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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 Tonight, we are young (Abby)

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MessageSujet: Tonight, we are young (Abby) (#)   Tonight, we are young (Abby) EmptyMer 30 Aoû - 0:11


Tonight, we are young

Abby Llewellyn & Max Odair

Un oiseau passe. Puis un second. L'atmosphère est douce, légère. On pourrait même dire que ça sent bon la rosé du matin. Les oiseaux chantent, l'herbe est bien verte, soit tout pour être heureux. Il est là, souriant regardant Pâquerette. Normalement ça devrait l’interpeller, Pâquerette n'étant plus de ce monde, et encore moins Raymond -le cochon et la chèvre familiale- sauf que non. C'est loin d'être le cas, il est bien, trop bien même. Souriant tel un gamin, parce que dans le fond le jeune Odair, il n'a jamais vraiment perdu son âme d'enfant. Il reste ce grand gamin qui aime profiter de la vie, déambuler dans les champs en compagnie des ses acolytes. Ici il s'agit de Raymond et Pâquerette, les compagnons de sont enfance, il aimait bien les suivre un peu partout. Réciproquement ces deux- là le suivaient partout lorsqu'il venait dans la ferme familiale, soit autant dire : tous les jours. Max a grandi à la ferme et ce n'est pas des idioties puisqu'il est né là-bas. À croire qu'il était déjà prédestiné à finir vétérinaire ou bien un truc en lien avec les animaux. Tout ça pour dire que la ferme et ses animaux n'ont pas de secret pour lui. Oui, parce que Max c'est celui qui parle aux animaux, lui il ne chuchote pas à l'oreille des chevaux, parce qu'ils sont trop grands pour lui. Non, il préfère les oreilles de Pâquerette, plus douces et à sa taille. Nous en étions où ? Ah oui la rosé du matin, le doux réveil, le bonheur. Il le ressent au fond de lui, ce sentiment de bien être, de légèreté. Il est bien le brun, vraiment bien. Il flotte presque et ce n'est pas des métaphores, ses pieds quittent doucement la terre ferme .. il s'envole doucement vers ce ciel bleu .. en compagnie de sa bien aimée Pâquerette. Oui car Max ne va nul part sans elle.

Un flash apparaît, il est accouché au bar, devant lui un verre. Verre qu'il regarde depuis deux bonnes heures. Les idées se baladent dans sa tête. Pourquoi est-ce qu'il est là ? Il ne sait trop rien. La journée avait pourtant bien commencé, apparemment pas assez pour qu'il soit là. Dans un lieu où il se rend jamais, face à de l'alcool. La sonnette a été tiré, mais rien n'a faire, il se trouve bien dans ces lieux. Tournant la tête pour écouter les propos de son voisin  de gauche, qui s'avère être une voisine. Une voisine qu'il ne connaît que trop bien. Pâquerette qui lui demande de lâcher ce verre. Que ce n'est pas la réponse. Il soupire, il ne sait pas trop, après s'il est là, c'est qu'il en a gros sur le cœur.  Il n'a pas décidé comme ça d'aller dans un bar et de boire un verre, sachant pertinemment qu'il ne tient pas l'alcool, même après un verre. L'impression d'être comme Emmett Brown, face à un choix cornélien. Boire ou ne pas boire. Et puis on se met à nouveau à lu parler, cette fois ci c'est à sa droite. Il s'agit de Raymond, qui l'incite à boire, que ça ne peut pas lui faire de mal. C'est sûr la dernière fois, il a juste fini marier… trois fois rien lorsqu'on regarde de plus près. Bon ça, ça serait les propos de … Hunter. Et si .. et si Pâquerette n'était autre qu'Evie, soit l'ange sur son épaule et Raymond, Hunter le petit diable. Lequel des deux doit-il écouter. Un coup à gauche, un coup à droite. Ils ont tous les deux de bons arguments. Le verre se fait plus grand, ou alors c'est lui qui diminue ? Il ne sait pas vraiment et puis d'un coup, ses voisins lui paraissent plus grand. Et la porte aussi. La porte ? Quelle porte me direz-vous. Eh bien celle qui mène au pays des merveilles …

Le brun dévisage la porte, ça ne lui dit rien qui vaille, est-ce qu'il doit y aller ? La réponse vient à lui, l'eau qui arrive risque de le noyer. Ni une ni deux il ouvre la porte et s'y engouffre. Prenant les rayons du soleil de plein fouet.  Plaquant ses mains sur son visage, il cherche la sortie, du moins un chemin et pas celui au brique jaune. Il ne connaît que trop bien l'endroit ou ça mène et revoir la sorcière de l'ouest ne le tente guère. De plus il garde un mauvais souvenir de son expédition avec le magicien, un sacré charlatan. Le soleil se fait plus fort, éblouissant de plus en plus. Il voit un visage, un semblant de visage, des mots et puis un tourbillon. Et le choc. « Aie » qu'il sort, sa bouche est pâteuse. Sa gorge est brûlante, il ne sait pas ce qui lui arrive, en tout cas il a touché terre et pas qu'un peu. Face contre terre, les mains de chaque côté, il examine le sol. Un sol qui n'a rien de familier, mais d'un côté, il vient de rentrer. L'odeur non plus ne lui parle pas. Le brun hésite à relever la tête, cette dernière qui lui fait un mal de chien. Il se demande s'il n'est vraiment pas tombé de haut. Très haut tant qu'à faire. Max regarde les lieux, rien ne lui parle. Et puis une silhouette se dessine. Un lit, une table de nuit, un tapis, une chambre inconnu. Arquant un sourcil, il n'a pas la force d'assimiler. Se remettant au lit, le choc lui a fait bien trop mal. Ne prêtant pas attention au fait qu'il est très, très peu vêtu… une fois dans le lit, il reprend sa routine. En soit, cela revient à dire qu'il prend la couette comme son doudou, la serrant bien fort contre lui. Jouant un peu avec sa bouche, tel un petit garçon. Et puis un bruit, un second, il réouvre ses yeux, tout en douceur car il ne faudrait pas affoler la bête. De toute façon qu'on se rassure, Max n'est pas le genre de mec speed, c'est plutôt le contraire. Et là…

Le drame, il bondit à nouveau et se retrouve pour la deuxième fois en quelques secondes au sol. S'il continue sur cette voix, il va vraiment prendre un abandonnement. Il crie à nouveau, parce qu'on est d'accord que ça ne fait jamais du bien de tomber. Que ça soit exprès ou pas, la bosse va se sentir. Puis Max est grand, fin, donc souple, mais pas au point de faire de la gymnastique dès le lever du soleil. Il n'ose pas regarder ce qui se trouve dans le lit. La chose qui l'a fait sortir d'un bon. Celle qui sera à l'origine de son bleu sur ses … « Doux Jésus ... » qu'il dit en prenant conscience qu'il est … en caleçon. Oui parce que Max ne porte pas vraiment de boxer, il n'a rien à mettre en évidence. Attention cela ne veut pas dire qu'il n'est pas bien fourni par la nature, loin de nous cette idée, juste qu'il est plus à son aise dans un caleçon. Nous disions ? Ah oui Max prenant conscience de sa tenue, ses yeux devenant tel de balles de ping-pong. Le brun ne comprend rien et encore moins pourquoi cette chose se trouve dans son lit … « Je … mais .. pourquoi vous êtes là ? Puis vous êtes qui ? » Max c'est un enfant, il n'ose pas relever les yeux vers le lit. Il se contente de regarder petit par petit coup à côté du lit. Bon si vous ne visualisez pas, il se trouve juste à côté du lit, la tête face au sommier et il relève doucement la tête, sans pour autant voir entièrement la personne dessus … il se cache le Max. Il n'est pas fier de ce qui se passe. De plus il est un peu pudique .. et puis surtout c'est la première fois que ce genre de situation lui arrive.

