contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: It's a heartache that hits you when you're down [Joshyan] (#) Sam 2 Sep - 13:53
It's a heartache that hits you when you're down
Je n’avais passé qu’une nuit à l’hôpital. C’était il y a deux semaines. Deux longues semaines où l’on m’avait forcé dorénavant à voir un psychologue, auquel je ne parlais pas. Mais surtout deux longues semaines passées sans Doryan… et il me manquait à en crever. Peut-être que la distance aurait pu nous faire comprendre l’un à l’autre que nous avions besoin d’être ensemble pour vivre. Moi, c’est ce que j’avais compris, il était devenu mon essentiel. Mais lui… Il ne m’adressait rien, pas un regard. Peut-être était-ce parce que j’évitais les siens, et ainsi je ne les croisais jamais. Mauvais concours de circonstances. Chez les Berenson, tout le monde était aux petits soins pour moi, notamment depuis que je m’étais taillé les veines. Ils avaient eu peur, parait-il, mais je n’écoutais pas plus que cela leurs propos. J’ignorais de quoi ils avaient eu peur, moi qui ne m’étais jamais trouvé attachant et qui avait perdu la seule personne au monde qui me faisait peut-être croire que j’étais exceptionnel. Alors j’errai tel un fantôme à travers les couloirs du lycée, poussé à droite et à gauche sans le remarquer pour autant… et ainsi on ne m’embêtait plus. Enfin, presque plus. Il y avait toujours des insultes balancées dans tous les sens, mais elles ne m’atteignaient pas. Je n’étais pas plus fort, non. Juste infiniment détruit pour que cela puisse m’envoyer encore plus bas que terre. Julian avait essayé de m’aider, mais en vain. Tout comme pour Leeth, leurs blagues éternelles n’avaient plus d’effet sur moi. J’étais un vivant parmi les morts. Un zombie qui marchait sans trop savoir où aller, et dont les notes étaient passées d’excellentes à catastrophiques. Je n’écoutais plus ce que nous dictaient les professeurs, ne prenais plus de note et passais mes heures à regarder au-dehors, par la fenêtre, le poignet taillé et recousu caché par une bande qui enveloppait ma main jusqu’autour du pouce. Cela me faisait mal, mais je n’en avais cure. Qu’est-ce donc que la douleur physique quand on est détruit à jamais mentalement et surtout émotionnellement ? Sans Doryan, je n’étais rien. Plus que l’ombre de moi-même. J’avais perdu mon cœur qui saignait d’une hémorragie que rien ne pourrait panser. Seul me retrouver dans ses bras pourrait me faire renaître, mais je savais que c’était impossible. Nous n’étions plus ensemble, c’était une réalité que je me devais de faire entrer dans mon stupide petit crâne d’intello déchu. Mais Mrs Berenson avait peut-être raison : il faudrait que l’on se parle tous les deux plus calmement. Après tout, au bout de deux semaines, nous serions moins à cran, peut-être plus prompts à nous écouter et, peut-être améliorer les choses entre nous. Et si jamais c’était foutu pour foutu, alors au moins je serai fixé. Je voulais au moins juste savoir comment il allait, et comment allait la situation avec son père. Continuait-il à le frapper ? Son beau visage était intact et même réparé, mais qu’en était-il du reste de son corps ? Est-il parsemé de bleus ? Avaient-ils tous les deux trouvés un terrain d’entente, quel qu’il soit, c’est-à-dire un père moins homophobe et plus ouvert d’esprit, ou bien… un fils à jamais fermé aux hommes ? Et… à moi ? La sonnerie retentit enfin, signalant le début de la pause de midi. Je filai aux casiers pour ranger mes cours et mes livres du matin, prendre ceux pour l’après-midi, mais ne vis pas Doryan. Bon. Je me dirigeai alors vers le self, pris seulement une bouteille de lait et une pomme car je n’avais pas particulièrement faim, étant angoissé par la confrontation que j’aurai avec lui, en espérant qu’elle se déroulerait au moins sans trop d’animosité et de fureur. Ça, je n’étais pas prêt à l’encaisser. Je m’installai à la table de Julian, et mangeai tranquillement ma pomme en regardant les portes d’entrée du self. Mais je ne le vis pas. Pourtant il avait également cours cet après-midi, je connaissais son emploi du temps par cœur. Julian me soumis alors l’idée qu’il était peut-être en train de se défouler au terrain ou au gymnase. Je lui accordai raison, rangeai ma briquette dans mon sac et jetai ma pomme à peine entamée, avant de quitter les lieux pour me diriger vers le terrain de sport. La neige avait commencée à fondre, signe que le printemps arrivait. L’air s’était d’ailleurs légèrement réchauffé, quoiqu’il fasse encore très froid. Je parcourais le terrain de sport, vide de toute présence. Bon. Il ne me restait plus que les vestiaires à visiter, avant de conclure définitivement qu’il avait dû rentrer chez lui. J’entrai dans les vestiaires des hommes, et entendis quelques légères bribes de voix, avant que silence ne se fasse. J’arpentai les lieux installés comme un vrai labyrinthe, et au détour d’un couloir, j’aperçus le sac de sport de Doryan qui dépassait.
« Doryan ? Je… je voulais savoir si je pouvais te parler. »
Mais rien, aucune réponse. Je m’approchai un peu plus, répétant timidement :
« Doryan ? »
Et là… mon sang se glaça… La bouche entrouverte sous l’effet de la surprise, mes yeux se noyèrent instantanément de larmes lorsque je le vis… embrasser cet homme.
lumos maxima
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Sujet: Re: It's a heartache that hits you when you're down [Joshyan] (#) Sam 2 Sep - 15:00
« arrête, j't'en supplie. » tu dis difficilement, avant que le dernier coup te coupe ta respiration. tu as la tête qui tourne, tu sens quelque chose de visqueux sur ton visage avant de comprendre que c'est du cracha. t'es faible, t'es plus capable de faire quoi que ce soit. il est tard, tu entends la porte d'entrée se claquer, signe que tu es tranquille pendant le reste de la nuit. ta soeur, t'sais pas trop où elle se trouve, t'sais plus rien dans cette famille parce que t'es le problème de l'équation. c'est tout. tu as mal au ventre, tu sais pas non plus par quelle force tu réussis à te redresser. tu te tiens, en montant les marches, tu te tiens alors que les larmes inondent déjà ton visage. depuis que tu es rentré chez toi, c'est l'enfer. tu le savais, mais tu espérais quoi, au fond ? tu espérais que ton père t'accepte ? tu as eu la naïveté d'y croire. et par dessus tout, il y a joshua qui te manque tellement que ça devient invivable. tu t'laisses traîner jusqu'à ta propre salle de bains, tu mets beaucoup de temps à réussir à retirer ne serais-ce que ton tee-shirt pour voir les dégâts. tu lâches un hoquet de surpris, déjà que la veille, tu commençais à avoir un bleu impressionnant sur le haut du torse, maintenant c'est tout ton ventre qui a pris. tu saignes un peu, de l'arcade, parce que tu t'es pris le meuble tout à l'heure, mais là... là c'est trop grave. et t'es incapable de faire quoi que ce soit. t'aimerais toquer, t'aimerais le revoir, t'excuser, mais tu es certain qu'aucun membre de sa famille ne va te laisser passer la porte d'entrée. t'aurais aimé que les choses se passent autrement. « putain. » tu jures, te laissant tomber, ton dos qui rencontre la porte. tu lâches un long soupir, les larmes coulent, tes yeux se ferment tout seul. peut-être pour toujours, t'espères. t'espères tellement qu'le réveil a été difficile, comateux. que t'habiller a été une épreuve bien trop difficile et que tu supportes plus ton torse. tu supportes plus ton corps, qui est abîme par les coups. parce que le torse, c'est rien comparé à ton dos. parce qu'tu ressens encore la ceinture qui claque ta peau.
