contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Ok, mec, il faut qu'on parle. (doryan) (#) Mer 30 Aoû - 6:10
Ok, mec, il faut qu'on parle. Doryan & Julian
Il fallait que je me pointe chez lui dans l'immédiat. Putain, c'est mon meilleur ami et il ne m'a jamais dit qu'il voyait quelqu'un. Un mec, en plus! Non pas que je le juge - ce serait l'ironie même -, mais je ne me suis jamais douté qu'il est bi ou gay. En soi, j'avais toujours été plutôt réticent à l'idée de lui parler de ma liaison avec Nolan, car j'ignorais comment il aurait réagi à ma bisexualité. L'orientation sexuelle est quelque chose dont nous n'avons jamais discuté, et nos conversations plutôt "hormonales" tournaient toujours autour des filles. Pour ma part, c'était plutôt dû au fait que je n'avais jamais douté de mon attirance pour les garçons avant d'avoir gagné une certaine proximité avec Nolan. Avant cet événement, mes pensées et mon coeur n'ont été stickés qu'à une seule et unique personne: Tess. Conséquemment, je n'avais aucun doute sur mon hétérosexualité. Et puis là, il y a eu Nolan. Et maintenant... il y a Leeth. Je sais qu'il n'y a rien entre nous si ce n'est que notre statut d'employeur-employé et cette fameuse soirée au backstore où nous nous sommes explorés, mais il n'en demeure pas moins que je ne cesse d'y penser. Même quand je suis avec Nolan, j'y pense. Même quand je suis avec Tess, j'y pense. Ce mec hante mes pensées comme un fantôme obstiné. Nous ne nous connaissons que depuis un mois et je suis... Je ne sais pas. Je ne saurais décrire ce que je peux ressentir vis-à-vis ce mec plus froid que l'Antarctique. J'ai une espèce de fascination à son égard que je ne saurais expliquer. Elle est là sans que je l'ai voulue. Et même s'il y a un certain malaise entre nous, je ne vois pas ce que nous avons partagé comme quelque chose de négatif que nous devrions éviter comme la peste. Certes, il est majeur et je suis mineur. De surcroît, il est mon patron. Mais même si ce que nous avons fait était absolument déplacé et socialement inacceptable, je ne regrette pas. Et je le referais. Cent fois. Sans hésiter. Il y a une attirance, de l'électricité, une symphonie tellement unique et mystérieuse qui m'empêche de cesser d'y penser. Je sais que ce n'est pas de l'amour, mais c'est quelque chose que je ne peux négliger.
Bref, revenons à nos moutons. Mon meilleur ami est en couple. Je me tarde de savoir qui est l'heureux élu et je me tarde - enfin - de lui parler de ce qui se passe dans ma vie. Il est temps que nous soyons honnêtes l'un envers l'autre et que nous puissions tout nous dire comme nous l'avons toujours fait. Nos épaules seront débarrassées d'un poids qui n'aura jamais dû être là. Hallelujah!
Lorsque j'arrive enfin chez lui, je cogne énergiquement à la porte pour lui signaler que je suis là et qu'il vaut mieux qu'il se grouille les fesses. Lorsque la porte s'ouvre enfin, je lui souris et le serre dans mes bras. Depuis le décès de sa mère, je me suis promis d'être une vraie boule d'énergie en sa présence afin d'amener un peu plus de positif dans sa vie. Je sais ô combien c'est difficile de perdre sa mère et j'aurais voulu avoir un ami qui aurait rendu mes journées un peu plus ensoleillées. Je me suis ainsi promis d'être cet ami. D'être cette lanterne qui l'éclaire dans l'obscurité.
