Evie // i'm in a relationship with my pizza

Evie Bane-Levy

“To lose balance sometimes for love is part of living a balanced
life.”

les informations en vrac

la partie anecdotes ○
- La famille d’Evie est hors normes. Elle a été élevée par deux femmes, Zella Levy avec laquelle elle partage son patrimoine génétique et Jodie Bane. Et a eu un petit frère Reid, la prunelle de ses yeux, qui n’est en réalité que son demi-frère puisqu’ils ont eu le même donneur masculin. A une époque où l’homosexualité était encore largement tabou. Etre une femme de couleur, et enfant d’un couple gay avec un petit frère pâle comme un cul n’a pas été de tout repos. Et pour cause… Questions indiscrètes, jugement, boycott pur et simple des anniversaires de camarades de classe, Evelyn s’est très tôt confrontée à la bêtise humaine et son manque d’empathie. Si aujourd’hui, elle ne se laisse plus autant marcher sur les pieds qu’auparavant, elle reste tout de même une jeune femme introvertie ayant besoin d’être entourée de personnes de confiance pour s’exprimer pleinement. Et ce malgré une carrière réussie.
- Ayant pratiquement grandit dans un hôpital vu que ses deux mères étaient chirurgiennes et qu’elles avaient des emplois du temps très compliqués, on s’attendait à ce qu’elle embrasse une carrière médicale. Ses résultats scolaires le lui permettaient d’ailleurs largement mais Evie ne s’est jamais sentie à l’aise avec l’idée d’avoir la vie de patients entre ses mains. Trop sensible, elle a préféré se lancer dans des études de communication et de commerce. Aujourd’hui, elle travaille comme organisatrice d’événements pour la société Magic Event, sa spécialité à elle étant les mariages. Un comble quand on sait l’opinion négative qu’elle a sur le sujet, et sur les romances. Elle sait mieux que personne gérer les bridezillas.
- Le mariage, l’amour… C’est devenu sa petite bête noire depuis que le couple de ses mamans a volé en éclats 7 ans plus tôt sans qu’elle n’en voie les signes avant-coureurs. Représentant un véritable modèle de liberté et d’expression mais aussi une annihilation des préjugés et carcans de la société, elle a toujours cru que les épreuves qu’ils ont traversées toutes ces années les rendaient indestructibles. Pour elle, si leur histoire s’est terminée, aucune ne peut tenir la comparaison. Les comédies romantiques la transforme en harpie pleine d’amertume.
- Cela joue grandement sur sa vie sentimentale. Evie se contente d’avoir des partenaires sexuels et fuit dès que les choses veulent prendre une tournure un peu plus sérieuse (ou elle fait fuir ses prétendants, au choix). Elle déteste le baratin et se montre toujours assez directe lorsque l’on vient flirter avec elle. C’est plus fort qu’elle, elle sent venir les bobards à des kilomètres. Elle a en réalité très peur d’être déçue. Mais ça elle ne l’avouera pas.
- Depuis très jeune, Evie a toujours eu une passion pour les travaux manuels et en particulier la couture et la mode. Tricot, reconversion d’anciens habits, créations de bout en bout… Elle a été de ces adolescentes cloitrées dans leur chambre à s’adonner à leur passion quand Max et l’anglais ne venaient pas la tirer de son isolement. L’un de ses rêves, serait d’avoir sa propre marque de vêtements mais elle ne s’est jamais sentie assez forte pour le réaliser. Pourtant, la plupart des habits qu’elle porte sont de sa confection. Son look est extrêmement important pour elle et elle ne sort jamais sans être pomponnée. Elle est d’ailleurs très critique sur la garde-robe de son entourage et les traînera dans un magasin pour remédier à tout impair de son point de vue. Ou s’occupera de leur confectionner tout un nouveau dressing. Quant à elle, Evie adopte un look très bon chic, bon genre mais n’hésite pas à surprendre avec quelques pièces sexy de temps en temps. Une chose est sûre, elle adore la couleur.
- L’accident de circulation dans lequel a été impliqué Reid, et ses trois mois de coma ont profondément affecté Evelyn. Très proche de son frère depuis toujours, elle a bien cru le perdre cette fois et se souviendra toujours de l’intense douleur qu’elle a ressentie. Encore aujourd’hui, chaque fois qu’elle le voit, elle ne peut s’empêcher de marquer une pause et de remercier quiconque écoute de lui avoir rendu son petit trésor. L’ayant toujours couvé comme une mère poule, elle se montre encore plus protectrice et sort les griffes dès qu’une menace se dessine, même sous la forme d’un gros rhume. Elle le textote au minimum une fois par jour. Et l’invite sans cesse pour le nourrir. Ses arrivées impromptues dans la colocation n’étonnent plus personne maintenant. C’est son bébé, son petit frère et elle ferait tout pour lui. Elle n’a d’ailleurs jamais été capable de le considérer ou de l’appeler « demi-frère », elle déteste cette expression.
- C’est suite à cet accident, qu’elle s’est soudain mise à prier et méditer. Peu ouverte à la religion avant, elle a trouvé dans certains préceptes bouddhistes et courants de pensées positives un certain équilibre. Si elle ne les suit pas à la lettre, elle se réserve toujours un moment au calme pour ses méditations. Elle essaye de s’améliorer chaque jour en étant une force positive et en voyant le verre plein, même si ce n’est pas toujours évident. Cela l’a également doucement amenée à faire du yoga, elle y est maintenant complétement accro. Elle ne l’avouera pas, même sous la torture, mais c’est le livre, et le film eat prey love qui lui a ouvert les yeux sur ce changement drastique dans sa vie. Elle a même parfois recours à des séances d’asmr pour se calmer l’esprit. Le bruit de la pluie étant un de ses préférés.