tu l'regardes, t'es dans les vestiaires dans l'unique but de ne pas aller en cours, d'te cacher parce que tu supportes pas de le voir sans t'approcher de lui. tu as vu sa main, tu sais ce qu'il se cache en dessous de cette bande et que ça te terrifie. tu sais que tout ça, c'est de ta faute. t'es perdu dans les pensées quand léo s'pointe devant toi. il est lourd, léo. depuis qu'ton équipe est au courant de la fin de ta relation avec joshua, il est là, il est toujours là. parce que malgré tout, la mort de ta mère a beaucoup joué et t'es accepté. pour eux, c'est pas grave si tu aimes les hommes, ils t'jugent pas et tu es resté le même. parce que y'a qu'ton père qui veut pas, qui t'le montre bien. « pourquoi t'es tout seul ? » qu'il te demande, en se posant à côté de toi. tu sens sa main sur ta jambe, t'aimerais la repousser, c'est pas la sienne qui doit être sur ta peau mais celle de joshua. « pour être seul, justement. » tu réponds, t'es las dans ta voix. tu t'relèves, tu veux pas être là, pas être avec lui. tu veux retrouver joshua, t'en peux plus, t'as b'soin de lui. mais léo il est là, il se lève aussi, il sourit, il te pousse gentiment contre le casier et tu te crispes, tu réagis pas, mais la douleur est présente physiquement, et elle se lance d'un coup que tu t'retiens de pas pleurer. « putain t'es lourd. » qu'tu dis, mais ça le fait rire. et t'sais pas trop ce qu'il se passe, il pose ses mains sur ton torse, il y met de la pression et tu supportes pas, ça te fait trop mal. il a mis ses lèvres sur les tiennes, et t'es incapable de réaliser ce qu'il se passe parce que tu penses à contrôler la douleur, à ne pas te mettre à chialer. tu veux pas qu'ça se sache. tu n'as pas entendu joshua qui est arrivé, qui est là à vous regarder, parce que tu es trop dans tes pensées. tu prends sur toi, tu commences à te débattre et léo il rigole. « quoi, t'aimes pas ? » qu'il demande comme un con, tu es blanc toi, tu as l'impression que ton teeshirt est collé contre ton torse, que les plaies ce sont ouvertes et que tu t'es mis à saigner. « mais c'est pas d'toi que je suis amoureux bordel. » tu l'as toujours pas vu joshua. il peste de rire, ce con. « quoi ? tu penses encore à ce gamin ? mais doryan, sérieux, pourquoi tu t'coltines un coincé comme lui ? » tu n'aimes pas qu'on parle de lui comme ça. « juste, casse toi léo, avant qu'te démonte la gueule. » ta voix est sec, tu lui lances un regard noir, mais il s'tire et toi tu te laisses tomber sur le sol, lâchant un gémissement d'douleur. posant ta main sur ton ventre, t'oses pas la poser directement sur ta peau, la peur qu'elle en r'sorte avec du sang. tu t'concentres trop dans la douleur, tu l'as pas vu, tu sais pas qu'il est là à tout voir d'loin, t'en sais rien.
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Sujet: Re: It's a heartache that hits you when you're down [Joshyan] (#) Sam 2 Sep - 15:34
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Cette vision était pire que tout ce que je pouvais imaginer. Doryan en embrassant un autre… c’était impossible à supporter. Les larmes d’ordinaire difficiles à sortir éclataient dans mes yeux comme un feu d’artifice. Elles coulaient à flot sur mes joues et mon visage, tant et si bien que j’avais du mal à respirer, le souffle coupé. Je n’entendais rien à leur conversation, mes oreilles bourdonnaient. J’étais cruellement sur Terre, et dans un autre monde à la fois. Un monde peuplé d’horreurs et d’un cauchemar impossible à avaler. Au fond, j’avais toujours eu un peu d’espoir. Un espoir nourrit par les médecins, infirmiers, mon psychologue et les Berenson : celui que mon amour de toujours n’avait pas pu disparaître ainsi. Qu’il m’aimait peut-être encore au moins un peu. Mais c’était faux tout cela, et j’avais été trop con pour y croire. Moi qui ne disais que rarement des gros-mots, cette fois je pesais mes mots. Oui, un gros con innocent qui avait eu tort d’espérer que celui qu’il croyait être sa moitié puisse l’aimer. Car pourquoi et comment pouvait-on m’aimer ? Je n’avais rien. Je n’étais rien. Juste un raté doublé d’un imbécile lâche qui avait choisi la mort plutôt que la vie à de trop nombreuses reprises. Et c’était à croire que j’avais eu raison au final, parce que vivre… vivre ça fait trop mal. Et ça ne sert à rien si ce n’est souffrir encore. J’avais tout perdu, car la Mort m’avait arraché ma famille. J’avais à tort cru que mon alliée serait la Vie, mais on me maltraitait et voilà que le seul que j’aimais m’étais arraché. Non, c’était trop dur à supporter. Je reculais, hochant la tête tant je n’arrivais pas à comprendre ce que je venais de voir. Ce garçon croisa soudainement ma route dans les vestiaires en les quittant, me regardant avec haine et mépris.
« Qu’est-ce que tu fous là, minus ? » Me demanda-t-il en me toisant de toute sa hauteur, le sourire et le regard arrogant.
Il se pencha vers moi, et me lâcha :
« Il embrasse bien ton ex. Ouais, je dis bien ton « ex », parce que bientôt, il sera à moi. Lui et son beau p’tit cu… » N’eut-il pas eu le temps de finir de dire que mon crochet du droit lui atterrit en pleine mâchoire, dans un craquement sinistre.
