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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 • long time no see. [may & travis]

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MessageSujet: • long time no see. [may & travis] (#)   • long time no see. [may & travis] EmptyLun 14 Aoû - 1:00




and i feel life takes great pleasure in surprising you in ways you wouldn't expect, in moments you weren't ready for it




Cette fois, Travis est décidé. A partir du moment où il était sorti de cours, il a fait son choix. Plus précisément, après qu’il soit entré dans son bureau et aie aperçu ce fameux carnet à dessin traîner une fois de plus sur son bureau.

Dans la chambre de Travis, tout est parfaitement ordonné. Chaque chose à sa place, et même s’il lui arrive de s’étaler un peu –beaucoup- quand il travaille, il se force toujours à tout remettre plus ou moins en ordre quand il a fini. Il fait son lit tous les matins, ne laisse pas traîner de vêtements sales.  Oui, c’est quasi un maniaque, mais pas jusqu’au point d’ordonner le moindre bibelot sur ses étagères, ce qui suffit à signaler que sa chambre est bien habitée par quelqu’un, et pas un genre de chambre-témoin impeccable Ikea.

Mais il y a ce fichu carnet. Ça lui a pris comme ça, il y a une semaine, de le feuilleter de nouveau alors que cela faisait bien des mois qu’il n’y avait pas touché. En regardant tout ce qu’il y avait déjà dessiné, avec tant d’application et de passion, il s’est rendu compte que dessiner lui manquait.  Bien qu’il n’ait aucune idée d’où toute son inspiration passée soit partie.

C’est ce qui l’a décidé, ce jour-là. La plage, voilà un endroit vivant, beau, où on peut trouver des coins calmes, surtout en cette saison. Il a envie de renouer avec, et faire une aquarelle ou deux dans le calme est un bon moyen de commencer. Qui sait, peut-être qu’il se rendrait compte que ça le faisait chier, maintenant. A vrai dire, ça l’arrangerai. Il n’a pas le temps de se remettre à dessiner régulièrement, ça, il se l’est imposé lui-même.

Il enfile son blouson, et décide de marcher à pied jusqu’à la plage d’Island Bay. Bien qu’il ai déjà eu le temps d’y revenir depuis son retour d’Australie,  c’est toujours un endroit un peu nostalgique pour lui. Il se souvient des soirées passées avec des amis après les cours, ou des vacances d’été, quand il était enfant.
Il s’assoit sur le muret qui sépare la plage du chemin de promenade, et ouvre son carnet. Baisse le volume de sa musique. Et se met à dessiner. Au début c’est un peu dur, de retrouver le coup de main aussi parfaitement qu’avant, et il déteste les trois premiers passants qu’il tente de dessiner. Il n’a pas perdu ses connaissances sur l’anatomie, mais il a l’impression qu’un truc cloche. Bien qu’agacé, il a l’habitude de persister.

En général, il essaie d’être discret quand il crayonne des gens dans la rue. Déjà, on ne peut jamais prévoir leur réaction s’ils s’en rendent compte. La plupart du temps, ils font comme si de rien n’était, mais on est jamais à l’abri d’un relou qui demande à voir le dessin, ou pire, qui s’énerve. Il n’est pas très fan d’exposer ses dessins.
Mais cette fois-ci, il veut tellement bien faire qu’il se concentre à fond sur le prochain passant qui passe près de lui. Passante, plutôt. Il l’observe en fronçant les sourcils, puis se baisse à nouveau sur sa feuille pour reproduire ses traits, en s’efforçant tant bien que mal de retrouver la fluidité de mouvement qu’il avait avant.
Et puis, dès la seconde fois où il relève la tête… il bloque. Cligne des yeux plusieurs fois de surprise. Il devrait y être habitué, maintenant que ça fait plusieurs semaines qu’il est rentré : oui, les gens qu’il côtoyait il y a un an et même plus habitent toujours à Island Bay pour la plupart, et les croiser au hasard dans la ville n’a rien de spécial. Pourtant à chaque fois, il a toujours ce petit haut-le-cœur de surprise, faute de s’être préparé à l’éventualité de voir des connaissances en ville. Mais ce visage-là… cela fait plus d’un an qu’il ne l’a pas vu, et même après le haut-le-cœur caractéristique, il se questionne une seconde fois, scanne le visage de la passante. Déjà évidemment, elle s’éloigne.
« Hé, attends ! » il l’interpelle, même si toujours seulement à moitié sur que c’est bien elle.

Elle se tourne vers lui. Yeux marron en amandes, cheveux bruns… Ses doutes s’envolent.  C’est bien elle, la fille avec laquelle il a passé nombres de ses étés à Island Bay. A la plage, notamment, et c’est marrant, car il avait justement en tête les souvenirs de leurs histoires et aventures sur la plage de quand ils étaient bien plus petits, juste avant qu’il ne se mette à dessiner et observait encore le peu de gens qui se baladaient sur le sable malgré le vent frais. C'est beau, le hasard.

