dans un couple toujours deux fautifs, az' et gem' [hot]

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gemma & azariah

dans un couple, toujours deux fautifs

azariah releva la tête des feuilles qui jonchaient son bureau. il s'étira et passa ses mains sur son visage. le dernier employé était parti depuis déjà bien longtemps. az' n'était pas vraiment du genre à faire des heures supplémentaires. mais en ce moment, il partait de la boutique de plus en plus tard. la paperasse lui prenait beaucoup de temps il fallait dire ! mais peut être aussi qu'il rentrait à la maison à reculons aussi. l'ambiance à la maison n'était pas des plus charmantes. alors de plus en plus, il prenait l'excuse du travail pour rentrer tard. est-ce que cela changeait grand chose de toute façon ? probablement pas.
il se leva, s'étira encore un peu plus et jeta un oeil à sa montre. merde. il était vraiment tard là quand même... vite fait, il rangea tous les documents sur son bureau. il enfila sa veste et quitta l'épicerie. dehors, le soleil s'était couché et il n'y avait plus un bruit. az' enfourcha son vélo et quelques minutes plus tard il fut devant chez lui. sur la route, il imagina que sa femme serait sûrement déjà couché quand il arriverait. mais la lumière du salon était allumée. cela l'attristait que ça ne le réjouisse pas plus que ça. à tout les coups, elle n'était rentrée que peu avant lui. il déposa son vélo dans le garage et repassa par la porte d'entrée. la lumière l'éblouit pendant une seconde ou deux. je suis rentré. lança-t-il à l'aveugle. la vue retrouvée il observa autour de lui. sa femme était assise dans le canapé. elle ne lui avait pas répondu. la table était dressée. merde et merde. il se fit penaud alors qu'il enlevait sa veste. tu m'attendais ? il fit quelques pas vers le salon où sa femme se trouvait, attendant une réaction de sa part.

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Ce soir, je comptais faire la surprise à mon époux en rentrant plus tôt que prévu, mais malheureusement, pour une raison qui m’échappe, il n’était pas là. J’avais conscience que notre couple battait des ailes, et que si, je ne faisais rien pour remédier à ce problème, j’allais le perdre. Il était distant, je le voyais bien, et je l’étais aussi, mais contrairement à lui, j’essayais de faire un effort. Quoi que je fasse, j’avais l’impression que rien n’y fait. Où était-il ? Que foutait-il encore à cette heure tardive dans son magasin de bio, qui - nous savions tous - fermait au cours de la soirée. Avait-il quelqu’un dans sa vie ? Tant de question qui m’échappait tout autant. Il ne faut pas croire, mais cette histoire me tracassait au plus haut point. Je n’arrêtais pas de songer à nous, à ce qu’il se passait entre nous et cela me rendait malade.

J’aurais pu lui téléphoner ou tout simplement, lui envoyer un message, mais, à quoi bon ? Il était censé être là, et non, en train de vagabonder. Voyant l’heure qui défilait, et tant que la nourriture était chaude, je mangerais tranquillement sur la belle table que j’avais soigneusement dressée. Son assiette était vide, ainsi que sa place.

Après avoir mangé à ma guise, je prenais mon assiette pour la nettoyer, et je la rangeais aussitôt. J’avais laissé le plat de lasagne sur la table, ainsi que son assiette pour qu’il puisse manger quand, monsieur aura décidé de rentrer. Qu’il mange froid, ou non, je n’en avais rien à cirer. Je n’étais pas sa bonne, alors, il pouvait réchauffer son plat comme un grand garçon.

Une fois cela fait, je me mettais dans le canapé, avec quelques documents que j’avais pris à mon bureau. Il fallait que je retrouve cette pourriture qui avait osé nous mitrailler dessus, et blessé grièvement l’un de mes collègues.

Soudain, j’entendais la voix de mon époux, mais ce n’était pas pour autant que je prenais la peine d’y répondre. Arriver au pied de la porte du salon, je le regardais.

