contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
dimanche. tu t'emmerdes un peu. clairement. tu te mords la lèvre et récupères ton téléphone au bord de ton lit, observant l'heure. presque onze heures du matin. tu retiens un soupir et te redresses pour récupérer des habits. tu enfiles un simple jean et un pull, ayant déjà décidé ce que tu allais faire de la journée. tu te prépares en quelques minutes, prend le temps de boire un café et manger quelque chose avant de tirer une cigarette de ton paquet et de la fumer tranquillement, accoudé à la fenêtre. le temps est assez couvert, mais pas de pluie à l'horizon. tant mieux. tu retiens un soupir et frissonnes. pas de pluie, mais le temps, est froid. tu refermes la porte en terminant ta cigarette. tu récupères ta veste et tes clés de voiture, avant de fermer ton appartement et de te diriger vers le sud d'island bay. tu ne mets que quelques minutes à te rendre jusqu'à la villa de tes parents. tu sors de la voiture et rentres rapidement dans la maison. tu salues ta mère qui t'enlaces. tu râles un peu avant de lui demander si tom est là. elle te répond par l'affirmatif et tu te dépêches de monter à l'étage, en direction de la chambre de ton frère. enfin, celle qu'il occupait ado et qu'il a sans doute du retrouver aujourd'hui. tu toques à peine avant d'ouvrir la porte à la volée. salut frangin ! tu souffles en entrant dans la chambre, te préoccupant à peine de savoir s'il était en train de faire quelque chose ou non. tu t'affales sur son lit sans plus de cérémonie. t'es revenu à la maison depuis longtemps ?! je savais paaas. tu souffles d'un air narquois, te retournant pour jauger tom du regard.
Être vétérinaire au zoo impliquait devoir renoncer aux jours de repos. Avec des centaines d'animaux de toute sorte, c'était inespéré qu'il n'y ait pas d'urgences tous les jours. Ce dimanche matin à 6h, le téléphone avait sonné pour demander la présence de Tom sur une naissance de... ouistitis. Des fichus ouistitis. Le blond avait tenté de répliquer, dire que les soigneurs pouvaient s'en occuper. Cela n'avait rien de difficile. Mais depuis l'histoire des flamants roses, il faisait tout pour faire profil bas et éviter l'enquête qui pourrait le mettre dans les emmerdes avec Gus. Alors il y était allé, des cernes à n'en plus pouvoir sous les yeux, et il avait aidé la femelle à donner naissance à ses deux bébés. Elle n'avait d'ailleurs pas apprécié de voir l'humain toucher à sa portée puisqu'elle l'avait mordu assez méchamment. Il s'en remettrait, ce n'était que la partie dangereuse de son boulot. Enfin, le fait est que la journée ayant commencée tôt, vers 11h il avait pris la décision de faire quelque chose de son après-midi. Un coup de fil, et il s'était invité à déjeuner chez ses parents, chose qui ravit particulièrement sa mère qui lui parla directement de son fameux rôti aux épices, ce plat qu'elle avait « inventé » et dont elle était si fière.
Passer chez ses parents lui permettrait par la même occasion de récupérer encore quelques affaires. Avec son déménagement très récent dans un appartement vide, il avait fait pas mal de frais pour aménager et meubler l'endroit. Les priorités faisaient qu'il avait gardé la plupart de ses affaires dans son ancienne chambre d'adolescent. Des livres, des vêtements, des babioles en tout genre. À s'étaler, on pouvait croire que la chambre était encore habitée et utilisée. Un sentiment étrange, nostalgique, curieusement réconfortant. D'ailleurs, le blond s'était replongé dans l'ambiance en s'asseyant à son bureau. Parmi les conneries qu'il gardait, il y avait ce vieil agenda de cours qui avait pris la forme d'album photo, de conversations discrètes en classe, et de carnet de croquis. Le nez dedans, il manqua de sursauter en entendant la porte s'ouvrir à la volée pour laisser apparaître Leeth. Qui se laissa tomber comme un gros tas sur le lit, bien évidemment. « Hey la teigne. J'savais pas que tu venais aujourd'hui. » Visiblement, si. Et visiblement, il avait eu vent du retour momentané de son aîné à la maison, ce qui le fit lever les yeux au ciel. Il était bien parti pour en entendre parler, c'était ça le plan ? « J'suis reparti depuis. Tu comprends, ils sont longs les agents immobiliers pour signer un contrat. J'ai acheté un super loft à Center Bay, tu devrais venir voir ça un de ces jours. » Tom tendit les jambes, s'affala sur le dossier de la chaise à roulettes qu'il fit pivoter vers son cadet. « T'sais Leeth, on est frères. On se doit d'être honnêtes. Alors je vais t'avouer que ce parfum nicotine qui te suit, il pue la merde. » Critique gratuite, pas méchante pour autant. Mais le blond ne se faisait pas à l'odeur de clope que presque tous les hommes portaient dans la famille, définitivement pas.
