ALMOST NOT CRAZY - (pv siloë)

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ALMOST NOT CRAZY

siloë reynold & angus abercrombie

Tu remontais les mains dans son dos, cherchant à chaque fois le bon angle pour détendre le nœud qu’elle possédait. Madame Springfield était une habituée, tu connais sa peau de manière, ses imperfections, ses douleurs et tu la soulageais toujours à merveilleuse. Après chaque séance elle te comptait combien tu l’avais aidé, sortie de cette douleur, qu’heureusement tu étais là. Elle faisait toujours en sorte d’embrasser tes joues, ce que tu ne pouvais éviter tant elle était rapide. Tu ne pouvais pas lui en vouloir, c’était une femme d’un certain âge qui se sentait cruellement seule. Tu le comprenais. Cependant la journée fut atrocement longue et tu étais bien heureux de rentrer chez toi. Tu passais par la petite épicerie en bas de ton lieu de travail pour prendre de quoi faire à manger ce soir. L’épicier te connaissait assez pour t’aider à faire tes courses et tu te retrouvais rapidement dans la cage d’escalier de ton immeuble. En ce moment Connor n’était pas à l’appartement, surement à cause d’une conquête ou dans le meilleur des cas de son boulot. Cela ne t’embêtait pas, en ce moment tu le torturais plus que de raisons pour avoir fouillé dans tes affaires, il n’avait pas le droit de te voler un t-shirt et de lire ce que tu étais en train d’écrire sur ton ordinateur, adapté pour les aveugles. Tu lui en voulais tellement d’avoir fait une chose pareille même si c’était l’occasion de ta vie. Quand tu glissas les clés dans la serrure, ouvrant la porte, tu te heurtas violemment contre quelque chose. « P*tain de merde. » Tu te rattrapais de justesse contre le meuble de l’entrée. Tu posais tes clés et tu cherchais à tâtons ce qui avait pu te percuter. Tu reconnus des chaussures, bien trop petite pour un Connor où les tiennes. Tu hurlais presque, elle avait recommencé à mettre ses AFFAIRES là où elle ne devait pas, tu étais en colère et tu grondais encore plus fortement. « SILÖE ! » Elle était rentrée, tu le savais, tu avais besoin d’une explication, ce matin encore dans la douche tu avais manqué de te laver les dents avec sa crème du visage, qu’elle avait mis à la place de ton dentifrice.

30.08.2017

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almost not crazy.
Siloë&Angus

Cela faisait quelques semaines que tu avais commencé ce boulot de secrétaire d’édition. Tu faisais enfin ce que tu désirais faire depuis quelques années. Tu étais très heureuse de cela. Tu vivais également depuis quelques semaines avec ton frère et son meilleur ami. Tu ne t’y étais pas attendue, pensant qu'il vivait seule. Cela ne te dérangeait pas. Tu travaillais même pour son livre, enfin, tu avais commencé à le faire sans savoir que ce serait ton colocataire. Ceci dit, tu continuais à le faire. Tu n’allais pas laisser passer cette opportunité. Tu t’entendais avec, enfin, c’était cordial. Tu n’étais pas proche de lui et puis, il s’agit du meilleur ami de ton frère. Tu étais rentrée de ton boulot depuis moins d’une heure. Tu avais réussie à trouver une excuse pour ne pas voir Jayden, ton petit ami aujourd’hui. Tu avais déplacé cela au lendemain. Heureusement car tu n’avais pas envie de l’affronter aujourd’hui, bien que tu l’aimais. Tu rêvais d’une bonne douche bien chaude. Il ne faisait pas très chaud à ce moment de l’année. Tu avais déposé tes chaussures à l’entrée avant d’aller dans la salle de bain te déshabiller. Tu te glissais dans la douche, appréciant le contact de l’eau chaude sur ton corps. Cela te faisait du bien. Tu y restais quelques minutes avant d’en sortir. Soudain, tu entendis quelqu’un hurler ton prénom. Il s’agissait d’Angus et à l’entendre, tu savais que ça n’était pas bon signe. « Attends j’arrive ! » Tu lui disais avant d’attraper une serviette et t’enrouler dedans. Tu pris tes chaussons afin de ne pas laisser de l’eau dans tout l’appartement. Tu quittais la salle de bain pour te rendre où il se trouvait. Tu n’avais qu’une serviette mais, de toute façon, il ne pouvait pas te voir ni le savoir. « Je prenais une douche. » Tu lui expliquais, bien qu’il en avait probablement rien à faire. « Qu’est ce qui se passe ? » Tu lui demandais finalement, voulant savoir pourquoi il t’avait tiré de ta douche.

