contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Casanova fucked me over, left me dying for your love (May-Line)
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Sujet: Casanova fucked me over, left me dying for your love (May-Line) (#) Dim 30 Juil - 19:02
Casanova fucked me over, left me dying for your love
May-Line & Ty
La journée de travail vient de se terminer pour moi. Ce n’est certainement pas ce que je préfère faire, mais au moins, ça me rapporte de l’argent. En plus, si je m’efforce à sourire, faire quelques blagues et m’intéresser à eux, les touristes me laissent un peu de pourboires alors je ne peux que faire des efforts. Je ne sais même plus comment je me suis embarqué dans le monde touristique mais pour l’instant, je n’ai rien trouvé de mieux. De plus, cela m’a permis de connaitre rapidement la ville et surtout, de ne pas passer mes journées enfermé dans un bureau. J’aime bien trop l’air frais pour cela. Puis comme si je n’avais pas déjà parcouru les quartiers pendant la journée, c’est ce que je fais de ma soirée. Je m’arrête dans un petit café pour m’acheter de quoi à manger puis je vais au bord de la plage pour déguster mon repas. Mes colocataires doivent clairement croire que j’ai un autre travail ou qui sait, que j’ai une copine puisque je ne passe presque jamais à l’appartement. Si ce n’était que de moi, je n’en aurais tout simplement pas, mais c’est pratique pour entreposer mes trucs et prendre des douches parfois. Sauf que ce soir, tu as envie de profiter de la belle température encore présente. Jamais je ne me lasserai de ce décor. Mon skate à mes pieds, je dévore mon repas sur un rocher. Je décide par la suite de mon promener dans le quartier. J’adorerais vivre à South Bay mais il me manque plusieurs milliers avant de pouvoir m’y installer. D’ici là, j’y traine et m’arrête parfois dans les boutiques que je ne peux même pas me permettre l’article le plus bas. C’est en sortant d’ailleurs d’une, remontant sur mon skate que mon regard se pose sur une jeune femme. Ce n’est pas la première fois que je la vois dans la ville et pourtant, je croise rarement les mêmes personnes ou plutôt, je ne les remarque pas si je ne les ai jamais abordées. Sauf que cette fille, elle me rappelle quelqu’un de mon passé. Comme je l’ai toujours appelé, mon seul dérapage. Depuis, je ne me suis jamais autant laissé aller émotionnellement. Je ne tombe plus dans mon propre jeu. Sauf que comme à chaque fois que je la vois, je me dis que ce n’est pas elle. C’est presque impossible, elle vient de l’autre bout du monde. C’est normal d’avoir des gens qui nous ressemblent quelque part dans le monde, nous avons tous la même base après tout. Je donne alors quelques coups de pieds afin de faire rouler mon skate, allant inconsciemment dans sa direction sûrement, mais je la regarde toujours. J’étais jeune lorsque j’ai rencontré cette fille qui lui ressemble, alors qui sait si c’est ainsi qu’elle aurait vieilli. Mais comme elle ne m’a jamais détaillé, pas autant que je l’ai fait, je suppose que c’est parce que je ne lui dis absolument rien. De toute façon, si c’était vraiment elle, est-ce que j’aurais envie de l’approcher? Je ne crois pas que ça donnerait de belles choses, vu la manière dont je me suis séparé d’elle. Malheureusement, je reste curieux et il faut que je sache la vérité pour que je puisse par la suite me retirer cela de la tête. Je roule donc vers elle, me détestant tout de même de faire cela. Je m’arrête brusquement lorsque j’arrive à ses côtés, me faisant ainsi remarquer. Je croise son regard et je pourrais dans l’instant jurer que c’est elle, mais c’est certainement l’émotion. Je n’ai pas envie de passer pour le con qui voit son ex partout, alors je n’aborde pas ce sujet. « Excuse-moi, je t'observe depuis un moment et… je me demandais ton prénom. » Dans le pire des cas, j’aurais simplement l’air du mec qui ne sait absolument pas comment aborder une fille et je m’en fichais bien puisque lorsque j’avais envie d’une, j’arrivais toujours à mes fins. Sauf que dans la situation, c’était différent. Ma curiosité avait simplement pris le dessus.
