study session ... or not. (hot - dylios)

tu te mords la lèvre, glissant quelques cahiers dans ton sac. au hasard. un manuel qui ne t'intéresse pas. tu bourres ton sac avec ta trousse et un gilet qui te sert plus à cacher des trucs qu'autre chose. tu te mords la langue, refermant ton sac et le traînant sur une de tes épaules. tu colles un baiser sur la joue de ta mère, prévenant celle-ci de ne pas t'attendre pour dîner. tu t'engouffres dans la rue, fronçant les yeux face à la luminosité soudaine. tu récupères ton vélo, l'enfourchant rapidement, laissant le vent s'engouffrer dans tes cheveux et fouetter ton visage. il ne te faut que quelques minutes pour traverser island bay. pour te retrouver dans ce quartier qui ne t'es pas inconnu depuis quelque temps. tu cadenasses ton vélo autour d'un lampadaire avant de t'engager sur le petit chemin qui mène à la maison convoitée. tu reprends ton souffle, tu passes une main dans tes cheveux pour te recoiffer avant de prendre ton courage à deux mains et de toquer contre la porte. tu te mords la lèvre, tu t'écartes de quelques centimètres et tu attends avec impatience que l'on vienne t'ouvrir. tu tombes sur une dame qui doit être un peu plus âgée que ta mère. elle t'observe de haut en bas. bonjour. tu souffles d'une voix presque timide. elle est intimidante. je ... suis dans la même classe que dyl et ... on a un exposé à préparer ensemble, je voulais savoir si ... si il était la ? tu te mordilles la lèvre, offrant un léger sourire à celle qui tu suspectes être la mère de dyl. elle ne semble pas vraiment enthousiaste face à ta présence, mais termine par appeler son fils à travers la maison. tu te permets un très faible soupire de soulagement, attendant maintenant l'arrivée du brun.

dyl s'enferme dans sa chambre. il ne veut voir personne. encore moins sa famille. cette mère bien trop guindée. ce père bien trop haineux. ceux qui le forcent à prier matin et soir. pourtant il ne leur a rien fait. il veut juste vivre sa vie. sans dieu à ses côtés.  il en a marre de tout cela. il en a sa claque. il se sent comme prisonnier. il ne s'en était jamais rendu compte avant lui. avant hélios. cet homme si différent. celui qui lui apprend à ouvrir les yeux. dyl soupire. il s'allonge sur son lit. il observe le plafond. il n'a rien de mieux à faire. on lui interdit d'écouter de la musique si ce n'est pas du rock catholique. et dyl n'a aucune envie d'entendre des chansons sur le petit jesus. alors il préfère le goût du silence. celui de sa solitude. il n'a même pas le droit d'avoir son portable une fois à l'intérieure de la maison. une distraction lui avait dit sa mère. dyl devait apparemment se concentrer sur ses études. rien d'autre. il n'y avait que cela qui comptait pour sa famille. il avait beau ramener des A, des scores parfaits ce n'était jamais suffisant. ils voulaient toujours plus. buvant son énergie. petit à petit. tel des vampires. alors quand il entend sa mère gueuler son prénom dans la maison, il se demande bien ce que la vieille bique peut bien lui vouloir. il grogne. il s'attend au pire. il sait très bien qu'il ne doit pas la faire attendre, au risque de prendre la raclée de sa vie. alors il se lève rapidement, dévale les escaliers. c'est là qu'il le vit. hélios. il fronça les sourcils ne comprenant pas vraiment ce qui se passait. avait-il des envies de suicide? salut hélios. il lui lance un regard inquisiteur. il a surement dû dire un mensonge à sa mère. mon chérie, ce jeune homme a dit que vous avez un exposé à faire. tu ne me l'as pas dit. erk. il voit bien la lueur de déception dans yeux. celui qui dit qu'il aurait du faire ce dit exposé depuis longtemps. ah ouiii c'est vrai. il se racle la gorge. il n'avait jamais été doué pour mentir. apparemment dieu n'aime pas les menteurs. cela lui était resté dans la tête. de peur de finir en enfer. il n'ose pas attraper le bras d'hélios alors il se contente de dire. vient, on va aller dans ma chambre. il tente de ne pas trop rougir. d'agir normalement. sa mère le regarde avec une certaine satisfaction. il sait qu'il a échappé au pire. elle leur propose de leur monter un goûter plus tard. ce qui le met mal à l'aise. il a l'impression d'être un enfant, alors après un petit regard avec hélios il refuse la proposition. vérifiant qui le suivait bien derrière lui, il l'emmena dans un couloir où au bout il y avait sa chambre. hum j'savais pas que tu devais venir. qu'il avoua. ne sachant trop quoi dire. tentant de faire la conversation. il ouvrit la porte, le laissant entrer. voilà hum juste ma chambre. il hausse les épaules et reste planté là. il ne sait quoi faire. quoi dire. gênant.