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siloë reynold & angus abercrombie

Elle ne savait surement pas combien tout cela était nouveau pour toi. Connor s’était plié à tes exigences, s’adaptant à toi et tes habitudes. Gwen l’avait fait, tu pensais par amour désormais tu en doutais. Mais au final, elle était habituée à cela à l’époque où vous étiez ensemble. Désormais tu devais faire avec, et manquer de tomber en rentrant n’était clairement pas une excellente idée, non. Tu ne pouvais t’empêcher de hurler. Tu l’entendis couper l’eau dans la salle de bain, bouger et te retrouver dans l’entrée. Tu entendis le bruit de ses vêtements et les mains sur les hanches, tu l’as regardais. Enfin, à l’endroit où tu avais entendu sa voix. Elle ne semblait pas inquiète du sors que tu lui réservais. L’agacement s’échappa doucement même si tu aurais aimé être encore un peu en colère contre elle, tu avais des repproches à lui faire et être dans un état colérique aidait. Mais comme si souvent, la colère se dissipa et tu te retrouvas à devoir lui dire ce qui n’allait pas. « oui, je me doute. » Tu avais entendu l’eau couler dans la salle de bain, puis se couper. Tu étais aveugle, mais pas sourd. Tu te baissais afin de prendre ses chaussures et de les tendre devant toi. « Il me semble que ça t’appartient. » Lui avouas-tu, avant de les poser à l’endroit où était la place des chaussures dans cette maison. Tu inspirais et tu essayais d’être le plus pédagogue possible. « Tu ne peux pas laisser tes chaussures n’importe où j’ai manqué de me fracasser le crâne contre le meuble en entrant. Tu comprends pourquoi ? » Tu te redressais légèrement avant d’enlever ta veste que tu n’avais pas eu le temps de faire en rentrant. Tu la posais sur le porte manteau et tu prenais les courses avec toi directement la cuisine, tu comptais les pas mentalement, tu t’en rendais presque plus compte, tant tu connaissais les recoins de cet appartement par cœur. « Tu devrais mettre quelque chose sur toi, je doute que la serviette soit assez chaude alors que c’est l’hiver dehors. » J’avais entendu le froissement de la serviette de bain sur son corps et je ne doutais pas qu’elle allait attraper la mort si elle se baladait à moitié nu dans tout l’appartement. On avait le chauffage mais tout de même.

31.08.2017

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Siloë&Angus

Tu voulais simplement rentrer et prendre une douche. Tu voulais juste te détendre et passer une soirée tranquille. Tu ne pensais pas en demander beaucoup. D’autant plus que tu étais toute seule à l’appartement pour le moment. Tu avais donc emprunté la salle de bain mais, quand tu sortis de la douche, tu fus interrompue dans ton habillage. Ton colocataire était visiblement rentré et tu te demandais ce qu’il te voulait. Tu avais attrapé une serviette pour t’enrouler dedans et le rejoindre. Certes, il ne te voyait pas mais tu ne voulais pas te balader toute nue. Imaginons que Connor rentre, tu ne voulais pas qu’il te voit ainsi. Même si c’était ton frère et qu’il t’avait déjà vu nue petite. Tu fronçais les sourcils alors qu’Angus désignait ta paire de chaussures. Tu te sentais finalement gênée. Tu n’avais pas pour habitude de vivre avec quelqu’un d’autre que tes parents ou ton frère. Tu n’avais jamais vécue avec un autre personne. Encore moins avec un aveugle. Ton frère y était habitué mais toi.. tu ne savais pas encore ce que tu devais faire. « Je suis désolée. » Tu t’excusais en te disant que tu ferai attention. Mais tu avais comme l’impression qu’il ne t’appréciait pas vraiment. Tu baissais les yeux vers ta serviette. Tu avais comme l’impression qu’il te voyait alors que non. « Je.. bien sûr, je reviens. » Tu te précipitais de nouveau vers la salle de bain, laissant tomber ta serviette. Tu la troquais pour un jogging et un débardeur. Tu rangeais la salle de bain avant de rejoindre Angus dans la cuisine. Il avait fait les courses apparemment. « Qu’est ce que tu cuisines de bon ? » Tu tentais malgré tout d’être aimable et toi même, mais également curieuse de savoir ce qu’il préparait. Tu sentis ton ventre gargouillé à la bonne odeur de nourriture. « Il faudra que l’on travaille sur ton livre. » Tu lui disais, souhaitant avancer et continuer ce boulot que tu avais commencée. Cela te tenait à coeur.

