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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 i'm sorry but who are you? (abby)

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MessageSujet: i'm sorry but who are you? (abby) (#)   i'm sorry but who are you? (abby) EmptyVen 4 Aoû - 21:00

I’m sorry but who are you?
abby & reid

Assis sur un banc devant l’hôpital, tu fixes longuement les portes des urgences. Tu sais que tu es attendu dans une quinzaine de minutes au service pédiatrique pour divertir les enfants malades, seulement tu peines à te mettre en condition. Tu n’as pas remis les pieds ici depuis l’autre soir. Et cette soirée te hante encore. Dès que tu fermes les yeux, tout se rejoue devant toi. Tu revois la terreur de Cade, sa culpabilité, sa rage. Et puis, tout devient blanc, tu ne vois plus que les murs blancs de l’hôpital. Jusqu’à ce que les silhouettes des parents de Megara se dessinent. L’expression sur le visage de ta mère. La peine, les larmes, les cris de désespoir. C’était peut-être trop pour toi en une soirée. Tu passes une main sur tes yeux et les masses une seconde avant de prendre ton courage à deux mains et de te lever. Deux jours se sont écoulés depuis ce soir-là, ça ira, te répètes-tu en marchant jusqu’aux portes de l’hôpital. Tu hésites une seconde puis pénètres dans le bâtiment.

Les battements de ton cœur raisonnent dans tes oreilles quand tu entres dans la salle de jeux des enfants. Certains se lèvent pour te sauter dessus, visiblement contents de te voir, seulement tu as du mal à rester connecter à la réalité. Les paroles qu’on t’adresse sonnent comme des échos dans tes oreilles. Tu te sens partir quand une main se pose sur ton épaule. « Reid ? » Cette voix t’apparait claire dans ta tête. Evie. Tu te retournes, de nouveau ancré dans la réalité, et sans réfléchir, tu l’enlaces. « Qu’est-ce que tu fais là ? » lui demandes-tu curieux de savoir ce qui l’amène à l’hôpital. « Mama m’a appelée. Elle m’a dit que t’aurais probablement besoin d’une voix féminine pour ton conte d’aujourd’hui. » Traduction : Mama savait que tu aurais besoin de soutien aujourd’hui. Tu lui adresses un léger sourire et hoches la tête. Elle presse doucement ton bras dans sa main pour te donner du courage et sans que tu ne saches l’expliquer, ça fonctionne. Vous vous installez tous les deux dans la salle de jeux et commencez à raconter une histoire aux enfants. Tu es un peu surpris de l’énergie qu’Evie met dans son personnage. Tu ne la pensais pas aussi bonne conteuse. Plus les minutes passent, plus tu peux sentir ton cœur s’alléger. C’est moins difficile que tu le pensais, seulement c’est possiblement entièrement grâce à l’aide de ta sœur. Une fois le conte terminé, Evie s’en va alors que tu t’installes avec les plus grands pour une petite partie de Monopoli. Progressivement, tu arrives à te changer les idées. Meg reste dans un coin de ta tête, seulement cette soirée semble appartenir de plus en plus au passé. Une bonne heure passe et tu te fais battre à plat de couture, la défaite est proche.

Plus un seul faux sou en poche et toutes tes propriétés hypothéquées, tu déclares forfait. Tu les laisses finir la partie entre eux et te diriges vers la sortie. Tu salues plusieurs infirmiers et médecins sur ton chemin. Sans vraiment réfléchir, tu passes par le service de réanimation. Seulement, quand tu vas pour tourner au bout du couloir, une voix t’arrête. « Hey ! » Tu te retournes et te retrouves face à face avec jeune femme. Jeune femme que tu as déjà vue auparavant. Tout te revient d’un coup. Le réveil à côté de Cade. L’alarme de ton téléphone qui n’arrêtait pas de sonner. Ce baiser innocent sur sa joue. Et enfin, cette femme qui se trouvait derrière la porte quand tu es sorti en trombe de l’appartement pour te rendre au boulot. Tu arques un sourcil, surpris qu’elle t’arrête dans un couloir, surpris de la revoir tout simplement. « Hey ? On s’est vu chez … ‘fin d’vant chez Braxton, non ? » lui demandes-tu sans vraiment réfléchir. Tu n’as pas la moindre idée de qui il s’agit, ni même de l’animosité qu’elle a à ton égard. Tu ne sais rien.
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MessageSujet: Re: i'm sorry but who are you? (abby) (#)   i'm sorry but who are you? (abby) EmptyLun 7 Aoû - 0:04


i'm sorry but who are you?