GEMMA _ « Voyons, mais quelle drôle d'idée. » Je posais mon document sur la table basse, et je continuais « Non, bien sûr que non, j’attendais le voisin pour qu’il vienne me sauter. » Je me levais, et je m’avançais vers lui. « Tu as d’autres questions aussi idiotes que celle-ci ? Parce que moi, j’en ai une. Où étais-tu ? Pour une fois, j’ai su me libérer pour qu’on puisse passer une soirée ensemble, il a fallu que Monsieur chasse en pleine nuit »

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gemma & azariah

dans un couple, toujours deux fautifs

azariah n'eut pas à attendre longtemps une réponse de sa femme. et celle-ci était cinglante. à vrai dire, elle n'avait pas tort. qui pouvait-elle attendre d'autre que son mari ? leur deux enfants n'habitaient plus à la maison depuis bien longtemps. il n'était que tout les deux. alors oui, si elle attendait quelqu'un, c'était lui. et comme gem' avait de la répartie, il n'était pas surpris qu'elle lui fasse remarquer que sa question était bête. mais la pointe de colère qu'il sentit lui était moins familière. comme dans tout couple, il arrivait qu'ils se disputent. mais cela n'arrivait tout de même pas régulièrement et azariah n'aimait vraiment pas ces moments là. Outre le fait que ce n'est jamais agréable de se disputer avec sa femme, az' n'aimait pas les conflits et les évitait quand il pouvait. ce soir, sans doute, il aura du mal à y échapper. mais peut être était-ce pour le mieux...

elle se mettait en colère parce qu'il rentrait tard, et que, pour une fois, elle s'était libérer. sauf que ça lui arrivait à lui aussi de rentrait tôt, de manger seul en l'attendant. alors bon, pour une fois, c'était son tour. j'étais au travail. j'avais de la paperasse à m'occuper et je n'ai pas vu l'heure tournée. il faillit s'excuser. il faillit laisser couler mais la remarque sortit de sa bouche. pour une fois ou tu m'attend... il regretta aussitôt avoir prononcé ces mots mais voilà qui était fait. il posa un regard sur la table. son assiette était toujours à sa place, un plat de lasagne trônait au milieu de la table. les avait-elle préparée elle-même ou... ? il avait un doute sur le sujet. il reporta son attention sur sa femme, attendant l'attaque.

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« j'étais au travail. j'avais de la paperasse à m'occuper et je n'ai pas vu l'heure tournée. » De la paperasse ? Dois-je le croire ? Dois-je commencer à me mettre en question sur son honnêteté ? C’était bien la première fois qu’il me donnait cette excuse plus que bidon, mais, que pouvais-je lui dire ? Que je ne le croyais pas alors qu’il disait peut-être la vérité ? Comment le croire, comment pouvais-je ne pas avoir de soupçons ? Après tant d’années, je lui faisais confiance, mais pour une raison ou une autre, je sentais qu’il s’éloignait de moi, et que si je ne faisais rien pour remédier à tout ça, j’allais le perdre. Mine de rien, je l’aimais plus que tout, et jamais, je n'avais songé à le quitter pour un autre homme. Pourtant, j’en avais eu l’occasion, j’avais apprécié un autre homme, mais, par respect, par amour, et par décision, j’avais fini par choisir Azariah. Etais-ce ma plus grosse erreur ? Étonnamment en ce moment même, j’aurais dit oui.

« pour une fois ou tu m'attends... » Ceci fut la goutte qui débordait le vase. J’avais envie de lui foutre ma main dans son visage, mais, fort heureusement, j’avais su me contrôler. Si cela avait été un sale petit merdeux de dealer, croyez-le, je ne saurais pas y aller de main morte!. Je lâchais un grand soupire, essayant de me contrôler un maximum. A quoi bon lui crier dessus ? Je lui répondrais d'une voix calme, et reposée.

GEMMA _ « Le jour où tu seras capable de payer les factures tout seul, je t’attendrais tous les soirs, mais pour l’instant, tu devrais plutôt te réjouir d’avoir une femme qui bosse d'arrache-pied pour qu’on puisse vivre dignement. » Je le regardais droit dans les yeux tout en continuant à l'attaquer « Ce qui n’arrivera jamais, tu sais pourquoi ? Parce que ta boutique ne fonctionnera jamais comme tu voudras. » J’étais méchante sur mes paroles, et le plus pire, c’est que je ne m’en rendais même pas compte. J’étais en train de parler comme si, j’interrogerais un vaux rien, alors que là, il s’agissait de mon époux. D'un mouvement de bras, je lui indiquais la table « Mange avant que je le donne au chien » Je passais à côté de lui, et comme si rien n’était, je lui donnais une bise sur sa joue « JE voulais juste te faire plaisir, et passer un bon moment, mais visiblement, tu as mieux à faire. » lui murmurais-je contre son oreille.

