contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Long time no see. (katlio) (#) Mer 23 Aoû - 21:22
Long time no see.
Kath & Lio
Le calme du centre équestre m’avait terriblement manqué. J’ai toujours aimé venir m’asseoir et observer ma petite soeur monter son cheval et s’entrainer pour des compétitions. C’est le seul moment où ma tête est vide de tous ses soucis et où je me sens entièrement apaisé. Je suis énormément fier d’elle et je ne manque pas d’occasion de le lui dire. Je souhaite qu’elle poursuive ses rêves en demeurant loin de nos conneries familiales et de cette longue tradition de gangstérisme qui suit notre famille depuis quatre générations. Une tradition que je suis moi-même par automatisme et non pas dévouement pur et dur. Non pas que j’aie été forcé de suivre mon père dans cette marre d’illégalité dans laquelle je baigne, mais toute mon enfance a orbité autour de l’admiration que j’avais pour mon paternel. Mon but a toujours été de devenir aussi honorable que lui. De la peur est née une fascination inexplicable qui m’a poussé à vouloir devenir ce que je suis aujourd’hui. Une partie de moi aurait aimé naître loin de ce carcan de criminalité. Une partie de moi aurait souhaité ne jamais avoir cédé à la tentation de m’impliquer dans ces activités frauduleuses. Cette même partie demeure toutefois tue. Tue par des idéologies fortement ancrées et fondées sur des années et des années d’observation où j’ai pu apprendre à n’espérer qu’une chose: devenir comme lui. Mais ma soeur, elle n’y touchera jamais, à ce monde. J’en fais la promesse solennelle et en sacrifierait ma vie s’il le fallait. Alessia est une femme douce, pure et remplie de vie. Jamais je ne la laisserai devenir aussi sombre que moi. Jamais je ne la laisserai naviguer dans ces eaux nocives qui l’engloutiraient en un rien de temps. Ma famille m’est trop chère, trop précieuse. Et je ne désire pas non plus l’agrandir; je ne veux pas faire naître des enfants dans ce monde. Non pas que j’y sois enchainé, mais je n’oserais jamais partir. Partir pour quoi faire, de toute façon? Malgré mes études, tout ce que je sais faire c’est blanchir de l’argent et me réjouir lorsqu’on réussit à faire passer d’importantes quantités de drogue au pays. Alors quitter pour faire quoi si ce n’est que de gagner ma vie de façon malhonnête? Nan. J’y suis entré pour rester. Je ne peux cacher le plaisir que je ressens face au risque d’être attrapé. Cette adrénaline qui m’assaille à chaque fois que j’accomplis quelque chose qui me vaudrait un magnifique chef d’accusation… elle est tout simplement délectable. Alors même si cette petite voix rationnelle me dit que je ne devrais poursuivre, eh bien j’aime trop ça. C’en est littéralement jouissif.
Bref, les fesses bien posées sur un banc, j’observe ma petite soeur. Elle est l’une des rares personnes qui parviennent à me faire sourire… pour ne pas dire la seule. Elle me fait signe qu’elle s’éloigne dans les chemins forestiers. J’hoche la tête et me lève pour rejoindre mon véhicule. En chemin, je croise nulle autre que Kathleen Duncan. “Hey.” Ma voix se veut plutôt neutre malgré que nous ne nous soyons pas vus depuis près de deux ans. Avec le temps depuis mon entrée à l’université, nous nous sommes malheureusement éloignés et j’ai appris à faire un trait sur tout ce que j’ai pu ressentir pour elle.
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Sujet: Re: Long time no see. (katlio) (#) Ven 25 Aoû - 0:10
Long time no see.