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siloë reynold & angus abercrombie

Tu étais en colère, enfin au début c’est vrai. Tu avais manqué de te faire mal et tu avais besoin de rectifier les choses, c’était assez compliqué de vivre avec une personne en plus, c’était toujours compliqué de vivre avec un inconnu. Dans mon souvenir, je ne me souviens pas d’avoir déjà rencontré Siloë. J’en avais entendu parlé par le biais de Connor, mais rien de plus, alors vivre avec elle c’était différent. Tu devais t’adapter, c’était quelque chose que tu ne savais pas encore faire, pas vraiment en tous les cas. Elle s’excusait et tu reconnaissais au son de sa voix qu’elle le pensait vraiment. Tu soupirais lourdement en disant cela, non pas qu’elle m’agaçait mais je voulais qu’elle essaye juste un peu de se mettre à ma place et d’imaginer un monde où tout est noir ce que ça faisait lorsqu’il y avait un obstacle c’était déroutant. Oui, déroutant. « Ce n’est pas contre toi, tu demanderas à Connor j’ai toujours été chiant sur ça… Ca peut être dangereux. J’ai manqué de me laver les dents avec ta crème du visage ce matin. » Mon ton se voulait plus enjoué en disant cela, conscient à sa façon de parler qu’elle se sentait mal à l’aise. Etais-tu allé trop loin ? Tu ne savais réellement mais en tous les cas tu étais désireux de ne pas montrer que cette facette étrange de ta personnalité. Elle filait dans sa chambre pour mettre quelque chose, tu supposais alors tu décidais de préparer le repas. C’était toujours un moment particulièrement délicat que tu faisais, ouvrir le feu, prendre un couteau. Mais tu faisais attention. Tu étais sur le plan de travail découpant un oignon soigneusement quand tu l’entendis revenir vers toi. Je me tournais vers le son de sa voix. « des pâtes à la sauce Angus. Tu m’en diras des nouvelles. » Tu prenais pour acquis sa présence à l’appartement. « Enfin… si tu es là pour le repas. » Tu te souvenais vaguement de l’existence d’un petit ami, que je n’avais pas vu. Connor ne l’appréciait pas plus que cela, je mettais ça sur le dos d’un excès de fraternalisme mais bon. Je me renfrognais à ses mots. « Oui surement. » Tu avais autant hâte que tu n’avais de crainte de travailler sur mon livre. Tu ne l’avais pas écrit pour être lu, au contraire, tu l’avais fait uniquement pour toi. Alors qu’on le lise, qu’on l’annote et qu’on veuille changer t’effrayais. Tu passais à côté d’elle, frôlant ses épaules pour te rincer les mains près d’elle. « J’aimerai manger, décompresser de ma journée et ensuite penser à ça… » Tu souriais en disant cela.

30.08.2017

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Siloë&Angus

Tu espérais que les choses irait mieux entre toi et Angus. Tu savais que ce n’était pas forcément la grande joie. Tu ne le détestais pas non plus. Lui non plus, enfin, tu pensais. Il ne t’avait jamais montré l’inverse. Il avait juste pas apprécié le fait que tu mettes tes affaires là où tu ne devais pas. C’était encore compliqué pour toi. Cela ne faisait que peu de temps que tu vivais avec lui et ton frère. Tu devais t’habituer à sa présence, sa façon de faire, sa vie. « Non, je comprends. Je ferai attention et.. désolée pour la crème. » Tu te disais que tu devais vraiment faire attention aux endroits où tu posais tes affaires. Tu ne voulais pas le tuer de cette manière. Ni le tuer tout court. Tu n’avais aucune raison de le faire. Tu te changeais avant de revenir à ses côtés dans la cuisine. Tu le voyais cuisiner et tu te demandais comment il faisait. Tu décidais de ne pas poser la question. Cela ne te regardait pas. Tu préférai poser ce genre de questions à ton frère. « Sauce Angus ? » Tu eus un sourire alors que tu fronçais les sourcils à sa question. « Je serai là, je ne sors pas. Si ça ne te déranges pas. » Tu étais chez toi aussi mais il n’était pas obligé de cuisiner pour toi. Tu lui disais que tu devais travailler avec lui sur son livre. Tu devais avancer sur ça et lui aussi. Tu hochais la tête en l’entendant, bien qu’il ne pouvait le voir. « Pas de soucis, dure journée ? » Tu lui demandais alors que tu savais qu’il était masseur également. Mais peut être que cela avait rien à voir avec son métier. « Je vais mettre la table. » Tu lui disais avant de prendre les couverts pour les disposer sur la table. Tu risquais probablement de partager ton repas avec ton colocataire, ton frère n’étant pas là.