- Les soirées cinéma, sont un rituel qu’elle partage presque exclusivement avec son cousin Augustus qui a ses yeux a plus le rôle de grand frère et de guide. Si elle lui en a fait voir de toutes les couleurs dans ses jeunes années, leur entente aujourd’hui est sans accro. Ils partagent cet amour du grand écran, et avec leur âme de grand enfants, des classiques de disney. C’est leur rendez-vous privilégié et leur manière à eux de se retrouver et se donner les dernières nouvelles car ils se sont donnés comme devoir de veiller un peu sur tout le monde. En cas de doutes extrêmes, il est un confident idéal.  
- Avec Brooke, leur relation a mis plus de temps à mûrir et elles ont vraiment commencé à se rapprocher après le lycée, mais surtout depuis que la jeune femme est revenue de Sydney. Elles font beaucoup ensemble, shopping, virées beauté et dégustations en tout genre et se montrent parfois un peu plus honnêtes entre elles qu’avec d’autres. Parce qu’elles partagent cette même rancune envers l’amour et surtout les comédies romantiques qui ne sont que tissus de mensonges à leurs yeux. Si le lien familial qu’elles partagent les a toujours unies, il est plus juste de dire qu’elles sont surtout une amie l’une pour l’autre. Ce qui n’est pas rien, parce qu’en général, Evie s’entend toujours mieux avec les garçons.
- Max, Hunter et Evie, ou le trio infernal. Ces trois-là se connaissent depuis qu’ils sont gosses et ne se sont jamais quittés. Evelyn a d’abord rencontré Max à l’hôpital où ses mères travaillaient. Elle est tout de suite tombée en amour de sa bouille et a eu beaucoup de mal à accepter l’arrivée en fanfare du troisième larron, Hunter. Si avec Max la complicité est évidente et ce malgré ses virées à l’étranger, avec Hunter tout a toujours été un peu plus compliqué. Il est d’ailleurs rare qu’elle l’appelle par son prénom, le taxant toujours du surnom de « l’anglais » et cherchant en permanence à s’opposer à lui. Pourtant entre-eux, c’est à la vie, à la mort. Ils sont indestructibles.
- La cuisine exotique et épicée est un must pour la jeune femme. Petit cordon bleu, elle adore se mettre derrière les fourneaux pour régaler tout le monde. Ses spécialités viennent toujours d’endroits exotiques. Inde, Laos, Afrique. Elle a une véritable passion pour les épices. Il est d’ailleurs peu recommandé de piocher dans son assiette parce qu’elle a un véritable faible pour les sauces piquantes. Elle est aussi accro au beurre de cacahuètes et toutes autres purées d’oléagineux et est capable de le manger à la petite cuillère. Elle ne peut pas s’en passer.
- Elle adore la musique. Grande fan de gospel et de blues, elle craque aussi pour des modèles plus actuels, comme Beyoncé. Mais pour elle, la star des stars n’était autre que Whytney Houston. Elle a d’ailleurs un joli brin de voix, même s’il lui faut plusieurs verres pour pousser la chansonnette devant un public. Elle invente parfois les paroles, ce qui fait toujours beaucoup rire. Par contre elle est incollable sur les chansons de Disney, elle en connaît le moindre mot.
- Elle a un gros faible pour les bougies parfumées et ne peut s’empêcher d’en acheter de manière compulsive et de toujours en faire brûler une dans son appartement. Elle est d’ailleurs très attentive aux saisons les concernant et comme ses bibelots, coussins et décorations qu’elle change selon la période de l’année, elle ne fera jamais brûler une bougie à la citrouille en dehors de la période automnale.
- Elle blâme la séparation de ses mères pour son besoin compulsif de tout contrôler mais en réalité, Evie a toujours eu besoin de tout maîtriser pour se sentir apaisée. Elle a pris l’habitude adolescente de faire des listes pour tout et n’importe quoi et elle ne peut maintenant plus s’en passer. Elle a toujours un carnet sous la main. C’est presque devenu un hobby car elle agrémente les pages de stickers et d’autocollants en tout genre. Parfois, cela se transforme même en journal intime. Elle y note aussi des pensées positives ou des citations qui l’ont marquée.
- C’est donc tout naturel qu’elle soit comme un poisson dans l’eau dans son travail. Redoutable elle s’est construite une réputation sans failles et de ce fait gagne plutôt bien sa vie car elle est devenue très prisée. Autant qu’elle le peut, elle vient d’ailleurs toujours au secours d’un collègue si besoin. Et eux non plus n’échappent pas à ses petites douceurs. Brownies, muffins… Elle pense toujours à eux.
- Elle refuse de suivre les deux vétérinaires de sa vie sur leur lieu de travail ou de s’appesantir trop longtemps devant un box car elle sait qu’elle craquerait forcément pour une petite boule de poils. Et pour une raison mystérieuse, elle s’y refuse. Pourtant elle adore les animaux et essaye autant que possible de devenir végétarienne. La pizza la fait toujours misérablement échouer.
- Elle adore l’odeur de la pluie et l’orage mais sa plus grande hantise est de se retrouver sous une averse. Elle met beaucoup d’énergie dans l’entretien de ses cheveux et de son brushing et déteste quand ils se mettent à frisotter à cause de l’humidité. D’ailleurs très coquette, elle passe un temps fou à prendre soin de sa peau également et ne peut pas se passer de crème hydratante. Ce qui paye car on la complimente toujours sur l’aspect lumineux et doux de son derme.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ aja naomi king</pris> evie bane-levy

