contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
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On est le jour J, ouais c’est le grand jour. J’avais demandé à personne de venir avec moi la vieille. Non, juste que l’un de mes fils m’avait encore posé à l’hôpital et je n’avais pas envie que, et bien qu’il m’accompagne jusqu’à ma chambre ou autre chose. Quelques jours avant j’avais vue l’anesthésiste, j’avais fait ma prise de sang, enfin tout ce qu’il fallait pour qu’aujourd’hui tu sois tranquille, j’avais aussi aucun problème pour l’anesthésie. J’avais quand même on coter rebelle et j’avais refusé de couper mon bouc. Je n’avais pas envie de ressembler à un gamin, puis non, j’avais pas envie. En blouse blanche assez sur mon lit, j’avais pris cette fameuse douche avec ce produit affreux qui colle et qui ne sent pas spécialement bon. Assis sur le bord du lit, je viens alors retirer mon jovivi que j’ai autour du coup puis celui que j’ai autour du poignet. J’aurais bien envie de les gardé mais non, je les dépose quand même. La perfusion que l’on m’avait posé la vieille m’avait ennuyé toute la nuit, mais bon je vais faire un sacré roupillon malgré moi. Je viens alors me rallonger sur le lit, le dossier quand même un peu relever car ouais, j’avais besoin de penser tranquillement et de ne pas être allonger. Je ne m’attendais pas à avoir ta visite avant l’opération. Quand on frappe à la porte, je tourne la tête vers celle-ci, une infirmière suivit de toi. « Bonjour Docteur. » je dis avec un faible sourire. L’infirmière vient alors regarder sur ma perfusion n’a pas bouger. Elle te fait un signe de la tête pour te dire que c’est bon. Je soupire doucement tu pouvais voir que je n’étais pas trop à l’aise dans une hôpital, mais j’étais obliger. C’était la deuxième fois que j’allais y reste plus d’une journée et ouais, ouais sa m’angoisse, me prends les tripes car je n’aime pas ça. Je ne sais pas si tu es venu voir si j’étais prêt ou quoi que ce soit, mais je ne suis pas du tout bavard aujourd’hui…
C'était le grand jour pour Alastair. Il était déjà là depuis la veille. Rayan était passé le voir vite fait. Là, il devait le voir. A nouveau. Avant l'opération. Ce qui était normal. Sauf que ... Alastair n'allait pas le voir de la même manière. Parce qu'il avait revêtu ses fringues pour l'opération. Il n'était pas habillé comme d'habitude. Il avait son pyjama de chirurgie bleu. Avec sa charlotte sur la tête. Ouais. Il était prêt. Il était prêt à l'opérer. Il était prêt à lui ôter cette tumeur. Il était prêt à changer la vie de son patient. Tout simplement. Alors oui, cette opération était importante. Et Rayan allait tout faire pour que ça réussisse. Et qu'Alastair puisse sortir sur ses deux jambes de l'hôpital. Pour sûr. "Bonjour monsieur Berenson." avait-il dit en le saluant. "C'est le grand jour. Vous avez des questions de dernière minute ?" C'était possible qu'il ait des craintes, des interrogations, ou bien des petites choses dans le genre. Rayan ne voulait pas que Alastair regrette ou bien recule au dernier moment. Mais s'il avait des questions, ouais, c'était le moment de les poser. "C'est une opération simple. Mais comprenez que vous ne sortirez pas aujourd'hui. Vous serez sous surveillance cette nuit encore. Et si vous répondez bien à l'après-coup de l'opération, vous sortirez demain." Ca ne serait pas fini pour autant pour Alastair. Parce qu'il aurait le droit à une visite de contrôle d'ici une semaine. Histoire de s'assurer que tout allait bien. Et puis, après, ils n'auraient plus l'occasion de se voir bien souvent. Non. Une fois par an. Pour un petit contrôle et s'assurer que tout allait bien. Tout simplement.