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MessageSujet: Re: Tonight, we are young (Abby) (#)   Tonight, we are young (Abby) EmptyJeu 7 Sep - 0:28


Tonight, we are young

Abby Llewellyn & Max Odair

Vous vous êtes déjà pris une cuite ? Le genre de cuite bien glamour, vous savez, celle où vous vous réveillez avec la bouche pâteuse, une haleine de vieux poney et les sept nains qui jouent de la pioche dans votre crane ? Le genre de cuite qui laisse vos souvenirs flous, désordonnés ? Celle où vous vous retrouvez à ouvrir les yeux sans savoir vraiment où vous êtes ni avec qui vous êtes ? Abby oui. Elle s’en est pris quelques unes. Pas qu’elle ait pour habitude de passer ses week-ends dans les bars à boire jusqu’à finir ronde comme une queue de pelle, non, mais dire que ça ne lui était jamais arrivé serait mentir et Abby Llewellyn ne ment jamais. Alors oui, des fois Abby buvait. Des fois, elle buvait trop. Et déjà qu’elle avait tendance à faire n’importe quoi lorsqu’elle était sobre, imaginez donc ce que donne une Abby bourrée !

Perdue dans un sommeil plus ou moins réparateur, Abby grognait. Pourquoi ? Parce que quelqu’un, bien qu’elle soit encore bien incapable de se rappeler de qui, lui donnait des coups alors que pour une fois, elle ne demandait rien à personne. Elle entendit vaguement un bruit sourd mais ne bougea pas pour autant. Elle ne bougea pas plus lorsqu’elle entendit un cri de douleur s’élever. Au moins, on avait arrêté de la frapper, le reste elle s’en moquait. Alors elle cessa de grogner, se retourna et repris son sommeil là où elle l’avait laissé sans s’inquiéter du fait que quelqu’un d’autre venait la rejoindre avec plus ou moins de délicatesse. Surtout moins. Le répit fut de courte durée cependant. Branle-bas de combat ! Alors qu’Abby pensait pouvoir continuer paisiblement sa nuit, son voisin de matelas s’agita à nouveau, lui assenant au passage un coup de pied qui la réveilla dans un grognement.

C’pasbientotfinic’bordel ? grogna-t-elle, se redressant encore groggy. Les cheveux en vrac, la marque de l’oreiller sur la tronche… Tout dans le glamour mais ça, ça lui était bien égal. Ce qui la dérangeait plus, c’était les sept nains à l’ouvrage dans la tête. Foutu Simplet, s’il savait où allait terminer sa fourche… Oh et puis il y avait ce gars au visage très vaguement familier, bien qu’elle n’aurait pas vraiment su replacer où elle l’avait croisé, qui se cachait à moitié sur le côté du lit. Lui avait-on dit que généralement, les monstres se planquaient sous les lits, et non dessus ? Doux Jésus... lâcha l’inconnu. Si Abby avait été susceptible, elle aurait pu en être vexée. Comme n’importe qui, le réveil n’était pas le moment de la journée où elle était sous son meilleur jour… Mais quand même ! Nope, juste moi. répondit-elle, loin de s’offenser de sa réaction, ou de se douter que ce n’était pas sa tronche qui avait poussé l’inconnu à invoquer le petit Jésus mais le fait qu’il était en calçon. Elle-même ne portait que ses sous-vêtements mais Abby était aussi pudique qu’elle était susceptible, si bien qu’elle n’y avait pas vraiment prêté attention.  Je … mais .. pourquoi vous êtes là ? Puis vous êtes qui ? Abby arqua un sourcil et parcouru la pièce du regard. Pourquoi était-elle dans sa chambre d’hôtel ? En voilà une drôle de question. C’est ma… commença-t-elle avant qu’un bâillement n’ait l’audace de lui couper la parole. Elle s’étira sans la moindre gêne et poursuivit. …ma chambre. Elle baissa le regard vers l’espèce de grand gamin qui se planquait derrière le lit, levant un sourcil interrogateur. C’est plutôt moi qui devrait te poser la question. Ils venaient de se réveiller en sous-vêtements dans le même lit, s’embarrasser du vouvoiement était inutile à ce stade là. Avec un nouveau bâillement, Abby s’extirpa du lit pour partir en quête d’un verre d’eau. Ca ne suffirait pas à faire passer sa gueule de bois ou à noyer ces foutus nains, mais ça la débarrasserait peut être de cette bouche pâteuse. Son verre rempli, elle le descendit d’une traite avant d’attraper un t-shirt trop grand et de l’enfiler par-dessus ses sous-vêtements. Arrête de te cacher comme ça, on dirait un gosse de douze ans. Encore qu’un gosse de douze ans hésiterait pas à se rincer l’œil. Repérant un t shirt qui n’était pas le sien, elle l’attrapa et lui balança de l’autre côté du lit. S’il arrivait à se couvrir, peut être se déciderait-il à jouer à cache-cache.

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MessageSujet: Re: Tonight, we are young (Abby) (#)   Tonight, we are young (Abby) EmptyDim 10 Sep - 23:22


Tonight, we are young

Abby Llewellyn & Max Odair

On ne peut pas dire que le réveil soit des plus .. agréable. D'abord parce que la chute fait mal, vraiment mal et qu'ensuite Odair il se souvient de rien. Hormis d'avoir une migraine à se taper la tête contre un mur. Il faut savoir que Max n'est pas le genre de mec qui boit, clairement il ne boit pas. Eh oui le jeune homme ne supporte pas l'alcool, un verre et il se retrouve la tête à l'envers. La preuve, dans sa tête les oiseaux chantent toujours. Bon certains oiseaux sont en train de picorer son cerveau. Enfin techniquement l'oiseau, style Woody Woodpecker frappe sur un arbre, bien gros, bien imposant. La fatigue qui reste présente et prend le dessus, pourtant il garde les yeux ouverts. Bien ouverts. Il a peur le Max, peur de quoi me direz-vous ? Eh bien de la mante-religieuse qui se trouve dans le lit. Alors oui il a peur, en plus de rien comprendre. Parce que comme je le disais plus haut, Max il ne tient pas l'alcool. Pire il se souvient de rien, il ne comprend pas comment il a pu atterrir ici, dans cette chambre, avec cette… créature. Une créature qui n'est guère aimable en plus de cela. Alors non on ne peut pas dire que le réveil soit aussi doux qu'il l'aurait imaginé. Ils sont loin les vrais oiseaux qui comptent Fleurette … Pâquerette et Raymond ne sont pas là. Il y a juste lui et … elle. Elle dont-il ignore le prénom et d'où elle provient. Elle grogne tel un ours mal léché et à ce moment précis Max il préférait voir un ours en face de lui plutôt que la blonde. Oui un ours lui paraît plus facile à amadouer, dompter qu'elle. Certains seraient heureux de se retrouver au lit de cette 'charmante' et 'jeune' femme, mais pas Max. Non lui c'est bien le contraire, il préfère se cacher. Et là on se demande pourquoi les mots charmante et jeune ont été employés et bien c'est là des termes que Max emploierait sans forcément connaître l'individu et puis tout le monde sait qu'une femme est susceptible sur son âge. Sa sœur lui a enseigné cela, depuis il ne fait que dire ces deux mots pour être sûr de ne plus se tromper.

