les autres, sans broncher. Enfin presque. Je finis quand même par lui dire que je suis à deux doigts de glisser, et surtout, je commence à sentir l’excitation de la sentir si proche de moi alors que je suis presque nu. C’est frustrant. « Oh, pauvre petit bout de chou. Fallait pas forcer sur ton muscle comme un imbécile, t'en serais pas là. » J’écarquille les yeux, surpris du ton qu’elle prend avec moi. Mais elle ne va pas s’en tirer comme ça. Joueur dans l’âme, je décide de prendre les devants sans vraiment réfléchir à ce que je vais bien pouvoir lui faire faire pour me venger. Je la défie de lever les bras pour voir de quoi elle est capable. Ma voix a légèrement changé, un souffle est apparu et mon regard se veut bien plus charmeur encore. Elle décide de me pousser alors que j’avais prix goût de sentir son souffle caresser mes lèvres. Je recule alors d’un pas et la regarder retirer sa blouse, non sans un sourire au coin des lèvres. Je n’en loupe pas une miette, et encore moins quand elle décide de relever sa robe jusqu’en haut de ses cuisses. Un peu plus et je pouvais voir son sous-vêtement. Je la regarde grimper, avec ses talons, cette folle, et s’accrocher de ses mains pour laisser pendre ses longues et fines jambes toujours aussi parfaites. J’adorais quand elle m’entourait de ses jambes quand on prenait un bain, qu’elle était allongée dans mon dos, ses mains parcourant mon torse. Je me sens faiblir de ce souvenir alors qu’elle reprend la parole. « Et en talons en plus, espèce de mauviette. » Je ris avec elle, amusé et hoche un peu la tête dans une mimique impressionnée. « Bravo, je m’incline ! ». Mais je n’ai pas le temps de dire quelque chose de plus que je la vois se balancer légèrement, venant entourer mon buste de ses jambes pour me ramener à elle. Je me sens plaquer contre elle et je laisse échapper un souffle de surprise autant que d’excitation. « Figurez-vous que je suis capable de bien des choses, Monsieur Mannings. » Elle lâche ses mains alors que je la retiens pour ne pas qu’elle tombe, et les place finalement dans son dos pendant qu’elle entoure ma nuque de ses bras. Mon coeur tambourine à une vitesse folle dans ma poitrine et je ne sais même pas comment elle ne s’est pas encore rendue compte de l’excitation notoire qu’elle crée en moi. Ou alors, elle a vu ou senti mais n’a rien dit. Ses doigts viennent se glisser dans mes cheveux et elle sait pourtant que c’est quelque chose qui me fait perdre la tête. Elle joue avec moi, et je succombe. Je ferme les yeux, le souffle plus court, presque haletant. « Alyx… » Un soupir, un supplice. J’ai tellement envie d’elle, c’est quelque chose de complètement ingérable présentement, surtout qu’elle est là, dans mes bras, ses jambes nouées autour de mon bassin et ses lèvres à quelques centimètres à peine des miennes. J’essaie de penser à Lennon, à n’importe quoi qui pourrait me faire m’échapper de cette étreinte, de cette envie, mais c’est carrément impossible. A peine je réouvre les yeux, je pose mon regard sur ses lèvres qui semblent n’attendre que moi. bordel. Je ne réfléchis plus, et je viens rompre la distance entre nos visages. Mes lèvres épousent les siennes à la perfection, comme si elles avaient été créées pour ça. Depuis toujours. Ma langue vient chercher la sienne et je perds mon souffle, mon coeur explosant dans ma poitrine et tout mon être réagissant à l’excitation qu’elle provoque en moi. Je me décale un peu et viens appuyer son dos contre le mur, mes mains remontant à son visage, ses cheveux, sa nuque, son cour, sa poitrine par dessus sa robe. « Dis-moi qu’on peut pas faire ça, arrête moi avant que je ne retire cette robe pour te faire l’amour… Alyx… » Elle m’a tellement manquée putain. Mes mains glissent jusque sous ses fesses, ses cuisses, trouvant sa peau et enfonçant mes doigts contre celle-ci. Je sais que j’aurai bien du mal à faire demi-tour. Dans ma tête, il est déjà trop tard. Je la veux. Maintenant.
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Sujet: Re: second time around [Evyx] (#) Ven 8 Juil - 20:33
second time around.
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Je sais parfaitement à quel petit jeu d'amants je suis en train de jouer en ce moment précis, je sais quels gestes le rendent fou, je sais comment briser sa carapace et l'attendrir en un battement de cils. Fut une période durant laquelle je le connaissais bien plus que je ne me connaissais moi-même, des situations durant lesquelles je pouvais prédire ses réactions avant de prévoir mes actions. Ainsi, je savais pertinemment que j'allais briser son coeur en le laissant tomber, en fuyant comme une lâche effrayée par la perspective d'un avenir brillant et joyeux. Comme une jeune femme perdue et ne parvenant pas à trouver sa juste place dans le monde. Mais je l'aimais pourtant, je l'aimais à en sacrifier ma vie pour ses beaux yeux, à en pleurer lorsque nous n'étions pas dans le même appartement, à en déprimer lorsque tout s'est terminé. J'aurais remué ciel et terre simplement au nom de la promesse de jours heureux, de sentiments sincères et partagés. Et je me retrouve maintenant dans ses bras, six longues putains d'années après avoir décidé de tirer un trait sur notre relation, six ans pendant lesquels j'ai couru après le bonheur jusqu'à en perdre haleine. Jusqu'à en perdre Mark et tout ce qu'on s'était imaginé en l'espace d'une année passionnelle. En perdre une réalité que je croyais idéale, presque à l'image de comment je pensais être la perfection. Plus rien n'a de sens dans ce gymnase, dans ses bras qui semblent d'un seul coup guérir tous mes maux, apaiser toutes mes douleurs, chasser ma mélancolie à coups de doigts se baladant dans mon dos. « Alyx… » Evan est mon remède, celui qui sera à même de me prouver que les hommes valent quelque chose, qu'ils ne sont pas tous de dangereux personnages agressant des individus sans défense dans un parc, qu'ils ne refusent pas tous de poursuivre une belle histoire. Je sens sa respiration diminuer en même temps que la mienne se fractionne soudainement, j'ai beaucoup plus de mal à vivre qu'il y a quelques minutes. J'ai beaucoup plus de difficulté à affronter ce moment que j'ai pourtant tellement rêvé, à propos duquel j'ai construit tant de fantasmes dans mon esprit. Mon coeur est à deux doigts d'exploser et je sens les larmes se précipiter au bord de mes paupières sans que je ne daigne cependant les laisser couler. Ses yeux s'ouvrent à nouveau et il détaille rapidement mon visage, à la recherche de la moindre information de ma part lui indiquant comment procéder, lui donnant le feu vert ou lui redonnant la raison. Les voies du coeur sont impénétrables et je ne cherche plus à comprendre quoi que ce soit lorsqu'il décide enfin de fusionner sa bouche avec la mienne. Ma main resserre un peu plus encore son emprise sur ses cheveux, je ne voudrais pas les lui arracher mais je ne maîtrise plus ma force, je ne suis plus au contrôle de mon propre corps. Mes membres semblent avoir abandonné, je me