La douleur dans mon poignet était fulgurante. J’étouffais un cri de douleur, me massant la main, moi qui n’avais jamais donné un seul coup de poing de ma vie. Celui-là en revanche, il venait du cœur. Heureusement pour moi, j’étais droitier, et je m’étais tranché le poignet gauche, alors j’avais évité de faire sauter les poings. Oui, mais la douleur était là quand même, et vraiment ça n’était pas agréable. Retournant la tête vers moi en se touchant la mâchoire, interloqué par ce qu’il venait de se passer, le garçon au corps athlétique me lança un regard pour me faire comprendre que j’étais mort. Et effectivement, je craignais bien que ça soit le cas.
« Tu vas voir, toi ! » Hurla-t-il, assainissant un coup de poing… dans le casier, pour ma part ayant eu assez de réflexe pour me baisser à temps et foncer vers Doryan, la sortie étant bouchée par l’autre membre de son équipe dont je ne me rappelais pas le prénom.
A nouveau, celui-ci beugla de rage, et j’accourus vers Doryan, avant de me stopper brusquement. Et tant pis si j’allais avoir mal dans quelques instants, tant pis ce qu’il m’arriverait, je n’étais pas assez égoïste et surtout bien trop amoureux encore pour pouvoir rester de marbre à ce que je venais de voir.
« D… Doryan, qu’est-ce qu’il t’arrive ? » Demandais-je, le voyant plié là en deux de douleurs.
Le garçon s’arrêta et m’attrapa par le col qu’il resserrait pour m’étrangler, et je parvenais à peine à respirer.
« Si tu te crois assez malin pour me défier, tu t’goures, nabot ! » Beugla-t-il, la mâchoire en travers et la main visiblement fracassée.
Je vis Doryan essayer de se relever mais je tendais la main vers lui, essayant d’articuler un :
« N… non, n…e bouge p… pas. »
Je ne voulais pas qu’il lui arrive quoi que ce soit, encore moins qu’il se batte pour moi vu l’état dans lequel il était. Mais je ne représentais certainement plus rien pour lui pour qu’il daigne lever le petit doigt… Enfin, je crois…
lumos maxima
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Sujet: Re: It's a heartache that hits you when you're down [Joshyan] (#) Sam 2 Sep - 15:47
tu es concentré sur la douleur, tu entends pas trop ce qu'il se passe. tu sais pas c'que léo est en train de foutre. tu trembles, tu prends sur toi, passant ta main sous ton teeshirt. et tu l'sens, il a ouvert les plaies bordel. juste à trop t'serrer le torse. tu lâches un second gémissement, entendant un bruit sourd qui te fait sursauter. tu relèves le regard, tu vois un peu flou, mais tu l'reconnais. ton coeur rate plusieurs battements, tu vois joshua qui s'empresse de courir vers toi. tu n'as pas le temps de comprendre quoi que ce soit que léo revient. tu l'vois qui plaque joshua, qui l'étrangle, et l'adrénaline monte d'un seul coup. tu peux accepter plusieurs choses, mais qu'on fasse du mal à joshua, c'est mort. tu l'écoutes plus, tu n'entends plus rien pour tout avouer. tu arrives à te lever, et on s'en branle du sang, on s'en branle que tu es à deux doigts de tourner de l'oeil. l'adrénaline est là, et tu pousses léo avec toute une force que tu ne pensais plus avoir. « putain mais tu fous quoi ? » qu'tu lui dis. il rigole encore, mais toi tu rigoles plus. tu as les nerfs qui lâchent, ton corps qui tremble de rage alors que tu lui envoies un coup de poing en pleine face. « putain doryan ! » qu'il s'exclame. mais tu le chopes par le col, reproduisant la même scène qu'il vient de faire à joshua. « parce que tu aimes toi ? t'aimes avoir mal ? » il se débat, et tu veux pas avoir un meurtre sur la conscience alors tu lâches prise au moment où tu sens que tu es prêt à dépasser la limite. parce que de toute manière, l'adrénaline commence à partir, et que tu t'sens vraiment pas bien. il part, sans trop chercher à comprendre et toi, tu te laisses tomber à nouveau sur le sol, n'osant pas relever le regard vers joshua. tu sais que ça va passer. ta tête se pose contre le froid du casier, tu finis par ouvrir les yeux, n'ayant plus la force de marcher contre lui. « viens là. » qu'tu dis, en lui ouvrant tes bras. « viens s'il te plaît, j'ai besoin d'avoir mon petit ami contre moi. » parce que, sans forcément le lui dire, tes priorités changent. tu es faible, mais tu sais ce que tu veux. c'est pas ton père, ton choix, c'est lui et ça s'arrête là.
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Sujet: Re: It's a heartache that hits you when you're down [Joshyan] (#) Sam 2 Sep - 16:15
It's a heartache that hits you when you're down
Je n’avais plus d’air, mais dans ses yeux je voyais la seule et unique chose qui valait la peine que je tente de reprendre le dessus : Doryan ne voulait que me protéger. Je devais tenir bon, parce que quand il reprit le dessus et qu’il envoya un coup de poing en plein visage de son co-équipier, je compris que rien dans ce baiser n’était voulu de sa part. Je tombais à genoux, portant ma main à ma gorge, ayant peine à retrouver mon souffle. Mon cœur battait la chamade, et tout à coup, ce fut au tour de cet enfoiré de recevoir la monnaie de sa pièce. Doryan l’attrapa par le cou et le serra.
« Doryan, laisse-le, il n’en vaut pas la peine. » Parvins-je enfin à dire d’une voix brisée par la force qu’avait eu ce type.
Et il le lâcha tout juste. Oui, tout juste pour que l’autre ne franchisse pas la frontière sans retour de la mort. Je le vis s’enfuir en courant, avant que Doryan ne tombe à son tour, épuisé, et surtout le tee-shirt plein de sang. Je m’adossai à l’un des hauts casiers tout comme lui, et nos regards se croisèrent. Et là, il m’offrit le plus beau présent du monde : le refuge de ses bras. Tremblant, je le regardai avec incompréhension, ayant peur de me réjouir pour quelque chose que j’aurai pu mal interpréter. Mais non, et lorsqu’il me dit qu’il avait besoin de son « petit-ami » auprès de lui, à nouveau mes larmes coulèrent, alors que je me précipitai vers lui et m’enfoui dans ses bras que j’aimais tant. Je retrouvais son odeur pour laquelle j’étais totalement addict, et le serrai dans mes bras comme si je me rattachais à la dernière bouée de sauvetage du Titanic.
« Doryan… » Lui dis-je, le cœur battant la chamade en me reculant légèrement, posant mes mains de chaque côté de son visage sans savoir où regarder.
Ses yeux ? Son visage ? Son tee-shirt tâché de sang ?
« Bon sang mais qu’est-ce qu’il t’est arrivé ? Je t’en prie, je t’en supplie, ne me dis pas que c’est lui… » Lui dis-je en faisant explicitement référence à son père.
« Est-ce que… est-ce que je peux regarder ? » Lui demandais-je, ne sachant pas si j’avais le droit de le toucher, et encore moins de voir ses blessures en soulevant son haut.