tu n'es pas certain que passer à la maison est une si bonne idée que ça. t'y es souvent en ce moment et t'as pas envie que ça devienne une habitude, mais qu'entendre les ados gueuler et être étouffé, c'est pas non plus ce que tu préfères dans ta vie. et puis, vu comment ta mère t'enlace ... c'pas que t'aimes pas ça, les marques d'affection mais ... c'est pas pour toi, en réalité. tu retiens un léger soupir avant de lui demander si ton frangin est là. ton père a laissé fuité l'information quand tu es venu le voir il y a quelques jours de ça, et tu comptes bien taquiner tom sur le fait qu'il ai dû revenir à la maison familiale pour x ou y raisons. ça tu t'en fiches un peu, c'est sa vie après tout, pas la tienne. tu échanges quelques mots avec ta mère avant de monter les escaliers pour te diriger vers la chambre de ton aîné. tu prends tes aises dans la petite pièce, ne tardant pas à t'affaler de tout ton long sur le lit de ton frangin. hey la teigne. j'savais pas que tu venais aujourd'hui. tu ris un peu et te retournes, t'accoudant sur le matelas. c'était pas prévu, j'me suis dit que j'allais venir voir mon frère d'amour. tu lui lances un sourire taquin avant de te redresser et de t'asseoir sur le bord du lit, tu ne manques d'ailleurs pas de lui faire une petite remarque sur son retour à la maison. j'suis reparti depuis. tu comprends, ils sont longs les agents immobiliers pour signer un contrat. j'ai acheté un super loft à center bay, tu devrais venir voir ça un de ces jours. tu hausses un peu les épaules, l'observant s'affaler à son tour. parfois, tu te dis que vous êtes pas frangins pour rien, vous deux. m'en parle pas. quand j'ai eu mon appart, c'était la merde aussi. tu te grattes la mâchoire presque distraitement. t'sais leeth, on est frères. on se doit d'être honnêtes. alors je vais t'avouer que ce parfum nicotine qui te suit, il pue la merde. tu arques un sourcil, te mordant délicatement la lèvre. quoi ? t'aurais préféré l'odeur du sexe ? tu répliques sur un ton joueur, un petit sourire sur le coin des lèvres. tu passes une main dans tes cheveux, riant doucement. quoi de neuf sinon ? hormis ton retour express ? tu demandes finalement. t'as une tête de déterré en tout cas. toujours le petit mot gentil. c'est juste une constatation après tout, les cernes sous les yeux de ton frangin sont bien visibles.
Le problème dans la famille, c'était que les nouvelles allaient un peu trop vite. Quand ce n'était pas les parents qui avaient la langue trop pendue, c'était les frères et sœurs ou les pièces rapportées. Alors finalement, ça n'étonnait même pas l'aîné Berenson que le sale gosse soit au courant et vienne déjà le charier avec ça. C'était pas comme s'il était fier d'être rentré chez ses parents à 32 ans passés ; il aurait voulu qu'on ne lui en reparle jamais. Mais c'était Leeth, et quand il y avait la possibilité de mettre les pieds dans le plat, ce couillon répondait présent. Le prétexte de l'achat du loft n'était pas totalement faux ; le temps de le trouver, de signer les papiers, d'avoir les clés et de s'installer, cela avait pris plus de temps que ce qu'il aurait souhaité. Heureusement, le jeune comprenait. « Merci de ta compassion. Pourtant, j'avais un bon dossier moi, j'ai pas compris. » Il esquisse un sourire et retourne se vautrer sur sa chaise. Il aimait bien emmerder son frère avec ça. On pouvait pas dire que sa boutique faisait unanimité dans la famille mais lui, il préférait ça que voir son frère osciller entre des jobs de serveurs ou d'éboueur pour payer son loyer. C'était même plutôt à son honneur d'avoir lancé sa propre affaire. Enfin, c'était pas pour autant qu'il approuvait tout. L'odeur de clope par exemple, il s'y ferait jamais. Chaque mouvement, chaque battement de cheveux, et il y avait ce vieux relent de tabac froid qui émanait. Merci du cadeau. De là à savoir si c'était mieux qu'autre chose... « Tu traînes ton cul et ta bite où tu veux sale gosse, moi je veux pas savoir. » Il aimait ses frères et sœurs, mais fallait pas déconner, y avait des sujets tabous. Il préférait croire que dans la famille, ils étaient tous purs et chastes sur les bords. Ça évitait à l'imagination de s'emballer. Au moins, ils pouvaient se vanter de rester spontanés et francs entre eux. Ouais, il avait une sale gueule. « Y a mon patron qui vient de rentrer au zoo, il a appris qu'il y a eu une évasion de flamants roses. On a fait cette mauvaise blague à un collègue avec un soigneur, maintenant on essaye d'effacer les preuves pour pas perdre notre boulot. » L'histoire commençait à se tasser, mais elle puait quand même. « Et ouais, t'as remarqué hein ? Figure toi que j'ai dû aller au zoo à 6h du mat' pour l'accouchement d'un ouistiti. Regarde ça. » Il tendit sa main où sur la paume, on pouvait parfaitement déceler les crocs du petit singe. « Donc voilà, juste la routine. Et toi ? Pas de nouveaux scandales à annoncer au repas ? »