détends dans ses bras mais juste assez pour ne pas demander à ses jambes de faire trop d'effort, il est exclu d'aggraver le cas de sa cuisse blessée. Je n'ai que faire des bienséances et du politiquement correct lorsque sa langue entre en collision avec la mienne, lorsqu'il intensifie notre étreinte et ce baiser qui me donne l'impression de sortir d'un état léthargique face auquel je demeurais impuissante, d'un profond coma sentimental. Je le sens me porter toujours et me plaquer avec précaution contre le mur, à quelques pas de notre position initiale. Il soutient mon regard sans le détourner ne serait-ce qu'une fraction de seconde et se donne alors pour mission de découvrir mon corps après tant d'années sans le toucher, sans même le voir. « J'ai cru que ça n'allait jamais se produire. » Ces quelques mots veulent à eux seuls tout dire, ils soulignent à quel point je me sentais seule à en crever, à quel point le revoir la semaine passée a eu l'effet d'un ouragan sur mon être tout entier. Mes mains partent à leur tour à la conquête de son crâne, ses oreilles, sa nuque, ses épaules, j'enfonce mes ongles dans sa peau interdite. Il y a Mark que j'aime encore bien malgré moi, il y a Lennon à qui il est toujours marié et puis il a ce désir brûlant qui monte et rafle tout aspect de conscience dans ma tête. Je ne suis plus capable de discerner le bien du mal, seulement capable de ressentir tout cet amour qui resurgit à son encontre. Ses mains se déposent sur ma poitrine et j'en gémis de plaisir, plaquant les miennes contre le mur derrière moi, les bras levés par-dessus ma chevelure qui devient sauvage, indomptable. Je lève la tête et fixe mes yeux sur le plafond, toujours ces foutues larmes qui veulent s'échapper.
« Dis-moi qu'on peut pas faire ça, arrête moi avant que je ne retire cette robe pour te faire l'amour… Alyx… » C'est la deuxième fois qu'il prononce mon prénom en si peu de temps et cette fois a l'effet d'une décharge électrique, d'un violent éclair me frappant violemment. Ses mains encore et toujours plus insistantes qu'il y a quelques minutes. Le temps s'est arrêté et plus rien n'existe autour de nous, si ça continue je ne vais plus pouvoir voir mes locaux du même œil que d'habitude. Je reprends ses lèvres tout en me libérant le plus doucement et sensuellement possible de son emprise, je me sens en sécurité avec lui, ses bras ne m'effraient pas comme ceux que j'ai connus dans le parc il y a quelques temps. Avec lui c'est évident, naturel. Je le libère de mes jambes et me retrouve debout, la bouche toujours collée à la sienne, comme une sangsue ne voulant lâcher pour rien au monde sa cible. J'ai prié pour que cette scène se produise, pour que je vive à nouveau les frissons de notre lien et maintenant qu'elle est en train de se dérouler, je n'ai pas l'ombre d'une hésitation. Et je ne regretterai rien. Je me dégage de son corps et marche rapidement, presque en courant, vers ma blouse que j'attrape dans la foulée avant de plonger une main dans la poche et d'en ressortir mon smartphone. Je le déverrouille en toute hâte, les mains tremblantes, les yeux embués et compose le numéro de l'accueil dans une rapidité inédite. J'ai du mal à parler lorsqu'il le faut. « Reagan ? Rentre chez toi… La séance avec Mr Mannings va durer plus longtemps que prévu… Je fermerai le cabinet seule. » Je lui souhaite une bonne soirée après sa réponse et raccroche. Le téléphone glissé dans la poche de la blouse et cette dernière de nouveau étalée par terre, je me retourne et passe une main dans mes cheveux. Il est tellement beau, je ressens tellement de choses à son égard. « Je suis effectivement capable de bien des choses Evan… » J'inspire profondément, tentant de calmer mon coeur qui hurle au secours. « Mais il m'est impossible de te dire d'arrêter. » En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire j'arrache ma ceinture, ce qui a pour conséquence d'ouvrir ma robe qui ne tenait fermée que sous l'influence de l'accessoire, et me rue sur lui.
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Sujet: Re: second time around [Evyx] (#) Sam 9 Juil - 0:06
❝ second time around ❞ Alyx & Evan
Je sais que c’est dangereux, que nous savons tous les deux où tout ça va nous mener. C’est inévitable, surtout si aucun de nous deux n’arrive à mettre un terme à tout ça. Le rapprochement est considérable et j’ai peur qu’elle me laisse planté là, comme elle l’a déjà fait une fois. Le traumatisme est encore très présent, je ne peux y échapper, et pourtant j’ai envie de croire que ça ne refera pas pareil cette fois. Si nous sommes amenés aujourd’hui à nous retrouver, nous attirer comme deux aimants, c’est bien que la vie en a décidé ainsi. Nos bouches se lient, nos langues dansent ensemble, nos respirations s’écourtent au fil des secondes. J’ai terriblement envie d’elle et je pense qu’elle peut le sentir aisément. « J'ai cru que ça n'allait jamais se produire. » Je soupire un peu, de soulagement de l’entendre dire, de l’entendre mettre des mots sur ma propre pensée. Moi non plus, j’ai cru que ça n’arriverait pas. Pourtant, malgré mon mariage, la déception qu’Alyx a pu me faire il y a six ans, je suis là, contre elle, l’emprisonnant entre mon corps n’appelant qu’elle et ce mur froid et qui se réchauffe presque aussi vite que nos corps. La sentir si près de moi, ses jambes entourées autour de ma taille, mes mains caressant ses formes divines, je ne pense plus à rien, me déconnecte de tout, plus rien n’existe, il n’y a plus qu’elle. Elle et moi. J’essaie de lui demander qu’elle m’arrête dans ma lancée, qu’elle me stoppe net, même si bien sûr je n’en ai pas la moindre envie. Mais je veux lui laisser la place de s’échapper si elle, elle en ressent l’envie ou le besoin. Tout ça est arrivé si vite, mais semble à la fois tellement évident. Je perds mon souffle, totalement. Je crois que mon coeur a raté quelques battements avant d’avoir repris sa course folle à l’instant où la jeune femme a repris mes lèvres d’assaut. Je sens son étreinte se desserrer, et à mesure qu’elle glisse de sa position, ses pieds foulant à nouveau le sol, je resserre de mon côté mon étreinte de mes bras pour ne pas la voir s’éloigner. Je ne veux pas la laisser partir. Pas maintenant, plus jamais. Elle arrive à s’éclipser et mon coeur me brûle à cet instant. J’ai l’impression de retrouver ce sentiment horrible que j’avais ressenti le jour où elle m’a dit que ça ne servait à rien de poursuivre notre histoire, qu’elle ne voulait pas la même chose que moi… Je serre les mâchoires, m’en voulant l’espace d’un instant d’avoir pu aller si loin alors que de toute évidence, Alyx n’est toujours pas sur la même longueur d’ondes que moi. Je reste là, face au mur, les deux mains posées à plat sur ce dernier, la tête penchée en avant et j’essaie de reprendre mon souffle, les yeux clos. Je ne veux pas me retourner, voir ce regard désolé qu’elle sait faire mieux que personne. Je me déteste d’avoir cru qu’il pourrait se passer quelque chose à nouveau. Quel idiot.