L'espèce non identifié, enfin qu'en partie cause et d'une voix qu'on pourrait qualifier de .. peu aimable. Elle ferait trembler les murs, enfin là c'est la version d'un Max guère frais et apeuré. Très apeuré surtout. Il aimerait comprendre, mais rien ne vient, juste ce rêve ou plutôt ces discussions. D'un côté le démon si on peut dire : Hunter alias Raymond puis de l'autre Evie alias Pâquerette. Oui il revoit ces deux discussions, mais il n'arrive pas à comprendre le sens. Le truc sur le lit continue de remuer, lui balançant un truc non identifié. Il relève un peu la tête et regarde de quoi il s'agit. Son tee-shirt, heureux qu'il est de le voir celui là. En plus c'est l'un de ses favoris, bah oui y a spiderman dessus. Remettant ce dernier, en prenant soin d'éviter les regards. S'interrogeant toujours sur comment il est arrivé là. Oui Max est du genre à vouloir une réponse, même quand il ne peut pas l'avoir. Techniquement il pourrait l'avoir, mais parler à la bête en rage qui se trouve à côté de lui … eh bien ça l'effraie un peu. Voir beaucoup, même avec son tee-shirt … il observe la pièce. Non elle ne lui dit rien, il se souvient pas d'être venu là. Alors la raison de sa venue lui reste vraiment … vague. Il a beau creusé, il ne voit pas la raison de sa venue ici….

Finalement il ose regarder la 'jeune' femme, se raclant la gorge au passage. Prenant un bon bol d'air, il peut le faire. Il va bien trouver le courage de lui parler. « hum hum si je puis me permettre … je .. vous êtes qui ? » qu'il finit par dire le Odair. Sa maman lui ayant appris qu'il fallait toujours faire les présentations. « et pourquoi donc je suis dans votre chambre ? Ceci dit merci à vous de m'avoir hébergé … j'ai mal à la tête, vous auriez pas un médicament .. » Max ne bouge pas pour autant, il reste à sa place. Parce qu'il se sent bien par terre, loin d'elle, très loin, il est comme ça le Max il aime bien mettre de la distance entre lui et les gens. Surtout lorsqu'il a peur … rappelons qu'il vient de mettre des milliers de pays entre lui et sa 'femme'. Grimaçant rien qu'en y pensant, non ce mot ne lui plaît toujours pas … et ça n'est pas prêt de lui plaire. Max c'est un peu un gros romantique … Il croit en l'amour véritable et pour lui mariage .. c'est une valeur sûr … Tout ça pour dire qu'il est loin de pensé à la même chose que la 'jeune' femme ici présente, sur le pourquoi du comment ils sont là. Max niais ? Affirmatif.

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MessageSujet: Re: Tonight, we are young (Abby) (#)   Tonight, we are young (Abby) EmptyMar 19 Sep - 21:52


Tonight, we are young

Abby Llewellyn & Max Odair

Abby le matin… Autant dire qu’elle n’était pas un exemple d’amabilité. Encore moins lorsqu’elle se tapait une gueule de bois. Elle n’en était pas à sa première, et certainement pas à sa dernière, mais il était rare que sa soirée soit aussi floue. Et là, pour le coup, c’était le flou complet, que dis-je : le blanc. Comment ce mec s’était retrouvé là ? Bonne question. Qu’avaient-ils bien pu faire pour qu’ils se retrouvent tous les deux dans sa chambre ? Encore une bonne question. Pas que le fait de ramener un parfait inconnu dans son lit soit une nouveauté, non. C’était un peu comme les gueules de bois – ça lui arrivait. Avant Cade, s’entend. Parce que, célibataire, elle était libre de faire ce qu’elle voulait, avec qui elle voulait, et que comme on dit, il n’y a pas de mal à se faire du bien. Alors oui, ça lui arrivait. Comme les cuites, pas tous les week-ends, mais ce serait mentir que de prétendre qu’elle ne s’était jamais retrouvée dans une situation semblable.

Pourtant, quand elle regardait ce grand dadet se cacher – ou plutôt essayer de se cacher – derrière le lit, elle avait bien du mal à croire qu’il ait pu se passer quoi que ce soit. C’était à peine s’il osait la regarder, alors quelque chose lui disait que les aventures d’un soir, ça ne devait pas lui arriver très souvent, à lui. Peut être aussi était-ce parce que dans le fond, elle espérait qu’il ne se soit rien passé car en ce moment, il n’y en avait bien qu’un seul auprès de qui elle avait envie de se réveiller aussi peu vêtue, et il devait être le parfait opposé de celui qui se trouvait dans sa chambre. Déjà, il n’aurait certainement pas hésité à profiter de la vue, il ne s’était jamais gêné de ce côté-là.

A défaut de la sortir du brouillard, le verre d’eau eu au moins le mérite d’apaiser sa bouche pâteuse. Pour l’haleine de poney, il faudrait un peu plus que ça. Debout dans la chambre vêtue seulement d’un t-shirt, Abby parcourait la pièce du regard, sourcils froncés. D’une part parce qu’elle essayait de faire remonter à la surface les souvenirs d’une soirée qui avait dû être bien trop alcoolisée, et d’autre part parce qu’il manquait un truc, dans cette chambre. Elle entendit à peine le jeune homme se racler la gorge, et la question qui suivit. Hum hum si je puis me permettre … je .. vous êtes qui ? demanda-t-il. Floof ? Appela-t-elle. Pas la réponse qu’il attendait mais il faut dire qu’elle n’avait pas vraiment fait attention à sa question. Hein ? s’exclama-t-elle, percutant qu’elle avait loupé un wagon. On rembobine… Qui elle était, oui, c’était ça la question. Oh, j’suis Abby. Et tu es ? A l’évidence, ils avaient les souvenirs aussi embrouillés l’un que l’autre. Ca lui reviendrait, Abby le savait. Ca finissait toujours pas lui revenir, il fallait juste que la brume se lève.

Et pourquoi donc je suis dans votre chambre ? Ceci dit merci à vous de m'avoir hébergé … j'ai mal à la tête, vous auriez pas un médicament... Abby lui fit signe d’attendre, cherchant toujours sa bestiole du regard – sérieux, elle aurait dû acheter un malamute, c’est beaucoup moins doué pour le cache-cache ces trucs là – elle quitta la chambre, direction la salle de bain dans laquelle se trouvait les médicaments réclamés par l’inconnu… Et s’arrêta net sur le seuil. Eh bien… Je ne sais pas ce qu’on a fait hier soir, mais je crois que l’un de nous deux a voulu prendre une douche, constata-t-elle, amusée. La salle de bain était devenue un vrai champ de bataille. De l’eau plein le sol, du savon partout, par terre comme dans la baignoire ou le lavabo. Le miroir n’avait, lui non plus, pas été épargné. Le seul truc qui était rangé, c’était les bouteilles de shampooing soigneusement alignés sur le rebord de la baignoire, du plus grand au plus petit.

Elle s’avançait prudemment pour ne pas glisser pour aller attraper une boite de médicaments dans l’armoire à pharmacie lorsqu’un aboiement aigu s’éleva derrière elle. Floof, bête sauvage d’un kilo cinq, venait de surgir joyeusement de sous le lit pour aller attaquer les pieds de Max. Ce monstre était sûrement tapi là depuis un moment déjà, attendant patiemment que les pieds de Max ne bougent pour aller les attaquer. Abby fit volte-face mais n’eut pas le temps de voir grand-chose puisqu’elle glissa sur le savon qui recouvrait le sol et s’étala de tout son long sur le sol de la salle de bain, le tout dans une grâce digne d’une baleine et accompagné d’un langage fleuri, mélange d’anglais et de gallois.