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azariah comprenait bien que sa femme soit en colère, surtout qu'il en rajoutait une couche. mais ses paroles lui firent vraiment mal. elle avait touché un point sensible. très sensible. s'en rendait-elle compte ? l'avait-elle fait exprès ? azariah voulait croire que ce n'était que la colère qui parlait. pourtant elle se tenait la, devant lui et elle le regardait dans les yeux. lui-même avait tendance à baisser le regard quand il avait une parole blessante. contrairement à elle. peut être est-ce cela qui lui donna du courage pour répondre. ou peut être est-ce le calme dans sa voix. et grâce à qui en ai tu la ? peut être que je gagne moins bien que toi mais la situation aurait pu être tout autre ! si je ne m'étais pas sacrifié il y a vingt-sept ans, tu n'en serais probablement pas la ! plus il parlait, plus il prenait de force dans sa voix. la colère montait bien malgré lui. elle se permettait de le rabaisser, alors qu'au fond, tout ce qu'il avait toujours fait c'était pour elle, pour leurs enfants. pour sa famille.
l'arrogance de sa femme le surprit. elle embrassa sa joue alors qu'elle passait à coté de lui. elle lui murmura des paroles qui le faisait passer pour un époux abominable qui n'en a rien à faire de sa femme. il lui attrapa le poignet avant qu'elle ne s'éloigne. qu'aurais-je donc mieux à faire que de passer du temps avec ma femme ? tout à coup il comprit le sous-entendu... qu'est ce que tu insinues la ? il fronça les sourcils. il était offensé d'imaginer ce que sa femme pouvait bien penser.

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J’avais conscience que mes paroles étaient plus que blessantes, et que j’avais été trop loin, mais malheureusement, il m’avait tellement mis les nerfs, qu’il m’était tout bonnement impossible de me contrôler. J’allais devoir pour la centième fois m’excuser mais s'il vous plait, pas ce soir. Je n’avais aucunement la tête à m’agenouiller face à lui.

GEMMA _ « Je ne t’ai jamais demandé de sacrifier quoi que ce soit, comme je t’ai jamais demandé de me mettre enceinte. » Au début, il était vrai que … le souhait d’avoir des enfants n’était pas dans mes objectifs. Je voulais d’abord qu’on construise notre chez nous, qu’on ait une situation stable, mais, l’arriver des enfants avaient tout chamboulé. Néanmoins, malgré le fait que je ne voulais pas des enfants, j’étais heureuse d’avoir été à l’ opposé de mes objectifs. Mes enfants étaient la plus chose qui me soit arrivé, et je les aimais plus que tout. « Et je t’ai jamais demandé non plus de rester avec moi, et avec mes enfants. Si tu regrettes tant ta petite vie, alors pourquoi es-tu resté ? Tu sais, j"aurais pu me débrouiller toute seule »

En toute franchise, il n’avait pas tort. La situation aurait pu être tout autre, s’il ne s’était pas sacrifié. Je pense qu’il aurait mieux réussi que moi – car enfin de compte, ma carrière dans la police n’avait rien à voir avec mes études. J’aurais pu être une brillante avocate, mais malheureusement, moi aussi, j’avais du faire un sacrifice. La vie devenait trop chère, et un seul salaire ne suffisait plus alors oui, la police a été la seule alternative.

Alors que je m’apprêtais à partir, qu’il me rattrapa par le poignet. Était-il sérieux ? Tenait-il tant que je lui foute deux tartes dans sa belle gueule d’ange ? Je le regardais et j’ajoutais

GEMMA _ « Ben, remplir de la paperasse, peut-être ? » disais-je sur un ton narcissique. « Ou bien, une autre femme ? Je n’en sais rien moi, c’est à toi de me le dire. Cela fait combien de temps que tu ne m’as plus touchée, hein ? Alors oui, excuse-moi de te poser cette question... » Je le regardais droit dans les yeux, et je posais ma main sur la sienne qui me tenait toujours. « Lâche-moi avant que je te claque à terre»

