contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: nothing but the truth... (niley) (#) Mer 30 Aoû - 5:47
Nothing but the truth... Riley & Nilo
L’angoisse est bien plus que présente chez la jeune femme maintenant qu’elle s'est ouverte à Nilo. Elle ne se sent désormais plus seule, puisque son coéquipier de vie est enfin avec elle pour combattre la peur, même si celle-ci s’avère être bien réelle. Peut-être fera-t-elle face à un test positif et, conséquemment, à une grossesse non désirée, mais au moins, elle n’y fera pas face seule. Avec Nilo, elle se sent plus forte que jamais. Après qu’ils se soient brièvement parlés à leur réveil, la jeune femme a accepté en discuter plus tard dans la journée, lorsque la paire aura acheté un test de grossesse. Le cours du matin est exceptionnellement donné par Nilo, son enseignant étant malade, et elle aura ainsi l’occasion de terminer sa journée en sa compagnie. Toutefois, celle-ci ne s’annonce pas ensoleillée étant donné qu’ils devront s’attendre à une réponse qui bouleversera leur vie. Du moins, c’est ce dont Riley doute. Même si rien n’est confirmé encore, elle sait que les signes sont là. Elle les a énumérés à Nilo, bien qu’elle ait tenté de les atténuer. Ses nausées, sa sensibilité et son retard menstruel parlent d’eux-mêmes. Les signaux sont bien présents et non négligeables. L’étudiante possède encore quelques heures pour prétendre qu’en elle ne grandit pas d’enfant. Quelques heures pour se voiler les yeux devant l’évidence même. Quelques heures avant que sa vie ne prenne un tournant drastique.
Si seulement savait-elle que ce tournant drastique n’aura rien à voir avec cette grossesse surprise…
Enfin douchée, peignée et rassasiée, l’étudiante prend le chemin de l’université en compagnie de Nilo avant qu’ils ne se séparent au carrefour, comme ils en ont l’habitude. Leur relation n’étant pas particulièrement adéquate étant donné leur statut d’enseignant-étudiante, ils préfèrent ne pas se montrer ensemble dans les corridors de l’université. L’étudiante n’a pas envie que ses bonnes notes soient faussement portées sur le compte de leur liaison amoureuse. Aussi bien éviter la naissance de murmures indésirables en tenant le tout mort: leur santé mentale s’en portera ainsi mieux.
Avant de se rendre en classe, l’étudiante s’arrête au petit café près de l’université pour y prendre sa dose quotidienne de caféine. Elle n’a pas perdu sa bonne habitude d’y aller tous les matins pour se gâter (et se réveiller) à l’aide d’une délicieuse boisson chaude au goût amer et pourtant si exquis. Elle ne saurait compléter son cours sans l’aide de cette drogue des plus délectables. Le précieux contenant de carton entre les mains, l’étudiante rejoint l’université et finalement, la salle de classe. Celle-ci est à moitié vide étant donné sa ponctualité qui, contrairement au premier cours, n’est pas à pointer du doigt. Elle s’installe à sa place habituelle et, avant que le cours ne débute, gratifie Nilo d’un magnifique sourire que lui seul intercepte. La séance commence rapidement et les minutes s’enchainent tout aussi vite. Bien que son esprit semble concentré sur le cours magistral, son estomac, lui, préfère lui rappeler qu’il n’a pas - encore - été malade ce matin. Sentant que ce n’est qu’une question de temps avant que les nausées la secouent, elle se lève silencieusement et marche d’un pas rapide vers la sortie pour rejoindre les toilettes les plus proches. La cuvette apparait devant elle comme le Messi. Arrivée à temps, elle vide ses tripes jusqu’à ce que son estomac soit entièrement vide. Après avoir rincé sa bouche et arrosé sa nuque et son visage d’eau fraîche, l’étudiante quitte les toilettes pour rejoindre la classe.