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Sujet: Re: Ok, mec, il faut qu'on parle. (doryan) (#) Mer 30 Aoû - 22:17
Ok, mec, il faut qu'on parle. Doryan & Julian
depuis la mort de ta mère, il n'y a plus rien qui va. tu sais pas par quelle force tu as réussi à te traîner jusqu'à chez toi, parce que depuis que tu loges chez joshua, t'es pas revenu. la boule au ventre, tu sais malgré tout qu'il va pas rentrer, que c'est pas ce soir que tu vas avoir des comptes avec ton père et heureusement. ton oeil n'a toujours pas guéri, depuis le coup que tu as reçu de la part de ton géniteur, tu as un sacré hématome sur le visage. il le sait pas julian, il sait plus grand chose d'ailleurs parce que depuis que tu es avec joshua, faut dire que c'est devenu une de tes priorités. tu vas plus au lycée pour le moment non plus, donc forcément que tu l'as moins vu. c'est censé être ton meilleur ami et tu agis comme s'il ne l'était pas. tu t'en veux, mais tu peux pas non plus gérer tout le monde. alors ouais, ce soir, tu te pointes chez toi, sachant très bien que tu vas rentrer chez joshua par la suite. peut-être que tu as b'soin de prendre du recul avec lui, aussi, parce que depuis ce qu'il s'est passé avec ton père, tu t'remets bien trop en question. tu sais plus si c'est une bonne chose, d'être autant heureux. puis bon, en c'moment, c'est pas comme si ça l'était, c'est pas comme si tout allait sur les roulettes parce qu'elle est définitivement plus là. qu'tu pensais pas que ça allait être aussi difficile d'assister à l'enterrement. t'étais éloigné, tu voulais pas qu'il te voit, mais tu es resté des heures et des heures face à sa tombe. tu t'sens vide. tu t'sens... pas bien, pas bien du tout. alors quand julian arrive, tu lui ouvres la porte, esquissant un faible sourire alors que tu apprécies l'étreinte qu'il t'offre. ouais, ça fait du bien. tu lâches cependant un soupir, posant vos fesses sur le canapé de la maison, préférant être proche de la porte d'entrée si la conversation devient trop difficile et que tu prends toi-même l'initiative de vouloir te barrer ; parce que ce s'ra plus simple que d'assumer la lourde conversation qu'il va se suivre. parce que tu vas lui parler de joshua. parce que tu vas lui dire tout c'que tu ressens, et que tu sens que la potentielle leçon de moral que tu vas subir elle va être difficile. « c'est joshua, avant que tu poses la question. » ouais, tu préfères lui dire, du tac-o-tac, même si la suite va être encore plus difficile. « julian... j'suis perdu. » putain, les sanglots sont déjà présents dans ta voix, bordel ça va pas être facile.
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Sujet: Re: Ok, mec, il faut qu'on parle. (doryan) (#) Mar 5 Sep - 16:44
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Je sais que mon meilleur ami a besoin de moi. J'ai l’impression que nous ne nous sommes pas parlés depuis des lustres et je n’arrive pas à comprendre pourquoi. Nous étions pourtant si proches, lui et moi. Il n’y avait jamais eu une journée sans que nous parlions. Que ce soit via des textos des plus idiots ou des conversations plutôt sérieuses, nous parlions à chaque occasion. Il m’est donc étrange de ne plus le voir dans les couloirs de l’école, de ne plus échanger autant de messages textes avec lui ni de le voir en dehors des heures de cours. Je sais pertinemment que les temps sont durs pour lui et sa famille. Sa mère est récemment décédée et je sais ô combien il n’est pas facile de gérer le deuil qui suit le départ précipité d’un être cher. Je me suis plutôt isolé lorsque ma mère est décédée. Je ne savais plus trop quoi faire de ma peau si ce n’est pleurer et pleurer pendant des heures. Certes, je me suis rapidement remis sur pied, car je savais qu’elle attendait de moi que je sois celui qui ramènerait la joie dans la maison après son départ. Parmi les Ziegler, j’ai toujours été le bout-en-train qui ne cherche qu’à faire rire la galerie. J’avais besoin de rester moi-même. Pour elle et pour le reste de ma fratrie. J’avais besoin d’être présent pour mon petit frère et ma petite soeur. Même si elle n’était pas ma mère biologique, elle m’a élevé comme si. Elle m’a aimé comme si. Jamais je n’ai senti que j’étais différent des autres. J’ai toujours été traité comme un Ziegler à part entière et je serai toujours reconnaissant de son inclusion et de l’amour inconditionnel qu’elle m’a donné. Mille et une fois je l’ai remerciée avant qu’elle n’expire son dernier souffle, et j’ai encore l’impression que ce n’était pas suffisant. Je me suis promis d’être là pour Doryan s’il en a besoin. Je sais que ce sera difficile pour moi de le voir pleurer sans me revoir plusieurs mois plutôt dans le même piètre état, mais je dois demeurer fort pour lui. Je l’ai serré de toute force dans mes bras lorsque je l’ai vu pour la première fois après que sa mère l’ait quitté et nous ne nous sommes adressé la parole qu’à quelques reprises via messages textes par après. Me voilà donc bien surpris d’apprendre qu’il est en couple avec un garçon. Il semble qu’il y a beaucoup de choses que nous nous sommes longtemps cachées.
