contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: The night hides the sighs. ( joshyan/hot ) (#) Jeu 10 Aoû - 23:07
The night hides the sighs.
joshyan
« Putain de merde. » Que tu dis, en soufflant alors que le froid tape sur ton visage. Déjà qu'en journée, c'est assez désagréable, mais alors la nuit... Bordel. Tu as repris ta doudoune parce que Joshua a gardé ta veste de football. Tu enfonces tes mains dans tes poches, ton sac à dos dans le dos parce que tu as tes affaires de cours pour demain, et une tenue de rechange. Il est trois heures du matin, et t'es comme un con à marcher pour retrouver Joshua. Il a raison, on s'en fout si tout va vite, parce que vous êtes jeune, parce que tu ressens le besoin d'être contre lui. Ce soir, tu joues la carte de l'égoïsme. Lysandre va rentrer dans un état lamentable, et tu ne seras pas là pour nettoyer son vomi. Elle va se démerder, parce que pour une fois, tu vas faire quelque chose pour toi. T'as b'soin d'être dans les bras de Joshua, de sentir des papillons dans ton bide quand vos lèvres se touchent, même si c'est maladroit. Vraiment, c'est trop agréable de te sentir voler en étant contre lui parce que tu oublies que ta mère est sur le point de mourir ; tu oublies que les choses sont difficiles. Alors tu marches, tu respires fort, de la fumée sort de ta bouche alors que tu presses le chemin. Tu mets beaucoup plus de temps pour répondre aux messages de Joshua tellement tes mains sont congelés à cause du froid. Ouais, c'est désagréable ; mais tant pis. Un mal pour un bien, alors que tu arrives proche de l'adresse que tu as reçu un peu plus tôt. Effectivement, il y a un chien. Chien qui aboie quand tu t'approches de cette maison. Tu lâches un soupir ; mais c'est pour voir Josh alors c'est rien. Tu fais exactement ce qu'il t'a dit d'faire par message, et c'est facile de trouver la seule pièce qui est allumé à trois heures du matin. Tu reconnais automatiquement sa chambre, tu sais que c'est lui. Alors tu montes, tu grimpes comme un con, alors que tu ne sens même plus tes muscles tellement tu as froid. Mais tu finis par pousser la fenêtre de sa chambre et tu n'as plus qu'à pousser la fenêtre et te voilà chez lui ; dans son environnement. « Il caille bordel. » Tu parles doucement, parce qu'on est pas censé savoir que tu es là. tu retires ta doudoune, qui retrouve ton sac à dos sur le sol alors que tes yeux se posent automatiquement sur Joshua et que ton coeur rate plusieurs battements. Tu te rapproches de lui, un sourire au bord des lèvres avant de déposer un long baiser sur les siennes. Et tu as l'impression que ton monde se remet à tourner, et tu l'attires contre toi, ta main dans ses cheveux, avant de prendre une distance à cause du manque de souffle. « Bonsoir mon coeur. » Tu murmures. Mon coeur. Mon coeur.
Dernière édition par Doryan Thomas le Ven 11 Aoû - 22:00, édité 1 fois
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Sujet: Re: The night hides the sighs. ( joshyan/hot ) (#) Ven 11 Aoû - 10:45
The night hides the sighs
Je dormais paisiblement, ou presque. Mon esprit était rivé sur le magnifique visage de Doryan, sur le souvenir de la douceur de ses lèvres et sur la caresse olfactive de son odeur que dégageait sa veste, que j’aimais toutes les deux tant. Malheureusement petit à petit son odeur s’évanouit pour être remplacée par la mienne. Rien de plus décevant. Alors cette nuit, je rêvais. Je me voyais au Winter Festival qui animait la ville depuis plusieurs jours. Je me voyais tracer à travers la foule, les mains dans les poches de sa veste, les gens se poussant sur mon passage. Depuis que je la portais sur moi, dans ce songe, les autres me respectaient. Néanmoins je savais que cela ne durerait pas, que cette confiance que j’avais acquise n’était qu’un leurre car lorsque les autres seraient vraiment le lien qui nous unit, Doryan et moi, tout serait fichu. Mais pour le moment ça n’était pas grave, j’en profitais. Je profitais du fait d’exister, d’être reconnu et respecter, et d’avoir enfin une place que je méritais comme tout un chacun. Un sourire sur les lèvres, je me recroquevillai dans cette veste trop grande pour moi, et écoutais la musique du concert avec plénitude. Cependant voilà, je sentis quelqu’un tapoter sur mon épaule. Je me retournai, et vis Doryan. Mon sourire s’agrandit alors d’autant plus, mon cœur prit un battement puissant et accéléré, jusqu’à ce qu’il me tende la main avec impatience. Et rien, non. Pas un mot. Juste un visage aussi dur que l’acier, dénué de ces sentiments que j’avais pu lire dans le stade. N’y comprenant rien, je lui rendais ce qu’il voulait : sa veste bien sûr, pas moi. Qui sait, peut-être voulait-il simplement la récupérer ? C’était bien normal, elle était à lui, elle était sa fierté, et je l’avais que bien trop accaparée. Alors j’avais soudainement froid, cruellement. Et là… je le vis la poser sur les épaules d’une fille très jolie, et l’embrasser à pleine bouche. Puis à nouveau il me regarda, un sourire cruel sur les lèvres, passa son bras autour de ses épaules et s’éloigna sous les rires moqueurs qui m’accusaient. La foule sembla se regrouper autour de moi comme pour m’avaler tandis que je le voyais disparaitre avec elle et que… je ne me réveille en sursaut. 