la famille c'est pas ta tasse de thé. clairement pas. t'es pas le plus famille. t'es pas du genre à faire des câlins à chaque week-end et tu sèches quelques repas de famille, de temps à autre. alors quand tu débarques à la maison, tu files directement dans la chambre de ton frère pour éviter de croiser trop de monde. tu te mords l'intérieur de la joue. merci de ta compassion. pourtant, j'avais un bon dossier moi, j'ai pas compris. tu lui fais un doigt en te mordant la lèvre, un rictus présent sur ces dernières. en attendant, t'as ton propre appartement et tu peux te vanter de l'avoir eu avant ton frère aîné. il te cause de l'odeur de tabac froid sur tes vêtements, sans doute parce que tu as fumé juste avant de sortir. tu ne manques pas de lui répondre du tac au tac, t'as réponse à tout. tu traînes ton cul et ta bite où tu veux sale gosse, moi je veux pas savoir. tu ris doucement. écoute, c'est pas parce que tu fais rien avec la tienne qu'il faut me reprocher d'avoir une vie sexuelle active. tu rétorques en riant faiblement. ça a toujours été comme ça avec ton frère. vous ne pouvez pas vous empêcher. y'a mon patron qui vient de rentrer au zoo, il a appris qu'il y a eu une évasion de flamants roses. on a fait cette mauvaise blague à un collègue avec un soigneur, maintenant on essaye d'effacer les preuves pour pas perdre notre boulot. tu laisses un rire clair s'échapper de tes lèvres, un large sourire se dessinant sur ces dernières. mais pourquoi vous ave fait ça ? tu essayes de calmer ton rire. et pourquoi des flamants roses ?! tu passes une main dans tes cheveux, riant doucement encore, avant de faire une petite remarques sur ces cernes. et ouais, t'as remarqué hein ? figure toi que j'ai dû aller au zoo à 6h du mat' pour l'accouchement d'un ouistiti. regarde ça. tu fronces les sourcils en observant les morsures sur sa main. ah ouai quand même. ça doit être minuscules un bébé ouistiti. tu fronces un peu les sourcils. donc voilà, juste la routine. et toi ? pas de nouveaux scandales à annoncer au repas ? tu lèves les yeux au ciel. désolé de te décevoir, mais j'suis sage en ce moment. tu bas des cils exagérément. je sais pas encore si je vais manger ici. mais m'man est bien partie pour me retenir, je crois. tu fronces un peu les sourcils. ça doit faire bizarre de revenir ici. j'sais pas si je pourrais vivre avec trois ados dans la maison, ça doit gueuler souvent non ? t'es pas blessant cette fois. non. juste de la curiosité. pour une fois t'as envie de tenir une conversation à peu près normale avec ton frangin.
Leeth, c'était un peu l'exemple parfait de combien les enfants Berenson pouvaient être différents les uns des autres. C'était en partie ce qui avait conduit les parents à s'arracher les cheveux des années plus tôt, ne supportant plus les disputes incessantes de leurs fils. Enfin, c'était révolu. Ils étaient assez grands pour savoir quand arrêter d'emmerder l'autre. Tant que c'était justifié, alors ça allait. De toute façon, l'aîné ne dirait pas au sale gosse combien il lui était reconnaissant de ne pas insister sur cette phase peu glorieuse de retour à la maison. Ça risquerait de lui donner envie de continuer. Par contre, c'était pas pour autant qu'il ne pensait pas ce qu'il disait ; Leeth puait autant que leur paternel qui venait de s'enchaîner les clopes en travaillant sur un dossier. « T'avances pas trop sur ce terrain gamin, j'fais des choses dans ma vie sexuelle qui te feraient pâlir. » Il lui lance ce regard mi-narquois, mi-mystérieux. Et ça le fait inévitablement marrer de faire la liste de ses petits secrets. Encore quelques semaines plus tôt, il se tapait une nana et un mec en même temps. C'était pas dans la liste des trucs acceptables pour l'éducation Berenson, c'était certain. De toute façon, il comptait pas en parler. Il faisait confiance à son frère, mais pas pour toi. Pour partager ses méfaits au zoo, en revanche... ah ça, le jeune était bon public pour les conneries susceptibles de faire perdre son boulot à son grand frère. C'est vrai qu'avec le recul, c'était marrant. « On a voulu se venger d'un collègue qui a piqué mon dessert dans le frigo de la salle de pause. Comme c'est le responsable du secteur volatiles, baah... on a voulu lui faire une blague. L'avantage des flamants roses c'est que ça ira pas très loin, c'est pas dangereux et ça reste en groupe, donc c'est facile à récupérer. » Même si cela avait été un cirque sans nom. Les grandes aventures du zoo. « Mais ouais, c'est microscopique. Ça pèse le poids de trois noisettes et ça a l'allure d'une couille un peu poilue. » Et même adulte, ça trouvait le moyen de mordre et de faire mal. Y avait de l'abus. « Maman te laissera pas partir. Si t'essayes de filer elle fera les yeux de chien battu et se plaindra qu'elle te voit jamais. T'as pas envie de culpabiliser pour les six prochains mois. » Il se frotta le visage, étouffa un bâillement. Vivement qu'ils passent à table, si on lui demandait. « Essaye de dire à Aline que c'est une ado, elle te tue. Mais ouais, c'est pas reposant. Y a Drew qui est insolent, Josh qui donne l'impression qu'ici c'est le purgatoire, et Aline qui dit merde à tout. Ça donne pas envie de faire de gosses. » Trop tard le concernant. « Puis les parents qui se prennent la tête pour des conneries, aussi. » et ça, c'était juste intenable.