J’essuyais mes larmes de ma main blessée, étant sûr qu’il ne saurait pas ce qu’il mettait arrivé. Je ne l’avais même pas dis à Julian pour ne pas que cela ne fasse d’histoires, en ayant même prié les Berenson pour qu’ils n’interfèrent en rien dans cette histoire qui ne me concernait que moi. J’avais eu peine à leur faire comprendre que si je souffrais du choix de Doryan que j’avais fini par accepter de toute façon, me tailler le poignet avait été ma décision. Pas la sienne. Alors ça ne concernait que moi et moi seul, et Doryan ne devait pas le savoir. Du moins je priais pour qu’il ne s’en doute jamais, et si je détestais le mensonge, j’étais prêt à inventer n’importe quel bobard pour ne pas qu’il s’en doute. Même s’il était vrai que Doryan était plus futé que cela…
« S’il te plait… Laisse-moi t’aider cette fois. J’ai été très maladroit et je m’en excuse tellement ! Dis-moi quoi faire, et je le ferai. Je ferai tout ce que tu veux au monde, je serai prêt à tout pour toi mon Doryan… J’ai cru que j’allais crever sans toi, je… Non, en fait j’en suis même certain. Mais je t’en supplie, il faut que tu me dises ce qu’il t’a fait. Il faut que l’on règle ce problème, que tu viennes avec moi, ou je ne sais pas mais on ne peut pas le laisser te détruire, qu’importe qui il est, qu’importe que ça soit ton père ! Tu me comprends ? Il… Il te tuera Doryan !!! » Le suppliais-je, mes larmes coulant sur mes joues.
lumos maxima
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Sujet: Re: It's a heartache that hits you when you're down [Joshyan] (#) Sam 2 Sep - 17:27
il y a deux semaines, tu croyais que tu étais un garçon fort, capable de soutenir ton père, capable de croire que tu en avais rien à foutre de joshua parce que tes priorités avaient changé, et que ton père devenait premier dans ta liste. tu as été con, de croire que les choses allaient s'arrangé. la vérité, c'est que tu es trop amoureux de joshua et que tu peux pas sans lui. ne pas dormir avec lui a été un supplice, même quand tu lui faisais vivre la misère, tu étais toujours tendre et proche avec lui quand il dormait. « doucement, doucement... » que tu dis faiblement alors qu'il te serre avec force. tu poses tes lèvres dans ses cheveux, ton corps tremble tellement c'est intense de l'avoir contre toi. il t'a terriblement manqué. mais il comprend très bien ce qu'il se passe joshua, parce qu'il te connaît par coeur, parce qu'il a toujours été impliqué dans ta vie et que tu lui as sûrement raconté tout, mais aussi parce qu'il était là au premier coup de ton père. tu sens les larmes qui te montent aux yeux, la douleur, les coups, un mélange de tout ça. mais tu réponds pas, pas quand tu vois de plus proche sa main. dans des forces que tu cherches encore à trouver, tu attrapes son poignet alors que ta voix se brise. « je suis désolé, tellement désolé joshua. c'est ma faute si tu as fait ça, j'voulais pas qu'tu crèves, j'pensais pas c'que je t'ai dit. » tu fermes les yeux, quelques secondes, passant ta main sur ton ventre. c'est rien, ça va passer qu'tu dis. tu veux pas aller aux urgences, tu veux aller nul part, tu veux juste rester dans ses bras et c'est tout, ça s'arrête là. « tous les jours il me fait ça. pendant plusieurs heures, et j'en peux plus, j'ai trop mal. » au début pourtant, c'était pas vraiment des coups, c'était des mots difficiles, des mots que tu mérites pas parce que tu fais tout pour lui. tu as mis fin à ta relation pour lui. « j'peux pas sans toi joshua. j'ai essayé, mais j'peux pas. et j'suis désolé de t'avoir dit tout ça, j'suis désolé parce que t'es le seul à être là, à pas me lâcher, et je t'aime tellement et j'veux pas te perdre. » trop d'émotions, alors que tu te caches dans ses bras, éclatant en sanglots. tu sais que tu peux pas ramener ta mère, mais tu peux pas prendre le risque de perdre joshua parce qu'il a pris une bonne partie de ton coeur en otage, et sans lui, t'es incapable de respirer.
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Sujet: Re: It's a heartache that hits you when you're down [Joshyan] (#) Sam 2 Sep - 17:55
It's a heartache that hits you when you're down
Quand je vis son regard se poser sur mon bandage, je fermais les yeux et baissai la tête, parfaitement honteux. Je ramenai ma main contre moi et tirai sur ma manche pour dissimuler le bandage qui masquait ce qui avait encore été une grave erreur. Je levai aussitôt les yeux vers lui lorsqu’il s’excusa, et lui répondis immédiatement :
« Non, Doryan, arrête. Ce n’est pas ta faute. C’est juste… moi qui ai fait n’importe quoi, je te l’avoue. Tu avais totalement raison quand tu disais que je ne suis pas suffisamment fort pour faire face aux situations difficiles. C’est juste que… c’est pas du chantage, mais je ne peux pas te perdre… C’est trop dur… » Lui avouai-je, profondément sincère.
Il passa à nouveau sa main sur son ventre, dont les tâches de sang révélaient certainement de graves blessures. Retenant des claquements de dents causés par la peur, je pris une légère inspiration pour calmer mes nerfs, et lui demandais :
« Doryan… c’est lui, tout ça ? Dis-moi tout, je t’en supplie. »
Il m’avoua alors subir ces supplices pendant des heures entières, chaque jour. Je menai ma main à ma bouche, horrifié.
« Tu as conscience qu’on ne peut pas le laisser faire ? Je ne ferai rien qui ira contre ta décision, mais je t’en supplie, fais le bon choix. Il est bien trop cruel envers toi, et tu n’as personne pour te défendre, hormis moi et les Berenson. Je te promets, non je te jure qu’on fera tout pour te venir en aide, mais il faut que tu l’acceptes. D’accord ? » Lui dis-je, dans une infinie douceur.
C’est alors qui plongea dans mes bras en sanglotant, me disant qu’il ne pouvait pas demeurer sans moi, même s’il a essayé. J’étais le seul à ne pas le lâcher, même si au départ j’admets que cela avait été dur pour lui de l’accepter. Il m’aimait et ne voulait pas me perdre, ajouta-t-il. Je caressai tendrement ses cheveux, ma visage appuyé contre le sien, et déposai un tendre baiser sur sa joue, avant de reculer légèrement, et de lui dire :
« Je sais combien c’est difficile d’accepter parfois l’aide qu’on nous donne. Je n’ai jamais accepté celle de mon beau-père, et tu sais comment ça s’est fini, alors je te comprends, mon chéri. Moi aussi je t’aime, tu n’as même pas idée à quel point, alors je t’en supplie, laisse-moi te venir en aide. Suis-moi chez les Berenson, je demanderai à Alastair et à Jane si on peut à nouveau t’héberger, et je suis certain qu’ils seront d’accord. Personne ne te laissera dans cette horreur dans laquelle tu vis. C’est inhumain que quelqu’un puisse t’infliger ça, a fortiori ton père. Viens avec moi, et laisse faire peut-être les services sociaux. J’ai eu à faire à eux, ils sont compétents. Alors oui, je sais que ça fait peur et qu’il s’agit de ton père. Les liens du sang sont présents, mais en parlant de sang, regarde-toi. Je t’ai à peine touché et… j’en ai plein les mains. Je ne veux pas te retrouver un jour dans le coma ou… ou pire : mort. Car si tu disparais, je disparais avec toi, je le jure devant tout ce que j’ai de plus cher. Alors tu peux refuser, oui, et je l’entends, mais s’il-te-plait, entends ma supplication. Je te le répète : laisse-moi t’aider. » L’implorais-je.