Et puis, j’entends sa voix qui s’adresse à sa jeune assistante. « Reagan ? Rentre chez toi… La séance avec Mr Mannings va durer plus longtemps que prévu… Je fermerai le cabinet seule. » Je me redresse, lâchant le mur de mes mains et me retourne pour pouvoir la regarder. Elle range le téléphone dans sa blouse et cette dernière vient joncher le sol la seconde qui suit. Mon torse se soulève encore très rapidement, et malgré mon regard bleu légèrement voilé par émotion que je peux ressentir, je la regarde, avec une intensité rare. « Je suis effectivement capable de bien des choses Evan… » Je la regarde inspirer alors que je reste là, debout immobile et les bras ballants, attendant qu’elle me dise quelque chose, qu’elle me fasse comprendre ce qu’elle veut, ce quelle attend de moi. « Mais il m'est impossible de te dire d'arrêter. » Je souffle un peu, comme un soulagement, et je la regarde défaire sa ceinture, laissant sa robe s’ouvrir en deux, dévoilant ainsi son corps sublime, habillé d’un ensemble de sous-vêtements blancs en dentelle absolument sublime. Elle se jette sur moi littéralement et je la rattrape, joignant mes lèvres aux siennes comme un besoin primitif. Nos langues se lient à nouveau et mes mains s’invitent à l’intérieur de sa robe que je ne tarde pas à lui retirer, la laissant flirter avec le plancher fraichement ciré. Si ça ne tenait qu’à moi, je lui dirai combien elle m’a manqué, combien j’ai pensé à elle, si souvent, combien je rêvais de la retrouver un jour et vivre cet instant, celui-là même que nous sommes en train de vivre. Mais j’aurai peu de la faire fuir une fois encore. Je ne sais pas ce qu’elle attend de moi, mais en attendant de le savoir, je compte bien profiter un maximum de la moindre seconde qu’elle me laissera pendant laquelle je pourrai la toucher, la caresser, l’embrasser, et m’unir à elle, corps et âme, comme avant. Je serre son corps contre le mien, sentant sa peau flirter avec la mienne, me provoquant un long frisson le long de ma colonne vertébrale. J’ai l’impression d’avoir été en apnée pendant si longtemps que j’arrive enfin à respirer, là, contre elle, avec elle. Son souffle se mêle au mien et c’est comme si c’était pour moi le meilleur oxygène qui soit.
Je nous fais reculer un peu et nous laisse tomber sur un immense coussin de gymnastique, celui qui est sensé amortir les chutes ou de genre de trucs. Mon corps au dessus de celui de la jeune femme, je n’arrive pas à détacher mes lèvres de sa peau, laissant glisser mes baisers sur l’arrête de sa mâchoire, son cou, et j’en profite au passage pour dégrafer son soutien-gorge et libérer la plus belle poitrine que je n’ai jamais vue. Alyx est à mes yeux plus belle encore que la perfection, elle l’a toujours été. Mes mains, délicates et à la fois impatientes, passent sur ses seins et je grogne de plaisir, de désir. Tout en elle me met en émoi. Je fais descendre encore un peu mes baisers, entre deux souffles bruyants et saccadés, et embrasse ses seins si parfaits, pendant que les doigts d’Alyx glissent dans mes cheveux. Je souris pour moi-même d’entendre quelques gémissements franchir ses lèvres et je reviens attraper ces dernières dans un baiser passionné. Entre deux baisers, je finis quand même pas lui dire. « Ça fait tellement longtemps que je rêve de ça Alyx, si tu savais… » Tu m’as tellement, tellement manqué…
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Sujet: Re: second time around [Evyx] (#) Sam 9 Juil - 17:45
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Son expression change du tout au tout lorsque je le vois se retourner pour me faire face, il m'observe avec un air contrarié teinté d'un peu de peine. Je me rends compte, à mon grand dam, que je l'ai peut-être effectivement blessé quand j'ai glissé mon corps hors de son étreinte pour pouvoir atteindre mon téléphone et ordonner à ma jeune apprentie de quitter les lieux sans attendre. Ma voix était hésitante, chevrotante même durant l'appel et j'ai dû m'y reprendre à plusieurs satanées fois avant de parvenir à lui souhaiter de passer une bonne soirée de manière compréhensible. J'espère qu'elle n'a pas trouvé mon attitude louche, à sa place je me serais tout de même posé d'inquiétantes questions, pourquoi la prévenir à travers un appel, pourquoi ne pas directement aller la voir dans le hall pour lui dire correctement au revoir, pourquoi lui demander de partir aussi tôt. Tant de questions auxquelles elle n'aura sans doute jamais la moindre réponse puisque la raison de tant de précipitation se trouve à quelques pas de là où je me tiens droite et immobile, presque pensive. Et puis il est mieux dans ce genre de situation de laisser un peu de mystère, je n'allais tout de même pas lui annoncer de but en blanc que je venais de retrouver l'homme de ma vie et que je m'apprête en cet instant même à faire dans le gymnase ce dont je rêvais depuis des mois, le laisser s'emparer de mon corps tout entier et me posséder. Nos âmes s'appartiennent respectivement et il ne m'a fallu qu'un seul de ses baisers fougueux pour me rendre à l'évidence, pour me résoudre à admettre qu'il est le seul et l'unique dans mon esprit, il coule dans mes veines, il est ancré dans ma peau. Il ne m'a fallu qu'un seul putain de baiser pour effacer Mark, pour m'absoudre de tout sentiment flirtant de près ou de loin avec la tristesse et la mélancolie. En seulement quelques gestes, Evan a été capable de me redonner vie. Au moment où j'arrache ma ceinture, son visage change de nouveau mais cette fois pour ma plus grande joie