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MessageSujet: Re: Tonight, we are young (Abby) (#)   Tonight, we are young (Abby) EmptyMer 20 Sep - 22:03


Tonight, we are young

Abby Llewellyn & Max Odair

Les mots, les images s'embrouillent dans sa tête. Il a dû à tout comprendre. Non à dire vrai, il ne comprend rien. C'est qu'il est habitué à ne pas comprendre, mais là, ça lui paraît différent. D'abord parce qu'il se confronte à un trou blanc et il a horreur de ça. Pour lui c'est la fin, depuis qu'il est gamin le Odair fait en sorte de faire travers son cerveau. Les souvenirs, les discussions sont tout importante. Ce n'est pas un petit génie, mais il aime se souvenir des faits qu'ils soient bons ou mauvais. Bien sûr comme n'importe quel humain, ça lui arrive d'oublier, ce n'est pas un robot non plus, même si aux yeux de certains il pourrait l'être .. Non, non Max est un être humain et comme n'importe quel être humain il ressent des choses et ce matin, la confusion sème son cerveau. En plus d'avoir ses compagnons d'infortunes qui hurlent ou le piaf qui frappe. Il ne sait pas à qui il doit s'en prendre pour s'arrêter, en premier bien sûr, parce que Max il aime faire les choses dans l'ordre. Et pour commencer cette matinée, il veut des explications. À ses yeux, ça lui paraît normal, comme par exemple : ce qu'il fait ici et surtout : qui elle est. Effrayé est aussi un sentiment qu'il ressent. Il n'a pas franchement l'habitude de se retrouver au lit avec une parfaite inconnue. Ce n'est pas le genre de la maison. Il n'est pas prude, mais il est respectueux, peut-être trop, puis bon il a sa propre conception de l'amour. Tout cela pour dire que ça ne lui ressemble pas de finir la tête à l'envers dans une chambre qui lui est totalement inconnu. Oh que non. Alors il attend des explications et surtout un médicament car le Woody n'a pas envie de s'arrêter … il est bien parti pour s'éclater ... encore et encore ...

Floof ? Intrigué, il regarda la jeune femme .. étrange prénom qu'il se mit à penser. Enfin chacun est libre d'appeler son enfant comme il le désire, mais là .. Quoiqu'il a rencontré des gens avec des prénoms bien plus étrange au cours de sa vie. Il se contente d'hausser les épaules, sauf que la blonde elle remue encore .. et encore. À croire qu'elle veut se transformer en Woody et frapper dans sa tête. Cette image lui file la chair de poule et il préfère effacer cette idée de son cerveau. Il n'a rien contre elle, puisqu'il ne la connaît pas. Puis de règle général, Max n'a rien contre les gens, c'est un pacifiste né. Il préfère faire le bien que le mal, voilà pourquoi il préfère les super héros. Comme la plupart des gens, non mais gamin il aurait bien aimé en être un. Avoir des super pouvoir, sauver le monde, tout ce genre de chose. Sauf que lui depuis qu'il est gamin, le monde qui veut sauver c'est celui des animaux. Les humains se débrouillent très bien par eux, c'est ce qu'il a dit à sa grand-mère une fois. Puis au pire ils existent tellement de super héros qu'ils trouveront bien une aide extérieur, mais il existe aucun super héros pour les animaux. Eh bien croyez-le ou non, mais le gamin qu'il était, fut indigner de ce constat. Il a même écrit une lettre à Stan Lee, qui ne lui a bien sur jamais répondu .. Shame. Oui c'est le mot. Eh bien… Je ne sais pas ce qu’on a fait hier soir, mais je crois que l’un de nous deux a voulu prendre une douche,la blonde qui s'agite autour de lui, finit par le ramener à la réalité. Il en a perdu le nord l'espace de quelques secondes. Entre son imagination, sa tête qui lui fait mal et puis son envie de sauver le monde … autant dire qu'il est déconnecté le Max. Heureusement que ce n'est pas la première fois .. Enfin pour la blonde puisqu'elle ne le connaît pas.

Un truc non identifié vient de s'approcher de lui, plus précisément lui sauter sur les pieds. Max arque un sourcil, de nouveau sorti de ses pensées. Décidément ici, il ne peut pas penser normalement entre la blonde et le mini truc : pas moyen. Il regarde le machin poilu qui essaie de faire un je ne sais quoi à ses pieds. « Bah alors petit monstre ... » dit-il en attrapant la boule de poil, qui n'en finit pas de brailler. Un peu comme la blonde, après tout ne dit-on pas, tel chien tel maître. Truc comme ça. Sauf que le vacarme ne s'arrête pas là. Oh que non. Le vacarme continue et la blonde elle braille à s'en étouffer les poumons. Max tourne la tête, se dirige doucement vers le bruit en question. La boule de poile dans les bras. « ça va ... » qu'il dit en ouvrant grand les yeux… le constat est en sans appel : une blonde à terre et les quatre patte en l'air. « Oh j'adore votre rangement, il m'arrive de faire ça, surtout avec des dominos. » qu'il dit en pointant les bouteilles de shampoing et autres trucs. Réalisant que ça ne se fait pas. Il finit par poser le machin chose, qui se jette vers la blonde. Il aide le monstre à se relever, « vous voulez que j'appelle un médecin ? Vous avez peut-être une commotion ou quelque chose comme ça .. » Max regarde la pièce. « Vous savez que ce n'est pas comme ça qu'on nettoie … je suis pas une expert .. enfin plus pour les cages, mais là … là c'est vraiment pas normal. Faut pas s'étonner si vous tombez après. » Et bien sûr il dit tout ça, sans un regard de travers envers la jeune femme. Non Max il dit son monologue comme ci tout était normal. Comme ci de rien n'était.

« Au fait moi c'est Max, Floof c'est sympa ça vient d'où ? » Une fois la blonde loin de la salle de bain, il regarde aux alentours et voit les médicaments, se servant un verre d'eau, grand de préférence et comme il est galant il en fait de même pour la blonde. Lui apportant un médicament au passage. « Tenez. Vous êtes sûre que ça va ? Combien j'ai de doigt ? » il passe sa main devant son visage, histoire de voir si va bien pour elle. Elle grogne, est-ce bon signe ? « Généralement quand un animal grogne c'est pas bon signe .. » c'est à s'en frapper la main sur la tête … Il devrait arrêter de parler, mais c'est de Max qu'on parle .. il dit souvent tout haut ce qu'il pense.. bien trop souvent..

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MessageSujet: Re: Tonight, we are young (Abby) (#)   Tonight, we are young (Abby) EmptyDim 24 Sep - 2:09


Tonight, we are young

Abby Llewellyn & Max Odair

Une Abby bourrée, ça devenait une femme des cavernes. La douche en rentrant de soirée, bien éméchée ? Ca ne lui viendrait même pas à l’idée, pour être honnête. Non, elle était plus du genre à se déshabiller sur le chemin de la porte d’entrée jusqu’à son lit, pour finalement s’écrouler sur son lit comme un baleineau échoué sur la plage, et à remettre toute préoccupation relative à l’hygiène au lendemain, une fois qu’elle avait décuvé. Autant vous dire, donc, qu’elle n’avait jamais retrouvé sa salle de bain dans un tel état. C’était devenu un vrai champ de bataille, et son esprit était encore trop embrumé pour qu’elle puisse se rappeler comment ils en étaient arrivés là. Malgré ce flou, quelque chose lui disait que d’eux deux, elle n’était pas celle qui avait eu une soudaine envie de se laver.