Je posai mes mains de chaque côté de son visage, et l’embrassa tendrement, comme si c’était la première fois. Et en un sens c’était le cas, nos retrouvailles étaient à marquer d’une pierre blanche.
« En tout cas je t’aime mon amour, et je serai prêt à tout pour te venir en aide. Mais je refuse de le laisser te détruire. Il ne te mérite pas. Il devrait se rendre compte que ça ne sont pas les gays les plus menaçants. »
Je me relevai, et lui tendis la main, un doux sourire sur les lèvres :
« Viens avec moi, d’accord ? Laisse cette horreur se finir et rentrons. Je te le promets, ils t’accepteront. »
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Sujet: Re: It's a heartache that hits you when you're down [Joshyan] (#) Sam 2 Sep - 18:15
tu supportes pas de voir son poignet. il te rassure, il te dit que c'est pas de ta faute, mais tu sais très bien que si. tu t'en veux, tu pensais pas tout ce qu'il s'est dit mais joshua y a cru, il a même essayé. mais c'est pas drôle de jouer avec la mort, et tu veux pas qu'il essaye à nouveau. « mais j'voulais pas que tu le fasses... » tu dis difficilement. tu te contentes d'hocher la tête, bien-sûr que c'est lui, mais c'est trop difficile de l'avouer à voix haute. tu trembles dans ses bras, t'accrochant à lui. tu n'es pas certain que les berenson vont t'aider, pas après ce qu'il s'est passé, pas après ce que joshua a tenté de faire. tu es dans la case rouge, forcément, alors tu ne sais pas par quel moyen il réussirait à ce qu'ils acceptent de te laisser dormir chez eux. pas après les derniers événements. les mots de joshua font peur ; les services sociaux ? pourquoi faire ? pour qu'ils t'enlèvent d'ici ? non, tu veux pas être loin de lui, c'est insupportable. mais tu comprends qu'il ne veut que ton bien, tu comprends qu'il veut te protéger et tu ne peux pas lui en vouloir. bien au contraire. mais quand il t'embrasse, quand tu sens ton ventre qui se contracte, tu te rends compte que tu peux pas te laisser faire. alors oui, tu as fait un choix, et tu fais celui que tu aurais dû faire dès le début. « d'accord. d'accord, je te fais confiance, d'accord pour que tu m'emmènes loin de lui. mais s'ils ne veulent pas, t'insistes pas d'accord ? j'me débrouillerais pour partir loin de lui. » parce que t'es certain qu'ils vont pas vouloir te garder. tu essayes de te relever, mais c'est trop dur. parce que tu t'mets à tourner de l'oeil. tu as l'impression de tomber en arrière, alors que t'as pas l'temps de réagir que ta tête cogne le casier avec force, et que tu tombes inconscient sur le sol du vestiaire. peut-être qu'il a justement tapé bien trop fort.
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Sujet: Re: It's a heartache that hits you when you're down [Joshyan] (#) Sam 2 Sep - 19:01
It's a heartache that hits you when you're down
Qu’il se débrouille pour partir loin de lui, à présent je lui faisais confiance. Il y a deux semaines, certainement même moins sinon nous aurions été réunis avant me semble-t-il, s’aurait été chose impossible. Je lui souriais tendrement, heureux de savoir qu’il allait prendre sa vie en main pour s’éloigner de cet homme. Ou plutôt devrais-je dire ce monstre.
« Je suis soulagé de t’entendre dire ça. Allez viens, sortons d’ici. Il est temps pour toi d’aller te reposer, tu ne le crois pas ? Je ne veux plus rien t’imposer, je crois que j’ai été trop dur avec toi, et… Doryan ? Doryan ?? » Demandais-je, le voyant virer de couleur.
Son teint relativement clair était devenu presque translucide. J’exagère à peine, car je ne le reconnaissais plus. Il ne répondait plus à rien, et tout à coup s’effondra. Je n’eus pas le temps de l’empêcher de se cogner la tête contre le casier, mais parvins tout juste à l’empêcher de s’écraser au sol, même si cela me coûta cher au niveau de ma propre blessure. Mais pour le coup, je me fichais d’avoir mal, tout ce qui comptait c’était lui et rien que lui. Alors sa tête entre mes mains, c’était d’une voix paniquée que je ne cessais de l’appeler en prononçant son prénom. En vain. Il ne me répondait pas. Je posai mon index et mon majeur sur sa carotide, essayant de prendre son pouls qui, hallelujiah, répondait présent. Trop lentement, mais il était tout de même vivant. Je pris alors mon portable dans la poche de mon manteau, et composai le numéro des pompiers, me contrefichant de ne pas faire appel à l’infirmière. C’était bien trop grave pour passer par son unique biais. Une voix me répondit, et c’est tout paniqué que je dis presque en un seul trait :
« Je m’appelle Joshua Landers, je suis au lycée de Wellington. Mon copain a fait un malaise suite à des blessures qu’il a sur tout le corps et qui n’arrêtent pas de saigner. Il s’est grandement cogné la tête en tombant. S’il-vous-plait, je vous en supplie venez vite. Nous sommes dans les vestiaires du terrain de sport et du gymnase. Dépêchez-vous, il respire et son cœur bat à peine ! »
L’homme me dit alors qu’il envoyait une équipe immédiatement, et c’est effectivement ce qu’il fit. Au bout de dix minutes passées à caresser le visage de mon petit-ami et à le supplier de ne pas m’abandonner, je demandai à les accompagner et montai avec eux dans le fourgon, sous les yeux curieux et les commérages qui allaient bon train des lycéens qui s’étaient réunis sur les lieux. Un premier pompier appliqua un masque à oxygène sur son visage, tandis qu’un seconde – ou plutôt une seconde – s’afférait à découper son pull au ciseaux, laissant découvrir à ma plus grande horreur des contusions et toutes sortes de blessures plus ou moins anciennes qui parcouraient son torse autrefois si beau et que mes mains avaient tant parcourues. Je tenais sa main que j’embrassai, ne pouvant m’empêcher de prier sa Maman de ne pas l’emmener avec elle. J’avais beaucoup trop besoin de lui. Nous fûmes séparés à notre arrivée aux urgences de l’hôpital, et j’entendis impatiemment dans la salle d’attente qu’il revienne des soins. Je faisais les cent pas dans le lieu où d’autres proches attendaient, avant que l’on ne me dise qu’il avait été conduit chambre 104 où il se reposait à présent, et que tout allait à présent bien pour lui. Il était hors de danger. Je remerciai l’infirmier, et me rendis à son chevet. Doryan était plongé dans un profond sommeil, et je déposai un baiser sur son front puis sur ses lèvres avant de prendre sa main et de m’assoir à côté de lui. Je lâchai un profond soupir, et caressai doucement sa main à nouveau chaude, ce qui fit à nouveau battre mon cœur qui, je le croyais, c’était arrêté en même temps que la peur m’eut gagnée. Sa main plus grande dans la mienne, je regardai défiler les heures, avant d’envoyer un message aux Berenson pour les prévenir de ce qu’il se passait et que j’allais probablement rentrer très tard. Petit à petit, le sommeil me gagna. Je posai mon bras à côté de lui, près de sa hanche, et appuyai ma tête dessus pour m’endormir. Etouffant un bâillement, je murmurai :
« Réveille-toi vite, mon ange. Je t’aime… » Lui dis-je avant de sombrer dans les bras de ce cher Morphée.