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gemma & azariah

dans un couple, toujours deux fautifs

la fin de soirée s'annonçait tendue. plus ils échangeaient des paroles, plus celles-ci étaient blessantes. c'est ce qu'az' détestait plus que tout. dire des choses qu'il ne pensait pas et qui restait gravées car ça faisait mal. et la dispute qu'ils avaient entamée avec gemma n'échappait pas à la règle. ils se reprochaient l'un l'autre leur travail, la vie dans laquelle ils étaient et qu'ils avaient peut être imaginé différemment, mais sans toutefois la regretter. c'était le sentiment d'azariah. parfois il se disait que sa vie était loin de ce qu'il avait imaginé quand il avait vingt ans. pourtant il ne la changerait pas. il avait une femme qu'il aimait et deux beaux enfants. que demander de plus ?
comme si je t'avais mise enceinte exprès ! ce n'était pas prévu pour moi non plus. loin de là ! il était tombé sur le cul quand il avait appris. et il s'était tout de suite imaginé père. bien sur, si gemma n'était pas tombée enceinte au début de leur relation, ça n'aurait pas été plus mal. après tout, ils se connaissaient à peine et devaient désormais vivre ensemble et fonder une famille. aurait-il du partir avant qu'il ne soit trop tard ? peut être mais jamais il n'aurait pu. je ne regrette absolument pas ce choix. je suis resté parce que je t'aimais et que je voulais des gosses. ne les mêle pas à ça... si il y avait bien une chose qu'il ne supporterait pas c'était que quelqu'un insinue qu'il regrette ses enfants. il les aimait plus que tout au monde et il ne les aurait jamais abandonnés. quand gemma lui avait annoncé qu'elle était enceinte, pour lui c'était clair. il ne partirait pas. il resterait autant qu'il pourrait pour être auprès de ses enfants. par chance, son histoire avec gemma avait collé et ils étaient encore mariés.

l'insinuation qui n'en était plus une. une autre femme. que pouvait-il répondre à cela ? cela faisait des semaines qu'il ne l'avait pas touchée comme elle disait. mais surtout, il fantasmait sur une autre. il ne s'était jamais rien passé. il flirtait juste. était-ce tromper ? peut être mais il préférait se dire que non. sa conscience ne s'en portait pas plus mal comme ça. mais il n'eut pas à répondre. en tout cas il éluda la question alors que sa femme le menaçait. physiquement. et il ne pourrait pas faire grand chose si elle usait de la force. elle s'entrainait pour maitriser des délinquants. il ne s'était jamais vraiment battu de sa vie... il lâcha alors sa femme et lui demanda, sur un ton surpris : tu userais de la force avec moi ? il la toisa dans les yeux. je ne suis pas un voyou que tu arrête dans la rue. peut être que tu passes trop de temps au boulot... il se détourna d'elle pour se diriger vers la table. il entreprit de ranger ses couverts, de mettre le plat au frigo. elle lui avait coupé l'appétit.

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« je ne regrette absolument pas ce choix. je suis resté parce que je t'aimais et que je voulais des gosses. Ne les mêle pas à ça... » Seigneur , merci. Encore heureux qu’il ne regrettait pas son choix parce que là, si il m’avait annoncé le contraire, je pense que le monde s’écroulerait devant moi. Savoir qu’un homme est resté pour les enfants est une chose, mais savoir que ton mari ne t’a jamais aimé en est une autre. Néanmoins, il m’intriguait sur un point, un seul est unique mot. aimait ? Il aurait pu utiliser le présent, autrement dit, parce que je t’aime, et non pas, parce que je t’aimais. Que voulait-il sous-entendre ? Qu’il ne m’aimait plus ? Vous ne pouvez pas imaginer dans quel état d’esprit j’étais en ce moment même. Mon cerveau ne cessait de réfléchir, je n’arrivais pas à le faire taire, je n’arrivais même plus à penser à autre chose, tellement que j’étais bloquée par cette situation. Je le regardais comme le plus grand des ennemis, qui ne laisse rien mûrir, avec laquelle on dévore à l’instant même…. Regarde le vide… Un regard perdu.

Il venait de me blesser, comme je l’avais fait.

GEMMA _ « Et maintenant ? Est-ce que tu m’aimes encore ? Sois sincère, dis-moi la vérité. .. »

Je disais cela le plus calmement et le plus serein possible. Pourquoi s’énerver plus ? À quoi bon ? J’en avais marre de me battre, j’en avais marre d’être celle qui est toujours fautive…

Serais-je capable d’utiliser la force ? Non. Je ne pourrais jamais lui faire du mal. Qui aurait cru que cette soirée allait débuter entre deux cris ? Je n’étais là pour me battre ou pour m’engueuler, je voulais juste le soutien de mon époux, je voulais qu’il me fasse oublier le boulot. Une fois qu’il me lâchait, je l'évitais du regard.