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siloë reynold & angus abercrombie

Elle s’excusait et tu ne voulais pas la mettre mal à l’aise, la colère et l’agacement passé, tu t’étais adouci expliquant le pourquoi du comment. « C’est fait, c’est fait. Si maintenant je manque de me rompre le cou, je saurais que c’était volontaire. » Tu disais cela tout à fait légèrement, tu doutais qu’elle t’en voulait personnellement. Elle n’avait juste pas l’habitude de vivre avec quelqu’un qui n’y voyait rien. Peu de gens pouvaient se venter d’arriver à faire avec sans avoir vécu avec quelqu’un et être confronté à cette nouveauté. Quoiqu’il en soit maintenant que tu avais dis les choses, tu te sentais moins contrarié. Au contraire, tu avais dis ce que tu pensais, tu espérais que ça puisse changer désormais. Coupant avec méticulosité les oignons, tu fronçais légèrement les yeux à ses mots. « ça ne me dérange pas, tu vis ici désormais avec nous. » Connor avait su te vendre la venue de sa sœur. Discrète, adorable, jeune et à fond dans son travail, tu savais qu’il y avait des potentiels pour une bonne entente, même s’il y avait toujours des surprises : crème du jour ou chaussure. Mais rien d’alarmant pour toi, loin de là. Tu te raclais la gorge légèrement en repensant à la sauce Angus. « Une de mes nombreuses expérimentations qui a porté, pour une fois ses fruits. Une sauce de mon cru, tu me diras si tu apprécies. » Elle revenait sur le travail, travail que tu avais encore énormément de mal à envisager. Ton travail ? Etre massothérapeute et pas écrivain pour midinette. Ce n’était pas le public que visaient tes écrits, mais tu n’avais pas envie, clairement non, d’être le centre de l’attention. Tu écrivais pour toi et tu avais du mal à voir autrement. Tu devais lui donner une chance, mais c’était accepté d’entrer dans son « intimité » et c’était beaucoup trop récent. « Beaucoup de clients. C’était compliqué à gérer, avec très peu de pause. J’ai toujours de grosses journées comme ça ponctuellement. Et certaines clientes que j’aimerai éviter. » Tu ne voulais pas rentrer dans les détails, mais parfois certaines se montraient insistantes. Tu secouais la tête de haut en bas à ses mots. Elle pouvait faire ça, tu mettais les oignons dans ta poêle et tu continuais la préparation de ta sauce. Tu fronçais les yeux un moment. « et toi ta journée ? Mieux… ça va tu t’adaptes bien à ta nouvelle vie ? » tu te souciais cela puisque d’une certaine manière comme pour Connor, tu t’inquiétais pour elle et son intégration dans la maison.

30.08.2017

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Siloë&Angus

Tu ne voulais pas qu’il t’en veuille ou qu’il aille se plaindre à ton frère. Il vivait avec avant toi et si cela se passait mal, tu te doutais que tu ne pourrais rester. Quoique.. tu étais sa soeur et Angus le meilleur ami. Tu ferai en sorte d’améliorer les choses. Tu eus un sourire à ses mots. « C’est possible.. si tu joues les cons. » Tu ne savais pas trop pourquoi il ferait cela mais en même temps, tu ne le connaissais pas plus que ça. Juste ce que ton frère te disait. Tu supposes qu’avec le temps tu apprendrais à le connaître. Tu allais donc manger en compagnie d’Angus. Cela ne te dérangeait pas non plus. « Fais attention, je pourrais redemander à ce que tu cuisines. » Cela ne te dérangeait pas de le faire, non. Mais si un homme pouvait te faire la cuisine, tu n’allais pas dire non. Jayden te faisait quelques fois des petits plats et tu appréciais cela. Tu taquinais Angus car tu ne savais pas ce que lui en penserait. Tu le questionnais finalement sur son travail que tu connaissais que trop peu. Tu n’y avais jamais été et ce n’était pas de ton domaine. En tout cas, il ne semblait pas avoir passé une bonne journée. Difficile plutôt. Tu ne savais pas si tu pouvais poser beaucoup de questions. « Je comprends, ça ne doit pas toujours être facile. » Tu savais de toute façon qu’il y avait des jours sans et des jours avec. Tu mettais la table, histoire de ne pas rester sans rien faire non plus. Tu le laissais cuisiner, reniflant la bonne odeur. « Je vivais à Wellington avant alors.. ça va, ce n’est pas un dépaysement total. Mais ça va, je commence à m’y faire et au travail aussi. » Tu lui disais avec un sourire. « Tu as prévu quelque chose ce soir ? On pourrait.. faire quelque chose. » Tu ne savais pas trop quoi.. « Non en fait.. c’est idiot. » Pourquoi voudrait-il sortir avec toi toute façon ?