six années te séparent de tom. et c'est sans doute pour cette raison que vous êtes souvent à vous prendre la tête. enfin, plus quand vous étiez jeunes, aujourd'hui, c'est plus de la taquinerie qu'autre chose. tu cherches pas à blesser ton frère, juste le faire chier. t'avances pas trop sur ce terrain gamin, j'fais des choses dans ma vie sexuelle qui te feraient pâlir. tu arques un sourcil, presque curieux en réalité. tu te mords la lèvre en passant une main dans tes cheveux. crois-moi, je pense pas être en reste. tu souffles en riant. t'as déjà eu des expériences assez particulières et puis bon, clairement, t'as une vie sexuelle plus qu'actives et t'en as pas vraiment honte. tu t'assumes totalement. que ce soit cette sexualité parfois jugée débridée ou même ton orientation sexuelle. t'as annoncé haut et fort kiffer te taper des mecs tout autant que te taper des nanas, que ça plaise ou pas à tes parents d'ailleurs.. on a voulu se venger d'un collègue qui a piqué mon dessert dans le frigo de la salle de pause. comme c'est le responsable du secteur volatiles, baah... on a voulu lui faire une blague. l'avantage des flamants roses c'est que ça ira pas très loin, c'est pas dangereux et ça reste en groupe, donc c'est facile à récupérer. tu arques un sourcil en pouffant de rire. attends, tout ça pour un dessert ?! tu le fixes un moment, ne retenant pas ton rire enfantin. puis il t'annonce avoir donné naissance à des ouistitis et t'as un peu de mal à imaginer le truc. mais ouais, c'est microscopique. ça pèse le poids de trois noisettes et ça a l'allure d'une couille un peu poilue. un peu poilue ? j'crois, on n'a pas la même définition du mot "poilue" quand il s'agit de couille. tu fronces les sourcils. c'est comme les kiwis. le fruit hein, ça a un peu la forme d'une couille poilue. tu ris de ta propre connerie, passant une main sur ton visage. tu sais pas vraiment si t'as envie de rester pour le repas. mais tu risques bien de ne pas avoir le choix. maman te laissera pas partir. si t'essayes de filer elle fera les yeux de chien battu et se plaindra qu'elle te voit jamais. t'as pas envie de culpabiliser pour les six prochains mois. parle pas de malheur. elle serait capable de me demander de jouer du violon aussi. j'suis passé l'autre jour voir p'pa. et y'avais l'premier violon sur lequel j'ai appris dans son bureau, du coup, j'ai joué un peu et elle m'a entendue. tu souffles en te grattant la joue, avant de jouer avec une bague que tu portes aujourd'hui. essaye de dire à aline que c'est une ado, elle te tue. mais ouais, c'est pas reposant. y'a drew qui est insolent, josh qui donne l'impression qu'ici c'est le purgatoire, et aline qui dit merde à tout. ça donne pas envie de faire de gosses. puis les parents qui se prennent la tête pour des conneries, aussi. tu te mords la lèvre à la dernière phrase prononcée par ton frère. ça finira par leurs passer. j'veux dire, on a été des ados aussi et on était pas forcément très tendre. enfin, surtout moi. tu souffles presque nerveusement, retenant un soupir. et les parents ... j'sais pas. ça leur passera. j'espère. tu tentes en haussant les épaules. tu te mords la joue. t'as beau avoir vingt-six ans, t'as pas envie de voir tes parents se séparer. tu tournes la tête en entendant des cris dans le couloir. visiblement ta sœur et andrew. ah ouai, j'comprends. on va attendre encore un peu pour les gosses hein. tu ricanes. toi tu devrais y songer, attend, trente ans passés et toujours pas de neveux qui hurle à tout-va ? un sourire légèrement moqueur sur le visage, tu te pinces les lèvres. quoique les gosses de matthew me suffisent. tu retiens un soupir. comme il peut avoir trois gosses à vingt-huit ans ton frangin ? tu l'comprends pas.
C'était drôle quand on y pensait. Même éducation pour tous les Berenson, et pourtant il avait fallu que Leeth soit celui qui se démarque le plus. Les parents s'étaient arrachés les cheveux à chaque nouvelle frasque de leur fils cadet et Tom... Tom avait juste joué le grand frère. Il était passé autant pour le complice que pour le flic, autant pour la personne sur qui on peut compter que le traître de service. Et même s'il ne lui avouerait jamais -question de tranquillité-, il était plutôt fier de comment ce couillon blond avait tourné. À force de dire merde au monde entier, il avait fini par faire quelque chose qui lui plaisait. Y avait certainement pas plus indépendant que lui, maintenant. Mais même s'il était grand, ça restait son petit frère alors Tom préféra ne pas insister sur le sujet des expériences sexuelles, préférant laisser la place à un dernier ricanement. « Mais toi, personne t'a jamais cru sage Lee. » ça faisait toute la différence. Il n'empêche que quand on écoutait la fameuse vengeance pour une histoire de dessert, il était clair que c'était à se demander qui des deux hommes était le grand, comprendre donc le mature de la famille. « Ca commence par un dessert et ça finit par le porte-feuille. » lâcha-t-il avec un air plus grave que ce qu'exigeait la situation. En réalité, c'était juste que le dessert, c'était sacré. « Faut visualiser des poils sur une couille. Et puis un bébé ouistiti peut un peu ressembler à un kiwi quand il se recroqueville, alors par extension, ça ressemble bien à une couille poilue. Fais moi confiance un peu, c'est pas comme si t'en avais déjà vu. » Il rigole en secouant la tête. Son boulot lui permettait de faire des découvertes dont il se passerait bien parfois. Mais il ne changerait pour rien au monde.