Elle n’eut pas vraiment le temps d’y réfléchir parce que le savon… eh bien ça glisse. Un Floof sauvage surgit de nulle part, un instant d’inattention, et elle avait glissé, se retrouvant les quatre fers en l’air sur le carrelage de la salle de bain. Et Abby ayant un langage plutôt fleuri, elle ne manqua pas de faire remarquer sa mauvaise humeur, le tout dans des termes qu’il ne serait pas conseillé de répéter à des enfants. Continuant de ronchonner, Abby se redressa jusqu’à s’asseoir sur le sol savonneux alors que son mystérieux compagnon débarquait, armé d’un Floof enragé, certainement pour savoir ce qui pouvait bien la faire pester autant. Abby ne répondit pas lorsqu’il tenta de savoir si ça allait. De toute façon, l’inconnu semblait avoir l’attention d’un gamin de cinq ans et avait déjà été distrait par l’état de la salle de bain. Oh j'adore votre rangement, il m'arrive de faire ça, surtout avec des dominos, Abby remua doucement la tête de droite à gauche. Décidément, elle était tombée sur un bizarre. Qui pouvait bien s’amuser à ranger ses bouteilles de shampooing par taille, soigneusement alignées sur le bord de la baignoire, franchement ? Pour elle, rien que le fait qu’elles ne traînent pas en vrac dans le fond relevait déjà du miracle. Vous voulez que j'appelle un médecin ? Vous avez peut-être une commotion ou quelque chose comme ça… s’inquiéta-t-il, son attention repassée des bouteilles de shampooing à la jeune femme en un clin d’œil tandis que Floof, qui avait rejoint le plancher des vaches, se jetait sur elle, parfaitement indifférent au savon qui recouvrait le sol… Et sa maîtresse. On peut avoir une commotion aux fesses ? demanda-t-elle, s’essuyant les mains sur une serviette. Abby se releva, s’aidant du lavabo pour éviter de glisser à nouveau. Son derrière avait déjà bien assez douillé, une deuxième chute, très peu pour elle. Vous savez que ce n'est pas comme ça qu'on nettoie… je suis pas une expert... enfin plus pour les cages, mais là… là c'est vraiment pas normal. Faut pas s'étonner si vous tombez après. Abby, qui s’était débarrassée de son t-shirt plein de savon, quitta la salle de bain afin d’aller en enfiler un autre, laissant le jeune homme à ses réflexions sur le ménage. Elle préféra ne rien répondre, plus occupée à se masser le coccyx qu’à se préoccuper de l’état de sa salle de bain. De toute façon, son compagnon d’infortune faisait assez la conversation pour eux deux.

Au fait moi c'est Max, Floof c'est sympa ça vient d'où ? lui demanda-t-il. Visiblement, il n’avait pas tout imprimé puisqu’elle lui avait donné son nom un peu plus tôt. Abby arqua un sourcil interloqué tandis qu’il revenait vers elle, armé de deux verres d’eau et de médicaments assortis. Elle les avait oubliés, ceux-là. A l’évidence, il n’était pas le seul à ne pas tout imprimer ce matin. Floof, elle désigna le chien du doigt. Abby. Cette fois, elle se désigna elle-même. Sérieusement, il en connaissait lui, des gens assez allumés pour appeler leur gosse Floof ? Sur quelle planète ?  Tenez. Vous êtes sûre que ça va ? Combien j'ai de doigt ? lui demanda-t-il, commençant à agiter sa main devant son visage. Généralement quand un animal grogne c'est pas bon signe… Abby leva les yeux au ciel. Voilà qu’il la prenait pour une bestiole… Et quelle bestiole, n’est-ce pas ? Ca va, ca va. J’en ai vu d’autres, et puis j’ai la tête dure. Comme pour prouver ses paroles, elle eu l’idée de génie de toquer sur sa propre caboche, ce qui déplu fortement à son cerveau déjà malmené par sa gueule de bois. J’aurais pas dû faire ça… grimaça-t-elle en se massant le crane. Abby, ce génie… Avec un nouveau grognement, elle se laissa tomber lourdement sur le lit, nouvelle idée de génie puisque cette fois ce ne fut pas sa tête, mais son postérieur qui protesta. Je crois que je me suis fracturé la fesse, ronchonna-t-elle. Ce qui, techniquement, était impossible. Elle le savait et ce même s’il lui manquait quelques petites années d’études avant de pouvoir un jour envisager une carrière de médecin. Quelque chose me dit que t’as pas l’habitude de te réveiller dans le lit d’une inconnue, je me trompe ? demanda-t-elle tout en se tortillant dans l’espoir de trouver une position un tant soit peu confortable, ce qui semblait être mission impossible. Elle se pencha pour récupérer Floof qui sautillait à ses pieds, trop petit pour bondir sur le lit. Tu t’étais caché, le monstre ? Dis-moi, on a fait quoi de beau hier soir ? On n'a pas fait de bêtises, hein ? demanda-t-elle à sa boule de poil, qui ne manqua pas de lui répondre, le gratifiant de quelques grattouilles et d’un bisou sur sa tête de fouine. Problème : Abby ne parlait pas le chien.

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MessageSujet: Re: Tonight, we are young (Abby) (#)   Tonight, we are young (Abby) EmptyDim 24 Sep - 23:22


Tonight, we are young

Abby Llewellyn & Max Odair

Il y a des matins, où on se dit qu'on aurait mieux fait de rester coucher. C'est presque ce que Max pensait, presque parce qu'il n'était pas chez lui. Bon techniquement il n'avait pas de chez lui, il venait d’élire domicile chez sa meilleure amie. Un squatte qui n'est pas vraiment un squatte, puisqu'ils ont déjà vécu ensemble dans le passé. Il avait l'impression de revenir à l'époque de l'adolescence, enfin .. il était plutôt étudiant à l'époque, mais Max se comprend… Alors oui il aurait aimé rester dans son lit, mais pas ce lit là. Il n'avait rien contre cette chambre d'hôtel, la preuve dans la salle de bain y avait des bouteilles parfaitement alignés. Il faisait ça quand il était gamin. Un passe temps comme les autres. Max n'est pas maniaque, mais il aime bien ranger les choses dans son ordre, de préférence du plus petit au plus grand. C'était un peu sa marque de fabrique, qu'on suive ou pas, on savait que Max était passé par là. Sa chambre dans la maison familiale était toujours implacablement rangée. Les livres ordonné, peu de place pour le bordel, il mettait toujours chaque chose à sa place. Ne cherchez pas, c'est une manie chez lui. Il a déjà rangé un supermarché une fois, se faisant remarquer par le vigile et les employés. Sa mère n'avait rien dit, elle trouvait ça adorable, les employer ont un chouïa halluciné en voyant un gamin de dix ans rangés les rayons. Oui Max il ne faut pas le laisser seul … enfin il le vit …

Nous en étions où ? Ah oui la salle de bain, second drame de la matinée. Oui le premier c'est le réveil brutal de Max, le second c'est donc la chute de Floof. Un prénom qu'il trouve original, mais dont il n'ira pas juger. Parce que ce n'est pas son genre et puis qu'il en a vu des plus étranges. Chaque coutume à sa façon de faire. Alors qu'il était en train d'admirer le rangement et donc qu'il ne prêtait pas attention à la bête qui se trouvait au sol. Elle se mit à grogner de plus belle. Décidément c'est une bête peu commode qui se trouve avec lui dans la pièce. La bête elle bouge, elle grogne puis elle finit par quitter les lieux. Laissant bien sûr Max dans ses rêveries, mais il a l'habitude donc ne lui en voulait pas ou pire encore ne soyez pas choquer s'il parle tout seul. Au moins il est sûr d'avoir raison. Alors oui Max il parle, il n'entend pas qu'elle lui pose une question. À vrai dire il n'entend pas grand-chose, certains pourraient y voir ici un excès de confiance en lui ou bien qu'il n'en a rien à faire. Oh que non, juste qu'une fois que la machine Max est en route .. eh bien c'est dur de l'arrêter. Puis parfois Max il part dans sa bulle, son monde à lui, ce n'est pas méchant, c'est juste qu'il le fait depuis toujours. Le ciel pourrait tomber qu'il capterait après … Là où il est réellement lui même c'est en présence d'animaux. Sur le terrain c'est un autre homme, un homme qui n'a peur de rien, qui est habile de ses mains … Rien n'avoir le Max que nous avons là, mais il a appris à faire avec, toute façon c'est trop tard pour le changer. Le changement chez Max ce n'est pas maintenant.