l'histoire de ma vie

petite citation pour faire joli

Evie fronça les sourcils après avoir jeté un coup d’œil rapide à son petit frère, Reid. Elle mettait la dernière touche à son apéritif dînatoire – orienté sur le thème du Mexique – avant que leurs cousins n’arrivent pour la soirée qu’ils avaient prévue. Jeux et karaoké mais surtout une bonne occasion de se retrouver en famille pour papoter et passer un agréable moment. Si elle s’était très rapidement sentie proche d’Augustus, et leur complicité n’avait fait que se renforcer au cours des années si bien qu’elle se référait à lui comme un grand frère. Il avait fallu attendre après le lycée pour qu’elle se rapproche de Brooke. Elle avait toujours eu tendance à s’entourer plus de garçons que de filles, sans doute parce qu’elle était proche de Reid et avait traîné avec certains de ses amis par procuration avant le débarquement intempestif de Max et Hunter dans sa vie. Mais Brooke faisait figure d’exception. Elles partageaient énormément d’avis, notamment sur le sujet des relations sentimentales. Ce qui la mettait dans une position délicate face à Max, qui n’avait jamais décroché de son béguin pour l’incendie qu’était Brooke. Il n’y avait qu’à voir sa tronche de merlan frit chaque fois qu’elle devenait sujet de conversation. Grillé.