En tout cas, les concernant, ils étaient coincés ici pour les prochaines heures. Pas dit que leur mère les laisse en faire autrement. Les parents pouvaient dire ce qu'ils voulaient, voir leurs enfants grandir n'était pas forcément un soulagement. Il suffisait de voir comment ils s'accrochaient encore à Aline... « J'ai tellement du mal à t'imaginer avec un violon. » L'instrument était trop studieux pour un mec comme Leeth. De son côté, Tom n'avait jamais su jouer de quoique ce soit. Il avait des notions en guitare, connaissait deux trois classiques pour draguer les nanas à l'époque, mais depuis l'instrument prenait la poussière dans le placard. Il ne l'avait même pas déménagé. Ça servirait peut-être à un des jeunes de la maison, de quoi les occuper plutôt que de causer du souci. « On a été ado, mais on est leurs enfants. On pouvait pas tellement contester leur autorité. » Ce n'était pas pour autant que leur mère se ferait moins de soucis et très honnêtement, Tom ne savait pas dire si c'était bénéfique pour elle. « J'espère aussi. » Il avait beau être adulte, il aurait du mal à voir le couple parental se séparer. Il releva un regard blasé vers son frère lorsqu'il mentionna les enfants. D'une part, la culpabilité de garder le secret de sa future paternité lui donna envie de baisser les yeux. Mais finalement, ce fut son manque d'envie qui l'emporta. « Pour faire des gosses, il faut un couple avec une femme et l'envie de procréer. J'ai ni l'un ni l'autre. » Et pourtant il avait quand même réussi. « Contente toi des gosses de Matt, ouais. Et Leeth... s'il te plaît, ne fais pas l'impasse sur les capotes. Un accident est trop vite arrivé. » Que ferait-on sans un grand frère pour faire de la prévention ?
ta relation avec tom a souvent été un véritable yoyo. parfois meilleur pote, parfois confident, et parfois ennemi juré. c'était si rapidement que tu ne captais pas toi-même les nuances de votre relation et, si tu l'as bien souvent envoyé chier quand il voulait te remettre sur le droit chemin, c'est aussi en partie grâce à lui que tu es devenu ce que tu es. grâce à toute ta famille, juste parce que tu leurs a tenu tête et que t'as fais ce que voulait de ta vie pour leurs prouver que t'étais pas juste un gamin qui tourne mal. mais toi, personne t'a jamais cru sage lee. tu pouffes de rire. c'est pas totalement faux et, même si tu n'as jamais ramené quelqu'un dans la maison - enfin, pas officiellement - personne n'a jamais cru que tu étais resté vierge bien longtemps. ça commence par un dessert et ça finit par le porte-feuille. faut visualiser des poils sur une couille. et puis un bébé ouistiti peut un peu ressembler à un kiwi quand il se recroqueville, alors par extension, ça ressemble bien à une couille poilue. fais moi confiance un peu, c'est pas comme si t'en avais déjà vu. tu pouffes de rire et hoches la tête, passant tes doigts dans tes cheveux alors que tu te mords l'intérieur de la joue. si, à la base, t'étais juste venu voir si ton frère était vraiment revenu à la maison - semble-t-il que oui puisqu'il récupère des affaires pour son nouvel appartement - la discussion devient de plus en plus agréable et tu aimes ces moments passés juste avec tom. entre frères. et tant mieux puisque tu es bien partit pour rester diner ici si ta mère te retient, ce qui arrivera à coup sûr. j'ai tellement du mal à t'imaginer avec un violon. tu ris un peu. tu n'es pas le seul. tout le monde me dit ça. j'te montre si tu veux. tu souffles en secouant la tête, un sourire sur les lèvres. c'est ce que j'aime aussi. surprendre les gens. tu te mords la lèvre un moment, laissant le sujet dériver sur votre petite sœur et les adolescents à la maison. ainsi que vos parents. on a été ado, mais on est leurs enfants. on pouvait pas tellement contester leur autorité. j'espère aussi. tu restes songeur quelques instants. tu n'es pas vraiment prêt à voir tes parents te séparer, même si tu as vingt-six ans, tu les as toujours vus ensembles et soudés. pour faire des gosses, il faut un couple avec une femme et l'envie de procréer. j'ai ni l'un ni l'autre. contente toi des gosses de matt, ouais. et leeth... s'il te plaît, ne fais pas l'impasse sur les capotes. un accident est trop vite arrivé. tu fronces les sourcils, relevant la tête vers ton frère, mi amusé, mi indigné par ses paroles. une grimace se forme sur tes lèvres. tom p'tin j'ai vingt-six piges, je sais utiliser une capote. tu lâches en levant les yeux au ciel, retenant un soupir. puis c'pas avec un mec que je vais faire des gosses, faut revoir tes cours de bio' tu le nargues en lui tirant la langue. ta bisexualité n'a jamais été un secret pour personne, encore moins pour ta famille. attends pourquoi on parle de capote déjà ? j'plus quinze ans tom, t'en fais pas pour moi. tu ajoutes d'une voix plus calme, plus basse, plus mature, pour une fois.