Reid Bane-Levy & Abby Llewellyn

P our certains, la routine c’était métro, boulot, dodo. Pas pour Abby. Pour ainsi dire, elle n’avait jamais eu de vrai job, un emploi à plein temps, avec des horaires réguliers, des collègues chiants, les mêmes tronches tous les jours... Non ça, ça l’ennuierait à mourir. Abby aimait faire ce qu’elle voulait, quand elle voulait. S’entraîner le matin, l’après-midi, en soirée. En intérieur ou en extérieur… a tel point qu’elle était bien souvent parfaitement incapable de vous dire quel jour on était – sauf quand une compétition approchait, là elle savait. Comme pour tout dans sa vie, elle aimait faire les choses comme elle voulait, et quand elle le voulait. Et ce jour-là, elle avait décidé d’aller s’entraîner de bon matin. Tellement de bon matin qu’elle avait passé vingt bonnes minutes seule face à son mur d’escalade à s’échauffer tranquillement. Ca ne la dérangeait pas. La force, l’agilité, ça ne se travaillait pas exclusivement sur un mur et elle le savait alors quoiqu’il arrive, ce n’était pas du temps de perdu. Et puis du temps, il faut dire qu’elle n’en manquait pas. Et puis à mesure que la salle s’était remplie, les choses sérieuses avaient commencé et elle avait passé le reste de la matinée à alterner entre jouer les petits singes sur les différentes pistes qui s’offraient à elle, assurer les autres grimpeurs ou conseiller ceux qui pouvaient être moins expérimentés qu’elle ne l’était, et bien sûr raconter des âneries avec quiconque serait d’humeur à plaisanter avec elle. Une matinée d’entraînement comme elle en avait connu tant d’autres. Aussi feignante puisse-t-elle être une fois de retour à la vie normale, Abby ne rechignait jamais face à l’entraînement. Elle aimait les défis, aimait galérer face à une piste compliquée, aimait mettre son corps à l’épreuve, se surpasser chaque fois un peu plus. Elle appréciait même les courbatures qui l’assaillaient après quelques heures d’entraînement particulièrement difficile ou une compétition intensive. A croire qu’elle était un peu masochiste sur les bords.

En début d’après midi, elle avait finalement mis un terme à son entraînement, direction les vestiaires. Sa douche lui fit un bien fou, délassant ses muscles éprouvés par tant d’efforts et la débarrassant de la sueur qui recouvrait sa peau. Et puis elle s’était séchée, avait enfilé un jogging, un t-shirt et une paire de converses et, manteau sur le dos et sac sur l’épaule, elle avait quitté le complexe sportif qui abritait l’un de ses terrains de jeu préféré. Affamée, elle avait fait un crochet dans une sandwicherie dont elle était ressortie armée d’un sandwich qui débordait légèrement et d’une canette de soda. Oui, bon, pas très diététique pour une sportive de haut-niveau mais Abby n’était pas vraiment du genre à se priver en s’imposant un régime draconien. Avec les calories qu’elle avait dépensées le matin même, elle avait bien le droit de se remplir la panse avec autre chose que de la nourriture pour lapins.

Le volant de sa voiture dans une main, son sandwich dans l’autre – et pour passer les vitesses, bah on se débrouille comme on peut – elle prit la direction de l’hôpital. Abby avait pris cette habitude, ces dernières semaines. Depuis l’accident. Elle ne passait pas tous les jours, mais elle mettait un point d’honneur à passer régulièrement prendre des nouvelles de Ryan, et en profitait généralement pour aller saluer Avery. Parce qu’elle l’appréciait, parce qu’il était le frère du crétin auprès de qui elle avait passé deux ans et demi de sa vie et qu’il était devenu un ami, avec le temps. Et puis même si elle ne l’aurait avoué pour rien au monde, elle avait aussi espéré y croiser Cade. Ce jour-là, cependant, elle priait intérieurement pour qu’il ne soit pas là. Enfin, une part d’elle priait pour qu’il ne soit pas là, l’autre se disait qu’une nouvelle dispute, ça serait toujours mieux que rien du tout. Qu’on l’aime ou qu’on la déteste, Abby s’en moquait royalement. L’indifférence, par contre… C’était autre chose, surtout quand elle venait de quelqu’un qui comptait pour elle.