Ouais quand je t'es vue débarquer dans la chambre en bleu, je sais que c'est le jour j et que, je ne peux plus faire machine arrière et je n'ai pas du tout envie en réalité. "Bonjour monsieur Berenson." Me dit-tu après que je t'es saluer. Pas bavard du tout je viens tout simplement t'écouter, en t'observant. "C'est le grand jour. Vous avez des questions de dernière minute ?" je fais un petit non de la tête. « Non pas vraiment, c'est vrai que j'ai du tout vous poser la dernière fois que l'on sait vue docteur. » Mais il est sur que je n'aime pas les hôpitaux et ça peut se voir sur mon visage, mais aussi a ma façon d'être, je ne bouge même plus je parle presque pas. "C'est une opération simple. Mais comprenez que vous ne sortirez pas aujourd'hui. Vous serez sous surveillance cette nuit encore. Et si vous répondez bien à l'après-coup de l'opération, vous sortirez demain." Je hoche doucement la tête de haut en bas en te regardant. « D'accord je pensais que ça allait être plus long la surveillance, mais ça me va très bien personnellement. Plus vite je suis en état de sortir, plus vite je serais mieux dehors. » je dis en soupirant doucement tout en te regardant. Je ne suis pas a mon aise et le serait jamais mais bon. Je te regarde puis rajoute. « J'ne vous tarde pas plus. A toute à l'heure docteur, même si … je vais trop vous voir. » je dis avec un léger amusement, même si c'est vrai. Je viens alors me laisser faire, j'étais totalement prêt pour le bloc, je te laisse repartir puis je me laisse transporter jusqu'au bloc opératoire. Je suis pensif, très pensif même trop pensif. Non pas par rapport a l'opération mais par rapport a moi, comment j'ai pu avoir ça, mais aussi que j'aurais tellement aimer que ma sœur soit présente pour me soutenir mais ce n'était pas possible, je regrette qu'elle ne soit plus là. Mais c'est comme ça. Une fois au bloc opératoire je vous regarde simplement vous agité autour de moi, l’anesthésie qui me salut, je réponds avec gentillesse mais je me laisse totalement faire. Je le laisse faire son boulot pour m'endormir, se qui est assez simple car je sens mes yeux tombés doucement, je ne luttes même pas contre ça.
Des questions. Alastair avait peut-être des questions de dernière minute. Ca arrivait souvent. Ca arrivait assez régulièrement à dire vrai. Qu'on cherche à savoir quelque chose. La peur ... C'était souvent la peur qui saisissait les patients à la dernière minute. Et si Rayan pouvait répondre à quelques unes de ses interrogations ou bien faire en sorte qu'il n'ait plus du tout de questions, c'était pas plus mal, non ? Mais non. Rien de tout ça. Sans doute qu'il n'était pas bien bavard. Sans doute qu'il était inquiet. C'était normal après tout. Alastair pensait qu'il resterait plus longtemps après l'opération. Ce qui fit sourire Rayan. "Ca dépendra de l'opération." Il eut un hochement de la tête. "Mais si vous souhaitez rester plus longtemps, j'peux faire en sorte que ça soit possible." Ouais. Bizarrement, il était certain qu'Alastair se tirerait à la première heure venue. Enfin, ce qu'il en en disait. Quoi qu'il en soit, oui, c'était temps. Il était temps de commencer l'opération. "J'vous vois au réveil." Pour l'heure, les derniers préparatifs pour Alastair. On l'emmenait. Rayan, quant à lui, se préparait. Il se savonnait. Il avait besoin de cela. Ouais. Il avait besoin d'éjecter toutes les bactéries. Ouais. Parce que la moindre bactérie, ça pouvait ... Ouais, ça pouvait foutre le bordel. Et il n'avait pas envie que son patient souffre d'une scepticémie par la suite ou une connerie dans le genre. Du tout.