2:46 Il était tôt, très tôt, et je me sentais fiévreux. Voyant que mon chien dormait paisiblement au pied de mon lit, je réussi à me calmer légèrement. Je descendis de mon lit et ouvris lentement la porte de ma chambre, essayant de faire le moins de bruit possible. Je traversai le couloir pour me rendre dans la salle de bain et refermai la porte derrière moi. Le chauffage au sol réchauffait mes pieds, et conférait à l’endroit une atmosphère chaude et enveloppante. La porte fermée à clé derrière moi, je fis couler l’eau de la douche pour régler la température à un peu plus de trente-huit degrés. Puis je me déshabillai et pénétrai sous le jet qui me fit le plus grand bien. Les paupières closes, je pensais encore et toujours à lui. Doryan, pourquoi et comment se fait-il que tu sois autant dans mes pensées, autant dans ma tête ? Je pris mon gel douche au monoï et me lavai tranquillement, ne pouvant m’empêcher d’imaginer qu’il se tenait là, de l’autre côté du mur fin de la douche italienne. Je sentais tout à coup ses mains caresser mon corps et étaler le savon sur ma peau, sans tabou. Sentant mon visage cramer tellement je rougissais face à cette idée pour le moins osée, je m’efforçai de penser à autre chose qu’à lui pour que ma tête et mon corps puissent se calmer. Oui, mon corps aussi, mais c’est humain, non ? Même si ça ne m’était encore jamais arrivé, ça… Une fois rincé, je sortis de la douche en attrapant ma serviette, et m’essuyai avant de re-glisser dans mon pyjama et un caleçon propre. Puis, j’ouvris doucement et précautionneusement la porte de la salle de bain, et tendis l’oreille pour m’assurer de n’avoir réveillé personne. Heureusement ici les murs étaient épais, ce qui faisait que l’on pouvait prendre une bonne douche réparatrice après un mauvais rêve avant d’aller se recoucher. A présent, il était déjà trois heures. Je retournai sous les couvertures, et appuyai ma joue contre la paume de ma main en regardant mon chien éclairé par la lune avec un petit sourire. Chiffon releva la tête pour croiser mon regard et tira la langue en battant les airs de sa queue avant de reposer sa tête sur son panier en tissu ouaté. Puis il ferma à nouveau les yeux et se rendormit comme un pacha. Quelle chance… Je m’allongeai sur le dos, avant que tout à coup l’écran de mon portable ne s’allume lorsque celui-ci vibra. Tiens, un numéro inconnu… J’ouvris ma messagerie SMS, et aperçu un texto de… Doryan ? Je me relevai aussitôt dans mon lit, poussai l’oreiller pour le coincer confortablement entre mon dos et le mur, et lui répondis. S’en suivit une série d’échanges qui en vint à la conclusion suivante : ce fou, à trois heures et quelques du matin, allait me rejoindre. J’avais presque envie de sortir de mon lit pour danser la samba. Bien que je ne sache strictement pas à quoi pouvait bien ressembler cette danse… Il m’informa qu’il n’était plus très loin, et que je n’avais plus qu’à allumer la lumière pour qu’il repère où était ma chambre. Je m’exécutais aussitôt, priant pour que le Rottweiler d’Alastair soit encore en train de dormir et ne l’entende pas arriver. Et surtout pour que celui-ci soit enfermé à l’intérieur de la villa somptueuse. J’avais beau le chercher du regard, je ne le voyais pas à cause de la nuit, malgré la pleine lune. Bon, il ne restait plus qu’à attendre. Je donnais le code du portail à Doryan pour qu’il puisse entrer sans peine, ayant toutefois peur des représailles si nous venions à nous faire attraper. Lui finirait chez les flics, et quant à moi un bon règlement de compte « familial » m’attendrait. Mais cela ne faisait rien, avec Doryan je n’avais presque peur de rien. Et surtout j’étais bien trop aveuglé par ces sentiments que je lui portais que je ne me doutais pas un seul instant qu’il puisse se moquer de moi. Après tout, il était le chef d’une grande bande dans le lycée et même le leader de tous, alors pourquoi serait-il le seul, surtout dans une pareille position, à vouloir essayer de me comprendre et à… m’aimer ? Non, « aimer » était un verbe bien trop grand pour le moment, même si pour ma part, et bien… c’était certainement déjà bien avancé sur le chemin des sentiments. Soudainement, j’entendis aboyer. Je me relevai d’un bond du lit sur lequel je m’étais rassis et ouvris la fenêtre de ma chambre tout en étant accueilli par un courant d’air glacial.
« Jack, schhht ! C’est rien ! » Murmurai-je au chien qui tourna la tête vers moi en contre-bas et retourna se coucher.