Quelques minutes plus tard, elle gara sa voiture sur le parking de l’hôpital de Wellington. La pluie s’était mise à tomber mais cela ne suffit pas à lui faire presser le pas, si bien qu’elle traversa tranquillement le parking pour rejoindre le hall. Finalement, elle monta les étages, arpenta les couloirs qu’elle avait fini par connaître par cœur, jusqu’au service réanimation. Jusqu’à la chambre de Ryan qui était toujours étendu, inerte, sur son lit d’hôpital. L’absence de Cade ne lui échappa pas et elle en fut aussi soulagée qu’elle en était frustrée. Elle s’apprêtait  à entrer lorsqu’elle senti son téléphone vibrer dans sa poche. Elle l’en sorti afin de vérifier qui pouvait bien la déranger et vit le nom de son agent s’afficher. Abby soupira bruyamment et s’éloigna de la porte pour décrocher, se doutant d’avance que la conversation à venir n’allait pas lui plaire. Ses instincts ne s’étaient pas trompés, puisqu’elle apprit ainsi qu’elle devrait aller jouer les porte-manteaux la semaine suivante. Oh, joie. D’autant que la semaine suivante, elle et d’autres grimpeurs s’étaient prévu une petite sortie en montagne. S’entraîner en salle, c’était bien. S’entraîner en extérieur, c’était mieux. Et ce n’était pas le froid hivernale qui allait les arrêter.

Au terme d’une conversation bien trop longue à son goût durant laquelle elle avait réussi à convaincre son agent de négocier avec ses sponsors pour reporter le shoot, elle raccrocha son téléphone. Mais, alors qu’elle s’apprêtait à rejoindre la chambre de Ryan, une silhouette attira son attention. Cette silhouette, elle l’avait vue récemment et ça l’avait marquée, même si pour le coup, elle avait été un peu floue. Comment s’appelait-il déjà ? Oh et puis on s’en fout. Hey ! Son coup de téléphone avait suffit à la coller de mauvais poil et Speedy Gonzalez avait beau ne pas avoir tenté de lui rentrer dedans cette fois-ci, elle commençait à en avoir assez de croiser sa tronche. Surtout de croiser sa tronche dans des endroits où elle était aussi susceptible de croiser celle de Cade, du genre devant la chambre d’hôpital de son frère… ou à son appartement.

Hey ? On s’est vu chez … ‘fin d’vant chez Braxton, non ? demanda-t-il alors qu’Abby s’approchait de lui avec toute l’amabilité dont elle était capable. Abby, les faux-semblants, elle ne connaissait pas. Au moins, si l’on devait faire la liste de ses trop nombreux défauts, on n’aurait pas à y ajouter l’hypocrisie. Ouais, devant chez Braxton. D’ailleurs quand on manque de rentrer dans quelqu’un on dit pardon avant de se barrer comme un sonné, fit-elle remarquer. Bon, elle n’avait pas de leçons à donner sur les bonnes manières mais Speedy Gonzalez, elle l’avait dans le collimateur depuis un moment. Et Cade n’est pas là, alors tu peux aller baver ailleurs, ajouta-t-elle d’un air mauvais. Abby, territoriale ? Aha. Mais non, du tout.  

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Dernière édition par Abby Llewellyn le Sam 12 Aoû - 23:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: i'm sorry but who are you? (abby) (#)   i'm sorry but who are you? (abby) EmptySam 12 Aoû - 13:30