Quand il regardait son petit frère, Tom avait parfois du mal à se dire qu'il avait là exactement le même gamin à qui il mettait la misère quand il faisait des conneries, ou qu'il tapotait sur la tête pour l'emmerder. Le même à qui on répétait de prendre exemple sur ses aînés, le même avec qui Tom préférait s'enfuir plutôt que de passer trop de temps avec Matthew et son air coincé. Mais maintenant, l'écart d'âge était juste une formalité, une vieille trace de sa tyrannie d'aîné. Au moins avait-il gardé deux centimètres de plus que son cadet. Qui plus est, et contre toute attente, c'était pas un gamin raté. Il jouait même du violon. Juste l'imaginer réussissait à faire sourire Tom. Même en sachant que c'était vrai, cela semblait assez invraisemblable. « Te donne pas cette peine, je sais que tu sais en jouer. Je te rassure sur ce point, t'es bel et bien le type le plus invraisemblable que je connaisse. » Il sourit, à la fois moqueur et impressionné. Leeth avait un talent créatif qu'il partageait avec Aline. Les autres dans la fratrie, y compris l'aîné, n'y avaient pas eu droit. Il avait essayé le piano et la peinture plus jeunes mais les professeurs avaient été d'accord sur un point : avec du travail, il aurait réussi à faire quelque chose de scolaire. Mais le talent n'y était pas. Sa vieille guitare avait eu droit à quelques bonnes notes, mais surtout pour emballer les nanas. Il n'était pas un guitariste de renom non plus. Peut-être que cela avait sauté une génération et que son futur gosse s'en sortirait mieux. D'ailleurs à propos de gosse... ils y étaient arrivés, à ce sujet. Et le voilà qui faisait son frère modèle à faire de la prévention sur les capotes, comme s'il y en avait encore besoin. Chose qui n'échappa pas au gamin rebelle qui se révolta, évidemment. En même temps, à 26 balais, ça se comprenait. C'est clair qu'en couchant avec des mecs, ça ne risquait rien. Mais il était supposé être plus bisexuel que Tom et pourtant, ça suffisait pas toujours. « T'es en train de me dire que t'es en couple là ? » Il hausse un sourcil. Pourquoi ne pas considérer la possibilité de la présence de nanas, hein ? « Juste que je sais pas comment on fera pour supporter des mini toi. Donne nous quelques années pour accepter l'idée, le jour où. » Il vient lui tapoter sur l'épaule comme si de rien n'était. « Faudrait qu'on s'voit un peu plus, qu'on aille vider les stocks des pubs et tout ça. Maintenant que t'as l'âge de boire. » Ce qu'il lui interdisait de faire, aussi. Juste parce que...pourquoi pas. Son ancienne chambre d'ado n'était pas le meilleur lieu du monde après tout.
te donne pas cette peine, je sais que tu sais en jouer. je te rassure sur ce point, t'es bel et bien le type le plus invraisemblable que je connaisse. un rire cristallin s'échappe de tes lèvres. personne ne pensait au fait que tu allais un jour jouer du violon et surtout, continuer à en jouer après tant d'années. tes parents ont prit ça comme une lubie à l'époque, mais, voilà, c'est resté et tu continues de temps à autre, à t'exercer sur l'instrument. et si tu t'étais un peu bougé quand t'étais encore étudiant, sans doute que tu aurais pu faire quelque chose de plus prestigieux de ta vie, peut-être que tu aurais pu devenir un musicien, un grand, un vrai. on me le dit souvent. tu pouffes de rire en glissant tes doigt dans tes mèches blondes, signe distinctif de toute ta fratrie. ça et vos yeux bleus ou, tout du moins, pâles. tu ne sais pas vraiment comment vous en êtes venus à parler de gosses et de capotes, mais la discussion prend un tournure à laquelle tu ne t'attendais pas du tout. t'es en train de me dire que t'es en couple là ? tu fronces les sourcils. quoi ? genre, moi, en couple ? tu débloques tom. tu marmonnes en levant les yeux au ciel. si tu l'as jamais vraiment été c'est pas pour commencer maintenant. c'pas parce que j'me tape assez régulièrement des mecs que j'suis en couple avec l'un d'entre eux. tu ricanes presque. juste que je sais pas comment on fera pour supporter des mini toi. donne nous quelques années pour accepter l'idée, le jour où. tu lui offres un magnifique doigt d'honneur avant de rire doucement. faudrait qu'on s'voit un peu plus, qu'on aille vider les stocks des pubs et tout ça. maintenant que t'as l'âge de boire. tu arques un sourcil, te tournant presque entièrement vers ton frère aîné. t'sais que ça fait longtemps que j'ai l'âge de boire et que je buvais bien avant mes vingt-et-un ans ? après tout, c'est toi qui détiens le record de réveils encore alcoolisés ou du nombre de soirées que tes parents ont du écourtés pour venir te chercher encore bourré chez les flics. c'quand tu veux en tout cas. tu ajoutes tout de même, pas que tom prenne tes paroles comme un refus. et en y pensant, c'est vrai que vous n'avez jamais vraiment eu de moments à vous deux. après tout, six ans vous séparent et ça n'a pas toujours été simple à gérer, cette légère différence d'âge.