encore super désolée pour le retard.

c'était une idée stupide. foutrement stupide. tu te sens misérable, ridicule, face à la prestance de cette dame. tu fixes l'espace entre tes chaussures alors que tu entends du bruit dans la maison. tu relèves à peine la tête pour distinguer la silhouette de dyl. salut hélios. tu lui offres un sourire presque timide, te pinçant ensuite les lèvres. tu comprends le mettre légèrement dans l'embarra quand tu peux entendre la remarque de sa mère. tu te grattes nerveusement la nuque, n'osant pas t'interposer. viens, on va aller dans ma chambre. tu hoches la tête en silence, entrant - enfin - dans la maison. la mère de dyl vous propose un goûter pour tout à l'heure, mais, personnellement, t'as déjà une idée de ce que t'as envie de manger. tu te mords violemment l'intérieur de la joue et tu te contentes de suivre ton 'ami' dans les couloirs de la maison. hum j'savais pas que tu devais venir. j'étais pas censé le faire. tu souffles en entrant dans la chambre, laissant ton sac tomber sur le sol prêt d'une armoire. voilà hum juste ma chambre. tu ris doucement, avançant dans la pièce. "juste" ta chambre ? si la mienne fait la moitié de superficie, c'est déjà énorme. tu exagères quelque peu. ta propre chambre à une taille tout à fait convenable. t'es pas content de me voir ? tu souffles en te mordant la lèvre, alors que tu t'es retourné vers dyl. parce qu'il semble plus gêné de ta présence qu'autre chose. en même temps, tu débarques un peu à l'improviste chez ses parents, sans le prévenir, et avec une idée bidon d'un exposé qui n'existe pas et, surtout, avec des idées plein la tête. tu te rapproches de dyl, sans pouvoir t'empêcher de glisser tes bras derrière sa nuque pour embrasser le bout de son nez. tu m'as manqué. tu souffles en souriant. bordel, t'as envie de l'embrasser. alors tu le fais, te penchant doucement et déposant tes lèvres sur les siennes avec douceur. t'as pas envie de l'effrayer.

j'étais pas censé le faire. dyl hoche de la tête. sinon il se serait un peu mieux préparer. plus présentable. c'est bizarre de voir hélios chez lui. dans sa chambre. dyl qui rêve si souvent de lui. bien qu'il n'oserait l'admettre. il a les mains moites. le coeur qui bat. il est anxieux. inquiet. il n'a jamais eu de relation. le jeune josovan ne sait quoi faire. pourquoi hélios veut sortir avec un novice comme lui? la réponse lui passe par dessus de la tête. il affiche un timide sourire. toujours incapable de bouger. il le fixe. lui. "juste" ta chambre ? si la mienne fait la moitié de superficie, c'est déjà énorme. il hausse des épaules. silencieux. il se mordille l'intérieur de la joue. une chambre plus petite ne m'aurait pas dérangé. pour tout avouer il avait un peu honte. on pouvait clairement voir la croix de dieu juste au dessus de son lit. et la bible sur sa table de chevet. s'il avait su qu'il venait, il aurait tout caché. dyl n'était même pas une personne de foi. ou du moins un tout petit peu. il ne savait ce qu'hélios allait en penser. il faut dire que l'étudiant ne l'avait pas prévenu. il avait toujours soigneusement évité de parler de sa famille. ce terrible secret qu'il cachait. t'es pas content de me voir ? sisi qu'il se reprend avec un tout petit sourire. il évite son regard, encore pas habitué à tout cela. à être dans une relation. il se sentait si débutant que cela en était destabilisant. navrant. il préférait largement l'avoir avec lui ici, que passer tout un après-midi tout seul à s'ennuyer. hélios était si spontané. si extrovertie. que dyl se sentait tout petit à coté. son petit ami s'était rapproché de lui, plaçant ses mains dans sa nuque. dyl ferme les yeux pendant quelques secondes. appréciant simplement le contact de sa peau contre la sienne. tu m'as manqué. toi aussi. il chuchote, ses joues le brûlent. deviennent toutes rouge. il a encore bien du mal à exprimer ses émotions. à les dire à voix haute. puis ses lèvres viennent contre les siennes. le premier instinct du jeune homme est de reculer, mais il tente de passer outre cette émotion. de se dire que ce n'était qu'hélios. rien d'autre. alors dyl se laisse faire bien trop inexpérimenté pour oser quelque chose. il a l'impression d'être dans un songe. encore peu habitué à cette forme d'affection. je..je...je... il s'écarte. il regarde la porte puis hélios. on ne devrait peut-être pas faire cela. qu'il dit tout rouge. honteux de répondre au fruit du péché. ma mère pourrait entrer.