Katlio
En règle générale, dès qu'une tâche ingrate est à faire au centre équestre, Ava et Joy trouvent un subterfuge pour prendre la fuite le plus rapidement possible et me laisser me débrouiller seule. Et cette journée ne fait pas exception. J'ai bien essayé de les coincer et de les obliger à rester pour effectuer leur part du travail, mais ces deux fourbes ont réussi à s'échapper avant que j'intervienne. De ce fait, j'ai retrouvé un splendide mot collé à la porte de mon bureau, situé juste à côté des écuries, me signifiant qu'elles n'étaient pas mes esclaves et qu'aujourd'hui, elles faisaient grève. J'adore ce soutien familial, il n'y a pas à dire. J'aime mes sœurs, vraiment, mais parfois si je pouvais les assommer à coup de pelle pour qu'elles me fichent la paix et cessent de me faire tourner en bourrique, je le ferais avec grand plaisir. J'arrache le bout de papier et rentre en soupirant dans mon lieu de travail qui n'est d'autre qu'une pièce au mètre carré ridicule, dont le bureau doit dater d'avant guerre et qui menace de s'écrouler sous le poids de la paperasse. Et quand je sais de quelle paperasse il s'agit, l'envie de mettre le feu à cet endroit me traverse l'esprit plus d'une fois. Je me laisse tomber sur ma chaise et prend le premier courrier de la première pile. Sans surprise, il s'agit encore et toujours de facture. Depuis quelques temps, je ne sais plus comment sortir la tête de l'eau. Ce centre équestre, c'est toute ma vie, mais j'ai de plus en plus de mal à suivre le rythme. Les travaux se font de plus en plus conséquent et mon porte-monnaie commence à tirer la tronche. Je vais devoir trouver un moyen pour renflouer les caisses sinon je risque de devoir me rendre à l'évidence et accepter que je ne sois tout simplement pas faite pour gérer tout ça. Et j'ai mal au cœur rien qu'en imaginant mettre le centre en vente. Ce serait faire partir en poussière mon rêve de gosss, le souhait de mon grand-père et surtout mettre fin à cet héritage familial. Le Blackhood est dans la famille depuis plusieurs générations et ce serait vraiment honteux de ma part de ne pas perpétuer la tradition. Mais pour l'heure, la question est tout autre. Alors je repose l'enveloppe et son contenu sur le bureau, je noue mes cheveux dans un chignon grossier et je pars chercher une brouette et une pelle dans la remise.
Je termine enfin de nettoyer le dixième box et j'essuie mon front d'un revers de manche. Je n'ai jamais autant suer qu'en ce moment. Habituellement, je me fais toujours aider lorsqu'il s'agit de nettoyage, mais vu qu'aujourd'hui mes sœurs ont décidé de se la jouer rebelles, je me retrouve toute seule en tête à tête avec le crottin. Un merveilleux moment. Je donne un dernier coup de pelle et une fois certaine qu'il n'en reste plus la moindre trace, je repars avec ma brouette à l'endroit où on dépose le crottin afin de le transformer en fumier. Concentrée, une voix que je semble reconnaître m'interpelle et je relève la tête en sa direction. Mon cœur rate un battement et surprise, je manque de renverser le contenu de mon chargement. « Hey. » lui réponds-je à demi-voix. « Ça fait longtemps qu'on ne t'avais pas vu dans le coin… » Et à vrai dire, je ne m'attendais pas vraiment à le revoir ici un jour. Je sais qu'il était partie en Italie pour ses études, je sais aussi qu'à son retour il reprendrait sûrement ses habitudes et reviendrait voir sa sœur, mais aussi bizarre que ça puisse paraître, j'espérais secrètement ne pas recroiser sa route. Parce que mes sentiments sont toujours là et j'ai peur qu'à cause d'eux, je finisse par redevenir faible. « Comment tu vas depuis tout ce temps ? Tu es rentré quand ? » J'ai bien conscience d'être pire que le FBI, mais j'ai besoin de combler les vides, de faire passer cette étrange sensation de malaise qui se dégage depuis qu'il a débuté cette conversation. Puis comme si la situation n'est pas suffisamment gênante, je suis persuadée que l'odeur de mes vêtements ou de moi, tout simplement, n'a rien de charmant. Franchement, j'aurais espéré mieux comme retrouvaille.
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Sujet: Re: Long time no see. (katlio) (#) Ven 25 Aoû - 18:44
Long time no see.