GEMMA _ « Oui, au lit, je pourrais user de la force » disais-je tout bêtement. Ben quoi, contrairement à lui, je disais la vérité. Combien de fois je n’avais pas utilisé la force contre lui, pour le plaquer contre le matelas pour qu’il me laisse lui faire l’amour et surtout, que je sois au-dessus de lui ? « Bien sûr que non, je ne pourrais jamais user de la force contre toi, comment tu peux penser ça de moi ? Ce n’est pas parce que je le dis que je le fais automatiquement. » Alors qu’il quittait la pièce en ayant bien évidemment ramassé son assiette et pris la lasagne pour la mettre dans le frigo que je le suivais afin de poursuivre la conversation. Tout en le suivant, j'ajoutais « Tu veux que je fasse quoi ? Que j’arrête de bosser ? Que je laisse tomber mes collègues alors que je viens de perdre l’un de mes hommes ? Dis-moi ce que je dois faire, Aza, dis-moi parce que là, je ne sais plus quoi faire avec toi » Je prenais la bouteille de vin qui était déjà ouverte sur la table, et je me servais un verre. Je n’avais pas l’habitude de boire, mais, sincèrement, j’en avais vraiment besoin… Grandement besoin « Mais tu vois, une fois de plus, tu évites le sujet, et tu jettes encore la faute sur moi et sur mon boulot, alors, tu sais quoi… Fais ce que tu as envie, si tu as envie d’aller voir ailleurs, va s’y… Je ne te retiens plus. » Je prenais la bouteille dans mon autre main et je laissais là, planter comme un idiot.

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gemma & azariah

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est-ce que tu m'aimes encore ? gemma était redevenue calme. mais allait-elle le rester ? surtout qu'azariah hésita. que lui répondre ? avant, instinctivement, il répondait que oui, il aimait sa femme. aujourd'hui, il n'en était plus aussi sur. depuis quelques temps, ils s'étaient éloignés tout les deux. il se trouvait de moins en moins de points communs avec la femme qui partageait son lit. ce qui les avait toujours gardé ensemble, c'était les enfants. et ils étaient partis, ils étaient grands. et maintenant ? c'est à peine si ils passaient du temps ensemble. leur boulot leur prenait du temps. mais surtout, il y avait cette femme. l'autre femme. azariah s'était alors rendu compte qu'il était attiré par quelqu'un d'autre que gemma. ce qui ne lui était jamais arrivé depuis leur mariage. il n'avait jamais cherché quelqu'un d'autre. bien sur, avec elle non plus, il n'avait pas cherché, ça lui était tombé dessus. mais cela montrait à az' qu'il n'était plus aussi épris de gem' qu'auparavant. et si cela sonnait la fin de leur couple ? il finit tout de même par décocher quelques mots. je t'aime encore. il fit une pause. souffla. était-il certain de vouloir dire ces mots ? probablement qu'il le fallait. mais cela suffit-il ? son regard s'emplit de tristesse. jamais il n'avait envisagé qu'ils en arriveraient la.

au lit, je pourrais utiliser la force. cela le fit sourire. malgré tout. bien sur, il savait de quoi elle pouvait être capable, au lit. il en avait déjà fait les frais. et il n'allait pas s'en plaindre. et heureusement, il n'y a que là qu'il y gouterait. il fut soulagé. un instant il avait cru que sa femme s'était changé en terminator, exterminant tout sur son passage, sans distinction. pendant qu'il s'affairait avec les restes du diner, elle le suivit. lui qui s'était dit que c'était peut être un moyen de couper court à la conversation, il se mit le doigt dans l'oeil ! il l'écouta, sans vraiment la regarder. cette soirée le faisait souffrir au plus haut point. il se disputait avec sa femme, il en prenait pour son grade, il devait lui rendre l'appareil et tous ses doutes refaisaient surface, juste en face de sa femme. il avait peur que, en le regardant dans les yeux, elle comprenne quelque chose. et puis elle le laissa la. seul, les bras ballants. la pièce devint alors silencieuse. un silence qui vous prend aux tripes tellement il n'a pas sa place à ce moment précis. les deux mains sur le plan de travail, il avait la tête baissé. que faire maintenant ? il hésitait entre retourner la voir ou alors, la laisser dans son coin et aller se coucher. il passa ses mains dans ses cheveux en soupirant bruyamment. il ne pouvait laisser les choses en l'état. et puis, de toute façon, probablement qu'elle reviendrait à la charge en sachant qu'il allait se coucher. et puis la balle était dans son camp. autant en profiter. il suivit sa femme qu'il trouva assise dans le canapé. au même endroit que quand il était arrivé. il la voyait de dos. il fit une pose, prit une grande inspiration et alla s'asseoir à ses cotés. il n'avait pas envie de se battre. je suis désolé. il s'excusait, mais de quoi ? il ne savait pas vraiment. en tout cas, cela permettrait sans doute d'apaiser les tensions entre eux deux. il n'ajouta rien d'autre, ne sachant que dire. il n'osait pas la toucher, mais il ne la quittait pas des yeux.