Ramenant le médicament ainsi qu'un verre d'eau, parce qu'il est gentil, voir trop. Il s'interroge sur la nuance de son prénom. La regardant s'agiter et passer du chien à elle. Il comprend petit à petit … « Oh c'est bien dommage, c'est charmant Floof comme prénom … alors c'est toi le petit Floof » qu'il dit en s'adressant à la boule de poile, qui grogne sans grogner. Max passa son regard de la boule de poil à la blonde, enfin à la dénommé Abby. Qui clairement était une autre bête, parce qu'elle aussi elle grognait dans un autre style .. c'était plus … cru. Pas le genre de chose que Max dirait par exemple. Ça va, ça va. J’en ai vu d’autres, et puis j’ai la tête dure. Il regarde la blonde s’exécuter et c'est lui qui a envie de se frapper la tête. J’aurais pas dû faire ça… Oh que non qu'il a envie de dire. « Vous êtes sûre que vous vous voulez pas que je vous emmène à l'hôpital .. on sait jamais avec ce genre de chute ... » Il la regarda bouger, ne sachant pas vraiment quoi faire. À ses yeux le meilleur moyen était l'hôpital, mais elle n'avait pas l'air de penser pareil que lui … Ce qui était bien dommage. Je crois que je me suis fracturé la fesse  Je doute que cela soit possible, mais je peux peut-être vous procurer de la glace ou une pommade » Galant, un peu trop, mais c'était Max, il aimait venir en aide à son prochain. C'était bien souvent à ses risques et périls. Quelque chose me dit que t’as pas l’habitude de te réveiller dans le lit d’une inconnue, je me trompe ?  Son regard bien rond, tel deux billes de gommes, il dévisage la dénommé Abby. « C'est à dire que .. eh bien non je suis plus du genre Manchot et puis .. je ne vois pas de quoi vous voulez parler. Vous et moi c'est … » Et là, la pièce tombe. Max se recule. Ouvrant bien grand la bouche. « noooon ! » qu'il se met à dire, à la fois pour lui, mais aussi pour elle. À ce moment là, on pourrait le prendre mal, très mal même.

Il commence à s'agiter, tournant sur lui même, faisant les cents pas. « non ce n'est pas possible, mais non … je … vous .. moi .. mais non .. je vous assure Madame que ce n'est absolument pas mon genre. Je … mais ... » Continuant sa petite ronde, il essayait de comprendre le comment du pourquoi il en était arrivé là. C'était là sa première question de la journée. Sauf que la réponse ? Elle ne semblait pas vouloir venir … « vous .. le … Raymond puis Pâquerette … mais non ce n'est pas possible ... » Il repart dans son récit, parlant à voix haute, parce que ça l'aide. Ses minions pour le coup l'ont légèrement abandonnés … il se retrouve seul à chercher la solution. On peut pas dire que la blonde l'aide. Il avance, recule, change de position pour sa main. Réflexion à gauche, puis à droite. Se grattant la tête, il s'affole le Odair. Il aimerait trouver la solution. Puis d'un coup il apparaît devant la blonde. « Non vous devez avoir une commotion. » attrapant le téléphone il commence à composer le numéro. « Oui bonjour je suis la chambre ... » se tournant vers la blonde « c'est quoi votre numéro de chambre ? » Elle ouvre la bouche, puis les yeux .. oui elle doit sûrement le prendre un fou .. « Oui je suis toujours là, désolé j'aimerais savoir s'il est possible qu'un médecin monte car la demoiselle … mais aie ! » Sentant un poids sur lui. Voilà qu'il se retrouve avec la blonde sur son dos, qui tente de lui arracher le téléphone des mains. « AU SEECOURS ... »
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MessageSujet: Re: Tonight, we are young (Abby) (#)   Tonight, we are young (Abby) EmptyVen 29 Sep - 1:51


Tonight, we are young

Abby Llewellyn & Max Odair

Il fallait plus qu’une chute sur le carrelage de la salle de bain pour arrêter Abby. Des gadins, elle en avait vu d’autres. Elle avait toujours été une véritable casse-cou, au grand dam de sa mère qui aurait voulu faire d’elle une petite fille « normale » - si tant est que ça existe. Une fille qui se passionne pour la danse, une fille qui aime les vêtements et autres belles choses… Elle se sentait seule, la pauvre, au milieu de sa troupe de garçons, et il avait fallu que sa seule et unique fille tourne en garçon manqué. C’était pas de chance. Tout ça pour dire que son derrière, il en avait vu d’autres, entre la gymnastique et l’escalade, sans compter ses diverses escapades à travers les montagnes de Snowdonia ou les sports qu’elle avait pu pratiquer en amateur. Elle aimait l’adrénaline, et ce genre de sport n’était pas sans risque. Alors certes, elle avait glissé. Certes, ça n’avait pas arrangé son humeur, déjà pas au beau fixe à cause des sept nains qui prenaient un malin plaisir à jouer de la pioche dans son crane. Certes, elle allait certainement se retrouver avec un bleu tout ce qu’il y a de plus magnifique… Mais il en fallait plus que cela pour la perturber. De toute façon, elle ne prévoyait pas de faire grand-chose d’autre de sa journée que traîner au lit, devant la télé, à s’enfiler autant de cochonneries qu’il était humainement possible de le faire en une seule journée. Alors son derrière aurait bien le temps de s’en remettre.

Non, son problème, plus que sa chute, c’était de savoir ce qu’elle avait bien pu faire de sa soirée et de sa nuit pour se réveiller aux côté d’un mec capable de penser que Floof était un prénom tout à fait acceptable pour un humain normalement constitué. Floof, quoi. Elle avait une tête à s’appeler Floof ? Franchement ? Elle ignorait de quelle planète il arrivait celui-là, mais ça devait être sympa chez lui. Au moins, il semblait avoir déjà oublié sa mention de l’hôpital et Abby se garda bien de ramener le sujet de ses fesses endolories sur le tapis. Au lieu de ça, elle le laissa s’inquiéter de leurs activités de la nuit, l’observant patiemment, le laissant galérer entre ses pensées et ses mots, qu’il avait bien du mal à aligner. C'est à dire que... eh bien non je suis plus du genre Manchot et puis... je ne vois pas de quoi vous voulez parler. Vous et moi c'est… noooon ! Ah ça y est, il percutait. Tout perturbé qu’il était face à cette éventualité, il commença à faire les cent pas tandis qu’Abby observait ses allées et venues comme on observerait un spécimen d’une espèce tout ce qu’il y a de plus étrange d’une espèce jusqu’alors inconnue. Non, les gentils garçons innocents et naïfs, ça n’était définitivement pas ceux qu’elle attirait, généralement. Non ce n'est pas possible, mais non… je… vous.. moi.. mais non.. je vous assure Madame que ce n'est absolument pas mon genre. Je… mais… vous.. le… Raymond puis Pâquerette… mais non ce n'est pas possible... Un sourire amusé naquit sur les lèvres d’Abby, qui demeurait toujours silencieuse. Elle doutait franchement qu’il se soit passé quoi que ce soit entre eux. Contre toute attente, elle avait été fidèle à Cade pendant deux ans, et pourtant les occasions d’aller voir ailleurs avec des hommes bien moins innocent que Max n’avaient pas manqué. Et même si elle avait bien du mal à l’admettre, elle l’aimait encore, son crétin. Elle n’était pas encore prête à partager son lit avec qui que ce soit d’autre, qu’elle soit sobre ou alcoolisée.