Lorsque son regard se pose sur un officier de la paix posté devant la salle de classe, elle hésite entre une hallucination ou une mauvaise direction. Elle s’apprête à mettre les pieds dans la classe lorsque l’homme, relativement grand et costaud, l’arrête d'un geste brusque avant qu’elle n’infiltre un pied dans la pièce. Du coin de l’oeil, tout ce qu’elle voit, c’est Nilo en train de se faire passer les menottes.
Un tournant drastique, disais-je… En fait, je voulais dire dramatique.
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Sujet: Re: nothing but the truth... (niley) (#) Mer 30 Aoû - 13:55
Nothing but the truth...
Nilo & Riley
Je n’avais pas vraiment bien dormi cette nuit ou plutôt les quelques dernières heures de sommeil qu'il me restait puisque j'étais rentré à trois heures du matin ivre mort et totalement drogué, avant d'essuyer des explications plus ou moins claires à Riley. Je n’arrêtais pas de penser à l’éventualité qu'elle soit enceinte, et honnêtement je ne sais pas si je devais en avoir peur, ou m’en réjouir. Ou avoir peur de me réjouir. Elle était clairement trop jeune pour cela, même si me concernant il serait temps que ma vie prenne un tournant drastique. J’avais trente-huit ans, et si je voulais avoir un bébé, ça serait maintenant ou jamais. Mais était-ce une bonne idée, alors que Riley ne savait rien de moi, que son père se doutait de quelque chose et que j’embobinerai aussi bien la mère que la fille ? Non, ma résolution était faite : qu’importe la peur, qu’importe la crainte que je puisse avoir de sa réaction, je devais tout lui expliquer. Ce soir… J’avais mal au ventre et la nausée, et pourtant je n’avais pas l’excuse d’être en cloque. Juste celle d’être un homme minable doublé d’un menteur. J’espérais que Riley prendrait la nouvelle aussi bien, si on peut dire les choses comme cela, que Tracey avant elle. Car ça non plus elle ne l’accepterait pas : avoir été mise sous la cloche du silence pendant tout son temps, alors que sa pire ennemie, elle, était déjà au courant. Au lieu de cela, je devais me cacher, constamment. Glisser sous les draps sitôt qu’elle me déshabillait, fermer rapidement la porte de la salle de bain à clé derrière moi afin qu’elle ne voit toujours pas mon bracelet électronique, m’arranger pour que son pied n’effleure pas ma cheville, … Bref, être le pire des menteurs et lui faire croire que je n’avais « que » mon alcoolisme et ma toxicomanie pour seuls vices. Pas que j’étais en plus un meurtrier… Car légitime défense ou pas, vendetta ou pas, c’était bel et bien un meurtre que j’avais commis. Et pas celui de n’importe qui, non. Celui de mon propre père. Celui qui m’avait mis au monde, et qui pourtant s’était évertué à vouloir me retirer mon souffle de vie. Et dire que c’était moi et seulement moi qui avait fait de la tôle. J’avais subi des traitements pires que ce qu’il avait enduré, étais-je donc pus immonde que cet homme-là ? Pouvait-on d’ailleurs seulement le qualifier « d’homme » ? Après m’être préparé et avoir enfilé un jean noir ainsi qu’une chemise de la même couleur au liseré bleu nuit, j’enfilai mes chaussures et attendis patiemment que Riley finisse de se préparer en rangeant mes affaires dans mon sac pour ce cours improvisé. Enfin, improvisé… pas tout-à-fait, j’avais toujours des cours de prêts avec moi dans l’éventualité d’un potentiel remplacement, ce qui était le cas aujourd’hui. Au moins, cela me ferait un peu plus d’argent ce mois-ci pour m’acheter des clopes, et des clopes seulement. J’avais suffisamment déconné la nuit dernière, inutile de remettre cela sur le tapis. J’attrapais un verre dans le placard de la cuisine, fit couler de l’eau à l’intérieur et pris un dernier Doliprane pour que mon mal de tête puisse passer. C’est dingue, j’avais l’impression que le Bossu de Notre Dame, Quasimodo, s’était invité dans mon crâne pour y sonner les cloches de la cathédrale. Bref oui, j’avais très mal à la tête. Mais ça irait. Ça devait aller. Enfin, Riley me rejoignit et je rangeai mon verre dans le lave-vaisselle, avant de déposer un baiser sur son front et lui demander :