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Trois bonnes heures. L'opération avait duré trois bonnes heures. Ouais. Et pas qu'un peu. Mais toute la tumeur ... avait été retirée. Il ne restait rien. Rien du tout. Alastair allait s'en sortir. Aucun problème. Aucun ... aucun souci. Non. Ca s'était bien passé. Et c'était tout ce que ... Et bien, c'était tout ce qui importait. Ni plus. Ni moins. Maintenant, Rayan allait devoir attendre. Attendre de voir ce qui allait se passer. Et comment Alastair allait réagir à l'intervention. C'était pas forcément pareil pour tout le monde.
Il n'y avait plu que ça a faire ce voir au réveille. Pensant que je serais surement un peut plus bavard ou... ou pas du tout. Mais une fois au bloc je suis toujours aussi muet et je me laisse faire. M'endors rapidement et ne sachant pas se qu'il se passe. C'est comme si je dors... Au bout d'un moment, une vilaine pâteuse me réveille, promis je n'ai pas bu la veille. Je viens doucement ouvrir les yeux mais je sens que je ne suis pas totalement réveiller. Seulement encore dans le coltard, comme si j'étais droguer ou je ne sais trop quoi. Les premiers mots qui me viennent sont : « Maisie... t'es où.... » puis je tourne rapidement la tête pour me rendormir rapidement. Je sais que des personnes me surveilles mais, non je ne suis pas conscient que je viens de réclamer ma sœur, ouais, ma défunt sœur. Je ne sens même pas qu'on me ramène dans ma chambre après se « réveille ». C'est une fois bien remit que ouais, cette fois je reprends rapidement conscience de moi, de mes esprits. Je viens doucement regarder autour de moi, toujours la pâteuse, et quand je vois que je suis dans la chambre je soupire doucement. Levant doucement ma main vers ma tête sentant un bandage. Un soupire se fait de nouveau, mais celui-là de soulagement, surement que c'est trop rapidement ou non, mais au moins je pense être soulager. Je ferme un instant les yeux en continuant de toucher le bandage. Bien évidemment, on ta répéter mes paroles, personnes ne sait qui est Maisie. Surtout pas ma femme sinon, son prénom serait noter sur les papiers. Je déglutis difficilement, puis une infirmière vient me voir pensant que je dors toujours. Elle me parle, me demande si ça va je réponds que part des hochement de la tête. Puis elle me dit que tu ne vas pas tarder à arriver mais surtout qu'elle te prévient que je suis réveiller, réellement cette fois. Je hoche doucement la tête de haut en bas puis je viens doucement me redresser sur mes bras pour me réinstaller sur le lit. De l'eau. Je l'eau était a coter de moi sur la petite table roulante. Je tends sur le bras pour la rapprocher de moi puis je me serre un verre d'eau, appréciant, réellement. J'avais l'impression qu'on m'a arracher la gorge. Sensation qui me rappelle de vieux souvenir. Je baisse doucement le regard puis je viens doucement toucher mes cicatrices aux joues en soupirant doucement, la porte je ne l'entends même pas s'ouvrir, repensant a cette nuit là, nuit à Glasglow ou... ou j'ai eu ses foutus cicatrices qui me sont a vie mais surtout de trop mauvais souvenir. C'est quand j'entends mon nom que je relève doucement le regard vers toi. « Docteur... Je... Je vous ai pas entendu entré excusez-moi. »
Un succès. L'opération était un succès. Comme il pouvait s'y attendre. Ouais. Maintenant, il devait ... maintenant, il devait attendre que Alastair se réveille. C'était parfois plus long chez certains patients. Et oui. C'était comme ça. Et pas autrement. Maintenant, il attendrait. Rayan était en train de regarder certains clichés. D'autres opérations qu'il allait devoir faire dans les jours à venir. Il avait passé une main dans ses cheveux tandis qu'une infirmière était venue lui parler de Alastair. Lui indiquant que ce dernier parlait dans son sommeil et appelait une certaine Maisie. Maisie ... Maisie ... Ouais, non. D'aussi loin qu'il se souvienne, Alastair ne lui avait jamais parlé de cette Maisie. Non. Il fronça des sourcils. Qui était Maisie ? Qui était cette femme ? Il n'en savait rien. C'était peut-être rien après tout. Enfin. Après quelques heures de plus, on était venu le chercher. Pour lui dire qu'il était complètement réveillé. Rayan avait donc décidé qu'il était temps d'aller le voir. Afin de vérifier, par lui-même, s'il allait vraiment bien. Alors, il était rentré dans sa chambre. "Monsieur Berenson." Sauf qu'il n'avait pas répondu. Sans doute perdu dans ses pensées. Sans doute qu'il se posait des questions. Et qu'il devait se demander s'il allait bien. Ou des petites choses dans le genre. Va savoir. Après quelques minutes, le patient avait fini ... Et bien, il avait fini par cligner des yeux et il regardait son médecin, s'excusant. "Non, ce n'est rien. Ne vous excusez pas." Rayan secoua la tête. "J'vais faire court pour que vous vous reposiez quand même un peu." C'était une lourde opération qu'il avait subi. "Vous vous sentez comment ?" Il lui parlerait de l'opération ensuite.