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siloë reynold & angus abercrombie

Tu t’arrêtais de faire quelque chose, alors que tu entendais ses paroles plus que surprenante. Si tu ne jouais pas au con. Tu n’étais pas un homme à jouer au con. Certes, plus jeune tu avais aimé plaire aux filles et tu avais… tu ne sais pas trop, voulu te prouver qu’être aveugle n’empêchait pas d’avoir des conquêtes. Mais désormais tu étais quelqu’un de posé, et qui vivait la vie assez sereinement. « Je ne joue pas aux cons. » Tu lui avouais alors que tu te demandais si elle connaissait des gens qui jouaient au con avec elle. Soudainement, tu avais la folle envie de la protéger. Etrange que cette sensation, tu ne voulais pas qu’il lui arrive quelque chose et ça ne faisait que quelques jours que tu la connaissais. Tu éloignais cette pensée te concentrant sur le repas. Tu riais légèrement « Peut-être que ça peut me plaire. » ça pouvait tout à fait me plaire, une chose pareille. Lui faire à manger, c’était quelque chose que tu étais tout à fait capable de faire pour faire plaisir aux gens qui vivaient avec toi. Sans te venter, tu savais faire de bons petits plats, appréciables par tous. Revenir sur mon boulot, provoqua un souffle entre mes lèvres. « J’adore mon métier, mais parfois les clients s’imaginent je ne sais quoi, c’est déroutant et usant. » A force, tu ne savais pas pourquoi tu lui disais cela, mais c’était important pour toi qu’elle comprenne dans quoi tu vivais et à partir de quoi tu vivais. Tu écoutais attentivement ses paroles, alors que tu aurais aimé voir son visage. Tu entendis un changement dans sa voix comme si elle souriait puis se sentait un peu mal à l’aise, pourquoi ? « Je peux continuer à te donner du fils à retordre, alors. » Tes lèvres se crispèrent sur un sourire, qui en disait long sur tes intentions, tu la taquinais clairement. D’un air sérieux, tu lui demandais. « Tu veux sortir avec moi ? » Tu étais surpris de ce genre de choses où tu avais tout simplement mal compris ses paroles, ce qui était tout à fait compréhensible. Tu te raclais la gorge, étrangement mal à l’aise. « Tu pensais à quoi Siloë ? Tu aimes le foot et boire des bières ? » Tu taquinais mais tu étais curieux aussi.

30.08.2017

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Siloë&Angus

Tu ne savais pas s’il était con ou quoique ce soit. Tu ne le connaissais pas après tout. Tu te disais que cela viendrait avec le temps. Tu allais devoir vivre avec lui de toute façon. Tu souriais en entendant ses mots. « Tant mieux. » Tu n’avais pas envie de vivre avec un con. Tu avais déjà ton petit ami à t’occuper et gérer. Ce n’était pas une mince affaire. Mais tu l’aimais. C’était ce que tu te répétais à chaque fois. A chaque fois que tu doutais, à chaque fois qu’il te faisait mal. Et cela te passait ensuite. Tu l’observais faire le repas, te disant qu’il ne fallait pas que tu t’habitues à ce qu’il le fasse. Visiblement, cela ne semblait pas lui déranger à lui. « Tu ne devrais pas dire ça, tu n’y échapperai pas ensuite. » Tu lui disais avec un rire alors que tu parlais avec lui de son travail. Tu ne connaissais pas vraiment son boulot. Tu ne savais donc pas. « Il y a toujours des clientes plus chiante. » Ce qui était normal mais ça, c'était partout malheureusement. Il ne pouvait rien y faire. Tu avais demandé au jeune homme s’il voulait sortir avec toi. Du moins, s’il ne faisait rien ce soir. « Oui.. enfin sortir dans le sens aller quelque part. » Et non pas sortir avec lui dans le sens devenir sa petite amie ou quoi. Tu ne savais pas s’il avait quelqu’un, mais toi, tu avais un petit ami. Non pas qu’il n’était pas séduisant ou quoi. Si, il devait faire tourner des têtes mais pas la tienne. Tu rougissais à ses mots, ne sachant pas vraiment ce à quoi tu pensais en lui proposant. Tu n’aurais pas du, sûrement. « Non.. en fait, j’aime la bière si. A petites doses. » Mais tu te doutais que les bières et foot il le gardait pour lui et ton frère. « Je pensais à.. un cinéma, faire un tour au parc ou.. je sais pas. » Tu devrais probablement te taire, ce serait mieux que rougir à nouveau. « Je ne sais pas ce que tu aimes. » Et cela aurait été plus simple de savoir.