puisqu'un éclair d'envie incontrôlable le traverse et qu'il me réceptionne dans un grognement de plaisir alors que je lui saute carrément dessus. Ses bras glissent sous le tissu de ma robe, ses mains s'aventurent avec passion sous les bretelles de mon string, je sens ses doigts s'enfoncer dans ma peau. Mon rythme cardiaque s'accélère une nouvelle fois et quand nos bouche se lient encore, mon coeur manque d'y laisser toute sa force. Les manches courte de ma robe glissent sur mes bras et Evan la balance brusquement sur le sol dans le but qu'elle aille rejoindre ma blouse et que je me retrouve en sous-vêtements. Il a toujours été dingue de mon penchant pour la lingerie de luxe puisqu'elle est tout le temps faite de dentelle fine, d'ornements à couper le souffle et de tissus aussi doux que le baiser d'un ange. Il est désormais bien loin de sa peur d'être abandonné à nouveau, de revoir devant ses yeux impuissants et écarquillés la même scène s'étant déroulée il y a maintenant six ans dans le salon de son appartement New Yorkais, de me voir tourner les talons et cruellement le quitter. Mais il n'en est rien et il s'en rend bien compte quand mes doigts vont à la rencontre de ses tétons, quand ma langue marque allègrement son territoire tout le long de son cou. Ses bras m'enserrent un peu plus encore et mon corps tout entier en vibre, mes envies ne font plus qu'un avec les siennes, nos deux corps s'unissent dans une danse sensuelle endiablée. Sentir son souffle contre le mien me fait perdre conscience de l'existence d'un monde extérieur à celui dans lequel on vient de s'enfermer, d'une réalité dans laquelle il n'est pas présent et où je suis malheureuse au quotidien. J'ai l'impression d'être entourée de papier cellophane tant il me presse tout contre son torse musclé et collant à cause de sa transpiration qui s'accentue. Je sens son corps se mouvoir et nous atterrissons sur un énorme coussin de gymnastique situé contre le mur, je laisse un petit cri de surprise s'échapper de ma bouche avant qu'il ne la reprenne à l'aide de ses lèvres.
Mon corps entier se contracte sous les baisers qu'il dépose partout sur moi, des frissons de plaisir parcourent ma peau et des gémissements franchissent mes lèvres sans que je ne puisse les arrêter. Je n'en ai de toutes manières pas la moindre envie. Nous sommes à présent seuls dans les locaux et je pourrais me mettre à hurler à pleins poumons que personne ne m'entendrait, personne ne serait alors susceptible d'être un témoin auditif de la scène. Les caresses d'Evan deviennent rapidement ma nouvelle obsession et lorsqu'il se décide enfin à dégrafer mon soutien-gorge, un énorme sourire étire mes lèvres et ma main agrippe de nouveau ses cheveux. Le contact de sa langue contre mes tétons me fait me contorsionner de plaisir sous le poids de son corps sur le mien, il a bien longtemps que je n'ai pas ressenti pareille sensation. Coucher avec une femme, bien qu'ayant été somme toute une fantastique expérience en compagnie de Dylan, ne me procure absolument pas les mêmes frissons. « Ça fait tellement longtemps que je rêve de ça Alyx, si tu savais… » J'essaie du mieux que je peux de contenir le bonheur que je ressens en entendant ces quelques mots mais ne tiens pas plus qu'une misérable seconde. « Moi aussi, Evan… » Rien que le fait de prononcer nos prénoms à tour de rôle a quelque chose de magique, de sensuel. Je le prends furieusement par les épaules et le renverse à côté de moi pour pouvoir le chevaucher l'instant qui suit. Mes cheveux viennent flirter avec son nez ce qui a pour conséquence de nous faire rire tous les deux, je m'arrête dans notre folle danse pour contempler son visage, observer ses traits si parfaits, caresse à pleine mains cette perfection qui ne m'était plus accessible depuis tant de temps. Depuis beaucoup trop d'années, depuis ce qui m'a paru une éternité. Sans reprendre sa bouche pour le torturer, je fais glisser mon corps contre le sien et m'attaque doucement à ses tétons que je contourne avec ma langue, caresse du bout de mes doigts, mordille méticuleusement avec mes dents. Ses bruyants soupirs me confirment de la justesse de mes mouvements. Je me redresse légèrement et soutiens mon corps avec une main plaquée sur le coussin pendant que l'autre descend avec une rapidité légendaire à hauteur de son boxer. Je lui jette un regard, lâche un soupir de plaisir et ferme les yeux lorsque mes doigts s'introduisent dans la zone dangereuse. Le souvenir de son érection de la semaine dernière me revient rapidement à l'esprit et je la sens dans la paume de ma main bien plus impressionnante qu'elle ne paraissait alors. Alors que je commence à faire des mouvements et vas et viens et que je sens mon intimité devenir de plus en plus humide, je reprends sa bouche et m'allonge à côté de lui pour me faciliter la tâche. Jamais plus je ne le laisserai repartir, jamais plus je ne le repousserai. C'en est déjà trop de l'avoir fait une fois. Je titille son lobe d'oreille avec ma bouche, mon souffle se déversant sur lui. « J'en peux plus d'attendre… » Je descends son boxer au maximum de mes capacités avec une seule main et la plaque de nouveau contre sa joue l'instant d'après, tournant son visage pour qu'il fasse complètement face au mien. « Fais-moi l'amour comme jamais tu ne l'as fait à qui que ce soit avant aujourd'hui. » C'est beaucoup demander mais c'est précisément ce dont j'ai besoin maintenant, tout de suite. Mon comportement devient soudainement téméraire, mes pulsions prenant le contrôle de mes actions.