"Monsieur Berenson." ce moment là je n'arrivais pas a me sortir de mes pensées, je ne sais pas trop pourquoi ça me faisais ça, surement que j'étais encore vaseux, mais aussi que je n'étais pas spécialement à ma place ici. Quand je me réveille et sort de mes pensées, je te salut, c'était la moindre des choses. Puis je m'excuse de ne pas t'avoir entendu entré ni même m’appeler. "Non, ce n'est rien. Ne vous excusez pas." je hoche doucement la tête en souriant un peu en te regardant. "J'vais faire court pour que vous vous reposiez quand même un peu." Mais je t'écoute toujours autant en te regardant, je me suis rallonger en te regardant. « D'accord... » je dis doucement, mais je te laisse continuer. "Vous vous sentez comment ?" Je hoche doucement des épaules en te regardant. « Ca va... J'ai encore un peu mal à la gorge ce qui ne m'étonne pas, ça me le fais à chaque fois, puis... Non ça va, je dois être un peu trop pensif à cause de l'anesthésie, je pense. » je dis en hochant doucement des épaules, je ne savais pas que j'avais appeler ma sœur en salle de réveille, mais surtout personne ne me la dit. Puis je ne pense pas qu'on m'en parle un jour, car, je pense que ce n'est pas important. « Et... » je te montre doucement ma tête. « L'opération c'est bien passer docteur ? » je garde mon regard sur toi, ouais j'aimerais savoir quand même, s'il n'y a pas eu de complication ou même autre chose qui se serait mal passer. Je ne peux pas le savoir j'étais, endormie. J'aurais pu chuté dans le coma ou même être à la limite de la mort je ne m'en serais sûrement jamais rendu compte de tout ça.
Rayan venait voir Alastair. Il prenait de ses nouvelles. Ouais. Il voulait savoir comment il allait. Dans un premier temps à dire vrai. Alastair en était venu à lui dire qu'il avait mal à la gorge. Et qu'il était ... un peu bizarre. Ce qui fit sourire Rayan. "L'anesthésie n'est pas toujours une chose simple." Il secoua la tête. "Certaines personnes ne réagissent pas forcément de la même manière." Du tout même. "Pour certaines personnes, tout ira bien. Très bien. Et pour d'autres, c'est toujours un peu étrange." Et pas qu'un peu. "Mais je ne m'inquiète pas. Ca ira mieux d'ici quelques heures. Ou bien après une bonne nuit de sommeil." Sa nuit serait peut-être un peu agitée. Beaucoup même. Dormir à l'hôpital, c'était toujours quelque chose de ... il n'irait pas dire que c'était compliqué. Seulement, avec les allées et venues des médecins, des infirmiers, des patients et tout ça, c'était loin d'être des vacances. Pour sûr. Alastair en vint à lui demander si l'opération s'était bien passée. "J'allais y venir." Ouais. Alastair l'avait devancé. D'abord, il voulait s'assurer qu'il allait bien. Et comme c'était le cas, il allait lui parler de l'opération. "Elle s'est bien passée. Les pertes sanguines ont été minimes. J'ai pu retirer toute la tumeur." Il eut un hochement de la tête. "J'vais vérifier vos réflexes." Il s'était rapproché du lit et il avait soulevé les draps. Et avec un appareil spécial, il en était venu à lui piquer la voûte plantaire. "Vous sentez ?" Y'avait aucune raison qu'il ne sente rien puisque l'opération s'était très bien passée. Mais il préférait vérifier quand même.