« Prête ? »
Elle acquiesça dans un fin sourire, le regard à nouveau complice, et nous quittâmes l’appartement pour nous rendre à l’université. Nous nous séparâmes comme toujours au grand carrefour qui précédait la faculté, histoire que notre couple passe inaperçu, et je partis au secrétariat chercher la clé de l’amphithéâtre des premières années après avoir salué la douce et vieille secrétaire. Je me dirigeai vers l’amphi trois, et ouvris à tout le monde après les avoir salué, avant de pénétrer dans les lieux baignés de lumière et que j’éclairai un peu plus en appuyant sur les interrupteurs. Je rejoins ma place entre le bureau et le grand tableau, fit descendre la toile pour le rétroprojecteur et installai mon ordinateur que je branchai à l’alimentation. Je croisai Riley du regard qui venait de pénétrer dans les lieux, comme toujours avec son gobelet en carton de café, et qui m’adressa un franc sourire auquel je répondis par un discret clin d’œil complice. Une fois que tout le monde fut installé, je commençai mon cours, avant de voir tout à coup que Riley se levait précipitamment. Je m’efforçai de ne pas la suivre du regard, que je savais inquiet quoi qu’il puisse lui arriver, sachant parfaitement bien qu’elle irait certainement vomir ses tripes. J’étouffais un léger soupir, mon cœur se tordant à la vision de cette jeune femme que je voyais souffrir par ma faute. Après tout, si elle était enceinte, c’était bien à cause de moi, non ? Enfin… je l’espère, en un sens. Mais au moment où j’interrogeai un élève sur les studios Harcourt, nous entendîmes tous un brouhaha provenir du dehors. Tout à coup, les portes s’ouvrirent en grand, laissant pénétrer dans les lieux cinq agents de polices, et d’autres restés à l’entrée. Mon cœur battant la chamade, ce ne fut que lorsque l’un d’eux prononça mon nom que je compris que j’étais fini. Définitivement. Les voix des élèves estomaqués s’élevèrent dans l’amphithéâtre, et les agents réclamèrent le silence, avant de se tourner vers moi.
« Monsieur Nilo Toskàv, vous êtes en état d’arrestation pour acte criminel, possession de drogue et faux et usage de faux. Veuillez nous suivre s’il-vous-plait. »
La vérité venait de me frapper en plein visage. Tandis que l’on me passait les menottes, je compris brutalement que non, mon petit jeu n’aurait jamais pu perdurer. Seulement… comment s’en étaient-ils rendus compte ? J’avais bien ficelé les choses, alors comment savaient-ils pour la drogue que je consommais et gardais en grande quantité chez moi lorsque j’en avais ? Et comment savaient-ils pour mes faux diplômes ? Je l’ignorais, mais les faits étaient là.
« Prêt à retourner en prison, Toskàv ? » Me demanda ce salopard de flic qui boucla les menottes et me fit avancer sous l’œil consterné et interrogateur de mes dorénavant anciens étudiants.
Je les suivais en silence, sachant parfaitement que tout ce que je pouvais dire « serait retenu contre moi », comme ils aiment tant le rappeler. Tout à coup je me stoppais lorsque mon regard se posa sur Riley qui revenait des toilettes. Son regard laissa passer une quantité colossale d’émotions dont je ne pus deviner que le questionnement. Son petit-ami était arrêté, et elle ignorait pourquoi.
« Riley, quoi qu’on te dise, saches que je suis désolé… » Lui dis-je en m’arrêtant, avant que l’un des policiers ne me pousse pour que j’avance, me lançant un :
« Ta gueule Toskàv, avance. »
« Je t’aime… » Murmurais-je avant de baisser la tête, coupable.