Enfin, je distinguai sa silhouette. Terriblement heureux, je regardai d’un rapide coup d’œil dans le miroir mon allure générale qui n’était pas trop mal, même si j’étais encore en pyjama. Cependant celui-ci n’étant pas ridicule puisque j’étais vêtu d’un pantalon noir et d’un tee-shirt blanc aux manches longues. Et puis celui-ci comme ma peau sentait bon le monoï, alors ça devrait aller, non ? Je retournai à la fenêtre et lui fis signe d’un geste de la main de grimper par le lierre solidement attaché à la maison et qui longeait le mur en hauteur et en largeur pour passer juste à côté de la fenêtre de ma chambre. Si moi j’avais réussi à descendre le soir de ma fugue dès le troisième jour chez les Berenson, il n’y a pas de danger qu’il n’y arrive pas, surtout avec la musculature dont il était doté. Et effectivement il escalada agilement la façade tel Spiderman, mon héros de Comics préféré. J’ouvris la fenêtre de ma chambre et l’aidai à entrer à l’intérieur de celle-ci, alors que ses gants étaient glacés. Et effectivement, celui-ci concéda qu’il faisait dehors un froid à en mourir. Heureusement que j’avais rencontré Sasha le soir de ma fugue, sinon je vivrai dehors à l’heure où il est et… ne serai certainement pas encore vivant. Il retira ses affaires tandis que je refermai la fenêtre derrière lui, puis je me retournai vers lui. Nos regards se croisèrent alors. Mon sourire s’agrandit, et je priai pour ne plus rougir car, cette fois, je n’aurai plus l’excuse du froid pour expliquer mes rougissements. Mais je doutais de parvenir à les contenir bien longtemps… Cependant je n’y faisais plus attention. Je n’avais d’yeux que pour lui, et lorsqu’il vint vers moi d’un pas décidé et qu’il m’embrassa, je crus que chaque particule de mon être allait imploser. Je lui rendais son baiser avec une passion naissante, tandis que sa main se perdait dans mes cheveux bruns plus clairs que les siens d’un noir presque de jais. Puis nos lèvres se détachèrent lorsque nos souffles devinrent erratiques à cause du manque d’air et de mon cœur qui semblait vouloir cogner comme un frappe sur une caisse de résonnance. Et là, il m’offrit un deuxième cadeau tout aussi magique que ce qui était encore nos premiers baisers : il m’appela « mon cœur », dans un murmure. Jamais encore personne d’autre que mes parents ne m’avait appelé comme cela, et encore moins quelqu’un dont j’étais tombé amoureux fou. L’avait-il fait exprès, ou bien ce mot-là était-il sorti de sa bouche sans qu’il ne s’en rende compte.
« Bonsoir… » Murmurais-je dans une tendresse infinie en venant me blottir contre lui, mon corps se pressant contre le sien alors que je sentais chaque parcelle de son corps si dur de muscles contre le mien que j’avais commencé secrètement à travailler avec Sasha.
Et tout cela pour lui plaire, à lui, Doryan Thomas. Je sentais que, depuis notre rencontre, il m’était poussé des ailes. Et depuis que j’étais sur ce nuage, je ferai tout pour ne plus en redescendre.
« Viens t’assoir, t’as l’air exténué. Tu veux prendre une douche chaude ? Ou bien tu veux que j’aille te chercher quelque chose à manger, peut-être ? Ou une bouillotte, pour te réchauffer ? » Lui demandais-je sans doute un peu trop vite, tant j’étais angoissé.
Mais pas une angoisse mauvaise, non. Juste un bon stress. Celui qui nous fait déplacer des montagnes pour l’être aimé.
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Sujet: Re: The night hides the sighs. ( joshyan/hot ) (#) Ven 11 Aoû - 11:46
The night hides the sighs.
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Dès la minute où tu entres dans la chambre de ton Joshua, ton corps se réveille et picote à cause de la chaleur. Et vos lèvres se trouvent, et bordel que ça fait du bien de pouvoir l'embrasser sans avoir peur qu'on vous surprenne, parce que c'est pas avec vos baisers rapides au lycée que ça te permet de profiter un peu des lèvres de ton amant. Puis là, dans un baiser auquel il répond, auquel ton coeur bat rapidement, auquel ton ventre se contracte tellement c'est agréable bordel. Quand vos lèvres se séparent, quand Joshua vient se blottir contre toi, tes bras encerclent sa taille pour être certain qu'il ne s'envole pas. Tu trembles, à cause du froid, à cause de Joshua. T'en sais rien, mais tu serres l'emprise alors que ta tête se perd dans son cou. C'est la première fois depuis très longtemps que tu découches de chez toi et c'est tellement agréable de se dire que tu vas dormir dans ses bras à lui. Tu fais ce qu'il te dit, tu poses tes fesses sur son matelas lâchant un soupir alors que tu retires tes chaussures et ton tee-shirt. Dormir un jogging, ça ne va déranger personne, non ? « Je suis fatigué, mais ça va, je suis avec toi et je suis bien là. » Tu murmures en prenant sa main dans la tienne et en attirant de nouveau Joshua avec toi contre le matelas. Tu as froid, encore, parce que bordel, le vent a frappé ton visage depuis un long moment et que tu retrouves enfin un confort. Ton dos contre le matelas, tu lâches un soupir tellement c'est agréable alors que désormais, tes doigts se posent sur sa joue que tu caresses doucement. Ton nez se colle contre le sien, alors que vos souffles se mélangent, ton corps se met à frissonner parce que pour une fois depuis tellement longtemps, tu te sens enfin à ta place. Quelque part, dans ce monde, tu as trouvé un repère qui s'appelle Joshua. « J'veux pas que tu partes, j'veux pas qu'une couille arrive, j'suis trop bien là. » Tu murmures, la voix rauque alors que tes lèvres se déposent à nouveau sur les siennes. Peut-être que ça va trop vite, oui. Mais tu t'en fiches, parce que tu as besoin de connaître ça ; maintenant plus que tout. Parce que ta mère est sur le point de crever, parce que tu as b'soin d'une présence ; besoin de Joshua. Tu quittes ses lèvres pour les déposer sur sa mâchoire, pour embrasser son menton avant que tes lèvres finissent dans son cou. Même si c'est trop tôt, tu peux bien éveiller un quelque chose, n'est-ce pas ?