Je viens te parler de ma gorge qui me fait mal, mais surtout que ça met déjà arriver cela il y a des années en arrière bien sur. "L'anesthésie n'est pas toujours une chose simple. Certaines personnes ne réagissent pas forcément de la même manière." Je hoche doucement la tête en regardant. « Je n'aurais pas cru que ça me referait cette effet une seconde fois. » je te dis calmement, car ouais, je pense que je pourrais plus facilement parler de se qui mets arriver au visage étant encore un peut chouette mais surtout sans m'énerver. "Pour certaines personnes, tout ira bien. Très bien. Et pour d'autres, c'est toujours un peu étrange. Mais je ne m'inquiète pas. Ca ira mieux d'ici quelques heures. Ou bien après une bonne nuit de sommeil." je hoche doucement la tête en te regardant, même si la nuit sera pas merveilleuse, je pense que j'arriverais facilement a dormir comparé à la nuit dernière ou j'étais assez stresser et que maintenant beaucoup moins vue que l'opération c'est passer. Je te devance en te demander pour l'opération. "J'allais y venir." Je hoche la tête en te regardant. "Elle s'est bien passée. Les pertes sanguines ont été minimes. J'ai pu retirer toute la tumeur." J'avais limite retenu ma respiration en attendant ta réponse, une fois faite, je laisse un long soupire de soulagement se faire entendre. Ouais c'était un vrai soulagement pour moi et pas qu'un peut. « Merci docteur. » Je dis comme ça, sans même réfléchir, car ouais, sans toi j'aurais encore ce machin dans la tête, qui me boufferait sûrement la vie. "J'vais vérifier vos réflexes." Je hoche la tête de haut en bas puis je te laisse totalement faire. Quand tu me piques sous le pied un petit réfléxe se fait "Vous sentez ?" Je te regarde en hochant la tête. « Oui. » je dis simplement en te regardant, et pas qu'un peut, ma jambe a aussi réagit, si je mentais tu l'aurais vue rien qu'à ma jambe.
L'opération était un véritable succès. Oui. Les pertes sanguines minimes. Le patient réagissait plutôt bien. Et il ensemblait aller bien. Très bien même. Donc, aucune raison de s'inquiéter. Aucune raison de se faire du souci et quoi que ce soit dans le genre. Mais il lui restait encore à vérifier les réflexes, comme il venait de le faire. Il devait s'assurer que tout allait bien, même s'il était certain de n'avoir touché aucun muscle ou quoi que ce soit dans le genre. Non. Voilà pourquoi il avait testé les réflexes d'Alastair. "Bien." Et il fit la même chose à la seconde voute plantaire. Et la réponse était la même. Rayan avait ramené le drap au niveau de ses pieds. "Bien. C'est une bonne chose. Ce sont toujours des petites choses que nous devons vérifier après une opération." Il eut un hochement de la tête. "J'vous garde pour la nuit. On voit comment ça se passe cette nuit. Et si tout va bien, demain soir, vous pourrez dormir dans votre lit." Ouais. Pas qu'il avait besoin du lit ou quoi que ce soit dans le genre. Non. Mais il savait très bien que les patients se remettaient plus facilement une fois qu'ils étaient ... Et bien, une fois qu'ils étaient chez eux. Et il était pratiquement certain que ça serait pareil pour Alastair. "Est-ce qu'on prévient votre famille que tout s'est bien passé ?" demanda Rayan. Intrigué d'ailleurs qu'il soit venu seul et pas accompagné.