Un sourire amusé s’étale sur son visage. C’est May. Ca fait plusieurs années, et il n’a aucune idée de ce qu’elle fait ici à cette période de l’année, mais il s’en fiche. Il est content de la voir.
« Vous pouvez arrêter de bouger ? C’est plus facile pour dessiner. »

Evidemment il plaisante, et son sourire un peu taquin indique bien qu’il sait à qui il parle, vraiment. L'idée qu'elle ne le reconaisse pas ne lui a même pas traversé l'esprit. Il n’a pas tant changé que ça dernièrement, si ? Si on ne compte pas ses cheveux qui sont maintenant noirs …

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MessageSujet: Re: • long time no see. [may & travis] (#)   • long time no see. [may & travis] EmptyLun 21 Aoû - 17:16

❝ Long time no see ❞
Travis & May-Line

Cette sensation d'étouffement qui ne me quitte plus depuis quelques jours m'oppresse de plus en plus, au point que je me demande si je ne vais pas faire un malaise. Je quitte ma chambre presque en courant et ouvre la porte fenêtre de mon balcon. Une fois dehors, je prends un grand bol d'air frais et me laisse tomber sur une des petites chaises de jardin qui accompagnent la piteuse table où se trouve tout un tas de bazar, notamment les jouets de mon chien. Depuis une semaine, je n'ai plus la force de rien et encore moins de prendre le temps de ranger l'infernal bazar dans lequel se trouve mon appartement. Enfin, disons que contrairement à d'habitude, il est un peu moins rangé. Je ne vis pas avec des objets non identifiés qui jonchent le sol, je fais un minimum d'effort. Quoi qu'il en soit, pour la troisième fois depuis le début de la journée, j'ai l'impression de suffoquer lorsque je reste trop longtemps enfermer entre ces murs. J'ignore la cause de ça, mais je mettrais ma main à couper que le stress est l'un des principaux facteurs. Fermant les yeux, je laisse la brise caresser mon visage qui doit très certainement commencer à reprendre des couleurs et je reprends, petit à petit, mon souffle. Je dois sortir, faire le vide dans mon esprit, penser à autre choses. Ces derniers temps, on ne peut pas vraiment dire que ma vie soit ce qu'il y a de plus facile à gérer, d'autant plus que je me sens totalement perdue. Dans tout. Que ce soit au niveau de mes études ou tout simplement au niveau de mes sentiments. Et pour me vider l'esprit, je sais très exactement ce dont j'ai besoin.

Je sors de l'immeuble, tenant la laisse de Stitch d'une main et mon téléphone de l'autre pour récupérer l'adresse exacte d'une librairie qui vient d'ouvrir en ville. Une fois récupérée, je prends le premier bus et me rend à la dite librairie. Quand j'entre dans la boutique, l'odeur que dégage les livres me donneraient presque envie de me perdre dans ces rayonnages pour l'éternité. Malheureusement, avec un chien qui attend sagement – pour le moment – dehors, j'ai tout intérêt à faire mon choix rapidement. Surtout que je lui ai promis de l'emmener jouer sur la plage et je sais qu'il ne me le pardonnera jamais si je ne tiens pas ma promesse. Oh oui. On dit des chats, mais les chiens aussi savent être fourbes. Je choisi donc deux romans, des nouveautés littéraires qui me donnaient envie. Une dystopie et une dark romance. Pour cette dernière, pas sûre que ce soit la bonne période pour lire ce genre de livres, mais tant pis, le résumé m’alléchait. Je passe en caisse et une vingtaine de minutes après être rentrée dans cette caverne d’Ali Baba littéraire, je ressors.

Dix minutes plus tard, je pose enfin les pieds sur le sable. Je détache Stitch qui se rue vers la mer et je le suis d'un pas plutôt lent, tout en observant le paysage autour de moi. Je m'approche de l'eau, m'assois à quelques mètres et observe, un sourire aux lèvres, mon chien se battre avec les vagues. Observant l'horizon, je me perds dans mes pensées jusqu'à ce que plusieurs gouttelettes me parviennent sur le visage. Stitch est en train de se secouer pour se sécher les poils, m'envoyant de l'eau par la même occasion. « Hé ! Petit chenapan. Tu ne perds rien pour attendre toi. » Il jappe de plaisir et part en courant, m'obligeant à me relever pour le suivre. Je le rattrape quelques mètres plus loin où il m'attend avec un bout de bois dans la bouche que je récupère avant de lui lancer. Ce petit jeu dure plusieurs minutes avant que je ne décide d'avancer pour changer d'endroit et regagner tout doucement le centre-ville. Mais une voix m'interpelle, me sollicitant d'attendre. Je sursaute de surprise et me tourne vers mon interlocuteur. Je n'ai pas réellement le temps de m'attarder sur son visage qu'il me demande, ou plutôt m'ordonne, de ne plus bouger afin qu'il puisse dessiner. Me dessiner. Je m'apprête à protester et même à lui faire manger son carnet à dessin et ses crayons avec, mais au moment d'ouvrir la bouche, je percute enfin que la personne qui se tient en face de moi n'est d'autre qu'un ami. Je savais que sa tête me disait quelque chose. « Travis ! » Je lui adresse mon plus beau des sourires avant de le serrer dans mes bras. Peut-être un peu trop démonstratif, mais après autant de mois de séparations, retrouver un ami fait toujours plaisir. Stitch jappe à son tour, visiblement heureux de me voir heureuse. Ce chien est une crème. Parfois. « Ça fait longtemps ! Comment tu vas ? Tu es de retour depuis quand ? Tout s'est bien passé ? Et dit, il n'y a pas un petit truc qui a changé chez toi… ? » Je penche légèrement la tête sur le côté, incapable de savoir pourquoi j'ai cette étrange impression. Il est différent, mais j'ignore en quoi.
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• long time no see. [may & travis]
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