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Tu ne sais exactement pourquoi elle disait cela, tu connaissais des mecs qui aimaient jouer aux cons, c’était une certitude, mais tu n’étais pas de ce genre là, au contraire… Tu étais le genre de mec qu’on abandonnait le jour de son mariage, devant l’autel, alors les cons… Ce n’était pas toi. Cependant, et bien tu ne préférais rien dire, elle devait en connaître, surement. Tu ricanais à sa phrase, amusé de l’entendre dire cela. « Ce que je n’ai pas dis, c’est que tu me dois un service en échange. » Tu souriais en disant cela, même si au fond tu n’y pensais pas vraiment, c’était plus pour t’amuser qu’autre chose. Inspirant profondément tu continuais de faire le repas, sachant exactement où se situait chaque objet, n’ayant aucun doute sur les choses. Tu espérais cependant qu’elle n’est pas échangée des choses, sinon vous risquiez gros. Tu haussais les épaules. « Ouii, et des écrivains chiants. » Tu parlais de toi, tu avais conscient de ne pas être le meilleur exemple mais tu faisais de ton mieux, tu essayais en tous les cas. Tu plissais les yeux te demandant ce qu’elle voulait dire par sortir, car il n’était pas question de cela, tu savais qu’elle avait un petit ami, puis clairement tu n’étais pas son type d’homme, trop âgé, trop aveugle, trop strict. « Je ne te forcerais pas à boire et commenter un match, je laisse se plaisir à Connor. » Il était de ce genre, à aimer commenter surtout lorsque vous regardiez un match de rugby. Tu avais découvert ce sport en arrivant en Nouvelle Zélande et même si tu ne pouvais pas voir les actions, tu aimais l’atmosphère d’un match les ovations, le contact. Etrange. « Tu peux rayer le cinéma de ta liste, je ne suis pas cinéma, tu devineras pourquoi. » Tu montrais tes yeux avec les mains. Tu la regardais même si tu savais qu’elle était pas forcement habitué à cela, tu ne l’as regardais pas vraiment, tu l’imaginais mal à l’aise en disant cela, plus qu’autre chose. « J’aime écrire, souvent et masser, c’est un passe temps. Avant j’aimais baiser mais mon frère et ton petit copain ne seront aps d’accord. » Humour, humour. Tu en avais un certes, étrange certainement. « Qu’aimes-tu faire Siloë ? » Hormis mettre ses chaussures en plein milieu de l’entrée.

30.08.2017

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Tu avais un colocataire pour te faire à manger. Ce n’était pas mal et tu aimais cela. Tu avais trouvé le bon colocataire. Bon, cela ne t’aurait pas déranger plus que ça de faire la cuisine non plus. Seulement, tu n’allais pas cracher sur le fait que c’était agréable de mettre les pieds sous la table. Tu haussais un sourcil en entendant ses mots. Tu ne savais pas si c’était pour rire ou pas mais peu importe. Tu pouvais bien faire cela après tout. « Ah oui et lequel ? » Tu le questionnais en espérant que cela soit à ta portée. Tu lui avais demandé s’il voulait sortir avec toi. Chose dont tu te sentais idiote puisque tu ne le connaissais pas tant que ça. Tu ne savais pas non plus s’il voudrait. Tu souriais en l’entendant évoquer ton frère. En effet, cela lui ressemblait bien, tu le connaissais. « Je préfère lui laisser ce plaisir, je ne m’y connais pas. » Tu serais encore plus ridicule si tu en parlais sans rien connaître. Il était préférable de te taire, bien que tu pouvais aller voir un match. Tu rougissais en entendant ses mots. Tu n’y avais pas pensé mais effectivement.. Tu te sentais idiote de lui avoir proposé cela. Un cinéma alors qu’il était aveugle, c’était n’importe quoi ! « Je.. oui c’est vrai, désolée. » Il fallait que tu fasses attention avant de parler, cela t’éviterait des phrases du genre. Tu lui avais demandé ce qu’il aimait, cela t’aiderait peut être. Tu rougissais davantage en l’entendant parler de baiser. Non pas qu’il n’était pas séduisant ou pas à ton goût. Mais, oui, ton frère et petit ami ne seraient pas d’accord. Et tu ne voulais pas faire ça. « C’est vrai sauf si ton but est de te faire tuer. » Mais tu ne pensais pas. Tu ne voulais pas te faire tuer non plus de toute manière. « J’aime écrire et lire aussi. J’aime les animaux, j’ai mon propre cheval. J’aime le café, les séries. Je fais du sport aussi. » Tu lui disais, réfléchissant encore. Tu cherchais de quoi boire dans le frigo. « Tu veux boire quelque chose ? » Tu lui demandais avant de te servir un verre. « Mais tu sais, tu n’es pas obligé. Je veux dire.. tu peux oublier ma proposition si tu ne veux pas. » Il ne t’avait pas dit ne pas vouloir mais tu ne voulais pas imposer ta présence.