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Sujet: Re: The night hides the sighs. ( joshyan/hot ) (#) Ven 11 Aoû - 12:53
The night hides the sighs
J’étais tout excité à l’idée de pouvoir passer un moment avec lui, loin des regards et loin des commérages. Ici, nous étions tous les deux en sécurité : personne pour nous surprendre, personne pour divulguer notre secret à tous les deux. Blottis contre lui, je colle mon corps contre le sien et sens chacun de ses muscles bandés par l’effort physique qu’il vient de faire et par le froid qui démontre encore son emprise sur lui. J’étouffai un frisson lorsque je sentis son souffle se perdre dans mon cou et fermai les yeux pour profiter de cette douce étreinte charnelle qui semblait me faire revivre. Dire que si j’étais mort, si je ne m’étais pas laissé une seule chance de survivre cet hiver-là à New York, si David ne m’avait pas sauvé, je n’aurai jamais connu la joie de rencontrer Doryan… Je lui proposai alors de s’installer confortablement, ce qu’il fit après avoir retiré ses chaussures et son haut. Je ne pouvais m’empêcher de le contempler, de laisser mon regard glisser sur le dessin de son dos, de sa colonne vertébrale et de ses omoplates avec envie, me mordillant la lèvre inférieure alors qu’il me tournait le dos. Cependant je m’efforçai de retrouver toute ma contenance lorsqu’il se retourna pour s’assoir face à moi, et lui offris un petit sourire lorsqu’il me dit qu’il était malheureusement fatigué, mais bien là où il était à présent. Avec moi.
« Moi aussi j’en suis heureux. Je me dis que j’ai bien fait de faire ce cauchemar sinon je n’aurai pas entendu mon portable. » Lui dis-je en riant légèrement.
Là, il prit ma main dans la sienne et m’attira vers lui pour nous laisser tomber sur le matelas moelleux et ferme à la fois. Ses doigts se mirent à caresser doucement ma joue alors que nos visages, unis par le contact de notre nez l’un contre l’autre, tandis que ma main cajolait son bras parcourut de frisson.
« Tu es sûr que tu n’as besoin de rien ? Tu es gelé. »
Pour toute réponse, il me dit alors qu’il avait peur que je ne parte ou que quoi que ce soit n’arrive et nous sépare. Il était trop bien là, disait-il. Je lui rendis tendrement son baiser, moi qui étais si novice en la matière et qui trouvais cela pourtant tellement évident auprès de lui. Puis nos lèvres se séparèrent, mais nos baisers ne s’arrêtèrent pas là. Ses lèvres fines et expertes glissèrent de mes lèvres à ma mâchoire, avant de terminer leur course dans mon cou. C’était exactement comme je l’avais rêvé quelques instants plus tôt lorsque je songeais à lui. Mes mains s’aventurèrent sur ses biceps, ses épaules puis sur ses pectoraux dessinés comme ceux d’une statue grecque. Les paupières closes, je profitai de ce contact provocateur, et lui dis d’une voix au souffle entrecoupé :
« Tu sais, tu… peux venir sous les couvertures pour te réchauffer ? Ça ne me dérange pas si… toi ça ne te gêne pas non plus. En tout bien tout honneur, hein, c’est juste… pour que tu ais plus chaud, d’accord ? »
J’avais tellement honte de voir son corps d’Apollon pour le comparer au mien. Il était tellement beau, tellement parfait que s’en était indécent. Alors je me redressai, pris une première couverture pour la lui poser délicatement sur son corps et, me retrouvant alors au-dessus de lui, je ne pus m’empêcher de poser ma joue contre la paume de ma main et d’admirer son visage aux traits virils. Je laissais mes doigts se perdre dans ses cheveux noirs en bataille à cause du vent, mais cela le rendait farouchement… sexy. Puis à nouveau je déposai mes lèvres sur les siennes, et lui dis :
« Allez, viens sous les couvertures. Tu vas mourir de froid. Tu veux que je te fasse un thé ou un chocolat chaud ? Il m’arrive souvent de m’en faire un la nuit alors cela passera inaperçu. » Lui dis-je avant de déposer un baiser à la commissure de ses lèvres, ce qui me fit une nouvelle fois frissonner.