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Sujet: Re: It's a heartache that hits you when you're down [Joshyan] (#) Sam 2 Sep - 19:44
parce que la douleur a trop pris le dessus sur ton faible corps. t'aurais jamais dû aller au lycée, pas avec ce qu'il s'est passé la veille. t'aurais jamais dû forcer, t'aurais jamais dû te soigner tout seul parce qu'il y avait des blessures qui avaient besoin de point de sutures, et que tu n'as pas été capable de demander de l'aide. alors peut-être que se lever, c'était la limite de trop. tu sais plus vraiment ce qu'il s'est passé, tu as juste entendu un bruit impressionnant au moment où ta tête a rencontré le casier, mais ça s'arrête là. parce que tu n'as pas senti les médecins prendre soin de toi au moment où ils sont arrivés dans le lycée, t'en sais rien. t'sais pas qu'on t'a arraché ton teeshirt, t'sais pas que les lycéens curieux ont vu ton torse blessé, et t'sais pas que les médecins, peu à peu, sous le regard de ton copain, voient les dégâts sur ta peau. torse ou dos, il y a des dégâts partout. des oedèmes impressionnant, des marques de cicatrice que tu vas garder à vie simplement parce que ton père a fait joujou avec la ceinture, parce que ça lui plaisant d'entendre ton dos se craquer à chaque fois que le cuir rencontrait ta peau. ils ont passés de longues heures à soigner toutes tes blessures, à coudre ce qui était trop profond, à conclure que ton évanouissement vient de ta faiblesse, de la fatigue qui était présente depuis plus de deux semaines, des douleurs trop fortes. t'aurais pu faire une infection, tellement tu as pas pris soin de tout ça, mais de toute façon tu peux pas faire marche arrière. t'es perfusé, pour des calmants. tu sais pas que tu te retrouves à l'hôpital. t'es crevée, tu t'laisses pas t'enfoncer, mais tu as besoin de prendre de repos et c'est dans la nuit que tu te réveilles. joshua est là, il dort, sa tête sur le matelas. tu le secoues un peu, t'es encore exténué. « mon coeur... » qu'tu dis difficilement, pour le faire sortir de son réveil. et quand il relève le regard, avant qu'il ne se mette à parler, tu le coupes. « viens là, j'veux dormir dans tes bras. » tu te décales un peu, en faisant attention, lui laissant amplement de la place pour que tu te blottisses entièrement contre lui. vous parlerez demain, cette nuit, tu le retrouves, et ça s'arrête là.
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Sujet: Re: It's a heartache that hits you when you're down [Joshyan] (#) Dim 3 Sep - 11:42
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Je m’étais assoupi d’épuisement, et de peur. Je craignais qu’on ne m’enlève Doryan, que les blessures causées par son père soient si graves qu’elles ne le mettent vitalement en danger. Les médecins n’avaient pas voulus me dire s’il avait ou non frôlé la mort. Tout ce qui compte pour eux, c’est qu’à présent il soit sorti d’affaire. Et il l’était. A mon plus grand soulagement. Je semblais avoir retrouvé la vie en même temps que lui, notamment lorsque sa voix me tira des limbes du sommeil lorsqu’il prononça ce doux surnom qui me réveilla en me faisant doucement sourire. « mon coeur... » me dit-il. J’ouvris lentement les yeux, mon regard se posant sur nos deux mains réunies, la mienne étant bandée et la sienne étant le seul endroit de son corps à ne pas l’être avec son visage. Puis mon iris se posèrent dans les siens, et je me redressai pour m’assoir au bord de son lit. Ma main libre caressa le tour de son beau visage, et je me penchai pour déposer un doux baiser à la commissure de ses lèvres. Je n’eus pas le temps de lui demander comment il se sentait qu’il me demanda de venir le rejoindre sur le lit pour se rendormir dans mes bras. Je jetais un œil à la porte, guettai un instant si j’entendais des bruits de pas venir dans notre direction, mais rien. Je hochai la tête, et alors il se décala pour que mon corps qui ne prenait pas bien de place puisse se loger auprès du sien. Je m’allongeai alors auprès de lui et il logea son corps musclé et endolori contre le mien avant de fermer les yeux et de se rendormir tandis que je déposai un nouveau baiser cette fois sur son front, tout en caressant tendrement ses cheveux pour qu’il trouve le sommeil plus rapidement, ces caresses, je trouve, étant toujours des plus apaisantes. C’était toujours comme cela que Maman m’aidait à m’endormir depuis ma naissance, ou bien m’apaisait dans les moments difficiles. Et petit à petit, le silence eut également raison de moi. Enfin, silence… Il n’y avait que le bip des machines auxquelles il était relié qui formèrent une berceuse hypnotisante et m’embarquèrent avec lui dans le pays des songes. Cette nuit, je revécus tout ce que j’avais enduré ces derniers mois, mais transformé. Au départ, j’étais dans ma maison près du lac, où je vivais avec Maman et David. Nous étions tous les trois à table, avant que tout à coup Doryan n’arrive avec son co-équipier du football américain. Main dans la main… Ils s’avancèrent, et tous deux m’adressèrent un sourire mauvais mais entendu. Ils s’assirent à table, et Doryan chuchota quelque chose à l’oreille de Maman et de David qui les firent éclater de rire. N’y comprenant rien, je leur demandai ce qu’il se passait, et Doryan et son copain posèrent leur main jointe sur la table, révélant deux alliances. Aussitôt, je manquais de souffle. Le co-équipier embrassa tendrement celui qui était à présent mon propre copain, tandis que mon beau-père et ma mère partageaient un regard amouraché. J’avais même remarqué que Maman ne portait plus l’alliance de son mariage avec Papa autour de son cou. Je me levai, tanguant et incertain, et m’enfuis dans l’hiver glacial en courant à grandes enjambées, seulement vêtu d’un pull très fin malgré la neige qui tombait drue. Je courais sur le lac, et m’arrêtai lorsque je vis qu’ils étaient déjà là, tous les quatre. Doryan s’approcha près de moi, et me tendis un parpaing avant de l’attacher par une corde autour de mon ventre. Là, il éclata de rire et, dans un dernier salut de la main, pris le parpaing et brisa la glace avant que le poids de l’objet ne m’attire dans les profondeurs du lac glacé, sous leur regard pacif. Tout s’était en effet mélangé dans ma tête, et s’était empiré. Je me réveillai en sursaut, transpirant, avant de croiser le regard de l’infirmière qui venait relever les derniers données sur l’état de santé d’un Doryan déjà réveillé.