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siloë reynold & angus abercrombie

Tu réfléchissais. « Je ne te le dis pas tout de suite, c’est surprise. » Tu n’avais aucune idée de ce qu’elle pouvait faire pour toi en échange de la cuisine. Tu n’y pensais pas vraiment, c’était plus pour la taquiner. Souvent tu disais des choses qui passaient ta tête sans vraiment réfléchir, en réalité ce n’était pas vraiment important pour toi. Bref, tu venais à parler de bière et match et clairement ce n’était plus le genre de Connor que celui de Siloë même si tu ne la connaissais pas vraiment. Soudainement, tu sentis que quelque chose changeant, dans le son de sa voix, elle semblait mal à l’aise. Tu étais habitué à entendre ce genre de choses, les gens ne se rendant pas compte de ce que pouvait être une vie dans le noir. Cela ne te dérangeait pas, toi même si tu avais dans le même cas qu’elle tu aurais surement eu ce genre de réflexion, tu en étais certain. Tu la taquinais en parlant de baiser, tu n’avais pas ce genre d’intention la concernant, tu ne connaissais pas assez puis elle était la petite sœur de ton meilleur ami, et elle avait un petit ami, rien qui ne puisse te pousser à faire cela, alors que tu n’avais pas la tête à cela. Tu n’allais rien dire, rien dans ce cas là en tous les cas. « Je tiens encore à ma vie. » Avouais-tu tout en souriant alors que tu lui demandais ce qu’elle aimait. Après tout, tu ne connaissais que peu de choses d’elle et c’était une occasion de faire ça. Tu faisais mijoter la sauce, alors que tu prenais la casserole pour mettre de l’eau à l’intérieur. Tu te tournais vers elle, au son de sa voix, tu remarquais qu’elle faisait des choses qui lui plaisaient et c‘étais très important. « Un cheval ? Tu montes ? » Les chevaux n’étaient pas vraiment quelque chose que tu appréciais. Monter était atypique, l’effet de hauteur ne te plaisait pas vraiment pour avoir essayé, puis tu ne voyais rien, tu risquais souvent de te faire mal. « Oui, je veux bien, je prendrais ce que tu prendras. » Un moyen de lui faire confiance et de connaître ses gouts la concernant. Fronçant légèrement les yeux, tu touchais le plan de travail afin de le contourner et de te retrouver près d’elle. Tes mains remontaient le long de ses bras avant de prendre son visage en coupe. Ainsi tu étais sur qu’elle te regardait, qui plus est tu pouvais te faire une idée de sa taille, peu grande et de la douceur de sa peau, très agréable. « Ca ne me dérange pas de sortir mais ce soir, je pense qu’on devrait essayer de travailler ce livre. » ça t’angoisse légèrement de penser aux livres, mais tu dois bien passer par là parce que ça n’ira pas ensuite.

30.08.2017

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almost not crazy.
Siloë&Angus