Ce n’était pas ce qui la préoccupait sur l’instant, mais plutôt l’air un peu niais qu’arborait son petit cœur. Elle connaissait bien cette expression et pour Evie, elle était synonyme d’ennuis. S’acharnant plus que de raison sur le pauvre avocat laissé à ses soins, elle se mordit la lèvre en se retenant d’arracher son téléphone au petit brun. Elle savait qu’il fallait une personne bien particulière pour qu’il s’illumine soudain de cette façon ; le fameux Cade. Beau gosse Mouais. Si on se basait sur des standards modérés – elle n’était jamais partiale quand il s’agissait du pauvre Cade – et qu’on plissait les yeux en le regardant de loin. Il avait fait tourner la tête de son petit frère. Et maintenant il le faisait tourner en bourrique. Du « je ne t’aime pas, continue de me courir après et je te briserais le cœur », si on lui demandait son avis. Elle aurait voulu attraper Reid et l’enfermer loin de l’influence de ce blablateur. L’enfermer dans une bulle. Elle avait encore parfois besoin de quelques secondes, pour réaliser qu’il était bien en vie et éveillé devant elle et plus dans ce maudit lit d’hôpital. Elle refrénait alors toujours l’élan qui aurait voulu qu’elle le serre dans ses bras pour l’étouffer et le couvrir de marques de rouge à lèvres. Elle avait été si proche de le perdre qu’elle refusait de le voir souffrir à nouveau. Et ce Cade n’était qu’ennuis et déceptions en prévision. Elle le sentait. Intuition féminine. Instinct de grande sœur.

Heureusement, l’arrivée des cousins coupa net son intention de cracher dans la soupe et détruire un peu de cette influence « malsaine » que le don juan avait sur son frère. Elle se mordit littéralement l’intérieur de la joue pour retenir une réflexion cinglante, et se jeter tous ongles dehors sur le téléphone pour le confisquer pour le reste de la soirée alors qu’Augustus la serrait dans ses bras, suivit de près par Brooke qui lui lançait une œillade interrogative. Brooke… Bien sûr, elle devait se la mettre dans la poche sur ce coup-là. Augustus lui, était un incurable bisounours.




« Bonjour mon amour. » Roucoula-t-elle après s’être étirée en entrant dans la cuisine, sortie de son lit par l’odeur de café et de pancakes chauds. Elle déposa un baiser sur le front de Max et lui pinça la joue, roulant des yeux en croisant le regard d’Hunter qui se trouvait derrière les fourneaux.

« Ne me dis pas que tu as filé une clé à l’Anglais. C’est coriace ces bêtes là, ça s’invite partout. » Grogna-t-elle, ne récoltant qu’un sourire étincelant de la part de son meilleur ami en second. Il se contenta de lâcher sa spatule en venant la serrer dans ses bras et elle fit semblant que ça l’ennuyait, avant d’effleurer la ligne de sa mâchoire de ses lèvres, si brièvement qu’un clignement de paupière aurait pu vous le faire manquer. Dès les premiers instants, la guerre avait été déclarée entre eux et ils n’avaient jamais appris à se parler autrement qu’en se cherchant des noises, à l’exception des moments où ils se retrouvaient seuls tous les deux. Elle l’adorait, mais plutôt mourir que de le dire à haute-voix. Elle le montrait à sa manière et il était suffisamment habitué à ses manières pour lire entre les lignes.

« Bou, tu ne devrais pas ouvrir la bouche avant d’avoir pris ton café. Tiens. » Fit-il, déposant avec précautions une tasse de café frais entre les mains de la jeune femme, et en lissant du bout des doigts un épi qu’elle avait sur le crâne, lui embrassant le front chastement. Elle grogna, et les deux hommes du gang se mirent à rire alors qu’elle se hissait sur le comptoir de la cuisine et piquait un des pancakes encore chaud qu’avait cuit Hunter en croquant dedans sans attendre. Son regard sombre étincelant, elle esquissa un sourire alors qu’elle les observait tour à tour. Les escapades à l’étranger de Max lui avaient appris à apprécier les moments où ils étaient à nouveau réunis tous les trois car ils étaient parfois trop rares. Ce n’était pas toujours facile quand on savait qu’ils ne s’étaient pas quittés depuis qu’ils étaient gosses. Ca lui rappelait leurs années de colocation. Toutes les folies qu’ils avaient pu faire, les péripéties qu’ils avaient affrontées ensemble.

« Bon. Comment est-ce qu’on va régler cette histoire de mariage alors ? Elle est canon ? Que t’en profites un peu au moins… »