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La jeune femme s’approche de toi et tu réalises qu’elle n’a pas l’air spécialement ravie de te voir. Tu arques un sourcil face à l’agacement que tu peux lire sur son visage. Est-ce toi qui l’agaces autant ? Probablement, mais tu n’as aucune idée de ce que tu as pu lui faire. Après tout, tu ne l’as croisée qu’une seule fois - deux maintenant - et tu ne penses pas que tu aurais été capable de la reconnaitre si elle ne t’avait pas interpelée. « Ouais, devant chez Braxton. D’ailleurs quand on manque de rentrer dans quelqu’un on dit pardon avant de se barrer comme un sonné, » te dit-elle non sans agressivité. Tu as un léger mouvement de recul. Tu ne te souviens même pas de l’avoir touchée l’autre matin. Tu comprends qu’elle ait été surprise de te voir sortir de l’appartement sans prévenir, tu l’étais aussi de trouver quelqu’un derrière la porte, mais ce n’est pas vraiment une raison pour te tomber dessus comme ça. Tu soupires et passes une main derrière ta tête. « Ah … Ouais, désolé, j’étais en r’tard. Et j’pensais pas m’retrouver nez-à-nez avec quelqu’un dans l’couloir, » lui réponds-tu, choisissant de t’excuser plutôt que de lui voler dans les plumes. Tu pourrais, seulement tu n’en vois pas l’intérêt et tu n’en as pas le courage non plus. L’autre soir te revient contre ton gré hanter tes pensées. Tu secoues légèrement la tête, essayant de chasser Meg et Cade de ton esprit … autant dire que ce n’est pas une mince affaire. Il fallait vraiment que tu tombes sur elle maintenant. Tu hausses alors les épaules, presque prêt à faire demi-tour et reprendre la direction de la sortie. Seulement, elle t’enchaine : « Et Cade n’est pas là, alors tu peux aller baver ailleurs. » Tu ouvres tes yeux en grands, surpris. C’est quoi son problème à celle-là ? « Pardon ? » Tu n’es pas débile, tu as très bien compris ce qu’elle vient de te dire et tu devines facilement pourquoi. Seulement, tu n’as pas le temps pour ces gamineries, pas aujourd’hui, pas ici. Tu lèves les yeux au ciel et prends une grande inspiration. Tu dois rester calme. Ce n’est pas le moment de t’énerver. Surtout pas ici. Il manquerait plus que tes mères débarquent pour te faire la morale sur comment gérer tes colères. Eh oui, tu as beau avoir vingt-sept ans, elles n’y manqueraient pas. « Écoutez, j’vous connais pas et vous savez rien d’moi. Si vous avez des problèmes à régler avec Cade, allez le voir lui et lâchez-moi la grappe, » lui dis-tu d’un ton ferme. Tu restes poli. Tu prends même sur toi pour la vouvoyer. Non, mais sérieusement, tu hallucines. Tu ne pensais pas te retrouver dans cette situation de sitôt. Après ce qui s’est passé hier soir, tu te doutais bien que les choses allaient se compliquer. Seulement, ça ? Tu ne l’as pas venu venir. Une ex vénère, chouette. « Et juste pour votre information, puisque ça a l’air d’vous miner, j’suis pas là pour Cade, » rajoutes-tu en soutenant son regard. Cette phrase était de trop et tu en as conscience. Tu aurais juste pu faire demi-tour et rentrer chez toi, mais non, il a fallu que tu en rajoutes une petite couche. En soit, tu n’as rien dit de mal, mais tu sais que ce n’est que de la provocation. Ta spécialité en soit. Tiens, en y repensant, ça fait longtemps que tu ne t’es pas mis quelqu’un à dos avec tes conneries. Si Cade est la cause principale de cette altercation, il se peut que tu n’y mettes pas assez du tien pour limiter les dégâts. Tu sais que tu ferais mieux de te retourner et d’y aller, seulement tu n’arrives pas à t’y résoudre. Tu ne rajoutes rien pour le moment, mais tu restes là, attendant de voir si elle en a fini avec toi ou non. Et quand on y pense, ce n’est pas si débile que ça. Plus vite, son différent sera réglé, moins il y aura de risques qu’elle te retombe dessus un autre jour. Du coup, les mains dans les poches, tu la toises.
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MessageSujet: Re: i'm sorry but who are you? (abby) (#)   i'm sorry but who are you? (abby) EmptyMar 22 Aoû - 1:24


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Reid Bane-Levy & Abby Llewellyn

A bby n’était pas toujours facile à vivre. Chiante, lunatique, excessive, elle pouvait passer du rire à la colère noire en un battement de cil. Pour preuve, elle avait été d’une relative bonne humeur et ce malgré le temps pourri au dehors… Jusqu’à ce fameux appel. C’était à se demander pourquoi elle prenait la peine de payer un agent pour qu’il gère ce qu’elle n’avait pas la moindre envie de gérer elle-même – à savoir ses sponsors et toutes les âneries qu’ils lui faisaient faire, tel un chien de cirque bien dressé. Vu son tact légendaire et son sens inné de la diplomatie, il était préférable qu’elle laisse tout cela aux mains de quelqu’un de plus tempéré et de plus patient qu’elle ne l’était – et honnêtement, ce n’était pas difficile à trouver. Pas de chance pour Speedy – dont elle ignorait toujours le nom… à moins qu’elle l’ait oublié, allez savoir – qui avait choisi le moment le moins opportun pour croiser sa route. Peut être qu’en d’autres circonstances elle n’aurait pas relevé sa présence, ou se serait contentée de le fusiller du regard comme une chouette en furie jusqu’à ce qu’il disparaisse… Mais elle était à présent mal lunée, ce qui la rendait encore moins raisonnable qu’elle ne l’était d’ordinaire. Et d’ordinaire, elle ne l’était déjà pas beaucoup.