« E… excusez-moi, Madame. Je sais que je n’ai pas le droit de dormir ici, avec lui. » M’excusai-je platement.
Un beau et doux sourire s’agrandit sur ses lèvres, et elle m’adressa un clin d’œil en me répondant :
« Ça restera notre petit secret à tous les trois. A plus tard, Monsieur Thomas. » Lui dit-elle en quittant la chambre.
Je lâchai un soupir tremblant comme l’était tout mon corps, et tournai la tête vers Doryan, en m’excusant à mon tour auprès de lui :
« Désolé. Mauvais rêve. Comment ça va, toi ? Tu te sens un peu mieux ? Les perfs te font du bien ? » Lui demandais-je en descendant du lit pour retrouver ma place sur la chaise située auprès de celui-ci.
Je passai ma main bandée et tremblante sur mon front en sueur, et lançai un :
« Pfiou, vivement que je prenne une douche moi. Oh mon Dieu le tue-l’amour, dis-moi que je ressemble encore un peu à quelque chose… »
lumos maxima
Dernière édition par Joshua Landers le Dim 3 Sep - 12:14, édité 1 fois
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Sujet: Re: It's a heartache that hits you when you're down [Joshyan] (#) Dim 3 Sep - 12:02
une voix faible, il est venu s'installer contre toi. tu as directement entouré sa taille, caressant sa peau alors qu'il n'a suffit de pas grand chose avant que tu t'endormes à nouveau. parce qu'il était là, tu sentais son souffle dans tes cheveux, ses doigts sur ton crâne, tu sentais son odeur et c'est tout ce qu'il te fallait pour parvenir à t'endormir. il est là, les choses rentrent dans l'ordre, et ce qui te tire de ton sommeil est l'infirmière qui vient prendre en note les derniers résultats. tu lâches un léger soupir, remarquant que pendant la nuit, les positions ont été inverser. joshua est entièrement blottit contre toi, alors naturellement, ta main est dans son dos. tu l'sens qui gigote, mais avec l'infirmière face à toi, tu n'oses pas le réveiller. tu te contentes de poser tes lèvres sur son front, sans trop remarquer les regards bienveillants de la femme face à vous. mais joshua quitte tes bras, et tu as froid sur le coup. tu peux non plus trop en demander, alors tu te contentes de faire une légère moue avant de chercher sa main et de lier vos doigts ensembles. il tremble, et ça te fait mal au coeur. « j'ai pas osé te réveiller, pardon... » tu murmures, en caressant la paume de sa main. « j'me sens bizarre, mais il paraît que c'est l'effet des calmants qui me rend comme ça. » mais sans eux, tu sais que tu supporterais vraiment pas la douleur, alors tu préfères te sentir comme ça que de souffrir à nouveau le martyr ; tu as assez donné. puis ça t'aide aussi, à ne pas penser à ta mère qui est récemment morte ici. tu pouffes de rire, tirant légèrement sur son bras pour qu'il relève le regard. « t'es beau. puis j'suis là, c'est fini. j'pars plus. » qu'tu avoues, la voix qui tremble un peu. « ils ont cousu des plaies qui étaient assez profonde, et ont désinfecté toutes les blessures. je vais devoir changer les bandes tous les soirs et ça va être un supplice quand ce sera le moment d'aller dans la douche. » tu lui expliques, en résumé, ce que la gentille infirmière est venu t'expliquer. « et... ils ont aussi appelé les services sociaux. » et c'est sûrement ça, le plus difficile.
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Sujet: Re: It's a heartache that hits you when you're down [Joshyan] (#) Dim 3 Sep - 12:38
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Doryan s’excusa de ne pas avoir essayé de me tirer de mon cauchemar, mais comment pourrai-je seulement lui en vouloir ?
« Non non, ne t’inquiète pas, c’est rien. Ça n’est qu’un rêve après tout, non ? » Tentai-je de nous rassurer tous les deux par la même occasion.
Autant lui que moi, oui. Lui parce que je ne voulais pas qu’il s’inquiète pour moi, et moi parce que j’avais cru que cette relation qu’il avait eue brièvement avec ce garçon n’était en fait qu’une histoire tordue d’un désir non partagé. Doryan m’aimait moi, pas lui et pas un autre. Je me retins de sourire comme un crétin à cette pensée, et lâchai un profond soupir. Je sentais la caresse de son pouce sur le dos de ma main, et je lui demandai comment il se sentait, ce à quoi il me répondit qu’il avait la grande chance d’être placé sous calmants, quoiqu’il se sentait un peu étrange.
« Oui, j’ai été aussi sous calmants il y a deux semaines et j’avais l’impression bizarre de ne pas être dans mon corps. Comme si j’étais enveloppé dans du coton et que mon cerveau était… je n’en sais rien, je n’arrive pas à décrire ces sensations. Mais je comprends parfaitement ce que tu dis, oui, et ne t’en fais pas, ça va passer. Ils vont attendre que tes blessures soient moins infectées certainement et en tout cas bien plus cicatrisées avant de commencer par remplacer les perfusions par des cachets, et petit à petit tout t’enlever. Mais ça ne se fera pas du jour au lendemain, et tu pourras compter sur moi pour alléger tes souffrances ! » Lui dis-je en faisant le salut militaire de mon pays d’origine afin de lui montrer que je serai à ses petits soins et services pour lui.
Mais très vite, la sensation de chaleur extrême causée par ce rêve agité fut remplacée par des tremblements dus au froid, et j’eus soudainement peur de ne plus être du tout présentable. J’espérais vraiment de tout cœur de ne pas puer la transpiration, et d’avoir l’air à peu près potable. Car s’il fallait que l’on se retrouve enfin après deux semaines aussi longues que l’éternité, et que je ressemble à un type sorti d’un hammam, non merci, je m’en sortirai très bien sans cela ! Mais mon Doryan me rassura tout de même en m’assurant que j’étais beau, et qu’il ne partirait plus. Sa voix chevrotait légèrement, et j’ignorais pourquoi. Etait-ce dû à l’émotion qui le submergeait face au souvenir de notre rupture si douloureuse pour nous deux ? Puis il me parla de ses blessures et mon cœur se sera. Je sentais mes yeux s’humidifier, mais je m’efforçai de ne pas pleurer.