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Sujet: Re: second time around [Evyx] (#) Sam 9 Juil - 22:20
❝ second time around ❞ Alyx & Evan
Attention les enfants, on se cache les petits yeux
Je frémis rien qu’en posant mes mains sur sa peau désormais dénudée. Lennon est une femme magnifique, je n’ai rien à lui reprocher, mais à mes yeux le corps d’Alyx est et a toujours été le plus parfait. Je chavire rien qu’en posant mes yeux sur elle. Elle est tellement sexy, tellement tout. Tout semble si naturel, je me laisse guider par mes envies les plus profondes, alors que mon souffle se perd peu à peu sur sa peau. Se mains reprennent possession de mon corps, le lignes de mes muscles qu’elle a toujours aimé. Secrètement, si j’ai continué de m’entraîner pour garder cette musculature, ça a toujours été pour elle, dans l’espoir qu’elle puisse à nouveau les parcourir de ses mains finement dessinées. Je nous fais tomber sur le tapis de gymnastique et me retrouve au dessus d’elle, agrandissant encore un peu plus mon envie d’elle à cause de la proximité de nos corps pressés l’un contre l’autre. Mes baisers glissent sur sa peau comme une évidence, comme si mes lèvres avaient été moulés pour épouser son corps, lui et aucun autre. Comme intrinsèquement lié à sa perfection. A l’instant où mes lèvres viennent prendre d’assaut ses seins dressés vers moi, j’étouffe un râle de plaisir. Son corps se cambre sous le mien, et ça a toujours eu tendance à me faire devenir dingue. C’est comme la plus belle offrande qui soit. Mes dents entrent en contact à peine avec ses tétons durcis et les premiers gémissements d’Alyx me rendent complètement fou. Je remonte à ses lèvres et lui murmure entre quelques baisers et mon souffle écourté une phrase lourde de sens. Mes sentiments pour elle n’ont pas changé, et s’ils étaient enfouis pendant plusieurs années, ils sont ressortis en flèche à l’instant où j’ai croisé à nouveau son regard la semaine dernière. Ce qui est en train de se passer était inévitable au vue de tout ce que je peux ressentir pour elle depuis si longtemps. « Moi aussi, Evan… » Mon dieu, mon prénom murmuré, sorti tout droit de ses lèvres, semble prendre enfin tout son sens. Comme s’il avait été fade jusqu’à aujourd’hui. Avec une certaine fougue, Alyx nous fait nous retourner et je lâche un souffle plus poussé, me mordant furieusement la lèvre inférieure. Putain, elle est vraiment trop belle, et encore plus quand elle fait ça. Je me délecte du spectacle qu’elle m’offre, sa poitrine offerte, et son corps qui chevauche le mien, appuyant sur ma virilité déjà bien dressée. Mes mains glissent sur ses cuisses jusqu’à ses fesses dénudées par son string qui lui va à ravir. Mon regard la détaille alors qu’elle en fait de même avec mon visage. La tension est à son comble et je ne sais pas si je tiendrai très longtemps, je suis trop impatient. Son corps glisse sur le mien et elle descend, le parcourant de baisers faisant soulever mon ventre plus rapidement. Elle me rend dingue. Je viens passer mes mains sur mon visage, les yeux fermés, comme pour essayer de vérifier si je ne suis pas en plein rêve. Mais non, et quand je sens ses dents entrer en contact avec mes tétons devenus plus sensibles, je laisse échapper un râle, un espèce de grognement bestial alors que je relève mon bassin pour lui faire comprendre que je ne vais pas tenir très longtemps.
Heureusement, Alyx prend les choses en mains, dans le vrai sens du terme, et ses doigts habiles viennent trouver avec aisance la partie de mon anatomie la plus sensible au charme féminin, et ce soir plus que jamais, à son charme. Je gémis en sentant l’étreinte de sa main qui se resserre autour de ma virilité. J’ai chaud, je meurs de chaud et déjà mon corps se couvre d’une fine pellicule de sueur. L’envie me ronge et j’ai l’impression que je ne peux pas respirer plus vite qu’en ce moment même. « Alyx… » Un soupir, encore, parce que je suis déjà en train de devenir fou. Son souffle chatouille mon cou et mon oreille alors qu’elle en mordille le lobe avant de murmurer. « J'en peux plus d'attendre… » Je souris, de toute mes dents et la sens descendre mon boxer du maximum qu’elle le peut et le laisse donc là au milieu de mes cuisses avant de venir prendre mon visage entre ses mains, accrochant mon regard avec intensité. « Fais-moi l'amour comme jamais tu ne l'as fait à qui que ce soit avant aujourd'hui. ». Mon coeur implose, j’irai décrocher la lune pour elle, je ferai n’importe quoi pour la satisfaire. Je viens immédiatement chercher sa bouche pour l’embrasser comme jamais, avec plus de force et de puissance qu’auparavant. Je reprends le dessus sur son corps, soulevant le mien juste un peu pour me dépatouiller avec mon boxer et me retrouver finalement nu, totalement nu au dessus d’elle. Je reprends place entre ses jambes, le tissus de son string faisant encore barrière, mais plus pour très longtemps. Je viens l’embrasser à la hâte tout le long d’une ligne imaginaire passant de ses seins à son ventre, puis je descends encore jusqu’à son aine et je décide de jouer un peu, faisant monter encore le désir d’un cran. Je joue de ma langue sur l’intérieur de ses cuisses, déposant quelques baisers par ci par là, m’approchant doucement de la zone la plus intéressante. Je dépose un premier baiser sur sa féminité par dessus le tissus et je la vois se cambrer, je m’en délecte. Sa main dans mes cheveux et son souffle court m’indique à quel point elle est demandeuse, et je ne tarde pas à lui retirer enfin le dernier morceau de sous-vêtement qui cachait son corps. J’ai presque l’eau à la bouche de pouvoir à nouveau la goûter. D’abord doucement, je viens déposer quelques baisers sur son intimité offerte et finis par jouer de ma langue pour faire monter encore un peu plus la température. Sauf que ça ne dure pas trop longtemps non plus, je suis beaucoup trop impatient et après pourtant une suite de gémissements prometteurs, je remonte pour l’embrasser, reprenant place entre ses jambes, laissant nos deux intimités jouer l’une contre l’autre. Mes mains glissent sur son corps et mes baisers la dévorent, je mords légèrement son cou et ne tiens pus en place. Je me redresse légèrement sur un de mes bras, en appui, alors que j’ancre mon regard avec le sien. Ma main libre prend possession de sa cuisse que je remonte contre moi avant de finalement m’unir à elle. J’en ferme les yeux tellement la sensation est divine et lâche un râle de plaisir intense. J’ai envie de la posséder, qu’elle me possède, d’être sien autant qu’elle sera mienne…
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Sujet: Re: second time around [Evyx] (#) Dim 10 Juil - 4:39
second time around.
EVYX
Kenzo si tu passes par là, appuie immédiatement sur la croix pour sortir de cette page. Ta tata est une femme pure et sage.