Le jeune homme sembla pour le moins interloqué de se faire ainsi accoster, mais Abby s’en contrefichait, tout comme elle se moquait bien de ce qu’il pourrait penser d’elle. Ce n’était pas comme si elle avait l’intention de s’en faire un ami. Pardon ? lui demanda-t-il, les yeux ronds comme des ballons. Levant les yeux au ciel, Abby se demanda vaguement s’il avait l’air crétin tout le temps ou si ça venait d’elle, mais elle ne releva pas. Elle-même était forcée d’admettre que son avis sur la question ne serait en rien objectif. Écoutez, j’vous connais pas et vous savez rien d’moi. Si vous avez des problèmes à régler avec Cade, allez le voir lui et lâchez-moi la grappe. Objectivement, il avait raison et si Abby avait été décidée à l’écouter, elle s’en serait même rendue compte toute seule. Mais elle n’avait pas envie. Pas envie d’être raisonnable, pas envie d’être aimable, pas envie d’afficher un sourire d’hypocrite et de passer son chemin ni d’admettre que le jeune homme en face d’elle n’était pas responsable de ses problèmes de couple. Cade était célibataire, après tout. Par sa faute. Mais pour l’instant, Abby ne voyait en lui qu’un obstacle, un adversaire, un rival. Alors non, elle n’allait pas lui lâcher la grappe. Et juste pour votre information, puisque ça a l’air d’vous miner, j’suis pas là pour Cade Un rire dénué de tout humour, ouvertement provocateur, s’échappa des lèvres de la jeune femme. Pas la pour Cade. Bien sûr.

Laisse-moi deviner, commença-t-elle, faussement pensive. Ce couloir est le chemin le plus direct entre les toilettes et la cafétéria ? Ou alors non, je sais ! La machine à café qui fait le meilleur café de tout l’hôpital se trouve justement pile devant la chambre du frère de Cade ! Que suis-je bête ! s’exclama-t-elle en se frappant le front du plat de la main, ne cherchant nullement à cacher qu’elle était en train de se moquer du monde. Et l’autre jour dans son appart’ t’étais là pour quoi, hein ? T’inspectais la tuyauterie de bon matin ? Abby arqua un sourcil interrogateur. Elle qui s’était toujours vantée de ne pas être du genre jalouse agissait comme l’une de ces harpies maladivement possessives qu’elle détestait tant et le pire, c’est qu’elle y prenait un malin plaisir. D’un sens, elle n’avait jamais prétendu être un modèle de maturité, ni même de stabilité – que ce soit dans sa vie, ou dans sa tête. Elle était impulsive. Elle agissait d’abord, souvent de manière très stupide, et réfléchissait après. C’est ce qu’elle avait fait en quittant Cade et c’est ce qu’elle faisait encore une fois. Abigail Llewellyn ou l’art de se tirer une balle dans le pied.

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MessageSujet: Re: i'm sorry but who are you? (abby) (#)   i'm sorry but who are you? (abby) EmptyVen 29 Sep - 15:53

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Les mains au fond de tes poches, tu portes sur la jeune femme un regard dénué d’intérêt. Tu ne sais pas vraiment ce qui te retient de tourner les talons et de reprendre ta route comme si cette altercation n’avait jamais eu lieu. Elle ne t’intrigue pas plus que ça. Tu devines sans peine sa relation avec Cade, mais tu t’en moques pas mal. Des ex, on en a tous. Seulement, ils appartiennent au passé et ce n’est pas vraiment dans tes habitudes de jeter des regards en arrière. Le fait est qu’elle te cherche et ça t’agace. Alors tu te surprends à la provoquer gentiment. Elle te rit au nez, bien évidemment. Sa réaction te semble exagérée. Susceptible ? Probablement. Tu réprimes un sourire amusé et hausses négligemment les épaules. « Laisse-moi deviner. Ce couloir est le chemin le plus direct entre les toilettes et la cafétéria ? Ou alors non, je sais ! La machine à café qui fait le meilleur café de tout l’hôpital se trouve justement pile devant la chambre du frère de Cade ! Que suis-je bête ! » Elle frappe sa main contre son front de façon théâtrale, affichant ouvertement qu’elle te prend pour un con. Tu lèves les yeux au ciel. Tu la trouves chiante. Tu ne vois pas l’intérêt qu’elle a de te voler dans les plumes. Qu’est-ce qu’elle s’imagine ? Que tu vas prendre peur et cesser toute communication avec l’élu de son cœur ? Cette pensée t’amuse et un sourire presque mauvais apparaît sur tes lèvres. Tu pourrais lui clouer le bec. Tu pourrais aisément lui raconter les événements de la veille, pourtant tu n’en feras rien. Ce qui se passe entre Cade et toi vous appartient. Tu n’as aucune envie de polluer votre histoire - quelle qu’elle soit - en la dévoilant à une personne qui n’a aucune importance à tes yeux. Tu soupires quelque peu excédé. « Ou p’t-être que j’cherchais simplement à m’faire emmerder par une blondasse qui croit visiblement que j’ai des comptes à lui rendre, » lâches-tu d’un air faussement enjoué avant de poursuivre : « ou alors, p’t-être que j’bosse ici, que mes parents bossent ici et qu’j’ai finalement plus d’une bonne raison pour me trouver là. » Tu finis par lui répondre franchement ce qui t’étonne toi-même. Tu pensais entrer dans sa danse et l’avoir à son propre jeu, seulement il faut croire que tout ça ne t’amuse pas tant que ça en fin de compte. Tu n’es décidemment pas dans ton assiette.