Kath & Lio
Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas anticipé la croiser. Les chances que je la croise dans le centre équestre dans lequel elle est gérante sont plutôt élevées, et je n'ai pourtant pas prévu le coup. Honte à moi d'être aussi idiot de ne pas m'être préparé à une telle éventualité. J'ai tellement été amoureux de la rouquine qu'il me fait étrange de la voir. Même ensevelie de crottin de cheval et de sueur, elle est toujours aussi magnifique que la dernière fois que j'ai posé mes yeux sur elle. Conscient que je n'aurai jamais la chance de l'appeler mienne, j'ai appris à me détacher de ce que je ressentais pour elle. Mes sentiments sont peut-être disparus ou enfouis sur une masse de poussière... Je n'en sais honnêtement rien. Ce que je sais toutefois, c'est que c'est mieux ainsi. Je ne peux possiblement m'imaginer dans une relation amoureuse avec mon mode de vie aussi... inusuel. Mon oncle est la preuve qu'il y a trop de risques et je n'ai pas envie d'impliquer qui ce soit que j'aime et de l'exposer à quelconques conséquences de mes actes. Certes, je ne suis pas dans la mafia comme l'était mon oncle et mon père. Il n'en demeure toutefois pas moins que c'est tout comme si. Et l'envie d'être toujours inquiet pour quelqu'un n'est pas. L'envie d'avoir une faiblesse non plus. Ou du moins, une faiblesse de plus. Ma mère et ma soeur sont mes faiblesses et le demeureront toujours, et ce, peu importe les efforts que je fournis pour les tenir loin de la merde que mon père et moi faisons.
Bref, je suis déstabilisé de la voir même si c'était l'évidence même que j'allais fort possiblement la croiser aujourd'hui. Je n'en demeure pas moins surpris, même si une partie de moi est heureuse de la voir. "Ouais, je suis rentré il y a quelques jours", lui dis-je en fourrant mes mains dans les poches de mon jeans. Je peux sentir son embarras d'être aussi piètrement accoutrée devant moi, mais cela ne fait que m'amuser. Ce n'est pas la première fois que je la vois aussi impliquée dans son travail. C'est bien l'une des choses que nous avons en commun. "Je suis rentré mercredi passé, pour être exact. Je me porte bien. L'Italie m'a fait du bien", lui dis-je en lui souriant. "Et toi? Quoi de neuf?", lui dis-je en me rapprochant un peu d'elle pour ne pas avoir l'air trop froid. Certes, je sais que je suis de façon générale une personne froide, mais lorsqu'il s'agit du peu de personnes pour lesquelles j'ai énormément d'estime, ma froideur n'est plus.
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Sujet: Re: Long time no see. (katlio) (#) Mar 12 Sep - 1:21
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Katlio
Discrètement, j'essaie de débarbouiller mon visage avec le dos de ma main, malheureusement cette action a l'effet inverse et ne fait qu'étaler un peu plus la poussière sur mes joues. Avec un peu de chance, je ressemble plus à une indienne avec des peintures de guerres qu'à Cendrillon lorsqu'elle servait de bonne à tout faire à sa mégère de belle-mère. Je n'ai pas besoin de me regarder dans un miroir pour savoir que la deuxième option est sûrement la plus tangible des deux. Sa sœur m'ayant caché la date de son retour et visiblement son retour aussi, je m'étais complètement sortie de l'esprit que je pourrais être amener à le croiser dans les environs durant les prochains jours. Je pense qu'il faudra que je lui en touche deux mots à cette petite cachottière. Et quand il me donne la date exact de son retour, je me demande sincèrement pourquoi je suis la dernière au courant. Bon, peut-être parce qu'on n'a pas une seule fois abordé le sujet de son frère, mais quand même ! J'essaie de masquer mon étonnement, mais je ne suis pas persuadée d'être convaincante. « Oh. Je vois. » Et je suis persuadée que c'est encore pire maintenant. En tout cas, s'il l'a remarqué, il ne me fait aucune remarque et se contente de répondre à mes questions. Je suis ravie d'apprendre que son retour aux sources lui a fait le plus grand bien, vraiment. Je me souviens du petit garçon qu'il était quand il est arrivé et que j'ai connu sa sœur et je comprends son attachement pour son pays natal. « Je suis contente pour toi. » lui avouais-je en souriant à mon tour. Il s'approche de moi tout en me retournant mes questions et je dois me faire violence pour ne pas reculer. Non pas qu'il m'effraie, mais parce que j'aimerais éviter qu'il tombe raide mort à cause de ma – très certainement – mauvaise odeur. Toutefois je me rassure en me disant qu'il doit avoir l'habitude (en espérant qu'il ne l'ait pas perdu durant son voyage en Italie) à cause de sa sœur et de ses nombreuses heures au ranch en ma compagnie. « Eh bien… » Je le regarde en baissant légèrement les yeux. « Tout ça… » commencé-je en montrant avec mes mains le ranch et ses terres. « Est à moi. Grand-père est décédé peu de temps après ton départ… Il souhaitait que je reprenne le centre et comme grand-mère ne sentait pas capable de le gérer, elle m'en a donné les rênes. » Et tout ce qui va avec. Donc dix fois plus de boulot, dix fois plus de soucis financiers et dix fois plus d'embrouilles avec mes sœurs. « Pour le reste, pas grand-chose. Rien n'a vraiment changé. Ava me mène toujours la vie dure et passe son temps à chercher la dispute. Par exemple, pas plus tard que ce matin elle m'a abandonné pour vaquer à ses occupations toutes plus importantes au lieu de m'aider. Je ne lui demande pas la lune pourtant, juste un coup de main. C'est dingue ça… » Je m'arrête de parler et me racle la gorge, gênée. « Pardon, je ne veux pas t'embêter avec mes problèmes de famille. » Je regarde ma brouette et décide enfin de ne plus cacher derrière et la pousse légèrement sur le côté. J'hésite quelques minutes et fini par me jeter à l'eau. « Tu veux venir boire quelque chose à l'intérieur ? Je… je crois que j'ai besoin d'une pause. » Je pourrais le regarder avec des yeux de chiens battus pour qu'il accepte mais je me contente d'espérer très fort en silence qu'il accepte.