Je me retrouve sous le joug de ses paroles, de son moindre soupir que je m'empresse de boire à chaque fois comme j'avalerais de l'eau rajeunissante, son souffle qui pénètre mes lèvres et parcourt ensuite mon intérieur me rend ivre d'amour pour lui. Nos esprits se rencontrent et s'émeuvent à tour de rôle de l'imminente reprise de notre histoire qui était à l'époque si idéale, passionnelle et sincèrement empreintes de sentiments d'une force inégalable. Ce que j'ai ressenti pour Mark est incomparable, ce que j'ai connu après Evan n'avait pas le même goût, pas la même saveur. J'ai envie de pleurer toutes les larmes de corps, d'évacuer une bonne fois pour toute tous les sentiments négatifs que je renferme en moi et finalement m'autoriser, après de longs et douloureux mois, à reprendre le cours normal de ma vie. Mais pourtant, rien de ce qui est en train de se passer sur ce coussin n'est normal, cette scène est totalement surréaliste et ne devrait absolument pas se produire. Nous pêchons de plus en plus à mesure que nos caresses se renforcent, à mesure que nos rythmes cardiaques respectifs s'emballent, à mesure que nos corps collent au tapis de gymnastique à cause de la transpiration que nous ne pouvons plus contrôler. La chaleur nous enveloppe comme un manteau de réconfort, comme une bulle nous propulsant dans une dimension parallèle. « Alyx… » Jamais auparavant je ne l'ai entendu murmurer mon prénom en utilisant cette intonation, presque comme si il me suppliait d'assouvir ses ambitions sexuelles du moment, comme si il me demandait d'abréger ses souffrances. Mais notre danse ne peut se terminer ainsi, la chanson qui court dans ma tête depuis que nos lèvres se sont retrouvées ne fait que commencer, nos regards s'accrochent l'un à l'autre pour s'empêcher de sombrer. C'est une fusion parfaite, complète. Les mots que je balbutie à cause de l'oppressant plaisir le rendent dingue, ses expressions faciales attestent de cette conclusion qui me trotte à l'esprit. Sa langue entame un périple sensuel et chaud sur mon corps, sur la surface de mes seins, sur la peau sensible recouvrant mes tétons durcis par tant de bien-être intérieur. Puis arrive finalement le moment auquel je lui demandais par télépathie d'arriver au plus vite, celui où il s'empare de mon intimité et en fait sa reine. Pas une seule seconde n'a séparé le moment où il a prit la décision d'arracher la dernière pièce de tissu trônant sur mon corps et celui où mon string s'est retrouvé sur le parquet du gymnase, à l'abandon pour mon plus grand plaisir. Il n'y a plus de place à l'échec dans ce complexe jeu de dame, les erreurs ne sont plus autorisées au sein de notre lien et je scelle un pacte avec lui sans pour autant mettre de paroles audibles dessus, je lui vends mon âme comme je serais capable de le faire avec le diable si c'était là la seule solution pour que nous vivions à nouveau heureux, côte à côte. Ensemble, c'est tout. Et si à l'époque ma vision sur la chose était largement différente à cause de l'appréhension et la peur d'avancer dans la même direction à deux, aujourd'hui tout devient limpide comme de l'eau de roche. Clair comme un ciel dégagé en plein été tropical. Mes gémissements deviennent incontrôlables, ils sont désormais mon seul moyen de communication tant j'ai la parole coupée par tout ce qu'entreprend Evan, il connaît décidément mon corps sur le bout de ses doigts, comme le contenu de sa poche. Soudainement frénétique, il remonte son visage à hauteur de ma tête pour plonger à nouveau ses yeux dans les miens et laisser nos intimités s'engager dans une danse paralysante de plaisir. Bon sang que mes sentiments à son égard sont toujours aussi vifs qu'il y a plus de six ans. Même lorsque je l'ai abandonné, même lorsque j'ai sonné le clap de fin de notre histoire, ces sentiments ne se sont jamais dissipés, j'ai simplement su efficacement les refouler pour tenter d'avancer. Sans me rendre compte que je me mettais moi-même des bâtons dans les roues et m'empêchant d'y voir clair dans mon avenir sentimental. Quelle imbécile j'ai pu être.
Evan se redresse par la force de ses bras musclés et dégoulinant de sueur, au goût un peu salé et tout aussi interdit que sa peau, et je sens sa main s'enrouler autour de ma cuisse pour la remonter aussitôt en me lançant un regard plein de malice et de complicité. Je pousse finalement un bruyant et distinctif râle lorsque son sexe gorgé de sang me pénètre, mes doigts se rabattent sur eux-mêmes et s'enfoncent dans la peau de mes paumes. A partir de cet instant tout s'enchaîne dans une folle chorégraphie sexuelle réglée comme du papier à musique, aussi précise que lors de nos meilleurs jours de l'époque. Reprenant conscience de l'existence de mes mains en elles-mêmes, je les fourre dans les cheveux d'Evan que j'ébouriffe au rythme de ses mouvements. Nos corps s'emboîtent à la perfection, se marient avec une aisance déconcertante, comme nous ne nous étions jamais quittés, comme si quelque part nous n'avions jamais perdus nos habitudes. On se connaît par coeur et je suis sienne autant qu'il devient mien à travers nos gémissements, ses râles primitifs, mes cris étouffés par la main qu'il plaque devant ma bouche. Il sait que j'aime les choses aussi douces et sensuelles qu'un peu sauvages et brutes. Un savant mélange équilibré entre humanité et bestialité. A chaque coup de rein, c'est un fragment de mon coeur qui se rattache à ce qu'il en reste ; à l'aide de chacun de ses souffles sur mon visage, c'est une plaie qui se referme. Il soigne la totalité de mon être à mesure qu'il me fait l'amour, à mesure que mon dos claque sur la surface désormais difforme du coussin. Je niche ma tête dans le creux de son épaule tout en continuant de remuer en sa compagnie à un rythme cadencé. « Je suis tellement désolée… » Il fallait que ces mots sortent avant que ne se termine ce moment, avant que nos corps ne se séparent après avoir poussé la passion à son paroxysme. Il n'y a pas de bon moment pour sortir ces mots, pour piétiner son ego qu'on pensait indestructible et aussi solide qu'un bloc de marbre. Je ne brise pas l'ambiance pour autant et reprends immédiatement les rennes de l'action en le renversant à nouveau pour le chevaucher. Mes gémissements se rapprochent les uns des autres et mon bassin accélère sur son intimité, mes ongles s'enfonçant dans ses bras pour soutenir mon corps. Mes cheveux fouettent son visage dans mes mouvements passionnés et des perles de sueur provenant du haut de mon corps s'écrasent et se répandent sur son torse brillant. En observant attentivement son visage, je peux constater qu'il n'est plus loin maintenant d'exploser et de sonner le glas de la fin. J'accélère un peu plus encore, rapprochant mon visage du sien pour l'embrasser à nouveau. L'ambiance est plus torride que jamais et la chaleur de nos corps brûlants se ressent sans difficulté. Heureusement que nous sommes seuls dans le bâtiment. « Putain, Evan… » J'y suis presque, je sens les frissons envahir mon corps. J'ai l'incroyable impression d'inspirer ma toute première bouffée d'oxygène et jamais je n'oublierai ce sentiment.