Contrairement à ce que leur père avait pu leur laisser penser durant toute leur vie, Tom ne pensait pas qu'il y avait de gamin plus accompli dans la famille que d'autres. Matthew par exemple avait suivi le parcours du paternel, avait repris l'affaire. Mais il n'était pas forcément plus heureux. Abi faisait ce qu'elle avait toujours rêvé de faire mais à côté, elle ne semblait jamais à l'aise une fois rentrée à Island Bay. Tom, de son côté, avait suivi ses volontés et s'épanouissait dans son boulot, même si à côté sa vie était un bordel sans queue ni tête. Aline était trop jeune pour toutes ces conneries. Et pour finir, Leeth... eh bien, après avoir causé du souci à tout le monde, il avait fini par s'asseoir sur les avis des autres et même adulte, il continuait d'aborder cet air souriant et passablement niais. Il était peut-être celui qui s'en sortait le mieux au final. Du moins, ce serait le cas tant qu'il ne se reproduisait pas. Ce qui arriverait difficilement apparemment vu cette nouvelle tendance exclusive aux mecs. « Comme j'ai dit, t'es plein de surprises. On sait jamais ce que tu vas nous réserver ensuite. » Il a un sourire en coin. Très honnêtement, ce serait emmerdant que Leeth s'en tienne aux mecs. Pas que les parents étaient intolérants mais si Tom arrivait aussi avec son homosexualité... Maman se décomposerait et la froideur habituelle de papa atteindrait le seuil iceberg. « Moi je fais juste mes conclusions... Enfin bon. Même avec des mecs, met des capotes, t'as pas besoin d'un petit MST pour te tenir compagnie. » Il rigole pour lui-même. Quel grand frère il faisait, sérieusement. « J'sais bien que tu buvais avant l'âge légal. Tu te souviens du soir où t'es rentré à la maison complètement arraché ? T'as voulu passer par la fenêtre, t'arrivais pas à l'ouvrir alors t'étais sur le point de balancer une pierre. Heureusement que j'étais là... T'avais quoi ? Seize ans ? Dix-sept ? Et le réveil, tu te souviens du réveil ? » Tom n'avait rien dit ce jour là, mais il avait malmené son petit frère et l'avait privé d'aspirine juste pour faire passer l'envie. Un vrai petit con, certes. M'enfin, ça créait des souvenirs. En tout cas ouais, ça leur ferait du bien de sortir comme les deux frères adultes qu'ils étaient. Ça ne leur arrivait pas assez souvent et peut-être qu'au fond, Tom avait un peu peur de perdre le lien qu'ils avaient des années plus tôt. « A Wellington ils ont ouvert un bar à cocktails à volonté. Paraît qu'ils ont des danseuses, de la musique sympa, aussi. Ça pourrait être cool, juste t'imaginer avec un collier de fleurs autour du cou j'trouve que ça te donnerait un charme certain. » Il s'étire sur sa chaise, toujours magnifiquement vautré. « Bon, plus sérieusement. On se carapate avant le déjeuner et on brise le cœur de maman ou on assume comme des hommes ? »
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Sujet: Re: hey brother. (tom) (#) Sam 21 Oct - 15:58
comme j'ai dit, t'es plein de surprises. on sait jamais ce que tu vas nous réserver ensuite. tu laisses un léger rire s'échapper de tes lèvres. plein de surprises. c'est sans doute le bon terme. la bonne manière de te définir. parce que même toi, il y a des jours ou tu ne sais pas ce que tu vas être capable de faire en quelques heures seulement. tu secoues un peu la tête et glisse tes doigts dans tes cheveux, te pinçant les lèvres. moi je fais juste mes conclusions... enfin bon. même avec des mecs, met des capotes, t'as pas besoin d'un petit MST pour te tenir compagnie. tu lèves les yeux au ciel. merci grand frère d'amour, c'est vrai que c'est pas comme si j'avais presque vingt-sept ans. une légère grimace déforme tes lèvres. vingt-sept ans ? sérieusement ? t'as pas envie d'arriver à la trentaine toi. tu soupires un peu. j'sais bien que tu buvais avant l'âge légal. tu te souviens du soir où t'es rentré à la maison complètement arraché ? t'as voulu passer par la fenêtre, t'arrivais pas à l'ouvrir alors t'étais sur le point de balancer une pierre. heureusement que j'étais là... t'avais quoi ? seize ans ? dix-sept ? et le réveil, tu te souviens du réveil ? dix-sept je crois. tu pouffes de rire. tom ne se prive jamais de te rappeler cette fameuse soirée. enfin, tu ne sais plus trop si c'était le soir ou le matin du lendemain. nah mais, tu sais que j'me souviens toujours pas du réveil ?! je sais pas comment j'avais fais pour pas faire de comas éthylique le soir la. tu ajoutes en riant. tu ne te souviens pas totalement du réveil, mais tu te souviens très bien des heures qui ont suivi. et de ce mal de crâne intense. a wellington ils ont ouvert un bar à cocktails à volonté. paraît qu'ils ont des danseuses, de la musique sympa, aussi. ça pourrait être cool, juste t'imaginer avec un collier de fleurs autour du cou j'trouve que ça te donnerait un charme certain. bon, plus sérieusement. on se carapate avant le déjeuner et on brise le cœur de maman ou on assume comme des hommes ? tu arques un sourcil, glissant tes doigts dans tes cheveux et te relevant, en profitant pour t'étirer un peu. tu me parles d'un bar à cocktails à volonté et tu m'demandes si je préfère rester ici avec les parents qui vont m'engueuler si je bois un verre de vin de trop ? tu te tournes vers tom, un sourire taquin sur le coin des lèvres. j'pense qu'on peut toujours tenter de se carapater. puis j'avoue que te voir aussi avec un collier de fleurs ... tu pouffes de rire, te mordant la lèvre. tu récupères ta veste échouée sur le lit de tom. tu viens ? tu souffles en souriant, ouvrant doucement la porte pour tenter de rester discret.