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Sujet: Re: Long time no see. (katlio) (#) Lun 18 Sep - 3:26
Long time no see.
Kath & Lio
Il m'est étrange de la revoir après tout ce temps, surtout considérant que je la voyais presque quotidiennement avant de quitter pour l'Italie. Certes, je n’étais plus aussi près d’elle étant donné que nous nous sommes légèrement éloignés après que j’aie commencé l’université et à travailler pour mon père, mais nos regards se croisaient néanmoins souvent. Ma soeur étant cavalière, il ne m’était pas étranger de venir passer plusieurs heures par semaine pour observer ma protégée monter son cheval. Maintes fois m’a-t-elle offert d’essayer, mais je n’ai jamais cédé. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai une peur bleue de ce sport. Je sais que je ne pourrais certainement pas en mourir - sauf si je suis victime d’un malheureux accident dont les chances sont plutôt inexistantes -, mais je demeure toutefois non convaincu. Je préfère largement observer Alessia se balader sur son cheval et lui faire un tas de tours différents plutôt que de me retrouver à le guider et à m’enfoncer dans une fichue galère. Mon statut de spectateur me convient amplement, et je dois avouer que ça m’a terriblement manqué de venir ici. Au même titre que de monter son cheval lui apporte une tranquillité d’esprit, l’observer m’en amène une aussi. Ma petite soeur est certainement l’une des choses les plus précieuses que j’ai, et la voir aussi heureuse ne faille jamais de m’apaiser. Mais lorsque je croisais le sourire de Kath, c’était étrange. Une décharge électrique me transperçait à chaque fois, mais ça s’arrêtait toujours à un sourire. Alors que nous étions de bons amis il y a une dizaine d’années, maintenant tout est différent. Nous nous parlions à peine jusqu’à… maintenant. Mon retour au pays ne la rend pas indifférente, et je dois avouer me sentir aussi attirée vers elle, sentant le besoin de prendre de ses nouvelles et d’entendre que tout va bien. Ce serait mentir que de dire que je n’ai pas demandé de ses nouvelles à plusieurs occasions lors de mes conversations téléphoniques avec ma soeur. J’aime toutefois mieux entendre les choses venir d’elle directement, et ce, même si je n’ai pas osé la contacter pendant mon absence prolongée. L’un des éléments que ma petite soeur ne m’a pas dit est que Kath a hérité du ranch. “Je sais… Ma soeur m’a dit. Je suis vraiment désolé. Par contre, je ne savais pas pour le ranch. Tu dois être vachement occupée”, lui dis-je en grattant nerveusement l’arrière de ma tête. J’avais longtemps hésité à lui envoyer une carte ou des fleurs à la suite du décès de son grand-père, mas je m’étais ravisé. Je l’écoute développer son histoire avec intérêt, n’étant pas surpris de son discours. “T’en fais pas, tu ne m’embêtes pas”, lui dis-je en lui souriant légèrement. J’accepte son invitation sans grande réflexion, ayant subitement envie de passer plus de temps avec la rouquine. Je la suis jusqu’à l’intérieur, amusé de la voir aussi salie par son boulot. “Toujours la main à la pâte, à ce que je peux voir”, lui dis-je en tournant la tête vers elle, dessinant un franc sourire sur mes lèvres.