Pourtant moi, bien au chaud, je n’avais pas froid, mais auprès de lui c’était comme magnétique. Le moindre de ses gestes, de ses regards… tout en lui faisait réagir mon corps. Tout ce que j’espérais, c’était ne pas en éveiller une certaine partie comme lorsque j’avais été sous la douche environ une demi heure plus tôt.
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Sujet: Re: The night hides the sighs. ( joshyan/hot ) (#) Ven 11 Aoû - 13:14
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Bordel, que tu es bien là. Même si ton corps tremble à cause du froid, tu t'en fiches tellement parce que bordel... Pour une fois que tu penses à toi, pour une fois que tu fais quelque chose dont tu as envie. Il est tard, demain vous devez retourner en cours, mais tu t'en fiches parce que quitte à très peu dormir, au moins tu es contre lui et c'est agréable. Il te parle de cauchemar, alors tu relèves le regard en glissant ta main dans la sienne, en nouant vos doigts ensembles. Quelques jours ont passés depuis que tu l'as embrassé, et c'est bien la première fois que tu cherches autant un contact avec une personne. Donc, ça prouve bien qu'il est ancré dans ton coeur, Joshua. Qu'il est là, qu'il a réussi à se faire une place en dégommant tout le monde. Tu n'as pas eu peur de lui révéler une partie de tes problèmes personnels, et bon sang, que tu aimerais que ta mère puisse ouvrir les yeux pour que tu lui montres que tu commences enfin à penser un peu à toi. « Quel cauchemar ? » Tu murmures, une voix douce, une personnalité qu'uniquement Joshua a la chance de voir. Tu déposes un baiser sur sa joue, parce que s'il ne veut rien dire, alors tu vas simplement te montrer présent pour lui. Et il caresse ton bras, et tu en frissonnes, et tu lâches un soupir tant c'est agréable bordel. Et tu embrasses son cou, et tu lâches un soupir parce qu'il a la peau douce, et bordel que tu as envie d'aller plus loin. Mais tu prends sur toi ; parce que c'est pas bien, parce que tu peux pas, parce que... Trop de questions qui se bousculent dans ta tête. Tu te contentes de sourire, parce qu'il est se perd dans ses mots, parce qu'il est adorable ; parce que les caresses qu'il te fait sont en train de te perdre. Le problème, c'est qu'il est là, sur toi, en train de te mettre une couette mais surtout qu'il est sur toi et que ça réveille bien des sens. « Non, reste là. » Tu murmures, alors qu'il pose un simple baiser sur la commissure de tes lèvres, alors que tu poses ta main dans ses cheveux pour ne pas qu'il s'échappe et pour l'embrasser. Un baiser un peu plus fougueux, alors que tes yeux se ferment, alors que ton coeur s'emballe, alors que tu trembles dans ses bras. Et quand une légère proximité se place entre vos deux lippes, tu sors avec un sourire aux lèvres. « Au pire... Un p'tit coup de main et je ne vais plus avoir froid. » Tes joues deviennent rouges, tu mêles tes jambes avec les siennes alors que tu te redresses pour que vos torses se collent. Tes doigts dans ses cheveux, tes lèvres qui cherchent à nouveau ses lèvres, un sentiment d'un aimant intense alors qu'tu veux plus qu'il s'en aille. Ce soir, à ce moment précis, tu t'rends compte que c'est pas qu'un coup d'coeur. C'est bien plus que ça.
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Sujet: Re: The night hides the sighs. ( joshyan/hot ) (#) Ven 11 Aoû - 16:34
The night hides the sighs
Quel cauchemar, me demandait-il ? Etait-ce seulement une bonne idée de lui répondre, de m’ouvrir ainsi, moi qui ne disais jamais rien à personne ? Pour toute réponse à ces questionnements qui traversaient mon esprit, il déposa un baiser de ses lèvres encore froides sur ma joue chaude, comme si cela ne faisait rien. Comme s’il acceptait simplement mon silence qui m’appartenait. Je… je ne sais pas. D’un côté cela pouvait lui pouvait lui prouver que je n’avais pas peur de me confier à lui. Mieux : que je lui faisais confiance. Et c’était le cas, mais… c’est au destin et en la vie que je n’avais pas confiance. Cette vie qui m’avait arrachée toutes les personnes que je chérissais. Alors oui, au fond j’étais mort de peur. Je ne voulais pas qu’il parte, comme il l’avait fait dans mon rêve. J’avais peur de lui témoigner mon attachement à lui, qui pourrait probablement le faire fuir. Alors je trouvais peut-être une parade.
« Ce n’est rien. Juste mes peurs liées aux autres et à ce que l’on pourrait bien me faire. Je sais, c’est stupide et vraiment pas courageux de ma part, mais tu sais comme moi qu’on dirige mal son inconscient. » Lui répondis-je, simplement.