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Est-ce que cela suffisait-il ? Dire ses trois mots était très simple à prononcer, mais le ressentir était bien difficile ... Ce sont deux choses totalement différentes. À cet instant, j’avais compris – compris qu’il était trop tard. Et ce silence qui pesait entre nous m’anéantissait, à un tel point que j'avais l'impression qu'on venait de me couper le cœur en deux. Ce silence était la réponse à ma question. En fin de compte, il n’avait plus besoin d’y répondre. J’étais loin d’être idiote, et n’oublions pas que j’étais flic, alors j’avais comme un don pour ressentir ceux qui camouflait quelque chose.

Je préférais partir, je préférais couper court à cette conversation. Derrière le masque que je lui montrais, derrière ce sourire, se cachait une femme totalement brisée. J’avais envie de pleurer, d’éclater en sanglots, mais à quoi bon ? Pleurer ne servira à rien, et ce n’était certainement pas de cette manière que j’allais récupérer mon mari. Je me retenais, j’essayais de paraître forte, de faire comme si rien ne s’était passé, mais je souffrais tellement qu’il m’était impossible de ne pas penser à mon mari avec une autre femme. Que pouvais-je faire pour sauver mon couple ? N’était-il pas trop tard pour rectifier toutes mes erreurs ?

Alors que je l’avais laissé en plan dans la cuisine, que j’étais partie me réfugier dans le salon avec la bonne bouteille de vin. La bouteille que j’avais spécialement achetée pour cette petite soirée et qui s’accordait bien avec la lasagne… J’avais tout prévu, tout organisé pour que cette soirée soit parfaite… Une belle table dressée, une bonne bouteille de vin, et un bon plat, et pour finir, je l’avais ouverte par désespoir, ne voyant mon mari arriver.

Je n’avais pas l’habitude de boire, en fait, je buvais très rarement, mais comprenez-moi, après avoir appris que votre mari était incapable d’être honnête avec sa femme, et de lui avouer la vérité, il fallait un bon remontant.

Une petite dizaine de minutes après, le voilà qu’il me rejoignait, et s’excusa. S’excuser de quoi ? Sincèrement, j’avais tellement envie de lui dire d’aller se faire foutre et de me foutre la paix, mais, tout comme lui, je ne voulais plus me battre. Alors, je lui répondais :

GEMMA _ « Tu n’as pas à t’excuser. » Je l’évitais du regard, me contentant de savourer mon verre, et a regardé la télévision. « Je… Je n’aurais pas dû m’énerver contre toi, mais j’avais tellement envie de passer un bon moment avec toi, de partager un dîner, de discuter, de profiter, mais … Tu m’as juste rendu la pareille. » Cette fois-ci, je plongeais mon regard dans le sien. « Combien de fois, je ne t’ai pas posé un lapin ? Alors, sincèrement, je l’ai mérité amplement cette claque» un million de fois, d’ailleurs, j’avais même cessé de compter, et quoi que je dise, je ne pourrais jamais rattraper ce temps perdu. Je me penchais vers la table base où je prenais une enveloppe « Je voulais te faire la surprise, mais mon plan a complètement foiré !!! » Je déposais l’enveloppe sur ses genoux et je poursuivais « J'ai acheté deux billets pour le voyage de tes rêves. Je sais que tu as toujours rêvé d’aller là-bas, mais qu'à cause de nos budgets, tu ne pouvais pas te le permettre » Ce voyage m’avait effectivement coûté la peau du cul, mais contrairement à ce qu’il pouvait penser, je n’avais pas eu besoin d’économiser. C’était grâce aux pourboires. « Tu peux aller avec qui tu veux, tu pourrais aller avec Hélios ou je ne sais pas » À la base, c’étaient deux billets pour nous deux, mais avec ce qu’il venait de se passer, je doute que cela soit une bonne idée. De toute manière, qu’il y aille avec la femme qu’il n’osait pas m’avouer – cela m’était complètement égal. En fait, je souffrais bien trop pour essayer de recoller les pots cassés. Je finissais mon verre de vin d’une traite.