Non vous devez avoir une commotion. Sur ces mots, il se saisit du téléphone sous le regard médusé d’Abby et commença à parler à la réceptionniste. Eh, non, arrête ! lança-t-elle, ignorant totalement la question qu’il lui avait adressée et pour cause : il n’avait pas besoin du numéro de sa chambre, puisqu’elle n’avait pas besoin de médecin. Je vais très bien, raccroche ce foutu téléphone ! s’exclama-t-elle.

Monsieur ne semblait pas décidé à l’écouter. A croire que l’hypothèse d’une commotion était, à ses yeux, plus probable que celle d’une nuit avec elle. Elle en serait presque vexée – presque. Aux grands mots les grands moyens. Il avait beau faire une bonne tête de plus qu’elle, ce n’était pas ça qui allait l’arrêter. Penser le contraire serait mal la connaitre. AU SEECOURS ...  s’exclama-t-il alors qu’Abby bondissait sur son dos, tentant de s’emparer du téléphone. Il ne lui fallu pas bien longtemps pour y parvenir, leur bataille se terminant dans une position des plus improbable mais il en fallait plus que cela pour perturber Abby, qui porta le combiné sans pour autant se relever de sur ce pauvre Max, qui se retrouvait écrasé sous son poids. Fausse alerte, mon ami a un peu bu, il n’a pas toute sa tête. Excusez-nous ! dit-elle à la réceptionniste avant de raccrocher, pour reporter son attention sur son nouveau perchoir. Relax, le manchot, ordonna-t-elle. Ma mémoire n’est pas encore en état de fonctionnement, mais rassure-toi, je suis à peu près sûre qu’il s’est rien passé. A genre… 95%. Désolée de te le dire, mais t’es bien trop gentil pour moi, si j'avais voulu me taper un mec hier soir j'en aurais sûrement choisi un autre. Quitte à se taper un mec le temps d’une nuit, autant prendre un connard, au moins elle ne prenait pas de risque de le voir lui coller au train pendant des semaines. Ma théorie, c’est que tu as voulu prendre une douche – parce que je prend jamais de douche, quand je suis bourrée – et… Que ça a été compliqué. On a dû finir trempés, va savoir comment, et c’est comme ça qu’on a fini en sous vêtements. Elle n’en était pas à son premier lendemain de cuite, elle avait appris à mener l’enquête, avec le temps. Elementaire, mon cher Watson : s’exclama-t-elle, triomphante, toute fière de ses déductions.

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MessageSujet: Re: Tonight, we are young (Abby) (#)   Tonight, we are young (Abby) EmptyVen 29 Sep - 19:28


Tonight, we are young

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Ce n'était définitivement le genre de réveil dont Max Odair avait l'habitude. Oh que non. Lui qui vivait dans la paix et l'harmonie … Oui vous pouvez littéralement imaginer le monde des bisounours. Max … c'est Max il n'aime pas les conflits, il n'aime pas qu'on élève le ton. Pire il ne comprend pas lorsqu'une dispute éclate. C'est un être purement pacifique, ce qui parfois fait un brin peur. Oui je vous assure que voir Max rester calme alors qu'il s'en prend des vertes et des pas mûrs … c'est plus que déstabilisant. La preuve avec le blond, enfin Tom, oui je sais, ce prénom revient souvent, mais que voulez-vous. Pour le moment, il n'y a que lui qui cherche les ennuies, enfin qui cherche les ennuies à Max. Tom n'a pas encore compris qu'en matière de conflit, il fallait mieux trouver une autre personne que Max .. enfin il le comprendra sûrement plus tard… espérons pour lui. Revenons sur Max et son réveil, un réveil qu'il n'est pas prêt d'oublier. Lui et cette blonde, non. Pour lui c'est tout bonnement impossible. On pourrait y voir ici des insultes par rapport à la blonde, mais non. C'est juste Max. Il n'imagine pas ce genre de chose, ce n'est pas lui, il ne couche pas avec une personne qu'il ne connaît pas. Techniquement on pourrait même rajouter qu'il ne couche pas le premier soir, encore moins le deuxième. Il est pas chaste, mais il a des règles et il préfère aimer la personne que respecter ses besoins. Oui parce que Max est un humain avant tout et il a des besoins. Sauf qu'à l'inverse de la plupart des hommes, il ne saute pas sur la première femme qui passe devant lui. Certainement pas, d'où le fait qu'il ne comprenne pas pourquoi il soit là et les propos qu'elle lui dit. Pour lui c'est un non catégorique. Il réfute cette idée, aux yeux du 'jeune' Odair, la dénommée Abby et non Floof a une commotion. Il ne voit pas d'autres explications.

A ce moment précis, si vous dormez à côté de cette chambre et que vous venez d'entendre ce cri de détresse .. eh bien non il ne s'agit pas d'un viol. Encore moins d'une femme, mais bien de Max qui crie à l'aide. La raison ? Eh bien la blonde vient de lui sauter dessus pour lui arracher le téléphone des mains. Une bagarre, si on peut appeler ça une bagarre, car franchement il s'agit de Max. Il n'a pas l'habitude de se battre, oh que non. À l'époque où ses frangines étaient plus petites, ou plutôt à l'époque où Ella était plus jeune. Elle ne cessait sans cesse de provoquer le combat avec son frère. Résultat ? Max baissait souvent les armes, bien trop souvent. Le combat ce n'est pas sa tasse de thé et puis là soyons franc, il est désarmé … Il n'a pas vu l'attaque survenir. Elle l'a pris par surprise. D'où le cri, perçant qu'il a poussé quelques minutes plus tôt. « Fausse alerte, mon ami a un peu bu, il n’a pas toute sa tête. Excusez-nous ! »  Il ouvre bien grand ses yeux. « non mais je ne suis pas votre ami et je n'ai pas bu » qu'il marmonne, essayant de sortir de cette position peu confortable. Il n'a rien compris à l'attaque, encore moins à la position. Et ne parlons pas de cette matinée qui ne cesse d'être une mystère pour lui. Relax, le manchot, Ma mémoire n’est pas encore en état de fonctionnement, mais rassure-toi, je suis à peu près sûre qu’il s’est rien passé. A genre… 95%. Désolée de te le dire, mais t’es bien trop gentil pour moi, si j'avais voulu me taper un mec hier soir j'en aurais sûrement choisi un autre. Il l'écoute, mais aimerait bien être ailleurs. Loin d'ici. Très loin d'ici. Ma théorie, c’est que tu as voulu prendre une douche – parce que je prend jamais de douche, quand je suis bourrée – et… Que ça a été compliqué. On a dû finir trempés, va savoir comment, et c’est comme ça qu’on a fini en sous vêtements. Il en vient même à penser qu'elle parle, beaucoup trop pour une petite femme. Elementaire, mon cher Watson ! Il arque un sourcil et regarde la jeune femme d'un air dubitatif … Il ne lui en faut pas plus avant de la dégager. L'envoyant loin de lui, s'écartant du lit.