Sans vraiment réfléchir, tu entoures ton téléphone de tes doigts et le sors de ta poche. L’heure qui s’affiche sur l’écran t’arrache une grimace. Tu vas finir par être en retard. « Et l’autre jour dans son appart’ t’étais là pour quoi, hein ? T’inspectais la tuyauterie de bon matin ? » Tu lèves les yeux pour les reposer sur la jeune femme qui n’a toujours pas bougé d’une semelle. Si tu t’attendais à ce qu’elle te laisse tranquille d’elle-même, tu t’es fourrée le doigt dans l’œil. Tu soupires en fourrant à nouveau ta main dans ta poche. « Qu’est-ce que ça peut vous faire ? » lui demandes-tu en haussant les épaules. Les connexions se font progressivement dans ta tête. Tu es incapable de te souvenir du nom de la demoiselle - si jamais tu l’as déjà entendu quelque part - mais les pièces du puzzle se remettent petit à petit en place. Cade n’est pas quelqu’un de très bavard sur ses sentiments, mais il t’a vaguement mentionné son ex. Celle qui l’a largué quand il avait le plus besoin d’elle. Si tu en crois ton instinct, cette blonde, c’est elle. « Surtout qu’vous avez préféré le laisser tomber plutôt qu'de l'aider… » poursuis-tu tout en lui adressant un regard accusateur. Tu ne la comprends pas. Elle a toujours des sentiments pour lui, ça te parait évident, et pourtant, elle a pris la décision de partir. Pourquoi ? Tu soupires à nouveau. Cette conversation va trop loin. Qu’elle te méprise si elle veut, tu ne vas pas en rajouter une couche pour le plaisir de la blesser. Ça suffit. Tu préfères lui offrir ce qui ressemble le plus à des excuses sans vraiment en être. « Mais tout ça m’concerne pas. Ce sont vos histoires, pas les miennes. » Tu marques une pause avant de reprendre la parole : « si vous avez quelque chose à m’dire, c’est l’moment … sinon, j’vous souhaite une bonne après-midi. » Sur ce, tu patientes quelques instants, lui laissant le temps de s’exprimer si elle le désire. Tu n’es pas persuadé que ça soit une très bonne idée cela dit.
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MessageSujet: Re: i'm sorry but who are you? (abby) (#)   i'm sorry but who are you? (abby) EmptyMer 4 Oct - 0:42


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Reid Bane-Levy & Abby Llewellyn

C inglée ? Abby ? Ah ah. Non, pas du tout. Elle était… Expressive. Bon, certes, elle avait cette fâcheuse tendance à exprimer les plus mauvais aspects de sa personnalité et de laisser les bons au placard. C’était tellement plus simple d’agir comme une espèce de furie et de gueuler sur tout le monde que de faire face à tout le reste qu’elle avait pris la mauvaise habitude de se réfugier derrière son sale caractère – ou sa connerie, ça dépendait de son humeur – dès que les choses se compliquaient. C’était devenu un mécanisme de défense et depuis le temps qu’elle l’utilisait, autant vous dire qu’il était bien rodé ! Elle avait merdé, avec Cade. Elle en avait pleinement conscience, elle n’était pas idiote au point de ne pas s’en rendre compte. Elle avait réalisé son erreur dès le moment où elle s’était présentée chez Avery avec son baluchon sur l’épaule. Et dans le fond, elle savait aussi que Reid n’y était pour rien, bien qu’elle soit trop obstinée pour l’admettre. Mais Reid… Eh bien Reid, il était là. Et elle était de mauvais poil. Mauvais endroit, mauvais moment, tout ça, tout ça… C’était un punching-ball comme un autre, même s’il aurait été bien plus raisonnable d’aller se passer les nerfs sur un sac de sable plutôt que d’attaquer un inconnu en plein milieu d’un couloir d’hôpital, sans la moindre raison apparente.