pour être honnête, tu te fiches bien de la famille de dyl. de sa mère qui a carrément l'air coincée et de son père que t'as pas pu voir. cette famille définitivement croyante dés le premier regard. tu t'en fiches bien, dyl, il est pas comme ses parents et tu le sais, tu le sens au fond de toi qu'il n'est pas comme eux. sinon, t'aurais clairement pas réussi à coucher avec lui, complètement bourrés ou pas. t'en as absolument rien à foutre de ses parents. tu le veux lui. juste lui et personne d'autre. t'aimes sa manière d'être, sa façon de rougir et de pas être certain de ses gestes. t'aimes pouvoir l'embrasser et voir ses joues prendre une teinte totalement adorable comme maintenant, alors que tu te retrouves à seulement quelques centimètre de lui, tes mains croisées derrière sa nuque. il t'a manqué, bordel. toi aussi. tu souris doucement, venant l'embrasser avec tendresse, et tu ne relèves pas le léger geste de recul qu'il peut avoir, avant de se laisser faire. tes doigts s'amusent avec les petites mèches dans sa nuque, les tirants doucement. je..je...je... on ne devrait peut-être pas faire cela. ma mère pourrait entrer. tu te mords la lèvre, avisant la clé sur la porte de la chambre. tu sais pas si tu devrais le faire, ne voulait pas vraiment le mettre mal à l'aise, mais tu te détaches totalement de dyl, te dirigeant vers la porte pour tourner la clé dans la serrure. tu te retournes vers dyl avec un sourire sur le coin des lèvres. un de ses sourires dirty. elle ne dérangerait sans doute pas son fils qui doit préparer un exposé ... tu murmures d'une voix presque peinée, tes mains croisées dans ton dos alors que tu te balances sur tes talons. tu termines par te rapprocher de lui, le poussant jusqu'à son lit sur lequel tu le fais basculer. tu viens t'installer sur ses hanches, tes mains sur son torse. tu te pinces doucement les lèvres. et si on commençait cet exposé ... ? tu murmures en caressant doucement son torse.