Je me doute bien que ça soit la procédure habituelle alors je te laisse faire et répond à ta question. "Bien." je hoche la tête et quand tu recommences de l'autre coter, le même réflexe se fait, sans aucune doute tout allait bien. "Bien. C'est une bonne chose. Ce sont toujours des petites choses que nous devons vérifier après une opération." je hoche de nouveau la tête de haut en bas en te regardant. "J'vous garde pour la nuit. On voit comment ça se passe cette nuit. Et si tout va bien, demain soir, vous pourrez dormir dans votre lit." je viens remonter un peut plus le draps sur mes jambes, une vilaine habitude. « Oui oui d'accord. » je hoche la tête de haut en bas en même temps que je te dis ses paroles. Alors que je m'installe pour faire mon petit somme, j'entends encore ta voix. "Est-ce qu'on prévient votre famille que tout s'est bien passé ?" Je souris doucement en secouant un peut la tête de gauche à droite. « Euh non, non ne vous inquiéter pas, je vais le faire. De toute façon demain mon fils vient me chercher. » je dis en souriant un peut. Ouais si je te dis que je ne veux voir personne de mon entourage c'est quelques choses... bizarre je pense. Sûrement que ça me rappelle de trop mauvais souvenir d'il y a des années en arrière. Mais je viens alors prendre mon téléphone pour le faire, envoyer un message tout simplement. Ouais c'est pas top mais c'est comme ça. Je sais que tu vas me laisser aussi, surtout pour me reposer. Toutes la journées j'avais quelques visites d'infirmières pour vérifier plusieurs trucs, puis quand arrive le lendemain, avec une nuit que j'ai pas spécialement vue passer car ouais, j'avais vraiment besoin de dormir. Les infirmières ont prit ma tension mais aussi m'ont fait lever pour savoir si je pouvais bouger et surtout si je n'avais pas de vertige. Tout allait bien, je me suis habiller avec leur surveillance mais je devais t'attendre maintenant. Je me suis réinstaller sur le lit, avait allumer la télé pour la regarder tranquillement en attendant ta venu.
Alastair allait se contenter ... de prévenir ses proches. De prévenir sa famille. Bien. Bon, s'il le faisait alors, c'était pas plus mal à dire vrai. Ouais. Et pas qu'un peu. "Parfait." Que pouvait-il rajouter de plus à ce propos ? Pas grand chose à dire vrai. Non. Du tout. "N'hésitez pas à signaler aux infirmières si vous avez quoi que ce soit." S'il avait mal à la tête, s'il avait des petites choses qui n'allaient pas. Ouais. Valait mieux qu'il soit au courant rapidement. Ca serait une bonne chose. Une très bonne chose de le savoir le plus rapidement possible. C'était même mieux. "Reposez-vous bien." Et il était parti. Oui. Rayan avait passé la porte et il était parti. Parce que ... Et bien parce qu'il n'avait plus rien à faire. Non. Il devait se reposer. Il allait devoir se reposer. Ouais. Ca se passerait mieux s'il était chez lui, c'était un fait. Mais bon. Passons.
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Les visites du matin. C'était toujours quelque chose que Rayan aimait beaucoup à dire vrai. Parce qu'il aimait dire à ses patients que ... Et bien, que c'était le moment de rentrer chez eux. Ouais. Et c'était quelque chose qu'ils appréciaient. Toujours à dire vrai. Alors, il n'était pas mécontent quand il voyait un sourire sur leur visage. Et pas qu'un peu. Alors, il espérait que ça serait le même cas pour Alastair. Rayan avait pris de ses nouvelles par le biais du personnel médical, dans un premier temps. Demandant si ... Et bien, demandant si tout s'était bien passé. Et c'était le cas. Ouais. Il avait passé un bonne nuit. bon. Pas mal. Pas mal du tout. "Monsieur Berenson." Il avait poussé la porte avec son interne. Lorena était là pour faire les visites avec lui aujourd'hui. "Comment vous sentez-vous ?" Première question du jour.