Ou p’t-être que j’cherchais simplement à m’faire emmerder par une blondasse qui croit visiblement que j’ai des comptes à lui rendre, lança Speedy d’un ton faussement enjoué. Il la prenait pour une conne, elle s’en rendait bien compte. Ca se voyait comme le nez au milieu de la figure. Ou alors, p’t-être que j’bosse ici, que mes parents bossent ici et qu’j’ai finalement plus d’une bonne raison pour me trouver là, ajouta-t-il d’un ton plus sérieux, qui laissait entendre que cette fois-ci, il ne se foutait pas de sa tronche. Il avait des raisons, autres que Cade, de se trouver à l’hôpital. Abby ne demanda pas de précision. Parce que ce n’était pas ses oignons, déjà, et qu’elle s’en fichait pas mal de savoir quel job il pouvait bien avoir à l’hôpital. Elle n’avait pas la moindre envie d’entrer dans une conversation civilisée, de sortir le thé, les petits gâteaux et tout le bazar qui va avec. Tout comme ce n’était pas ses oignons de savoir pourquoi il se trouvait dans l’appartement qu’elle-même avait quitté de son plein gré, ce qu’il ne se priva pas de lui faire remarquer. Qu’est-ce que ça peut vous faire ? Surtout qu’vous avez préféré le laisser tomber plutôt qu'de l'aider… Tiens Abby, prends toi ça. Elle se renfrogna encore un peu plus, si c’était possible. Ainsi, Cade l’avait mentionnée… Et pas en bien. Ce n’était pas vraiment une surprise, mais on ne pouvait pas dire que ça lui fasse plaisir de se voir dépeindre comme la garce qui avait abandonné son crétin au plus mauvais moment. Parce que tu crois que j’avais pas envie de l’aider, peut être ? Tiens, si je laissais Cade tout seul au fond de son trou… Allez, soyons fous ! ironisa-t-elle, feignant l’enthousiasme. Non, clairement, ça n’avait pas été son intention. Elle avait juste cette sale habitude d’agir sans réfléchir et maintenant, elle se n’avait plus qu’à faire face aux conséquences de cette foutue impulsivité. Des raisons, elle en avait eu. Excusaient-elles ses actes ? Peut être que oui, peut être que non. Machinalement, sa main se porta à l’endroit précis où, sous son t-shirt, trônaient les plaques de son frère aîné. Geste anodin pour quiconque ignorait ce qui pouvait bien se trouver là.

Mais tout ça m’concerne pas. Ce sont vos histoires, pas les miennes. ajouta Speedy, la tirant de ses pensées. Ils étaient au moins d’accord sur une chose. Les raisons qui avaient pu pousser Abby à partir ainsi, à tord ou à raison, ne le regardaient pas. Si vous avez quelque chose à m’dire, c’est l’moment … sinon, j’vous souhaite une bonne après-midi, conclu-t-il finalement, se tenant face à elle comme s’il attendait de voir si elle allait reprendre les hostilités. Abby ne répondit rien, se contentant de croiser les bras sur sa poitrine. Face à ce silence, elle le vit s’éloigner et sans un mot, elle le suivit du regard. Il avait parcouru quelques mètres lorsqu’elle lança sans même y réfléchir Eh, Speedy ! Elle attendit qu’il se retourne vers elle et ajouta Lui fais pas de mal. Un avertissement. Une menace. Une demande, aussi, parce que malgré tout, elle y tenait à Cade et ces derniers temps, il avait été assez malmené. Par cet accident, par elle, par lui-même aussi. Inutile d’en rajouter une couche. Alors oui, c’était une menace, et le ton employé le laissait clairement entendre, mais ce n’était pas que ça. De là à ce qu’il saisisse cette nuance après l’attitude qu’elle avait eue envers lui… Abby n’aurait pas parié dessus.