Une surprise ? Tu n’aimais pas tant que cela les surprises à vrai dire. Tu te demandais toujours quel sort on pouvait te réserver. Ceci dit, tu ne pensais pas qu’Angus était de ce genre là, te faire de mauvaises blagues. Il devait choisir ce que tu lui devais en échange qu'il fasse la cuisine. Peut être qu’il finirait par oublier. En revanche, tu n’étais pas sûre d’oublier ses paroles. Baiser avec toi ? Non, il aimait baiser tout court. Ce n’était pas ce qu'il souhaitait faire. De toute façon, tu avais un petit ami et ton frère n’apprécierait sûrement pas. Tu n’avais pas envie de le voir se disputer avec son meilleur ami. Surtout pas à ton sujet. Tu n’avais pas non plus envie qu’il devienne encore ce frère protecteur avec toi. Cela pouvait être adorable mais chiant aussi. « Et moi à la mienne. » Tu lui disais avant de réfléchir et de lui répondre sur les choses que tu aimais faire dans ta vie. Tu lui parlais de ton cheval, chose qui semblait l’intéresser. « Oui, j’ai mon propre cheval dans un ranch. Tu es déjà monté à cheval ? » Tu le questionnais, ne sachant pas vraiment depuis quand il était aveugle après tout. Puis il pouvait tout de même monter à cheval. C’était juste un peu plus compliqué pour lui, tu supposais. En tout cas, s’il voulait le faire un jour, tu n’étais pas contre. Tu lui proposais de boire quelque chose avant de sortir une bouteille de vin du frigo et de servir. Tu le vis s’approcher de toi et tu frissonnais, sursautais presque également ne t’attendant pas à ce qu’il te touche. Vous n’aviez jamais été proche et le fait qu’il prenne ton visage entre ses mains te surprenais. Tu le regardais, lui plus grand que toi alors que tu hochais la tête. Il semblait vouloir te rassurer sur le fait que ça ne le dérangeait pas. « Oui je comprends, ce sera pour une autre fois. » Tu souriais alors que tu regardais la casserole. L’odeur était toujours délicieuse. « Je pense que l’on va pouvoir dîner ? » Tu le questionnais, puisque c’était lui qui s’occupait du repas après tout. Tu te mordais l’intérieur de la joue avant de lui demander. « Tu veux que je nous serve ? » Tu ne savais pas trop.. enfin comment tu devais agir. Tu avais l’impression d’être gauche. Non, tu l’étais.

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ALMOST NOT CRAZY

siloë reynold & angus abercrombie

Tes mots étaient sortis tout naturellement de ta bouche. Délicatement, mais surement comme si tu étais prêt pour faire une chose pareille. Exactement comme tu l’avais imaginé au fond. Tu ne pouvais voir Siloë mais tu te doutais bien que ce genre de « mots » pouvait avoir une double connotation. Que ton humour ne puisse être compris. Tu avais cet humour étrange qui pouvait en dérouter plus d’un. Tu ne le cachais pas, au contraire tu l’assumais amplement. Tu fronçais les yeux à ses mots ne comprenant pas vraiment ce qu’elle voulait dire. « Ta vie ? Ton frère ne fera rien il ira me casser la gueule, la même chose pour ton copain. » Tu soupirais, faisant mine d’être las et réaliste quand à l’issu de tout ça. « Pour m’éviter une affreuse douleur, nous resterons amis. » tu disais cela sur le trait de l’humour comme toujours alors qu’elle te parlait de ses passions. Le cheval, c’était étrange, toi tu n’aimais pas forcement cela. Le cheval, il y avait quelque chose d’inconnu surement et puis il y avait tellement de risque que cela se produise, tellement d’éventualité. Tu grimaçais une nouvelle fois. « Je ne savais pas. » Tu savais si peu de choses à son sujet que tu avais l’impression de la découvrir un peu plus chaque jour, enfin pour le coup, chaque minute. Tu penchais légèrement la tête réfléchissant à tes mots. « Une seule fois, j’avais quatorze ans et j’ai eu la trouille de ma vie. Je me suis pris plusieurs fois des branches et j’ai manqué de tomber encore plus. Mauvaise expérience. » Lui avouais-tu. Tu aurais surement du faire avec quelqu’un comme la fois où tu avais fait de la moto, dans le dos d’un ami. Ce fut une expérience incroyable, mais tu n’étais pas adepte de tout cela, tu préférais courir, ça tu aimais même si là encore tu devais le faire en tandem. Afin d’être certain qu’elle puisse bien entendre, tu avais agrippé son visage pour lui parler. Tu avais toujours été un homme très tactile, te souciant guère de la réaction des gens. Tu ne voyais pas mais tes autres sens eux… étaient affutés. Tu souriais. « Exactement. » Une prochaine fois. Tu sentais légèrement lorsqu’elle parlait de manger elle avait tout à fait raison, le repas était bientôt fait. « oui. » Tu t’éloignais d’elle avant de vider les pates dans une casserole. Tu t’affairais alors que tu entendais Siloë te demander de servir. « Oui tu peux, mais indique moi où sont les choses. » Tu te tournais vers elle avançant avec la sauce qu’il fallait ajouter. Entendant un blanc et surement son hésitation, tu préférais ajouter. « Souvent on dit… 12h les carottes, dix heures la viande. Ça me permet de repérer les choses, pareil pour les couverts. » Tu tirais la chaise afin de t’y installer avant de chercher du bout des doits ta serviette. « Tu finiras par t’y habitué, j’y suis arrivé. » Tu riais légèrement pour la détendre légèrement, conscient que cela devait la perturber plus que de raisons.

30.08.2017

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