Ça n’était pas un mensonge. Juste une… disons réalité détournée. Il embrassa mon cou et je fermai les yeux, un léger soupir s’échappant d’entre mes lèvres tant c’était… excitant. Avais-je déjà connu cela avant ? Cette sensation ? Et bien la réponse était simple : jamais. En fait, je dois être un miracle de la nature, mais dans le mauvais sens du terme. Disons plutôt une exception, moi qui ne m’étais même jamais… fait des choses agréables pour me détendre. Car rien ne pouvait m’être agréable. Je ne m’autorisais aucun plaisir, pas même physique, alors je ne savais pas ce que cela faisais. J’avais déjà ressenti de l’excitation, mais n’était jamais allé plus loin que ça. Et la dernière fois que cela m’était arrivé, c’était tout-à-l’heure dans la douche en pensant à lui. L’avant-dernière fois ? Hier, en pensant à lui aussi. Bref, avant ce jour où nous nous étions rencontrés, car oui, ça datait de ce jour-là, jamais mon corps et mon cœur n’avaient subis les assauts d’une âme désireuse de posséder celui qui faisait battre mon cœur. Tout ce que j’espérais, c’était que mon corps ne s’exprime pas en sa présence. Quelle honte ressentirai-je alors… ? Alors je me contente de bafouiller, de lui proposer une boisson chaude. Je m’emmêle, me démêle, m’embrouille et bégaie. Ma main, elle, continue de se perdre sur ses muscles saillants, et je me redresse pour attraper une couverture, tire un peu pour qu’elle vienne et recouvre son corps à contrecœur mais au moins pour qu’il n’ait plus froid. Je commence à me lever, mais il m’en empêche. Ça me va, car même si je veux tout faire pour prendre soin de lui j’ai besoin de rester à ses côtés. Je dépose alors un baiser à la commissure de ses lèvres, et mes paupières se ferment lorsque je sens ses longs doigts glisser dans mes cheveux bruns. Et là, nous nous embrassons à nouveau, mais cette fois de manière plus sauvage et sulfureuse que les fois précédentes. Ça va être dur de ne pas… devenir dur. Surtout lorsqu’il me lança cette proposition. C’était la première fois que je le voyais rougir, d’habitude cet ouvrage m’était destiné. Et d’ailleurs je ne gagerai pas que je suis précisément en train de virer à la même couleur que lui. Nos jambes s’entrecroisent et je réfléchis à toute vitesse. Cela fait presque une semaine et demie que nous nous sommes embrassés pour la première fois, et inutile de dire que je n’en avais pas rêvé. Il se redressa et nos deux torses se rencontrèrent, de même que nos lèvres se rejoignirent une nouvelle fois dans un baiser enflammé. Mes deux mains autour de son cou, je les fis glisser le long de ses pectoraux, puis de son ventre. Innocemment, sans m’en rendre compte, elles touchèrent les limites de son pantalon de sport. Finalement je… n’étais pas si loin… J’avais beau être à bout de souffle, je détachai mes lèvres des siennes une ou deux brèves secondes pour reprendre mon souffle, avant de reprendre là où nous en étions. Plus les secondes passaient, et oui : j’avais envie de lui. Mais c’était tôt, beaucoup trop tôt. Aucun de nous n’étions prêt véritablement, surtout moi du moins car lui avait déjà dû connaître ce genre d’expérience, non ? Je glissai sur le côté pour me retrouver à mon tour sur le matelas, et enfin en dessous de lui. Ce que j’allais faire, je doutais de le regretter un jour. Juste de ne le conter à personne. C’était l’occasion ou jamais de voir s’il se moquait de moi, s’il faisait cela ne serait-ce que pour me tourner en ridicule. Mais si grand nombre de garçon avaient été prêts à m’embrasser et à avoir cette relation que j’entretenais avec Doryan pour se moquer simplement de moi, tout ce que je voyais en lui n’était que sincérité. Mes mains glissaient en des caresses brûlantes sur son torse, alors que mon cœur semblait être sur le point d’imploser. Rejoignant à nouveau l’élastique de son pantalon, puis passant derrière celui de son boxer, je détachai mes lèvres des siennes pour lui demander d’une voix chevrotante d’appréhension mêlée d’envie.
« Tu… Tu es sûr que c’est ce que tu veux, Doryan ? »
Et alors à ses paroles je fis doucement, très lentement glisser son pantalon pour qu’il se retrouve en caleçon, le cœur battant de plus en plus, et me mis à caresser avec tendresse son sexe encore emprisonné dans le tissu.
« Je n’en reviens pas de ce que tu me fais faire. » Lui dis-je en riant légèrement, une de mes mains tirant doucement sur l’élastique pour que la droite ne pénètre à l’intérieur et ne prenne son sexe en main.