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Sujet: Re: Casanova fucked me over, left me dying for your love (May-Line) (#) Dim 30 Juil - 20:12
Casanova fucked me over, left me dying for your love
Ty & May
J'ai profité des quelques rayons du soleil pour me promener le long de la plage et vider mon esprit. Et aussi, je l'avoue, pour permettre à Stitch, mon chien, de se défouler. Il en avait grandement besoin. Évidemment, j'ai soigneusement prit soin d'éviter le coin où Nolan vit. Non pas par peur de le croiser alors que je n'en ai pas envie, mais par peur de faire une bêtise. Je me connais et sur un coup de tête, je n'aurais pas hésité une seule seconde à aller sonner chez lui dans le seul but de le voir. Pour quoi faire ? Je ne sais pas. Il a été très clair la dernière fois et il me semble l'avoir été avec lui aussi. C'est peut-être simplement entre ma raison et mon cœur que tout est flou. Je me dis que le temps apaisera mes maux et ce n'est certainement pas en envisageant de tambouriner à sa porte comme une force née que je pourrais régler les choses. Alors autant prendre mes distances. Mes chaussures dans les mains, j'ai marché sur le bord de mer, sur le sable tiède, laissant les vagues caresser mes pieds. L'eau n'est pas bien chaude, mais ça m'est égal. Sa fraîcheur me permet de garder les deux pieds sur terre et d'éviter de penser. C'était le but de cette sortie, non ? Stitch court devant moi, s'amuse à sauter sur les vagues, enfin seulement quand il n'en a pas peur. Ce qui est assez rare puisqu'il aurait même peur de son ombre. Je lui lance le bâton que j'ai récupéré quelques jours plus tôt lors d'une sortie en forêt et je le regarde partir au quart de tour pour le récupérer. Il revient vers moi et nous jouons, tous les deux, pendant plusieurs dizaine de minutes jusqu'à ce que le ciel s'assombrisse. Je lève la tête vers les nuages noirs qui se rapprochent dangereusement vers nous. Il est temps de rentrer. « Viens Stitch, il est temps de rentrer ! » Je n'ai pas besoin de lui dire deux fois, il s'approche de moi en remuant la queue et je raccroche sa laisse à son collier. « Bon chien. » lui dis-je en lui donnant une petite accolade. Nous quittons la plage et une fois de retour sur le bitume, je remets mes basket et me dirige vers les commerces.
Avant de rejoindre l'arrêt de bus le plus proche pour rentrer à la maison et éviter, avec un peu de chance, l'orage qui menace d'exploser au-dessus de nos têtes, je m'arrête devant la vitrine d'une petite librairie d'occasion. Elle est fermée alors je note dans un coin de mon cerveau les horaires avant de me tourner pour reprendre ma route. C'est là que je le vois. Il est à côté de moi et j'ai l'impression que mon cœur vient de cesser de battre. En fait, la terre a peut-être même arrêter de tourner. Il lui ressemble. Trait pour trait. C'est presque invraisemblable. Qu'est-ce qu'il viendrait faire ici, à Island Bay. Ou alors, ce n'est pas lui. Simplement quelqu'un qui lui ressemble. Bien que la coïncidence me semble bien trop folle. Et je doute que la folie puisse aller encore plus loin. Et pourtant… Il me demande comment je m'appelle et je comprends à ce moment précis que je ne me trompe pas. J'ouvre la bouche pour lui répondre, mais je la referme aussitôt. Comment procéder ? Lui demander si c'est lui ? Répondre à sa question ? Ou partir en courant ? Des trois options, la dernière me semble plus alléchante. Et si jamais je me trompais, si jamais ce n'était pour lui qu'une horrible technique de drague, je me sentirais bien stupide. À mes côtés, Stitch se met à japper et inconsciemment, je décide de répondre. « May-Line. » Mais je n'attends pas une réaction de sa part en enchaîne aussitôt. « Ty. C'est toi, n'est-ce pas ? » Je peux lire dans ses yeux que j'ai raison. Mon cœur se serre et je détourne légèrement les yeux. Suis-je contente ? Aucune idée. Suis-je bouleversée ? Carrément… « Ça fait une éternité. Je ne m'attendais pas à te croiser ici aujourd'hui. Ni jamais pour être exacte. » Et je suppose que lui non plus.
Casanova fucked me over, left me dying for your love (May-Line)
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