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Sujet: Re: nothing but the truth... (niley) (#) Mar 5 Sep - 16:41
Nothing but the truth... Riley & Nilo
La jeune femme se tient droite devant la porte de la classe, complètement abasourdie par la scène qui se déroule sous ses yeux. Son amoureux, et accessoirement enseignant, se fait arrêter pour un crime dont elle ignore la nature. Un agent de la paix l’empêche de pénétrer la salle de classe, la confinant à l’extérieur de celle-ci. Elle sent son corps qui s’enflamme sous l’effet des tremblements qui se multiplient. L’étudiante se souvient soudainement des paroles de Tracey. Qu’a-t-il fait pendant les vingt dernières années? Et que traine-t-il sur sa cheville? Certes, sur le coup, elle n’a pas fait attention aux paroles de la danseuse. Ses paroles font désormais écho dans sa tête lorsqu’elle entend le policier dire “prêt à retourner en taule”. Retourner? L’étudiante n’en croit pas ses oreilles. Elle ne s’attendait pas du tout à cette tournure. Jamais n’aurait-elle pensé que Nilo est un criminel, d’autant plus qu’il ne lui a jamais rien dit. Quel crime a-t-il commis? Ces vingt dernières années, était-il en prison? Tout ce temps? Sous le choc, elle le regarde passer devant elle accompagné des agents qui le tiennent menotté. Elle n’a même pas la force de dire quoi que ce soit ou de bouger ne serait-ce qu’un petit doigt. L’incompréhension est totale. La foule s’anime dans la salle de classe. Les murmures s’élèvent rapidement et se transforment en de vives voix. Riley tente de refouler les larmes qui tentent de s’échapper de ses yeux. Elle ne veut pas éclater en sanglots devant ses camarades de classe. Bordel, que se passe-t-il?
La silhouette de Nilo disparait éventuellement de sa vision. Les étudiants se lèvent de leur chaise au moment où arrive la direction. Celle-ci tente de calmer la situation et d’expliquer évasivement que M.Toskàv exerçait sa profession d’enseignant sans avoir les diplômes requis, c’est-à-dire qu’il avait falsifier des documents pour prétendre avoir la formation nécessaire. Pour ce qui est du reste, la direction refuse de répondre aux questions, prétendant n’en savoir plus. Pourtant, Riley a l’impression que certaines choses demeurent tues et elle ne peut supporter ce silence oppressant. N’en pouvant plus d’être dans ces lieux étouffants, elle quitte l’université. C’est alors qu’elle met un pied en dehors de l’établissement que son téléphone se met à sonner. Nul autre que son père est en train de l’appeler. “Papa?”, souffle-t-elle d’une voix tremblante. “Ma puce. Tu étais en classe aujourd’hui? Tu sais qu’ils ont arrêté ton professeur?”, demande-t-il d’une voix inquiète. Il sait que sa fille est forte, mais il espère surtout entendre que cette vermine de criminel ne s’est pas approché d’elle. “Oui, j’étais là… Pourquoi a-t-il été arrêté?”, demande-t-elle avec appréhension. Elle connait une partie des charges, mais ignore tout de son passé. Il faut croire qu’il a omis de lui dire des informations cruciales à son sujet. L’étudiante tente de demeurer aussi calme que possible, ne voulant pas que son père l’interroge sur son état d’esprit. Manquerait plus qu’il apprenne pour leur relation! “Il a falsifié ses diplômes. Il vous enseignait sans même être qualifié. Et le pire, Riley, c’est qu’il sortait tout juste de prison après avoir purgé une peine de seize ans pour le meurtre de ses parents. L’idiot n’a pas attendu longtemps avant de briser les règles à nouveau.” Son coeur cesse de battre. “Je… Je peux te rappeler?”, lui demande-t-elle avant de mettre fin à la conversation téléphonique et de vider ses tripes dans un buisson.