Et alors je sentis sa virilité bien naissante, sans le moindre doute, contre mes doigts qui l’enveloppèrent. Je n’avais jamais fait cela, c’était une grande première pour moi, mais bon sang ce que j’en avais envie. Dans une lenteur suffocante, je le faisais languir alors que ma main montait et descendait le long de son membre for développé (encore une chance pour moi), autant pour lui procurer un certain plaisir que par appréhension pour ma part. Là, je ne sus ce qu’il se passait. J’avais envie de lui faire tant de bien que s’en était indécent. J’accélérai, descellerai, puis accélérai à nouveau. Même pour moi qui n’était qu’acteur, c’était terriblement bon, et à mon tour je me retrouvais de plus en plus serré dans mon caleçon. Son membre était imposant, sans être non plus un mastodonte. Il était juste… parfait. Et le sentir là, dans ma main…
« Alors, tu te réchauffes ? »
Mon Dieu, moi qui suffoquais déjà… Là, je vais mourir...
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Sujet: Re: The night hides the sighs. ( joshyan/hot ) (#) Ven 11 Aoû - 22:00
The night hides the sighs.
joshyan
« Je ne te ferais jamais de mal, moi. » Tu embrasses sa joue, te sentant obliger de le lui dire parce que tu as l'impression qu'il est temps de lui prouver que t'es pas là pour profiter. Tu sais ce que tes amis lui font, même si tu ne les as jamais vu faire, même si tu ne supporterais jamais de les avoir agir parce que ton choix va être rapidement fait, et que tu prendras directement la défense de Joshua. Et ouais ; tant pis s'ils te rejettent pour ça, mais t'es le capitaine de l'équipe de football, et quoi qu'il arrive, ils fermeront leurs gueules. C'est bizarre d'ailleurs que ton meilleur ami n'est même pas dans l'équipe. Tu dois le lui dire, d'ailleurs, à Julian. Mais pour le moment, tu n'oses pas le faire. Tu as besoin de prendre ton temps, tu as besoin de n'être qu'avec lui pour le moment. Puis les choses dérapent, ton corps frissonne, ton corps ne demande que le sien alors que tu cherches ses lèvres, alors que vos torses se collent et que ton corps frissonne de ses caresses. Et Joshua, il fini par te toucher, d'abord à travers le tissu, alors que tu te contentes d'hocher la tête pour lui confirmer que tu en avais envie. Que de lui, pas de quelqu'un d'autre. Et ta tête se perd dans son cou, incapable de réagir à la suite de ses mots alors que ton ventre est en train d'exploser, que tu as un coup de chaleur assez impressionnant et que tu mordilles son cou pour retenir les gémissements. Il fait ça bien, tellement bien bordel. Tu finis par déposer des baisers dans son cou, alors que doucement, tes dents prennent en otage son cou pour marquer une certaine propriété. Alors que doucement, tes lèvres se posent sur sa clavicule, et que tu retires son tee-shirt en sentant à quel point il est serré dans son boxer. Tu as envie de lui ; forcément, mais c'est trop tôt. Ton corps entier se met à trembler. « Putain... » Tu souffles, alors que tu sens l'orgasme qui monte en toi. Tu poses ta main sur la bosse, avant de ne pas chercher à avoir une réponse. Son corps parle pour lui ; alors à ton tour, tes doigts entrent dans son boxer, entament des mouvements à la fois lent, à la fois rapide. Tu finis par poser vos lèvres ensembles, alors que vous êtes là, deux jeunes hommes qui se découvrent, deux jeunes hommes en train de se toucher. Tu atteint l'orgasme, te vidant dans sa main alors que tu prends sur toi pour continuer ce que tu es en train d'faire, ne lâchant plus ses lèvres, ton corps est pris d'spasmes. Bordel, il te fait toucher les étoiles Joshua ; mieux, il t'envoie dans un monde bien plus apaisant.
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Sujet: Re: The night hides the sighs. ( joshyan/hot ) (#) Ven 11 Aoû - 22:35
The night hides the sighs
« Je te fais confiance. C’est bête, je ne te connais pas depuis très longtemps, mais… oui, je te fais confiance. » Lui répondis-je.