dyl est bien plus que gêné. il devrait inventé un nouveau mot pour décrire ce qu'il était en train de ressentir en ce moment. il avait toujours été trop coincé. trop perdu. trop concentré dans ses études pour comprendre le plaisir de la chaire humaine. acte qu'il avait toujours refréné de faire se disant qu'il conservait son innocence pour sa fiancée. que l'acte aurait lieu juste après son marriage. c'est ce qu'on lui avait dit depuis son enfance. que s'il en était autrement il irait en enfer. il se souvient d'en avoir pleuré. il voulait être comme les autres. normal. il avait honte de dire à ses amis qu'il l'était toujours puceau. alors il n'avait rien dit. prétendant, comme tout le monde. mais ses plans avaient heureusement été contrecarrés lorsqu'il rencontra hélios. il avait trop bu ce soir là. il n'était plus vraiment maitre de ce qu'il faisait. mais il se souvient encore de cette sensation. au début très peu agréable qui s'était presque transformé en plaisir. et dire qu'il l'avait fait avec un homme. ses parents seraient plus que outrés s'il l'apprenait. alors il ne leur avait jamais rien dit. rentrant dans leur jeu du fils parfait. mais depuis qu'il fréquentait hélios, il devait bien admettre qu'il appréciait ce goût pour le danger. bien qu'ils ne l'avaient pas fait des tonnes de fois. hélios prenait le temps avec lui. il ne l'avait jamais brusqué, ni forcé à faire quelque chose qu'il ne souhaitait pas faire. bien que tout cela soit nouveau pour lui. mais le faire ici, chez lui c'était toute une autre histoire. son peau de confiance avait disparu. bien trop peureux. c'était tenter le diable. il lui fit part de son inquiétude, ce à quoi hélios se contenta d'aller fermer la porte à clé. elle ne dérangerait sans doute pas son fils qui doit préparer un exposé ... oh il ne connaissait pas sa mère. elle était capable de tout. mais en voyant le regard empli de luxure de son petit ami il se tut. sachant trop bien ce qu'il allait suivre. il avala sa salive. sa pomme d'adam bien visible. il n'a pas vraiment le temps de réagir. il se laisse juste emporté. le jeune andersson le bascule sur son lit. ce lit qui n'a jamais rien vu d'autre que dyl dormir. mais cela ne semble en rien destabiliser hélios qui se positionne rapidement au dessus de lui. et si on commençait cet exposé ... ? dyl se sent si faible. si soumis. c'est un étrange sentiment. mais ce qui le gêne le plus, c'est qu'il n'est pas complètement indifférent au charme de son ami. il sent son caleçon se resserrer sous son membres. était-ce normal d'être excité pour ce genre de chose? de vouloir plus? son visage était tellement rouge. il attrape un oreiller et se cache le visage. c'était tellement embarrassant pour lui. il ne souhaitait pas qu'hélios voit les expressions qu'il faisait. à quel point il avait du pouvoir sur lui. tu promets de ne pas y aller trop fort? qu'il chuchote dans le bout de coussin de peur que quelqu'un l'entend.

c'est une des premières fois que tu as envie de passer du temps avec quelqu'un et d'apprendre réellement à le connaître avant de juste vouloir coucher avec. même si, clairement, aujourd'hui t'as envie de dyl et que c'est pour ça que tu t'es jeté dans la gueule du loup, mais tu adores passer du temps avec lui, discuter des heures et apprendre à le connaître et le décrypter. d'ailleurs, tu as bien vite compris que dyl n'était pas le plus à l'aise concernant sa sexualité - sans doute que coucher avec un homme est le pécher mortel - et tu ne veux pas le forcer. tu ne l'as jamais poussé à quelque chose qu'il ne voulait pas et, en réalité, le nombre de fois ou vous avez couchés ensembles est assez limité. pour le moment. tu fermes la porte à clé et le pousse avec douceur sur le lit, prenant place sur ses hanches, tes genoux de part et d'autre de son corps. tes mains se posent sur son torse que tu caresses doucement, du bout des doigts. tu ne manques pas de voir à quel point dyl rougit, rougeur qui s'étend sur son cou et, tu n'en doutes pas, sur le haut de son torse. il dissimule d'ailleurs son visage dans un oreiller et tu te mords la lèvre. tu promets de ne pas y aller trop fort ? tu relâches ta lèvre et te penches doucement, tirant un peu le coussin pour embrasser dyl avec délicatesse, tes lèvres glissant contre les siennes. on est pas obligés ... tu chuchotes pour le rassurer, glissant une main contre sa joue, caressant sa peau avec tendresse. tu t'allonges tout contre lui, le serrant doucement contre toi, embrassant sa joue du bout des lèvres. t'as terriblement envie de lui, mais tu ne veux pas le forcer à faire quoi que ce soit s'il n'est pas à l'aise. pourtant, ta main effleure tout de même son torse avec lenteur. on peut regarder un film si t'en as. tu souffles finalement, lui proposant une autre activité s'il le veut. tu veux juste qu'il soit bien avec toi.