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Sujet: Re: second time around [Evyx] (#) Dim 10 Juil - 11:56
❝ second time around ❞ Alyx & Evan
Toujours pas fini, revenez plus tard
Je ne réfléchis plus, je ne suis plus à même de quoi que ce soit d’autre que de laisser mon corps ne faire plus qu’un avec elle. C’est tout ce à quoi j’aspire présentement. Lui donner du plaisir et en prendre aussi. La retrouver, la faire mienne. Je ne pense plus à Lennon, plus à mon boulot, plus rien n’a de sens. C’est comme un univers alternatif, une bulle que nous sommes en train de nous créer, bulle que nous avions déjà expérimentée pendant quelques mois, ces quelques mois qui m’avaient conforté dans l’idée d’avoir trouvé la femme de ma vie, il y a de cela un peu plus de six ans. Mais la vie en avait décidé autrement à l’époque, et moi voilà de nouveau ici, près d’elle, mon corps entourant le sien et inversement. C’était tellement inespéré, jamais je n’aurai pu penser que ce moment arriverait un jour même si j’en ai rêvé tant de fois. Je me suis caché à moi-même mes propres envies, mes propres sentiments. J’aurai bien pu essayer de la retrouver, lui dire tout ce que j’avais sur le coeur, mais je sais aujourd’hui que ça n’aurait pas été la situation. J’ose croire au destin, et je me dis simplement que la vie a décidé que c’était aujourd’hui, que c’était notre heure, notre moment, celui de nous retrouver corps et âme. Parce que oui, je ne suis pas seulement en train de faire l’amour avec elle, je lie mon âme à cette femme que j’ai si longtemps désirée. Et si j’ai peur, je sens pourtant dans son regard qu’elle est sincère, qu’elle n’est pas simplement là pour prendre du plaisir et m’envoyer chier une fois qu’on en aura terminé. Alyx n’est pas ce genre de femme, du moins, elle ne l’était pas à l’époque, mais peut-être a-t-elle changé ? Peu importe à vrai dire, je ne veux pas réfléchir plus longtemps. Je suis là avec elle et mes pensées ne devraient pas entraver mes sentiments. Je veux profiter jusqu’à la plus précieuse des secondes qu’elle me laissera à pouvoir l’embrasser et la caresser. Je ne veux plus jamais me séparer d’elle, ne plus passer une journée dans la voir, l’entendre, la toucher. Je veux être celui qui saura prendre soin d’elle jour et lui, qui la comblera de bonheur pour le restant de ses jours. C’est mon souhait le plus sincère. Mais pour l’heure, je me lie à elle par le plus primitif des moyens, lâchant un râle bestial à moitié étouffé dans un de nos baisers. Mon visage vient prendre place dans son cou, ses cheveux chatouillant mon nez et l’odeur s’en dégageant me remplissant d’un bien-être infini. S’en suit une danse de nos corps dans la fusion la plus parfaite, comme s’ils avaient été créés pour s’épouser à la perfection. Mes mouvements s’intensifient à mesure que les minutes passent et mon corps en réclame plus, encore plus. Je l’embrasse partout où j’ai accès et me délecte de ses soupirs et de ses gémissements, me rendant plus complet encore à chaque son émis de ses lèvres si parfaites. Je ne me suis pas senti aussi bien depuis tellement d’années que c’en est déroutant. C’est comme se trouver en haut d’un pont, harnaché par les pieds, et il faut le courage de se laisser aller, lâcher prise pour que la chute, aussi effrayante que puissante, nous donne l’impression plus que jamais d’être vivant. Le corps d’Alyx ondule sous le mien pour que tout soit le plus parfait qui soit et ses lèvres qu’elle dépose dans mon cou me font frémir. « Je suis tellement désolée… » Un coup de reins un peu plus puissant, plus appuyé, et je m’arrête une seconde, toujours profondément en elle, comme pour que ces quelques mot arrivent à se frayer un chemin jusqu’à mon cerveau.
Je me redresse très légèrement sur mes bras, en appui sur l’un, je libère une main pour venir dégager quelques mèches de cheveux plaquées à con visage par la transpiration. Je la regarde, quelques secondes encore, lui faisant comprendre par ce simple regard que j’accepte ses excuses. Je suis encore incapable de lui dire que je lui pardonne, que je passe l’éponge, parce que j’ai encore trop mal, trop peur. Mais je l’aime, démesurément, depuis toujours. Elle renverse la tendance pour venir se placer à califourchon sur moi et je lui souris, sûrement un peu trop amoureusement, mais que voulez-vous. C’est aussi une manière de lui dire que ce n’est rien, et que malgré tout, ses paroles m’ont fait un bien fou. Elle reprend les mouvements là où on les avait arrêté il y a quelques minces minutes, et je profite de cette position pour garder les yeux bien ouverts et la regarder se mouvoir au dessus de moi. Bon dieu qu’elle est belle. Mes mains la parcourent, partout, ses seins si parfaits, ses cuisses, son dos, son visage. Je viens passer le bout de mon pouce sur ses lèvres alors qu’elle vient l’embrasser. Mon coeur est à deux doigts d’imploser, et moi aussi, mais je dois me contenir, encore un peu, il n’est pas question que je vienne avant elle. Pourtant, je la sens accélérer la cadence, elle aura bientôt raison de moi. Alors pour arriver à notre paroxysme ensemble, je viens glisser ma main entre nous pour titiller son bouton des plaisir, histoire que l’orgasme la saisisse plus rapidement. « Putain, Evan… » Je suis à deux doigts de lâcher prise pour de bon, et à sentir les ongles d’Alyx lacérer mes bras, je crois que nous touchons au but. Je sens son intimité se resserrer sur la mienne dans des spasmes caractéristiques, indiquant le paroxysme de son plaisir, et suit de très près le mien, retenu jusqu’à son maximum. Je lâche la pression et resserre la pression de mes bras autour de son corps luisant. Un dernier gémissements plus puissant s’échappe de nos deux bouches. Il n’y a rien de plus plaisant que d’arriver à atteindre le plaisir en simultané, comme une vraie osmose, puissante et délivrante. Je garde Alyx contre moi, une main entre ses omoplates et l’autre qui descend jusque sur ses fesses alors que je me refuse à me séparer d’elle. « Je voudrais rester là encore des heures… » Mes lèvres retrouvent le chemin des siennes et je la regarde avec cette intensité caractéristique. « Tu m’as tellement manqué Alyx… »
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Sujet: Re: second time around [Evyx] (#) Mar 12 Juil - 2:08
second time around.