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Sujet: Re: hey brother. (tom) (#) Mer 8 Nov - 10:41
Ça le fait marrer. Mais honnêtement, il ne sait pas dire s'il est surtout amusé ou nostalgique. Il avait du retard pour ce qui était de la discussion de grand frère sur les capotes et tout ce bordel, c'était certain. Surtout qu'aux dernières nouvelles, il était le moins bien placé pour donner cette leçon. La vérité, les aveux lui brûlaient la bouche sans vouloir sortir. Il ne savait pas s'il devait se confier, si Leeth était le premier qui devrait être au courant. Alors Tom se confortait dans l'idée qu'il avait encore du temps devant lui. C'était plus simple de vivre dans le passé, de se souvenir des périodes un peu plus légères. Enfin, légère... pas sur la dose d'alcool ingurgité. Le gamin ressemblait à une épave ce soir là, si bien que rester debout, parler, et ne pas gerber partout relevait de l'exploit. Il lui avait fallu des heures après le réveil pour ressembler à un type à peu près normal. Tom avait eu à accumuler les mensonges auprès de leur mère. En même temps, s'il avait couvert Leeth, c'était pas pour que ce couillon se fasse griller au petit matin. « T'es devenu une référence dans l'échelle de l'alcoolémie bro... Y a être bourré, être ivre mort, frôler le coma, et ensuite il y a le stade Leeth Berenson. » Il se marre, secoue la tête. On devrait penser que ça lui aurait servi de leçon. Mais rien à faire, le jeune était déjà debout, emballé par les cocktails plutôt que par le rôti de maman. À juste titre. Il fut un peu plus long pour bouger son cul mais se leva aussi, au final. « En même temps la dernière fois que t'as bu un verre de vin de trop, t'as fini par leur dire que t'étais intéressé par les bites. Je crois qu'ils veulent pas d'autres confessions. » Il lâche, amusé. « Ouais allez, on y va. Elle doit être dans la cuisine alors... Je dirais que la baie vitrée du salon ou la porte d'entrée, c'est quitte ou double pour le risque. » Ils aviseraient en bas. Déjà, le blond descendit les escaliers sur la pointe des pieds, le regard à l'affût. Assez pour que leur mère ne les entende pas. Le chien, en revanche... Il approcha, la queue battante, probablement intéressé par l'idée d'aller faire une balade. « J'sens qu'il va falloir faire une diversion. » ça le fit grimacer. Ils étaient pourtant bien partis...
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Sujet: Re: hey brother. (tom) (#) Mar 14 Nov - 13:04
entre tom et toi ça à toujours été comme ça. tu le cherches un peu, mais c'est ton frangin et tu sais que dans un sens, il s'ra là pour toi si t'as besoin de son aide. en témoigne les nombreuses conneries qu'il a déjà dissimulées alors que t'étais adolescent. et au fond sans doute que tu l'es encore. con comme un adolescent. il te rappelle cette nuit ou t'es rentré complètement défait et, honnêtement, même toi, tu ne sais pas comment t'as fais pour réussir à rentrer et tenir sur tes jambes. tu retiens un petit rire, secouant la tête et laissant quelques mèches voler autour de ton visage. t'es devenu une référence dans l'échelle de l'alcoolémie bro... y'a être bourré, être ivre mort, frôler le coma, et ensuite il y a le stade leeth berenson. tu arques un sourcil et pouffes de rire, secouant la tête et te pinçant les lèvres. t'abuse j'était pas ivre mort non plus ... quoique. tu te grattes la joue assez distraitement. merde, je sais même plus à quelle heure je m'suis réveillé. tu ajoutes, n'arrangeant pas vraiment ton cas, au fond. mais c'est tom, alors t'as pas vraiment honte de revenir sur ce passage de ta vie, parce qu'il t'a couvert pendant des heures et des heures. et vos parentes n'ont jamais été au courant de tout ça. en même temps, la dernière fois que t'a bu un verre de vin de trop, t'a fini par leur dire que t'étais intéressé par les bites. je crois qu'ils veulent pas d'autres confessions. tu arques un sourcil. y'avais pas qu'un verre de trop la dernière fois. n'empêche le regard de m'man il valait tout l'or du monde. j'crois qu'elle a peur de jamais avoir d'autres petits enfants, genre les gosses de matthew ne suffisent pas. tu arques un sourcil vers ton frère, déjà debout pour essayer de sortir en douce de la maison, préférant de loin aller boire avec lui que de passer ton après-midi bloqué ici. ouais allez, on y va. elle doit être dans la cuisine alors... je dirais que la baie vitrée du salon ou la porte d'entrée, c'est quitte ou double pour le risque. tu hoches la tête et laisses ton frère sortir en premier de la chambre, le laissant descendre les escaliers. c'était bien partit, jusqu'à ce que le chien ne vous captes et ne s'intéresses un peu trop à vous. j'sens qu'il va falloir faire une diversion. tu fronces légèrement les sourcils. j'ai une idée. tu souffles en remontant les quelques marches descendues. tu te diriges vers ton ancienne chambre et fouilles dans un grand bac en plastique, jusqu'à trouver une vielle balle de tennis déjà bouffée par le chien. tu te mords la lèvre et reviens vers tom. tu te penches et agites la balle devant le visage du chien, avant de la balancer dans le couloir du premier étage. j'pense qu'on a une minute maximum. tu souffles en continuant de descendre le plus discrètement possible. tu avises la cuisine au loin et ta mère toujours occupée à préparer le repas. tu t'en veux un peu de t'échapper de la manière, mais a peut-être assez drôle de te barrer avec ton frangin et de recevoir une dizaine d'appels quand le reste de la famille s'en apercevra. tu te retournes vers ton frère et franchis les derniers mètres qui vous séparent de la porte d'entrée. tu souffles un bon cou une fois dehors et la porte refermée. première étape de franchie. tu pouffes en glissant tes doigts dans tes cheveux. on prend ta voiture ou la mienne ? tu avises les deux véhicules, t'es garé en face de la rue, ce serait peut-être plus discret, au fond. tu sors un paquet de cigarettes et en glisse une entre tes lèvres.