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gemma & azariah

dans un couple, toujours deux fautifs

la conversation était redevenue calme entre eux deux. en même temps, ils n'étaient pas du genre à se déchirer pendant des heures. sûrement pas azariah qui détestait les disputes. si il pouvait les éviter, il le faisait. surtout avec sa femme. entendre de la bouche d'une des personnes qui compte le plus dans votre vie vos erreurs le blessait au plus profond de lui-même. et il détestait ça. surtout que souvent, il s'agissait de paroles auxquelles on ne pense pas. que l'on dit juste pour blesser.

gemma avoua ses torts de son coté. azariah était plutôt étonné de ce revirement de situation. il s'attendait à ce qu'elle ne lui réponde pas ou l'envoie chier. cela le rassura quelque peu sur la suite. après tout, ils étaient tout les deux capables d'admettre leur tort. même si azariah cachait une partie de la vérité à sa femme. pouvait-il lui avouer qu'il était attiré par une autre femme ? mais plus il attendrait, plus ça serait dur de lui dire. surtout si il lui disait depuis combien de temps ça durait. d'un autre coté, il pouvait aussi arrêter de voir l'autre femme et retourner auprès de sa femme. mais était-ce ce qu'il voulait ? pour tout dire, azariah se sentait complétement perdu entre les deux. il ne pouvait le dire à gemma et il ne pouvait arrêter de voir celle qui l'attirait. après tout, il ne s'était absolument rien passé !

les surprises continuaient pour ce soir. gemma déposa sur ses genoux une enveloppe. deux billets pour un voyage dont azariah rêvait depuis des années. il l'ouvrit pour être sur de ce qu'elle lui disait. en effet, il avait entre les mains deux billets avec la destination de ses rêves dessus. il resta un instant à fixer les deux bouts de papier. elle était folle. sa femme avait perdue la tête ! ce voyage coutait une petite fortune. comment avait-elle pu les payer ? il releva la tête vers elle, lui laissant voir la surprise sur son visage. il laissa de coté le comment du paiement alors qu'elle lui disait qu'il pouvait y aller avec hélios ou quelqu'un d'autre. un instant il imagina que c'était peut être la meilleure des solutions. mais si c'était une bonne occasion pour essayer de recoller les morceaux entre eux ? azariah n'envisageait pas une seconde quitter sa femme. il fallait donc essayer pour qu'entre eux, ça redevienne comme avant. quoi de mieux qu'un voyage en amoureux ? si tu veux encore passer un bon moment avec moi... peut être qu'on pourrait quand même y aller ensemble ? il sourit timidement, espérant que gemma lui dise oui. il voulait vraiment essayer quelque chose pour que son mariage ne coule pas.

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Azariah & Gemma

Je T'aimais, Je T'aime, Je T'aimerai‎

« si tu veux encore passer un bon moment avec moi... peut être qu'on pourrait quand même y aller ensemble ? » Ensemble ? Est-ce qu’il le pensait réellement ? J’aimerais tant y aller, et comme il le disait si bien : passer un bon moment ensemble – comme avant – je le désirais encore plus.

J’avais tellement envie de retrouver mon mari, celui que j’aimais tellement, et que j’étais prête à tout pour le rendre heureux alors oui, j’allais accepter. Je tenais à notre couple, et quoi qu’il puisse penser : je ne comptais pas l’abandonner. Je l’aimais de trop pour pouvoir le laisser partir et puis, je ne me sentais pas prête à recréer une nouvelle vie. Comment pourrais-je tourner toutes ses pages qu’on avait créés durant ses vingt-six dernière années ?

Tout comme lui, j’affichais un petit sourire timide, ne trouvant pas mes mots pour lui répondre. Vous allez me dire, un simple oui aurait été suffisant, mais étonnamment, j’étais encore en train de réfléchir. Je lui prenais l’une de ses mains, tendis que mon autre main se posait sur sa joue.

GEMMA _ « Je t’aime tellement, tu ne peux pas imaginer à quel point » Je le regardais dans les yeux, ma voix était plus douce, mais aussi, tremblante. « Mais j’ai tellement peur de te perdre » doucement, J'approchais mon visage du sien, ses lèvres fines et bien dessinées m'appelaient tendrement. « Je pense que ce voyage pourrait nous rapprocher de nouveau, et retrouver cette passion qu’on a laisser échapper » Lui murmurais-je contre ses lèvres. La passion qui existait dans notre couple s'était malheureusement transformer en amour platonique et c'était ça, justement, qui coulait de plus en plus notre couple. J’avais tellement hâte de m’y rendre à Cuba avec mon époux, et surtout, de découvrir toutes ses belles plages paradisiaques, et ce sable blanc fin comme de la poussière de diamant. N'y tenant plus, je l’embrassais tendrement.