Aujourd'hui je vais savoir, savoir si je vais pouvoir sortir ou non, savoir si je vais devoir passer encore une journée à l'hôpital mais vue ce que m'a dit l'infirmière normalement c'était bon. Il fallait juste que j'attende ton accord, ouais ce qui est tout à fait normal. Si tu voulais me garder encore en observation pourquoi pas, mais bon, je serais ça à temps voulu. En t'attendant j'avais envoyé un message à mon fils pour le prévenir que normalement, c'était aujourd'hui que j'allais sortir. Qu'il pourra venir me chercher quand j'aurais l'autorisation. D'un coté j'aurais pu demander à ma femme mais, je ne sais pas, j'ai directement plus pensé à mon fils qu'à ma femme vue la relation que l'on entretient en ce moment tous les deux, ce n'est pas jolie, jolie. "Monsieur Berenson." Je relève rapidement la tête vers toi et ton interne, je souris doucement en vous regardant. « Bonjour Docteur. Bonjour mademoiselle. » je dis tout en souriant, ce n'est pas parce que c'est ton interne que je ne dois pas la saluer. Non, bien sûr que non. Elle apprend le métier et c'est une bonne chose, puis je pense qu'avec toi elle pourra qu'apprendre correctement. "Comment vous sentez-vous ?" à ta question je hoche la tête positivement. Était assis sur le bord du lit en te regardant, habiller et non avec cette petite blouse blanche où tu as constamment froid. Ça fait un bien fou de revêtir son jean et son pull, surtout avec le temps que l'on a, il fait encore frais dehors. « Je vais bien docteur, la nuit était courte je trouve. Bon j'ai été réveiller deux ou trois fois mais ça ne m'a pas trop dérangé car je me suis directement rendormi. » je dis doucement en haussant un peu des épaules. « Mais le bonheur c'est de se réveiller sans plus avoir ce mal de tête constant. Ca fait du bien, d'être libre dans ton esprit vous voyez ? » je commence à être un peu plus bavard qu'au début, du moins qu'hier avant l'intervention. Ce n'était pas simple, j'étais prêt mais bon, c'était quand même quelque chose de pas simple du tout. Mais aussi pour toi. Puis je pensais que si je te retardais plus pour l'intervention ce n'était pas une bonne chose. « Après l'infirmière ma dit que ça pouvait être bon pour ma sortie, mais je devais voir tout ça avec vous. Ce qui est tout à fait normal. » Je dis en souriant doucement, puis je commence à m'arrêter de parler, car oui, si je continue jamais tu pourras en placer une ! C'est pour ça que je me pince doucement mes lèvres puis je passe une main dans mes cheveux pour les remettre en place, gardant mon regard sur ta personne et celle de ton interne qui écoute attentivement aussi.