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C'est la dernière partie aussi chaude, promis
A bien y réfléchir, je crois que je ne me suis jamais sentie aussi vivante et satisfaite de ma condition d'être humain qu'en ce moment-même où je sens son énergie à travers ses divins coups de reins. C'est un peu comme s'essayer à décrire l'impensable, l'improbable, le grotesque. L'impossible après tant d'années séparés sans avoir ne serait-ce que l'ombre d'une nouvelle quand à la survie de l'autre, quand à sa présence quelque part sur la planète. Si seulement j'avais su que j'étais plus proche que jamais de le retrouver en venant m'installer en Nouvelle-Zélande, j'aurais sans doute fait en sorte de forcer un peu la main au destin et d'accélérer le processus de nos retrouvailles. Et surtout j'aurais choisi un meilleur contexte que le cabinet, que sa blessure à l'adducteur, que nos séances se terminant sur un tapis de gymnastique à faire l'amour comme jamais auparavant. J'ai cependant pour principe de ne jamais rien regretter, et surtout pas cette osmose parfaite à laquelle nous venons tous les deux d'être témoins et principaux intéressés. Sans même prononcer un seul mot, nous nous savons l'un comme l'autre à deux doigts de parvenir à atteindre la jouissance extrême, le pic culminant de plaisir. Nos regards s'entremêlent pour ne plus se lâcher, j'accélère mes mouvements au-dessus de son corps allongé alors que des frissons parcourent l'intégralité de ma peau et que des gémissements fusent à tout va, provenant de ma bouche comme de la sienne. De son côté, ce sont des grognements largement plus primitifs, d'une masculinité et virilité incroyablement excitantes, il est à l'image de ma perfection, il est le tout capable de me compléter. De m'épanouir entièrement. Ma vision devient un peu plus trouble et je sens tous mes muscles commencer à se contracter en attendant la vague finale, le dernier frisson et l'extase totale. Les mains d'Evan attrapent mes fesses sans retenue et je sens son bassin se soulever pour augmenter la rapidité de ses vas et viens au sein de mon intimité. Sentir son sexe se frotter à l'intérieur du mien est tout bonnement divin et pour exprimer cette sensation, je ne trouve rien de bien mieux à faire que d'enfoncer mes ongles dans ses bras, de perdre le contrôle de ma force et de mon bien-être. Il est le maître de mon corps en cet instant précis et je suis parfaitement soumise à ses initiatives du moment.
Il devient rouge, le haut de son torse s'empourpre en un éclair et je vois son visage se concentrer bien plus encore qu'il y a quelques minutes. Je sens mon intimité se resserrer, les muscles dans mes bras se tendre encore plus et des perles de sueur envahir mes seins sans que je ne veuille les en chasser. L'allure est folle et le plaisir presque insoutenable tant il est conséquent avant que ses doigts ne griffent mes cuisses et que je l'entende venir en moi dans un râle résonnant contre les murs du gymnase et une cambrure digne des plus grands contorsionnistes. J'aurais sans doute également sélectionné un meilleur endroit pour notre première fois depuis six années consécutives sans se voir, se parler, se toucher ni s'aimer. Il reste encore quelques secondes en moi, le temps de souffler, le temps d'échapper un petit rire de contentement, le genre de ceux que nous avons après avoir eu un avant-goût du paradis. « Je voudrais rester là encore des heures… » J'échappe un léger rire cristallin à mon tour et baisse la tête pour capturer son regard avec mes yeux. « J'en ai tout autant envie, crois-moi. » Le haut de mon corps se penche pour que mes lèvres reprennent possession des siennes dans un long et langoureux baiser. Il est d'une sincérité marquante, empreint de sentiments indéniablement réels et palpables. Ma bouche se décolle de la sienne et je laisse retomber mon visage dans son cou, respirant à pleines narines son odeur corporelle mélangée à son parfum masculin. « Tu m'as tellement manqué Alyx… » Mes doigts enserrent ses poignets et je dépose un tendre baiser juste en-dessous du lobe de son oreille, cette zone qu'il apprécie tant. « Toi aussi, Evan. Tu ne peux pas t'imaginer à quel point... » C'est presque d'une importance capitale à mes yeux de prononcer son prénom, de répondre au mien par le sien, c'est comme d'additionner le yin avec le yang, ils sont d'une complémentarité évidente et primordiale. Je fais pivoter mon bassin pour retirer sa virilité de mon intimité et m'étale comme une étoile de mer juste à côté de son corps, la respiration encore forte et le coeur battant la chamade. Un sourire reste figé sur mes lèvres et ne semble pas enclin à vouloir s'éclipser, ce n'est pas grave, j'accepte silencieusement mon sort et me contente de laisser ma main partir à la recherche de la sienne avant de la serrer entre mes doigts humides. Le tableau est comme tout droit sorti d'une scène de film, deux âmes sœurs allongées l'une à côté de l'autre, main dans la main, les âmes entremêlés et leur coeur battant à tout rompre. J'ai l'impression d'avoir retrouvé mon univers, d'être finalement capable de redevenir heureuse dans mon quotidien. Une nouvelle réalité nous tend les bras, à nous de décider ou non de se laisser étreindre.
Je me redresse et m'assieds en tailleur sur le parquet auquel mes fesses collent instantanément. J'admire l'ensemble de ma tenue éparpillé devant mes yeux, ma blouse, ma ceinture, ma robe, mon ensemble de lingerie fine, mes escarpins qu'il a bazardés au beau milieu de notre partie de plaisir. J'en ris et observe Evan par-dessus mon épaule, il a regard perdu, vidé de toute énergie à cause de notre entreprise sexuelle. Je me relève complètement et une fois debout m'empare de mon string que je lui lance au visage en explosant d'un rire franc. « Debout, je te signale que notre séance n'est pas terminée et que ta cuisse n'est toujours pas guérie. » Il me relance le bout du tissu dessus et me fait un doigt d'honneur la seconde qui suit, ce qui a le don de me faire rire de plus belle. On a toujours été très taquins l'un avec l'autre, c'est cette complicité qui faisait de notre couple un duo unique et solide comme un roc. Je cherche son pied avec le mien pour qu'il s'active et échappe un petit cri de surprise lorsqu'il se lève presque en bondissant et qu'il bascule mon corps sur son épaule. Il me retient d'un bras et m'ordonne de lui indiquer où se trouvent les douches, ce que je fais d'un signe de la main en lui désignant un couloir adjacent au gymnase. Il me claque les fesses et me transporte à toute vitesse pour qu'on se rince et qu'on se débarrasse de notre transpiration collante. Il peut toujours nous laver de nos péchés mais cependant, jamais ne s'en ira notre amour. Et il doit probablement en être conscient tout autant que je le suis.