just grive me a reason. - rebecca

Rebecca Ziegler

I love you like a love song baby

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ je suis la fille de madame ziegler et d'un batteur connu dans le milieu du rock américain. • je n'ai vu mon père que rarement dans ma vie, il a engrossé ma mère lors d'un spécial tour à Wellington mais il est vite parti en ne sachant rien de moi. ma mère a tout de même décidé de le prévenir à ma naissance, il me rend parfois visite le temps d'une journée quand son groupe donne un concert pas loin. • je suis la troisième enfant de la fratrie ziegler, une fille après deux garçons. • mon père s'est marié il y a quatre ans avec une femme de la trentaine. une belle-mère que je ne supporte pas trop puisqu'elle se tue à me réconcilier avec mon père via skype. • j'ai toujours été de caractère à dire tout ce que je pense sans prendre de pincettes. franche et directe, l'honnêteté est maître mot chez moi sinon, ma confiance s’effrite. je suis également sûre de moi, confiante en simple mot, je n'ai pas peur de l'échec puisque je me vois toujours gagner. compétitrice ? ouais un peu, quand on me lance un défi, je ne recule pas et c'est bien ma veine. • petite, on m'a inscrite à des cours de danse mais entre nous, ça n'a servit à rien puisque je suis née avec deux pieds gauches. j'ai vite arrêté pour me lancer dans l'escalade. • je suis allergique aux fruits de mer, tout comme mon père et autant vous dire que ce point commun m'énerve. tout ce qui a rapport avec cet énergumène m'énerve. • à l'école, je n'ai jamais été la bonne élève. malgré mon visage angélique, j'étais le style de fille à papoter en classe et à semer la zizanie lorsqu'on m'encourageait avec des rires. quant aux devoirs, n'en parlons pas. • je n'ai jamais imaginé ma vie dans un confort luxueux. l'argent, ça se gagne avec du dur labeur, ça, j'ai été élevé comme ceci. cela n'empêche que, je n'ai pas fait d'études supérieures et je ne compte pas en faire. • à la fin du lycée, à mes dix-huit ans, j'ai commencé à travaillé comme caissière dans un hypermarché avant de démissionner car le travail répétitif n'est pas pour moi. pendant quelques mois, j'ai entamé le rôle de femme de ménage dans un collège avant de trouver le boulot que j'aime ; vendeuse au frogurt store. y a pas à dire, vendeuse dans une boutique vendant un de mes plaisirs gourmand, c'est le pied. • je vis dans la maison familiale. depuis le décès de ma mère, morte d'un cancer, mon père et ma belle-mère cherche à se rapprocher de moi. quant à moi, tout ce que je cherche, c'est un appartement où habiter même en colocation. • il y a un an, je suis sortie avec un garçon d'environ mon âge, enfin un peu plus vieux que je ne le suis. il n'était pas mon premier en quoi que ce soit mais je l'aimais. il m'a quitté suite à quelques petites disputes que nous avions eu de plus en plus fréquemment alors que je passais la moitié de ma semaine chez lui. cela fait trois mois qu'il m'a quitté, trois mois que je vis tous les soirs et temps libre avec le reste qui est resté à la maison familiale. trois mois que je suis enceinte et seulement depuis trois semaines que je le sais d'un test de grossesse, mais je n'ose pas aller voir un gynécologue ou en parler à quelqu'un. mais il faudra bien un jour.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ liana liberato</pris> rebecca ziegler

l'histoire de ma vie

We're not broken just bent, and we can learn to love again

Alors qu'on est là à s'engueuler dessus, je repense aux nuits passées avec lui. Ses doigts qui parcourent mon corps, créant mille et un frissons. Poils soulevés, pointes intimes au garde à vous, je m'offrais alors aisément à lui, à son toucher. Je ne voulais pas que nos nuits s'achèvent si rapidement, endormis souvent après un acte de plaisir tortueux, tumultueux. Nos baisers interminables, frais et humides. Nos corps qui s'entrelacent dans milles et une danses au clair de la lune, sous les étoiles tant admirés. Bougies, parfois, pour donner un aspect plus doux à ce qui allait poursuivre dans la nuit. Mais à la place de recommencer, again and again, nous voilà en train de se chamailler sur diverses brouilles insignifiantes. Il hurle, je hurle en défense. Mes mains se mêlent à mes cheveux alors que mes joues chaudes de colère s'inondent de mes larmes. Il passe une main dans ses cheveux bruns avant de cogner contre l'embrasure de la porte du salon de son appartement. Appartement dans lequel je passais la plupart de mes nuits depuis un an déjà. Et finalement, sur un air de musique qui vient se frotter dans mon esprit, Try de P!nk, il me conseille de partir d'ici, de prendre mes affaires, le plus possible en peu de temps et de juste me barrer. Qu'entre nous deux, c'était fini et c'est pour le mieux. D'après lui. La musique toujours en tête, je claque la porte de l'appartement. Je claque la porte à des souvenirs amoureux, heureux bien que les disputes, ça nous connaissait. Je fond en larmes tout en courant, munit d'un sac ouvert et blindé de fringues vers l'ascenseur qui venait d'ouvrir ses portes.

Trois mois sans le voir. J'aimerais pouvoir jouer à fond des musiques comme So what de P!nk ou Fetish de Selena Gomez. Mais je ne peux pas, je ne veux pas. Je l'aime toujours et son amour me manque cruellement. Si je pleure aujourd'hui, dans mon lit, à la maison familiale, c'est pour autre chose qu'un simple manque d'amour de sa part. Ce dernier point, j'ai su y faire avec, j'ai su ne plus pleurer pour ça maintenant. Non, si je pleure c'est pour tout autre chose. C'est avec la musique de P!nk, just give me a reason, que je touche du bout des doigts mon ventre recouvert d'un cardigan beige. Je dépose l'entier main sur le nombril dénudé, limage en tête qu'un petit être se forge bien en moi. Je suis enceinte. Enceinte de trois mois et je suis mère célibataire. A qui le dire ? Certainement pas au père de cet enfant qui grandit encore. J'hésite à en parler à ma famille mais quand je sais qu'ils ont toujours été là pour moi, je n'ai plus trop d'hésitations, juste la peur qui me ronge l'esprit. Le dire à mon père, un père bien trop absent qui veut reprendre du service mais nos caractères nous ramène toujours à appuyer sur le bouton de déconnexion avant l'autre, ce que ma belle-mère a du mal à nous retirer malgré ses effort en quatre ans. Je sais qu'elle m'aiderait énormément à l'annonce de ma grossesse, puisqu'elle est dans l'impossibilité de féconder d'elle-même. Pour le moment, je suis seule alors que je me sais entouré d'un tas de personnes bienveillantes. Mon but, à Wellington, pour le moment, c'est d'annoncer cela au père de l'enfant ou juste à quelqu'un pour commencer. D'arrêter de pleurer pour une chose qui peut, peut-être, m'apporter un semblant de bonheur. Un jour, je pourrais chanter, True Love de ma P!nk internationale. Faut juste avoir le temps, l'énergie, et ne pas se laisser détériorer.  Avec mon caractère, je refuse de laisser les autres s'inquiéter pour moi, je refuse de perdre, d'attirer la pitié d'autrui, alors je souris d'un sourire presque sincère. Alors que, tout va mal. No one else can read my heart like you.