Ce qui me frappe le plus, c’est d’entendre que son amoureux est Joshua. Je ne me serais jamais attendu à cela, quoique ça me réjouisse de savoir que mes deux amis s’épanouissent dans les bras de l’un et l’autre. J’avoue également ressentir une certaine jalousie, car la vie ne semble pas être aussi clémente dans mon cas. “Joshua, sérieux? Putain mec, t’as trop de trucs à me dire là…”, lui dis-je en lui souriant, heureux d’entendre qu’il ait trouvé son petit bonheur. Toutefois, ce qu’il me dit après me fait hésiter. Perdu? Pourquoi est-il perdu? “Comment ça?”, je lui demande en m’approchant un peu de lui. Je veux qu’il me parle sincèrement en omettant aucune information. S’il est perdu, je ferai tout pour l’aider à retrouver son chemin.
depuis que tu es avec lui, c'est certain que tu as mis beaucoup de choses de côté. le fait qu'en plus de ça, ta mère était en train de s'enfoncer dans le cancer n'a foutrement rien aidé. c'est à cause de toi, que vous vous êtes éloigné avec julian, parce que la seule personne qui a réussi à te faire changer les idées, c'est ton amant et désormais, tu l'as perdu. il y a tout qui se bouscule, tu as honte de ton comportement alors qu'il a toujours été là pour toi, à te tendre la main. parce que joshua représente beaucoup de choses et que tu es tellement amoureux de lui que c'est insupportable d'être loin. loin de lui, loin de ses bras, loin de son odeur. loin de ses lèvres qui frôlent les tiennes avant de finir par les déposer. tu aimerais le retrouver, t'excuser, mais tu as bien trop honte de ton comportement que tu as l'impression que de toute manière, quoi que tu fasses, ça ne servirait à rien. alors peut-être qu'il est temps d'en parler, de ton confier et tu sais très bien que julian ne va jamais te juger. il va prendre le temps de t'écouter, il va prendre le temps de te donner des conseils et si jamais il te juge, tu sais qu'tu pourras avoir confiance qu'à toi-même. alors tu craches le morceau, sans trop vouloir foutre des sous-entendus là où il y en a pas. tu souffles un bon coup, tu trembles tellement tout ça est trop difficile pour toi. tu sais pas trop comment lui dire, comment lui expliquer. c'est tellement difficile alors que la solution est toute bête, elle est devant tes yeux depuis le début mais tu as simplement choisi de faire autre chose. « je... » tu souffles un bon coup, décidant de t'asseoir sur le canapé, julian qui te rejoint directement par la suite. tu fermes les yeux, tu ne sais pas vraiment comment t'expliquer, comme tout lui dire d'un seul coup parce que quand tu vas t'arrêter de parler, tu vas te mettre à pleurer. c'est certain, ça fait bien trop mal pour que tu puisses te calmer. « je l'aime tellement qu'en même temps, j'ai voulu le protéger.... » tu dis difficilement. « mon père est violent envers moi depuis qu'il a capté qu'j'étais gay. alors j'ai voulu ressembler au fils qu'il souhaite que je sois, et je l'ai perdu. » peut-être que tout ça, résume bien la chose. tu voulais faire plaisir à ton père, en perdant l'homme que tu aimes, et maintenant, avec du recul, tu préfères perdre ton père que lui. parce qu'il n'a jamais arrêté lui, de te taper. alors que joshua il continue de t'aimer. bordel.