bien évidemment, dyl ne se sent pas trop à l'aise. il tente de cacher ses émotions avec son oreiller. seul rempart. ce qui le gêne n'est pas tant l'acte en lui même. ni hélios. mais bien plus son inexpérience. et puis aussi les bruits qui peuvent sortir de sa bouche. cette dernière traite. il n'aime pas savoir qu'hélios peut le voir ainsi. si vulnérable. si fragile. comme un diamant qu'on doit polir. il sait que l'autre étudiant à déjà couchés avec plusieurs personnes. et cette seule pensée le suffit pour lui faire perdre les moyens. avoir l'impression d'être insuffisant. que quelqu'un d'autre pourrait l'attendre au lieu de dyl. c'est juste gênant de parler de ça. de sexe. il sent les mains d'hélios tirer le coussin. alors que ses lèvres trouvent à nouveau le chemin contre les siennes. on est pas obligés ... il le sait. mais dyl ne souhaite pas le décevoir. il veut lui faire plaisir. le rendre heureux. pour qu'il reste avec lui, de peur qu'il aille voir ailleurs. il se relaxe en sentant des doigts inconnus sur sa joue. il sait que c'est hélios, alors il lui octroi un petit sourire. merci d'être aussi patient avec moi. qu'il chuchote, laissant helios le serrer contre lui. il aimait le savoir juste là. à coté de lui. la chaleur de son corps l'enveloppant. peut-être qu'on peut juste commencer par des tout petit trucs. qu'il bafouille presque. c'est qu'il a peur du reste. de savoir que cette grosse chose doit entrer en lui. lui déchirer de l'intérieur. c'est ce qui l'inquiète le plus. il se mord la joue. j'ai peur de tu sais, le après. c'est presque un murmure. il sait qu'hélios ne lui ferait jamais de mal intentionnellement. c'était à ce point qu'il avait confiance en lui. color=#990000]on peut regarder un film si t'en as.[/color] j'en ai pas vraiment, à part ceux sur dieu. qu'il souligne dans un petit rire cristallin. et puis ils ne peuvent pas vraiment, pas avec l'excuse de l'exposé. ça allait attirer les soupçons et il ne préférait pas que sa mère découvre qu'il lui avait menti. alors il se montre fort. il prend son courage à deux mains et se penche légèrement vers hélios. il sait qu'il peut le faire. alors il approche ses lèvres près de son visage. mais au dernier moment il n'y arrive plus. alors il se contente de poser un baiser sur le haut de sa joue. près de son oeil. pour les lèvres ce n'était pas encore ça.

tu sens dyl nerveux contre toi. alors tu préfères t'allonger tout contre lui, le serrant avec douceur dans tes bras, tes lèvres se posant contre sa joue. rien de plus. juste ça. avec douceur. tendresses. patiente. merci d'être aussi patient avec moi. peut-être qu'on peut juste commencer par des tout petit trucs. tu ris doucement, l'embrassant du bout des lèvres. il émane la gène et son mal-être par rapport à la situation se lit sur son visage. tu glisses une jambe entre les siennes, te rapprochant un peu plus que lui. j'ai peur de tu sais, le après. tu hoches la tête en silence, te pinçant les lèvres. tu comprends ce qu'il veut dire. t'avais un peu d'appréhension, aussi, au début. ta main se glisse doucement sous son haut et vient se poser contre son ventre. tu as envie que je te touche ? tu souffles contre son oreille, un sourire sur les lèvres. tu enfouis ton visage contre son épaule, avant de lui proposer un film s'il préfère. pour qu'il soit plus à l'aise. j'en ai pas vraiment, à part ceux sur dieu. tu ris avec lui, tes doigts effleurant son ventre et son torse doucement. tu t'écartes à peine quand tu le vois se redresser et se pencher vers toi. et tu jubiles silencieusement de son initiative, même si ses lèvres se posent simplement sur ta joue et non sur tes lèvres. tu souris comme un idiot et tu relèves un peu la tête, effleurant doucement son menton. on fait comme t'as envie. tu chuchotes contre sa peau, venant l'embrasser doucement, ta main quittant son torse pour se poser contre sa joue, retraçant l'angle de sa mâchoire, la pulpe de tes doigts frottant doucement sa peau.