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MessageSujet: Re: i'm sorry but who are you? (abby) (#)   i'm sorry but who are you? (abby) EmptyDim 8 Oct - 16:39

I’m sorry but who are you?
abby & reid

Tu ne sais rien de cette jeune femme, si ce n’est qu’elle est l’ex-copine de Cade. Son prénom t’échappe, si tant est que tu l’aies entendu ne serait-ce qu’une fois - ce dont tu doutes pas mal. Tu ne peux pas prétendre connaître ou comprendre les raisons qui l’ont poussée à quitter Cade quand il était au plus bas. Pourtant, tu prononces ces quelques mots comme si tu la connaissais. En voyant son expression se durcir davantage après avoir fait place, quelques instants, à de la surprise, tu réalises que tu y es peut-être allé un peu fort. « Parce que tu crois que j’avais pas envie de l’aider, peut-être ? Tiens, si je laissais Cade tout seul au fond de son trou… Allez, soyons fous ! » lâche-t-elle alors. Les mains dans les poches, tu hausses les épaules. Tu n’as rien à répondre à ça. Tu vois bien que la situation dans laquelle elle s’est fourrée avec Cade ne lui plait pas, seulement tu ne saurais pas dire si c’est du regret que tu peux lire sur ses traits tirés. Tu n’es pas doué avec ces sentiments. Tu les connais bien trop peu pour pouvoir les déceler chez les autres. Cependant, ce que tu peux voir, c’est qu’elle est sincèrement désolée. Tu sais qu’elle ne t’aurait pas répondu de la sorte si ce n’était pas le cas.

Tu n’arrives pas à savoir ce que tu ressens à l’égard de cette jeune femme. Certes, tu n’apprécies pas vraiment la façon qu’elle a eu de te sauter à la gorge, seulement tu te demandes si tu ne serais pas dans le même état qu’elle si jamais vos places étaient inversées. Tu peux comprendre qu’elle peine à accepter l’arrivée d’un inconnu dans la vie de l’homme qu’elle aime, surtout quand elle n’est plus vraiment sûre d'en faire partie elle-même. Dans un sens, ça t’aide. Tu ne l’apprécies pas pour autant, mais tu ne la détestes pas non-plus. Tu en viens à penser que si elle n’avait pas rompu avec lui, il ne serait peut-être pas tombé aussi vite au fond de son trou. Tu n’aurais peut-être pas la relation que tu as avec lui aujourd’hui - quelle qu’elle soit - mais si ça veut dire qu’il serait mieux dans sa peau et moins un danger pour lui-même, tu serais ravi de revenir en arrière. Seulement, ce n’est pas possible et vous composez tous avec ce qu’on vous donne. Toi avec un Cade perdu, à la recherche d’un sens à sa vie, et elle … tu ne sais pas. Tu ne sais pas à quel Cade, elle a affaire. Peut-être le même, peut-être pas. Mais ça n’a que peu d’importance.

Tu finis par lui dire que ses raisons et sa relation avec Cade ne te concernent pas. Et c’est vrai. C’est leur histoire, leur passé. Ton nez n’a rien à faire près de tout ça. Si Cade t’en a vaguement parlé, tu n’as aucun droit sur quoi que ce soit les concernant et tu l’acceptes sans problème. Tu ne comprends peut-être pas bien les limites établies entre ce qui se fait et ce qui ne se fait pas en société, mais tu as bien conscience que ce qui se passe à l’intérieur d’un individu lui est propre. La jeune femme ne semble rien avoir à ajouter, alors, avec un sourire poli, tu commences à reculer de quelques pas avant de finalement pivoter sur toi-même et de reprendre ton chemin. Tu pensais que cette altercation terminée quand une voix - sa voix - retenti une nouvelle fois dans le couloir : « Eh, Speedy ! » Surpris, tu te retournes. Tes mains toujours dans tes poches, tu poses ton regard sur elle en attendant la suite. « Lui fais pas de mal, » te lance-t-elle finalement. Tu restes immobile l’espace de quelques secondes. Si cette phrase sonne comme un véritable avertissement, tu ne peux t’empêcher de penser y déceler autre chose. Tu ne sais pas de quoi il s’agit et tu ne le sauras probablement jamais. Seulement, tu acquiesces d’un hochement de la tête entendu. Tu n’as pas l’intention de le blesser. Elle n’en a pas conscience, mais Cade compte énormément pour toi et ce malgré le fait que tu ne le connaisses que depuis quelques mois. Tu tiens à lui et la seule chose qui te ferait vraiment plaisir en ce jour serait de le voir sortir la tête de l’eau une bonne fois pour toute. Tu tournes de nouveaux les talons et cette fois, aucune voix ne t’interpelle quand tu tournes au bout du couloir.
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