C’était vrai, je l’avais aperçus de trop rares fois pour ne pas penser qu’il était simplement beau, et puis c’est tout. Il apparaissait et disparaissait derrières les murs du lycée, et moi je me contentais de baisser la tête pour ne pas attiser le regard de ses gardes du corps qui cherchaient la moindre excuse, le moindre prétexte pour venir à ma rencontre et me torturer. Mais lui, il n’avait jamais rien fait contre moi. Pour Doryan, je n’avais été qu’un fantôme, un illustre inconnu dont il avait peut-être entendu parler en écoutant ses potes lui conter mes déboires. A présent, il était mon ange gardien, mon protecteur. Il était celui qui veillait le plus sur moi, plus que Julian, Sasha et Andrew encore, alors que je pensais que c’était impossible. C’était la première fois que l’on m’appréciait autant. Oserai-je dire… aimer ? Car Doryan m’aimait-il ? C’était beaucoup trop tôt pour le savoir. Pour le moment nous nous découvrions, même si dans ma tête les choses étaient déjà allées trop vite. Oui, moi je l’aimais, même si cela semblait fou voire idiot. D’aucun me dirait « Imbécile, tu ne le connais que depuis trois semaines, et vous ne vous êtes embrassés que depuis une seule petite semaine et demie riquiqui. Et tu dis que tu l’aimes ? Pauvre Joshua, tu es encore plus ridicule qu’il n’y paraît. » Alors oui, peut-être que j’étais stupide, mais c’était la loi de mon cœur qui parlait. Celle qui me poussait à vouloir avoir cet acte charnel avec lui. Il n’était pas encore question de faire l’amour, mais simplement de… le toucher. Lui procurer du plaisir. Etait-ce crétin, ça ? Alors je fis glisser son pantalon le long de ses cuisses musclées par le football, et j’entrepris de prendre sur moi, de rassembler tout mon courage que je possédais pour oser toucher son sexe d’abord à travers son boxer. Je sentais son membre grandir de plus en plus, accélérant mon rythme cardiaque et ma fréquence respiratoire. J’avais envie de lui, tellement envie… surtout lorsque je sentais ses dents déposer un suçon dans mon cou, le mordiller sans vergogne, qu’importe la marque que cela laisserait. Plus rien ne comptait d’autre à part lui. Alors j’osai. Ma main droite quitta ce touché, et glissa dans son boxer pour rencontrer enfin son entre-jambe que je caressai lentement au départ, intimidé. Puis, peu à peu, je pris de l’assurance. Alors j’accélérai le mouvement, l’entendant à peine gémir à mon oreille alors qu’il s’efforçait de se contenir en me mordillant encore plus. La peau de son sexe était tellement douce, elle glissait sous mes doigts alors que j’imaginais ce qu’il pouvait et voulait ressentir. J’imaginais ce que je voudrais que l’on me fasse à moi, et commença à empoigner un peu plus fort son membre, avant d’y aller plus doucement, et à nouveau plus fort. La respiration saccadée, erratique, mon souffle se coupa lorsqu’à son tour il glissa sa main dans mon caleçon. Je devins aussi rouge que la rose du matin, et fermai les yeux, laissant des respirations erratiques s’échapper d’entre mes lèvres. Emporté par les sensations nouvelles que je ressentais – et dont je me demandais pourquoi je ne me les avais pas faites éprouver plus tôt – je me dandinai légèrement avant que ma bouche ne s’ouvre un peu plus tant je sentais l’orgasme arriver. De mon autre main je pressai son visage contre le mien pour l’embrasser à pleine bouche, et sentis tout à coup mon Doryan se raidir, avant qu’une substance aussi douce que chaude et collante ne se répande dans ma main. Un beau sourire aux lèvres tant j’étais heureux de l’avoir fait jouir. Mais pour autant l’un comme l’autre refusait d’interrompre ce baiser, jusqu’à ce que dans un murmure saccadé je ne lui dise :
« Doryan… Anh… Tu vas trouver ça bête, mais… c’est la première fois que je vais jouir… »
Mes bras entourèrent son torse et je me paralysai dans ses bras, avant de gémir presque silencieusement pour que personne ne nous entende. Mais… c’était tellement dur. Je jouis aussitôt pour la première fois de ma vie, puis me laissai tomber sur le matelas, à bout de souffle. Les paupières closes, je tentai de reprendre ma respiration, et ouvris lentement mes grands yeux bleus que je tournai vers lui pour lui demander, la peur au ventre :
« Ça va, je n’ai pas été trop mauvais ? Trop… ridicule ? » Osai-je lui demander, terriblement angoissé.
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Sujet: Re: The night hides the sighs. ( joshyan/hot ) (#) Ven 11 Aoû - 22:56
The night hides the sighs.
joshyan
Il y a des choses qui te dépassent. Tu savais que tu étais homosexuel, et dès le jour où toi et Joshua vous vous êtes vu, bordel tu as su que c'était lui. Lui, qui allait hanter tes rêves et tes pensées. C'est le cas. Et désormais, lui, ton Joshua, il est en train de te rendre dingue à travers des caresses érotiques. Tu atteint l'orgasme, bien avant lui, cependant il te rejoint rapidement dans le monde le plus magnifique que tu connais. Et certes, c'est bien trop rapide, mais tu t'en fiches parce que c'est Joshua. Un dernier baiser, et les choses se terminent. Il s'allonge sur le matelas, et quand il ouvre de nouveau les yeux, ton coeur rate à nouveau plusieurs battements. Il est beau, son regard te rend tellement dingue alors tu t'allonges à ses côtés avant de le prendre dans tes bras. « Tu as été excellent. » Ton corps tremble encore, de ce récent orgasme. Tu déposes tes lèvres sur les siennes, rapidement, alors que cette fois-ci, tu ajustes la couette sur vos deux corps histoire de terminer la nuit en étant certain d'être complètement au chaud. « Je suis bien avec toi, je vais veiller sur toi. Je te le promets. » Tes yeux sont lourds, tu as l'impression de retrouver un bonheur et tu ne veux pas qu'on t'enlève ça. Tu poses ta tête dans son cou, ton bras entourant sa aille alors que tu t'endors comme ça, dans ses bras. Sans prévenir personne parce que la fatigue vient toute seule. T'as l'temps de murmurer un ; « T'es qu'à moi. » Que Morphée est venue te prendre pour un sommeil paisible, et agréable.
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Sujet: Re: The night hides the sighs. ( joshyan/hot ) (#)
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