il sait qu'il a l'air ridicule. que c'est bête de ne pas pouvoir passer à autre chose. mais dyl est comme cela. fragile. innocent. il lui faudra du temps pour s'habituer. beaucoup de temps. mais il garde espoir. espoir d'être comme tout le monde. il tente de se rassurer comme il le peut. de se dire qu'hélios  surement lui aussi dû passer par ce stade. celui de l'incertitude. il soupire. tout ce qu'il importe c'est d'être avec lui. d'ailleurs son petit ami ce montre très compréhensif. et même si dyl reste encore fébrile face à son toucher, il tente de relaxer son corps. de se dire que tout cela est naturel. il sent ses jambes s'entremêler dans les siennes. cela le rassure. les rapproche. il appréhende juste.il sent ses doigts fins trouver leur chemin sur son ventre. il frémit. elles sont si froides contre lui. alors que dyl, lui, reste les bras ballant.  tu as envie que je te touche ? qu'il chuchote dans le creux de son oreille avant de trouver refuge dans son épaule. le jeune josovan arrête de respirer. il peut sentir son coeur partir en trombe dans sa poitrine. son pouls va plus vite. il détourne le regard trop gêné par la question. mais...mais...ça va pas de dire des trucs comme cela. qu'il s'exclame. il n'a qu'une envie, reprendre l'oreiller et se cacher. mais il ne peut plus. plus maintenant qu'hélios est à ses cotés. sa question le déconcertait. l'avait prise par surprise. était ce comme cela que ça devait se dérouler? bordel respire. ça va aller. il se répète ses mots plusieurs fois. il tente de calmer son corps. on fait comme t'as envie. le problème c'est qu'une partie de lui voulait le satisfaire. lui offrir tout ce qu'il possédait. lui ouvrir les cuisses. et ses doigts contre son menton ne faisait rien pour arranger les choses. il attrape une de ses mains, enroulant ses doigts dans les siens. il la serre. fort. très fort. il souhaitait lui dire qu'il avait envie qu'il le touche. mais les mots refusaient de se former dans sa gorge. juste parce que le dire à voix haute était bien trop gênant. c'était rendre le délit encore plus réel. sous la croix de dieu en plus. il ferme les yeux pendant quelques secondes. il les rouvre et plonge son regard dans celui de l'homme qui se tenait à coté de lui. puis timidement il hoche de la tête. comme pour lui donner l'autorisation d'aller plus loin. même si ça lui fait peur. même si ça lui coupe le souffle.peut-être que lui aussi il pourrait faire des choses si on lui expliquait. ou juste mimer ce que hélios lui fait.

tu ne te rends pas compte du crédit entre dyl et toi. t'as toujours été très à l'aise avec ta sexualité, n'ayant eu aucun mal - bon peut être un peu - à avouer à tes parents coucher avec des hommes, mais depuis, tu n'as aucuns problèmes à faire des petites allusions de temps à autre, laissant ton père dépité devant toi et ta sœur amusée. mais tu oublies que dyl n'est pas comme toi. qu'il a peur. ça se voit, il est apeuré. tu l'as senti dés la seconde ou il s'est réveillé dans le même lit que toi, nu, et ayant possiblement mal ... dans le dos, ouai. tu retiens un rire en pensant à la tête qu'il tirait à ce moment. alors quand tu lui demandes s'il a envie que tu le touches, tu ne te rends pas compte de la situation dans laquelle tu le mets. mais...mais...ça va pas de dire des trucs comme cela. tu te mords la lèvre, jurant silencieusement. faut vraiment que t'apprennes à contrôler ce que tu dis. merde, désolé je ... voulais pas te mettre mal à l'aise. tu chuchotes en posant ton front contre sa tempe. tu ajoutes que tu le laisses décider. tu le suivras dans tous les cas. il attrape ta main dans la sienne et tu la serres doucement. tu plonges ton regard dans le sien et tu souris avec tendresse quand il hoche doucement la tête. j'veux que tu me dises si quelque chose te plaît pas dyl. tu chuchotes doucement, comme pour ne pas briser le moment. tu veux pas ... qu'il se sente obligé ou forcé juste pour toi. toi tu gères tes hormones comme tu peux et s'il le faut, tu te branleras ce soir sous la douche, t'en sais rien. tu caresses le dos de sa main du bout des doigts, avant de défaire le bouton de son pantalon d'une main, infiltrant doucement tes doigts entre son jean et son boxer, frottant doucement son entrejambe par-dessus ce dernier vêtement. tu te colles un peu plus contre lui, le serrant contre toi. ça va ? tu demandes en venant poser ta tête sur son épaule, observant ta main disparaître dans son jean. merde, tu te retiens de ruer contre lui, ne voulait clairement pas l'effrayer.

