hedi shelley
et ses lèvres sur les miennes et sa connerie, qui fout tout en l'air.
nom ○ tu portes le patronyme de ton paternel. shelley, rien d'original, rien d'sensationnel. prénoms ○ tes parents ont pas fait compliqué, ils t'ont appelé hedi, simplement. tu sais pas d'où ça leur sort mais encore une fois, t'es pas compliqué, toi, au contraire. les choses simples suffisent à te rendre heureux. âge ○ vingt-deux ans que tu as poussé ton premier cri, au plus grand bonheur de ta famille. lieu de naissance ○ petit australien tu es, tu as vu le jour à perth mais tu en es parti pour voyager, pour voir du monde, découvrir du pays. t'aimes t'enrichir, découvrir des cultures. t'as vu presque la moitié des pays du globe avant d'faire celui le plus proche du tien : la nouvelle-zélande. statut civil ○ en couple, fiancé à celui qu't'as cru être ton âme-soeur trois années durant. orientation sexuelle ○ définitivement homosexuel, les paires de seins et les courbes voluptueuses des femmes c'est pas pour toi, tu préfères les voix rauques, les mâchoires carrées, les épaules costauds sur lesquelles pleurer. métier/études ○ t'es étudiant en pédiatrie par alternance. groupe ○ how deep is your love. avatar choisi ○ troye (bg) sivan.
les informations en vrac
t'es pas un mauvais gars, toi, hedi, au contraire. t'es le genre qui sourit tout le temps, qui veut donner de la bonne humeur aux gens. tu fais tout pour que ce soit le cas.
- t'es franc, mais t'en es pas moins fragile, ouais t'es un peu trop sensible sur les bords, c'est pas d'ta faute on t'a déjà dit de te blinder mais toi, t'as du mal.
- t'as toujours voulu parcourir le monde, t'as toujours eu d'grandes ambitions, alors un beau jour, t'as fait des bagages, t'as pris l'avion sur un coup de tête, destination au hasard. t'as parcouru plein de pays, découvert plein de cultures différentes. t'aimes la diversité qu'offrent chacun des endroits que tu as visité, t'aimes apprendre des coutumes, et surtout voir que loin de chez toi, parfois, les gens sont bien plus respectueux et gentils quand ils ont pas grand chose contrairement aux citadins.
- t'as débarqué à island bay un peu par hasard, t'avais pas prévu d'te poser ici, toi. tu voulais faire comme d'habitude : découvrir et repartir à la conquête d'autres terres. pourtant, l'appel du coeur a été plus fort que tout puisque ça fait maintenant trois années que tu vis aux côtés de celui que tu penses être l'homme de ta vie.
- y'a les cris, les cris et les pleurs qui remplacent les rires dans l'appartement, y'a qu'la tristesse qui vous chope à la gorge et qui vous relâche plus. c'est comme ça depuis quelques temps déjà.
- il t'a demandé en mariage, avec qu'ça parte en live, avant que tu n'passes des heures à l'attendre tous les soirs dans l'espoir qu'il rentre pas trop tard, qu'vous passiez du temps ensemble.
- ça t'brise le coeur de le voir s'éloigner, parc'que t'as tout plaqué pour lui, tes envies de voyages, t'as repris des études pour avoir un vrai métier, t'es en alternance en service pédiatrie. ça te plait, t'aimes t'occuper des enfants, mais renoncer à tes envies d'voir le monde pour quelqu'un qui finalement tient pas tant que ça à toi...
- t'as toujours été un peu le p'tit gars pas blindé, celui qu'on pousse dans les couloirs du lycée en riant et en l'traitant de tafiole, d'sale gay de merde. d'ceux sur qui on jette les ballons de foot en trouvant ça drôle. t'as été un peu l'bouc émissaire, quand t'étais au lycée, harcèlement scolaire tu l'as vécu et les nombreuses marques sur tes bras et jambes en témoignent, de cette horrible période.
- y'a eu cosmo, le garagiste chez qui t'a du emmener ta bagnole pour un problème à la con, pneu crevé, et qui a débarqué en pleine nuit à l'hôpital pour son fils. cosmo, il a débarqué parce que son gosse avait un peu de fièvre, et tu t'es chargé d'le rassurer, de lui expliquer que ça irait bien. pis tu t'es permis de prendre son numéro, sur sa carte, et c'est parti tout seul. des messages, plein de messages.
- parfois, tu rêves d'une autre vie. mélancolie, insomnies qui t'envahissent la nuit. putain, parfois, tu préférerais avoir jamais été là parce que, quand ton coeur se serre tard le soir, dans les draps vides que vous partagez normalement à deux, tu t'laisses aller, tu sais pas quoi faire, t'es perdu.