Ça me tue littéralement de voir mon meilleur ami dans un tel état. Je trouve davantage triste qu'il ne se soit jamais confié à moi, ce qui veut dire qu'il garde tout en lui depuis longtemps. Il a tout révélé à son père et en subit les foudres. Tout ceci me semble injuste. Contrairement à moi, il n'a jamais cherché tout ce malheur qui s'abat sur lui. Il n'a pas couché avec le petit ami de sa soeur. Il n'a pas trahi sa propre famille. Il n'a fait que tomber amoureux et être honnête. Je m'assois sur le fauteuil avec lui et le serre dans mes bras lorsqu'il fond en larmes. Il ne devrait pas pleurer ainsi. Il ne le mérite pas. Il vient de perdre sa mère et voilà que la vie s'acharne encore sur lui en le faisant endurer un père violent et homophobe. "On déménage ensemble", je lui souffle sans même y penser. Je révélerai tout à ma soeur bientôt et ma famille sera subséquemment au courant de tout ce qui s'est passé entre Nolan et moi. Bientôt, je serai un étranger dans cette maison où j'ai grandi. Je ne parviendrai plus à passer le pas de la porte sans me sentir visé par les regards remplis de hargne qui me donneront davantage envie de pleurer. Ce n'est qu'une question de temps avant que tout explose, alors aussi bien planifier ce qui se passera ensuite. Et surtout, où j'irai. "Je ne rigole pas. Doryan, t'auras bientôt dix-huit ans... et.... et j'ai été horrible avec Murphy et très bientôt, elle le saura. J'pourrai pas rester chez moi. Et si on habite ensemble, tu pourras être avec Joshua sans que ton père ne dise quoi que ce soit", lui dis-je d'une voix remplie d'espoir. Les larmes montent également à mes yeux. Non seulement le voir pleurer m'affaiblit, mais de savoir ce qui s'en vient pour moi me fait davantage peur. Voyant sa curiosité vis-à-vis cette histoire avec ma soeur, je pousse un long soupir. Comment puis-je expliquer ça sans avoir l'air du pire salaud? "J'ai... j'ai couché avec Nolan. Plusieurs fois. J'sais pas ce qui m'a pris et je me suis attaché à lui et là... Il faut que ça s'arrête", finis-je par lui balancer. Ouais, tous les deux, nous sortons du placard au même moment. De longues années d'amitié et une orientation sexuelle dont nous ne nous sommes jamais doutée. Et pourtant, je ne me suis jamais entiché de mon meilleur ami. Il est comme mon frère, tout simplement.
N'ayant pas envie de poursuivre davantage sur mes aveux, je lui dis: "Ne t'empêche pas d'être heureux pour un père qui ne t'aime pas à ta juste valeur. Tu as le droit d'aimer et d'être aimé". Je passe amicalement ma main dans son dos pour lui apporter un peu de réconfort. "Alors dis oui. On part en appartement et on aura enfin la paix qu'on mérite." Je lève mon regard vers lui, attendant impatiemment sa réponse. J'espère qu'il dira oui. Il faut qu'il dise oui.
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Sujet: Re: Ok, mec, il faut qu'on parle. (doryan) (#)
Ok, mec, il faut qu'on parle. (doryan)
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