merde, désolé je ... voulais pas te mettre mal à l'aise. c'était bien le problème. dyl avait bien du mal avec la situation. surtout depuis que hélios était arrivé. cela rendait la chose plus réelle. leur relation. ce qu'ils ont déjà fait. pas qu'il ne soit pas content qu'hélios soit ici. non. mais c'était de parler de ça, de faire des choses là dans sa chambre. sous les yeux de presque tous. en tout cas du grand dieu. il soupire, il faut qu'il se reprenne. non c'est moi. qu'il murmure. si le jeune josovan était un peu plus ouvert d'esprit, les choses iraient mieux. il le savait. cependant c'était difficile de renier du jour au lendemain les croyances dans lequel on l'avait bercé depuis la naissance. alors pour une fois il se laisse aller. il autorise hélios à le toucher. les yeux de son petit ami sont empli de tendresse. de futures promesses. ça le rassure. le réconforte dans son choix. il lui sourit à son tour complexé. j'veux que tu me dises si quelque chose te plaît pas dyl. il hoche de la tête quelque peu nébuleux en ce qui concerne la suite.  trop effrayé que sa voix le trahisse. mais il se devait essayer. c'est juste qu'il n'avait jamais osé toucher ce qui lui appartenait, là, entre les jambes. il s'était toujours contenté de prendre une douche bien froide. mais jamais autre chose. alors sentir les doigts d'hélios sur son boxer frotter avec douceur son entre-jambe était un sentiment bien étrange. bon. il sentait son membre s'éveiller. commençant à prendre la place à l'intérieur du tissu. se durcir. il ne comprenait pas pourquoi, mais il aimait cela. il avait l'impression de redécouvrir son corps. appréciant cette douce caresse. sa respiration se saccade. se bloque dans sa gorge. cela le rend toute chose. il gémit. ça va ? je...je crois que j'aime cela. qu'il avoua en rougissant. il avait l'impression de lui dire un secret. quelque chose dont lui même n'était pas certain. il grogne avec légèreté. il a comme l'impression d'être un animal en chaleur. tout est trop nouveau. il tente de s'adapté. il se rapproche d'hélios. comme si réduire la distance allait lui apporter plus de plaisir. il lui offre un nouveau sourire. timidement, il plonge sa main dans sa chevelure. dans sa nuque. il rapproche son visage, cherchant refuge dans le cou du jeune homme. il ne comprend pas tout ce qui lui arrive. mais il aime ses nouvelles sensations. il soupire de bien être dans le creux de ses oreilles. l'extase.

non c'est moi. tu te mords la lèvre. c'est compliqué parce que t'aimerais que dyl ait confiance en lui et confiance en toi, même si tu ne doutes pas de ce dernier point, tu sais que ce sera toujours compliqué pour lui, cet aspect de sa propre sexualité. tu retiens un soupir, te blottissant contre lui. tu veux lui montrer que t'es la et que tu ne feras jamais rien qui le dérange. il serre tes doigts dans les siennes et un léger hochement de tête t'autorises à le toucher. tu te mords la lèvre, tu veux qu'il te dise si quelque chose le dérange. tu veux pas qu'il se sent contraint ou forcé. tu défais son pantalon et tu glisses doucement ta main contre son boxer, le caressant doucement par dessus le tissu. dyl - ou tout du moins son corps - ne manque pas de réagir et tu ne peux t'empêcher de sourire doucement quand tu entends ton petit-ami gémir. tu ne peux pas t'empêcher de lui demander si ça va, toujours inquiet de pouvoir faire quelque qu'il n'aime pas. je...je crois que j'aime cela. tu lui laisses la place de se tourner et tu souris doucement en voyant le sourire de dyl. ce dernier glisse une main dans ta nuque et tes cheveux pour enfouir son visage dans ton cou. tu prends ça comme une autorisation implicites, et tu glisses cette fois ta main à l'intérieur de son boxer, enroulant tes doigts autour de son entrejambe que tu caresses toujours avec lenteur et douceur. tu te délectes des soupirs et des sons produits par dyl et tu t'empêches de te frotter contre lui, contrôlant tes émotions et tes hormones. au moins un peu. tes doigts continuent d'aller et venir autour de dyl, alors que tu viens embrasser la commissure de ses lèvres, ta main libre se perdant dans ses mèches brunes. t'es beau comme ça. tu chuchotes doucement en posant tes lèvres contre sa mâchoire.