Cuba, la destination qu’il rêvait d’aller et ce depuis des lustres – et je dois l’avouer que c’était un endroit purement magnifique, et je pense que cela va nous aider à renouer de nouveau le lien qu’on avait avant. Je quittais ses lèvres, et je finissais par dire:

GEMMA _ « Ca te fait plaisir, au moins? »

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HJ: Sorry, c'est vraiment merdique comme réponse, je ferais mieux la prochaine fois.

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gemma & azariah

dans un couple, toujours deux fautifs

gemma lui répondit en lui disant qu'elle l'aimait, qu'elle avait peur de le perdre. ses mots apaisa azariah. lui qui pensait que sa femme s'éloignait de lui parce qu'elle ne l'aimait plus. mais cela lui serra aussi le coeur. il avait une femme qui l'aimait à la maison et il allait voir ailleurs. enfin techniquement il n'avait encore rien vu, mais parfois, l'idée survenait dans son esprit. après tout, avec sa femme, il n'y avait plus rien. il y avait de l'amour mais quel amour ? ils ne se touchaient plus. c'est à peine si ils s'embrassaient. c'était juste devenu une habitude quand ils rentraient le soir, quand ils allaient se coucher, quand ils partaient le matin. un petit smack. le baiser que gemma lui donna était plus tendre, plus prononcé. azariah se laissa faire. ça te fait plaisir au moins ? c'était lui qui lui proposait de l'accompagner et ça ne lui ferait pas plaisir ? il sourit. à cet instant il oublia quelques peu leurs problèmes, l'autre femme. il se concentra sur l'instant présent. il n'allait pas laisser passer l'occasion. gemma n'était qu'à quelques centimètres de lui. il pouvait sentir son parfum. il sentait son souffle sur son visage. azariah glissa une de ses mains sur la nuque de sa femme. il attira son visage vers le sien, colla ses lèvres aux siennes. il l'embrassa plus que tendrement. c'était un baiser langoureux. cela faisait longtemps qu'il ne l'avait pas embrassé de cette façon. il retrouva un élan passionnel pour sa femme. il avait envie d'elle. il mit un terme à son baiser. il se leva et souleva dans ses bras sa femme. il lui murmura n'attendons pas ce voyage pour la passion. avant de l'emmener à l'étage.

AVENGEDINCHAINS

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Azariah & Gemma

Je T'aimais, Je T'aime, Je T'aimerai‎

« N’attendons pas ce voyage pour la passion » Et, c’est d’ainsi qu’on montait à l’étage où nous nous rendions bien évidemment dans notre chambre. Est-ce que cela allait arranger nos problèmes ou est-ce plutôt un moyen d’échapper à ce problème ? Nous savions que ce problème, qui n’était qu’autre que notre couple, oui, notre couple était en péril – à deux doigts de se briser – alors pouvez-vous me dire si c’était réellement la bonne solution ? Parce que moi, j'étais totalement perdue et j'ignorais vraiment ce que je pouvais faire d'autre pour retrouver l'homme de ma vie que j'avais malencontreusement égaré.

J’étais fatiguée, fatiguée de cette vie ennuyeuse que chaque fois que je me retournais, je me posais la même question : « Et si » … Et si j’avais décidé de prendre un autre chemin ? Pourtant, j’étais, et je le suis encore amoureuse de mon mari, mais, si nous continuions à bâtir les mensonges que nous inventons, il est clair qu’un jour, nous allons finir droits dans un fossé. Et ce fossé nous y étions presque, il ne manquait plus que kilomètre avant que l’un de nous deux finisse au fond du trou.

Mais, pour le moment, je ne songeais à plus rien. En fait, je profitais de l’instant présent, sans réfléchir au futur. Au futur que j’avais si peur d’affronter.

En embrassant mon époux, je retrouvais enfin ce plaisir, ce désir de sentir ses lèvres chaudes sur moi, et ses mains baladeuses. J’avais envie de lui, et de réconfort.

Sans perdre de temps, je l'aidais à se déshabiller, et moi de même. Je n'avais peut-être plus le corps d'une jeunette, mais je faisais toujours attention à mon corps. J'avais toujours gardé une bonne condition physique et une bonne endurance. Alors que nous étions toujours debout face au lit, je le poussais pour qu'il tombe en arrière et je vins me mettre au-dessus de lui.

GEMMA _ " Je t'aime" lui murmurais-je au creux de l'oreille.

La nuit allait s'annoncer longue et chaude.

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