Alastair en avait profité pour saluer à la fois le neurochirurgien et également l'interne. Parce qu'après tout, elle était là. Ouais. Lorena était là, également, pour apprendre. Un jour, elle serait à la place de Sasha. Un jour, c'est elle qui ferait des opérations et des petites choses dans le genre. Enfin, y'avait encore le temps. Elle apprenait encore. Rayan avait quelques trucs à lui faire voir. Et puis, après tout, peut-être qu'elle ne se destinerait pas à la médecine du cerveau. Il n'en savait rien. Quoi qu'il en soit, oui, il était temps de savoir ... Il était temps de voir si tout allait bien pour lui. Et surtout, de savoir s'il pouvait partir. Rayan n'était pas le genre de médecin à vouloir conserver les patients à l'hôpital. Seulement et seulement s'il avait une bonne raison de le faire. Ce qui n'était peut-être pas le cas maintenant. D'autant plus si Alastair allait bien. Ce dernier en était venu à lui dire que la nuit avait été courte. Ce qui fit sourire légèrement le médecin. "Ah, je peux comprendre." Il eut un hochement de la tête. "Les infirmières passent souvent pour s'assurer que les patients vont bien." Parce que les laisser sans surveillance, non, c'était folie. Pourquoi une folie ? Pour la simple et bonne raison que ... que des complications pouvaient se pointer. Et si personne ne surveillait un patient et qu'il y avait une complication, il pouvait y avoir un mort. Et ce n'était pas ce que Rayan voulait. Ou quiconque bossant à l'hôpital à dire vrai. Non. "C'est pour votre bien." Il eut un hochement de la tête. Alastair était plutôt heureux ... plutôt heureux de ne plus avoir ce maudit mal de tête. Ce qui fit sourire Rayan. "C'est bien. C'est très bien même." Il le regardait. "Je ne vais pas vous cacher le fait que vous risquez encore d'avoir quelques maux dans les jous qui suivent. C'est à cause de l'opération." Après tout, il avait été trifouillé son cerveau. Ce n'était pas rien, non ? "Donc, si vous avez encore quelques douleurs. C'est normal. Et c'est pour ça que je compte bien vous revoir d'ici une dizaine de jours." Oui. Histoire de s'assurer qu'il allait bien après tout. Histoire de voir si les migraines avaient totalement disparu. Histoire de faire un suivi. Et c'était tout à fait normal. L'heure de partir pour Alastair ? "Et bien, oui, ça va être bon. Vos analyses sont bonnes. Je n'ai aucune raison de vous garder." Il allait pouvoir rentrer chez lui. "Vous n'aurez pas le droit de travailler pendant les quinze prochains jours. Vous devez vous reposer." C'était pour ça, aussi, qu'il lui demandait de repasser dans dix jours. Pour voir s'il l'autorisait à reprendre le travail ou s'il prolongeait son arrêt.
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Sujet: it's time. - Rayan (
On est le jour J, ouais c’est le grand jour. J’avais demandé à personne de venir avec moi la vieille. Non, juste que l’un de mes fils m’avait encore posé à l’hôpital et je n’avais pas envie que, et bien qu’il m’accompagne jusqu’à ma chambre ou autre chose. Quelques jours avant j’avais vue l’anesthésiste, j’avais fait ma prise de sang, enfin tout ce qu’il fallait pour qu’aujourd’hui tu sois tranquille, j’avais aussi aucun problème pour l’anesthésie. J’avais quand même on coter rebelle et j’avais refusé de couper mon bouc. Je n’avais pas envie de ressembler à un gamin, puis non, j’avais pas envie. En blouse blanche assez sur mon lit, j’avais pris cette fameuse douche avec ce produit affreux qui colle et qui ne sent pas spécialement bon. Assis sur le bord du lit, je viens alors retirer mon jovivi que j’ai autour du coup puis celui que j’ai autour du poignet. J’aurais bien envie de les gardé mais non, je les dépose quand même. La perfusion que l’on m’avait posé la vieille m’avait ennuyé toute la nuit, mais bon je vais faire un sacré roupillon malgré moi. Je viens alors me rallonger sur le lit, le dossier quand même un peu relever car ouais, j’avais besoin de penser tranquillement et de ne pas être allonger. Je ne m’attendais pas à avoir ta visite avant l’opération. Quand on frappe à la porte, je tourne la tête vers celle-ci, une infirmière suivit de toi. « Bonjour Docteur. » je dis avec un faible sourire. L’infirmière vient alors regarder sur ma perfusion n’a pas bouger. Elle te fait un signe de la tête pour te dire que c’est bon. Je soupire doucement tu pouvais voir que je n’étais pas trop à l’aise dans une hôpital, mais j’étais obliger. C’était la deuxième fois que j’allais y reste plus d’une journée et ouais, ouais sa m’angoisse, me prends les tripes car je n’aime pas ça. Je ne sais pas si tu es venu voir si j’étais prêt ou quoi que ce soit, mais je ne suis pas du tout bavard aujourd’hui…