savoir que sa mère était dans la pièce d'a coté le gênait, mais il trouvait cela presque excitant. de pouvoir goûter à l'interdit. de faire justement ça sous son nez. alors le jeune josovan essaye d'être le plus silencieux possible. même si ce n'est pas très évident sous les doigts agiles d'hélios. il semblait parfaitement savoir ce qu'il faisait. si doux. bienveillant. délectable. son corps se relaxe. il en veut plus. bien trop embarrassé pour le dire à voix haute. il l'implore du regard. message silencieux. il glisse cette fois-ci sa main dans son boxer. le contact de sa main contre son membre le fait tout d'abord frissonner. agréable. plaisant. il soupire de bien être. gémi. son entre-jambe est loin d'être indifférente. chacun de ses gestes semblaient lancer des vagues de sensualité dans son corps. faible qu'il était. t'es beau comme ça. dit-il en lui embrassant la commissure de ses lèvres. gros pervers. qu'il réussi à articuler avec un petit sourire, tentant de contrôler comme il pouvait ses émotions. ses hormones. il souhaitait aller encore plus loin. lui donner bien plus. alors même s'il était loin d'être le plus courageux dans le couple il commença à mordiller le lobe de l'oreille d'hélios alors que ses mains descendaient le long de son corps. avec délicatesse, et une certaine retenue, elles plongent sous son t-shirt. il caresse ses hanches. son ventre. ses muscles. il voulait tout voir. tout sentir. les vêtements entre les deux semblaient maintenant bien inutiles. est-ce que tu l'as déjà fait plusieurs fois? qu'il murmura quelque peu embarrassé. il savait que l'homme qui se tenait à coté de lui était un expert.

peut-être que t'es allé trop loin. parce qu'effectivement, la mère de dyl pourrait se décider à vouloir entrer à n'importe quel moment et tu ne penses pas que ce soit le genre de dyl que de fermer sa porte à clé de l'intérieur. mais le goût du risque est encore meilleur. ça rajoute une pointe d'appréhension et tu adores le défi et ne pas devoir te faire prendre. tu sens dyl se détendre doucement contre toi. tu savoures ses soupirs et ses petits gémissements, alors que tu croises son regard et que ta main glisse sous son boxer. tu l'observes, te mordant la lèvre alors que tu souffles qu'il est beau. parce que c'est vrai. il est beau. gros pervers. tu glousses doucement, rapprochant ton visage du siens, tes doigts un peu plus rapides autour de son membre. tu gémis faiblement en sentant les dents de dyl mordiller le lobe de ton oreille et ses doigts se frayer un chemin sous ton t-shirt. tu frisonnes doucement, te serrant un peu plus contre lui, profitant de la chaleur de sa peau contre la tienne. merde, tu passerais ta vie comme ça si tu le pouvais. tu te sens bien, tellement bien contre lui. tu t'écartes à peine de dyl pour pouvoir retirer ton t-shirt, te retrouvant torse-nu face au brun. tu te pinces les lèvres, avant de te rallonger contre lui. est-ce que tu l'as déjà fait plusieurs fois ? tu te mords l'intérieur de la joue. tu hoches la tête en silence, posant tes deux mains sur son torse. tu remontes son haut le long de son ventre et tu viens poser tes lèvres contre. oui. tu chuchotes. avec des filles aussi ... parce que t'as pas envie de lui mentir. t'as pas envie de dire de trucs faux, qu'il apprendra pas la suite. tu veux qu'il te fasse confiance, lui montrer que toi, tu lui fais confiance. tu mordilles doucement son ventre, avant de retirer avec douceur son haut. tu viens t'allonger contre lui, ton torse contre le sien, alors que tu viens l'embrasser du bout des lèvres.