Le Odair est sur les nerfs, enfin à sa façon. Il ne comprend rien et ça ne lui plaît guère. En plus il se fait violemment attaquer dès le réveil, ça non plus ça ne lui plaît pas. En soit, il n'y a rien qui lui plaît dans ce réveil. « D'abord sachez que je n'ai rien d'un Sherlock Holmes, mais ravie de voir que vous avez un peu de culture. L'espace d'un instant j'ai cru que vous aviez vraiment perdu la raison. » Il cherche ses habits et s'empare du peignoir. À ses yeux ça fera l'affaire, grandement même. Bon on ne peut pas dire qu'il soit sexy là dedans, mais il s'en fiche. Il essaie de reprendre ses émotions. « Et ensuite .. » Il se perd dans ses mots et surtout dans son argumentation … « Vous êtes vraiment changeante, je suis sûr que vous avez quelque chose. Vous êtes sûr que vous ne voulez pas qu'on aille voir un médecin .. je m'inquiète pour vous .. puis sachez que ce n'est pas mon genre de boire et me prendre une cuite. » Non ce n'est pas son genre, absolument pas. « Alors maintenant si vous voulez bien être gentille et me dire où se trouve mes affaires. » Elle n'a pas l'air de réagir. « Bon très bien puisque vous le prenez ainsi ! » Il ne lui en faut pas plus pour lui tourner le dos … et s'avancer vers la porte. Rectification, il fait demi tour. « En fait non, j'ai vraiment besoin de mon pantalon, mon téléphone doit se trouver dedans et j'ai besoin de mon téléphone. Pas que je sois un accroc à ces petits trucs, mais voyez-vous je dois prévenir ... » Qui ? Son entourage, mais là n'est pas la question. « Evie ou Reid pour qu'on vienne me chercher. » Tiens un prénom que la blonde connaît, mais est-ce qu'elle va s'en souvenir ? Probablement pas, enfin ce n'est pas la question. Odair regarde un peu partout. « Si vous m'aidez, ça irait plus vite vous savez … Si vous voulez pas consulter … ce n'est pas mon problème mais ... » Il se perd dans son argumentation .. il faut vraiment qu'il sorte d'ici !
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MessageSujet: Re: Tonight, we are young (Abby) (#)   Tonight, we are young (Abby) EmptySam 30 Sep - 18:42


Tonight, we are young

Abby Llewellyn & Max Odair

Une commotion, mais qu’est-ce qu’il fallait pas entendre. Déjà, Abby avait la tête dure… Et puis, elle ne s’était de toute façon pas cogné la tête, et se faire une commotion en se cognant les fesses, là, il allait falloir lui expliquer comment ça fonctionnait ! Elle n’avait certes pas fait de grandes études, mais à un moment fallait être logique. Enfin, le problème ne se posait plus, puisque Max n’avait plus de téléphone, et Abby n’en avait pas grand-chose à faire qu’il ne soit pas son ami, et qu’il n’ait pas bu. Surtout que concernant l’alcool, pour qu’il en soit arrivé dans le lit d’une inconnue, à ne plus se souvenir de sa soirée, il avait bien dû boire un verre à un moment donné. Ou deux, ou douze – tout dépend de sa tolérance à l’alcool. Abby, elle, devait être plus proche des douze pour en être arrivée à oublier sa soirée. Pour être honnête, ça ne lui était pas arrivé depuis bien longtemps. Est-ce que ça avait réglé le problème qu’elle tentait d’oublier ? Pas le moins du monde. Est-ce qu’elle était plus avancée, de quelque manière que ce soit ? Non plus. Tout ce qu’elle avait gagné, c’était un compagnon d’infortune pas tout seul dans sa tête, une salle de bain transformée en champ de bataille, un mal de crane et à présent, des fesses endolories en guise de bonus. Bon, si une chose était certaine, c’est que ses problèmes n’auraient pas non plus avancé si elle avait bu de l’eau. Elle aurait juste évité la glissade dans la salle de bain, dont elle se serait bien passée.

Max avait fini par la virer et Abby consenti à le laisser faire, se laissant retomber lourdement sur le lit tandis qu’il se levait. D'abord sachez que je n'ai rien d'un Sherlock Holmes, mais ravie de voir que vous avez un peu de culture. L'espace d'un instant j'ai cru que vous aviez vraiment perdu la raison. Sur ces belles paroles, il s’empara d’un peignoir bien trop petit pour lui, qu’il s’empressa d’enfiler. Sexy. Je suis Sherlock, gros malin, pas toi. Sinon t’aurais remarqué que ce peignoir est bien trop petit pour toi, répondit Abby, se roulant sur le lit jusqu’à y être à plat ventre avant de poser son menton sur ses mains pour observer l’autre grand dadet. Sérieusement, à défaut de mettre la main sur son pantalon, il aurait pu faire mieux. Et ensuite... Vous êtes vraiment changeante, je suis sûr que vous avez quelque chose. Vous êtes sûr que vous ne voulez pas qu'on aille voir un médecin... je m'inquiète pour vous... puis sachez que ce n'est pas mon genre de boire et me prendre une cuite. Abby rit légèrement face à cette remarque. Son genre ou pas, les faits étaient là. Qu’il n’aille pas s’imaginer qu’elle l’avait drogué, elle n’avait jamais eu besoin de ça pour attirer jusqu’à son lit. J’ai dû être bercée trop près du mur… Ou en tout cas c’est ce que mon frère prétendait. Elle haussa les épaules. Elle avait toujours été changeante – ou, pour utiliser une formulation moins politiquement correcte, elle avait toujours eu un grain  - alors ça expliquerait bien des choses. Alors maintenant si vous voulez bien être gentille et me dire où se trouve mes affaires. Aucune réaction. Abby se contenta de l’observer, ses pieds se balançant l’un après l’autre. Bon très bien puisque vous le prenez ainsi ! Abby ne réagit toujours pas, le regardant filer faire la porte et, inévitablement, faire demi-tour. Elle haussa les sourcils, d’un air interrogateur. En fait non, j'ai vraiment besoin de mon pantalon, mon téléphone doit se trouver dedans et j'ai besoin de mon téléphone. Pas que je sois un accroc à ces petits trucs, mais voyez-vous je dois prévenir... Evie ou Reid pour qu'on vienne me chercher. Evie et Reid… Reid… Ce nom lui disait vaguement quelque chose, mais elle n’arriva pas à le replacer. Décidément, elle n’arriverait jamais à retenir le nom de l’admirateur pas secret du tout de Cade. Pas plus mal. Ca épargnerait à Max sa mauvaise humeur à l’évocation de cet empêcheur de tourner en rond.

Si vous m'aidez, ça irait plus vite vous savez… Si vous voulez pas consulter… ce n'est pas mon problème mais ... Abby l’observa un instant en silence. Quand elle reprit la parole, ce ne fut pas pour s’adresser à Max, mais à… Floof. Elle se pencha par-dessus le bord du lit pour regarder la tête de fouine de sa bestiole. Dis-moi, Floof, t’aurais pas vu le pantalon du monsieur ? demanda-t-elle, l’air suspicieux. Floof aboya joyeusement, remuant la queue. Oh, tu l’as caché… Je vois. Elle commençait à le connaître, ce monstre. Son t-shirt trop grand à moitié remonté, les fesses à l’air, elle se pencha par-dessus le bord du lit pour regarder en dessous. Sans surprise, elle découvrit un pantalon en boule sous le lit. Abby tendit le bras, et en ressorti le pantalon encore humide et à moitié couvert de poils. La mue, ça ne pardonne pas. T’étais obligé de dormir dessus ? Idiot bête. Elle se redressa, et balança son jeans à Max tout en se levant du lit pour se diriger vers son sac grand ouvert dans un coin de la pièce. Elle en sorti un jogging, qu’elle lui lança. Enfile ça. Il est trop grand pour moi, je l’ai acheté au rayon hommes, ça devrait le faire. Ca vaudrait toujours mieux qu’un peignoir trop petit ou un jean humide et poilu, dans tous les cas, même s'il était libre de se trimbaler vêtu comme il en avait envie. Elle-même ne se gênait pas. Tandis que Max enfilait finalement un pantalon, Abby retourna vers son lit, sur lequel elle se laissa à tomber sans retenue, rejointe par un Floof en pleine peau qui bondissait sur le matelas. Toi aussi t’as été bercé trop près du mur, c’est pas possible, constata-t-elle, face à l’énergie débordante du chiot, qui avait décidé d’aller lui attaquer les pieds, parfaitement indifférent à l'inconnu qui quittait la chambre, délaissant derrière lui le peignoir. Tant mieux. Après tout, l'hôtel aurait été foutu de lui facturer s'il était parti avec !

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Tonight, we are young (Abby)
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