« Pardon… pardon de ne pas avoir pu te protéger… Au lieu de tout faire pour te garder près de moi et te surveiller, je t’ai chassé… Certes je n’aurai pas pu être vraiment puissant contre ta volonté de rentrer chez toi, mais… J’ai été beaucoup trop égoïste. J’ai voulu protéger mon cœur des souvenirs de ma famille en t’éloignant loin de moi sans me rendre compte sur le moment que te quitter me ferait encore plus de mal. » Lui dis-je en baissant la tête, triturant mes doigts que je fixai.
Et là, il m’avoua que l’hôpital fit appel aux services sociaux. Je relevai aussitôt la tête, le cœur battant la chamade.
« Ils… ils vont te placer, ça c’est sûr et c’est la meilleure chose qu’il va t’arriver, j’en suis certain, mais… rassure-moi, tu vas rester ici, hein ? »
Une peur panique commença à me ronger l’estomac. Je me levai d’un bond, ne faisant pas attention au vertige qui me prit à me redresser tout d’un coup, et lui dis :
« Je sais ! Et si on demandait aux Berenson de te recueillir ?! »
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Sujet: Re: It's a heartache that hits you when you're down [Joshyan] (#) Dim 3 Sep - 13:23
« oh mon coeur... mais oui ce n'est qu'un mauvais rêve. » tu ne sais pas de quoi il a rêvé, mais tu sens que c'est quelque chose qui marque, et ça te brise les tripes. tu caresses sa main, sans jamais le lâcher. parce que ces deux dernières semaines ont été un véritable cauchemar et que tu ne veux plus qu'avancer, tu ne veux pas penser à tout ça. ton père sera sûrement mis en détention, clairement t'en sais rien et tu veux pas le savoir. tu veux plus rien savoir de lui ; ni le voir, ni lui adresser la parole. plus rien. et joshua qui t'explique, et clairement ça te brise le coeur qu'il sache autant la procédure. bon sang, mais il en a fait combien de séjour à l'hôpital pour savoir tout ça ? et tu ne veux pas le savoir, déjà que tu te sens suffisamment coupable pour ce qu'il a fait à son poignet. tu sais très bien que tout ça c'est de ta faute, parce que c'est pas drôle de parler d'un sujet aussi lourd comme si c'était un vulgaire jeu. la vie n'est pas un jeu, et quand on prend le risque de tout arrêter, il est impossible de faire marche arrière. « arrête joshua, tu n'as rien à te reprocher. je t'ai traité comme de la merde, et tu méritais pas tout ça. tu as été exceptionnel, et c'est moi qui ai tout foiré. » parce que vous pouvez pas mentir sur ça. les larmes qui coulaient sur son visage, c'était par ta faute. c'est toi, c'est à cause de toi tout ça. « je peux pas partir d'island bay. c'est ici ma vie. je suis bientôt majeur, j'ai assez d'économie pour me prendre un appartement. j'vais me débrouiller. » parce que tu peux pas non plus loger chez les berenson, vraiment pas. tu t'y sens pas capable. mais c'est vrai, tu mens pas, tu as bientôt dix huit ans. alors ça ne sert à rien de te placer dans un centre pour te laisser sortir quelques jours après. peut-être qu'ils vont placer ta soeur, clairement, tu t'en fiches. mais pas toi. et tu es certain que tu pourras convaincre la femme à ta sortie. puis, avoir son appartement à de nombreux avantages, tout comme proposer à son copain de venir dormir autant de fois que la famille berenson le laissera faire.
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Sujet: Re: It's a heartache that hits you when you're down [Joshyan] (#) Dim 3 Sep - 14:18
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Je poussai un soupir en penchant la tête sur le côté, un petit sourire perché sur les lèvres tandis que je l’écoutais me dire que tout était de sa faute pour ce qu’il s’était passé entre nous deux, et que je n’y étais soi-disant pour rien. J’avançai mon visage pour appuyer mon front contre le sien et lui dis en plongeant mon regard dans le sien :
« Monsieur Thomas, j’avais oublié que vous êtes buté quand vous le voulez. On est toujours deux dans une histoire de couple, et donc deux fautifs, d’accord ? Je ne suis pas tout blanc moi non plus. »
A mon plus grand soulagement, il m’expliqua qu’il resterait quoi qu’il arrive à Island Bay, et je ne pus retenir malgré moi un soupir de soulagement. Il me dit qu’il pouvait se débrouiller, et après l’avoir regardé quelques instants je retournai m’assoir au bord de son lit, et posai ma main sur la sienne.
« Ecoute, si jamais tu es dans la galère, tu pourras toujours venir un peu chez eux. Et puis… moi aussi j’ai des économies alors si tu as besoin de quoi que ce soit, je veux vraiment que tu saches que quoi qu’il arrive tu pourras aussi compter sur moi pour t’aider. Je ne suis pas majeur, je n’ai pas encore touché l’argent de l’héritage de mes parents, mais quand Papa a été déclaré décédé, Maman me donnait un peu d’argent tous les mois au cas où il lui arrive aussi quelque chose. Elle a été très prévenante pour le coup, sans le savoir... »
Mon regard s’était à nouveau perdu dans le vague, et lentement je ramenai mes pupilles vers lui, plongeant mon regard pensif dans le sien.
« Dis… Pourquoi celui de ton équipe t’as embrassé ? Je veux dire, il t’aime, lui aussi, ou c’était pour te narguer ? »
Je lâchai un soupir, et ajoutai en fixant nos mains jointes :
« J’espère qu’il a compris que tu ne voudrais jamais de lui, même si… s’il est plus beau et musclé que moi. Pourquoi tu ne préfères pas les garçons comme lui honnêtement plutôt que les… crevettes dans mon genre ? »
Crevette était le terme, même s’il me semblait avoir un peu grandi ces derniers temps. Après tout je n’avais que quinze ans, ma croissance était loin d’être terminée, à mon plus grand bonheur. Mais je sentais mes tendons me tirer en ce moment, et je gageai volontiers avoir gagné peut-être deux ou trois centimètres. Je ne sais pas. C’est fini le temps où l’on se colle à une porte pour faire un petit trait au stylo qui indique quelle taille on mesure. Maman adorait faire cela avec moi, même si après cela terminait toujours par une série de compliments comme quoi la taille ne faisait pas le talent ni l’intelligence. Oui, parce que j’étais toujours plus petit que les autres, et que je ne l’assumais pas.
« Dis, je peux te poser une question ? » Osais-je lui demander, un peu embarrassé.
Je pris une légère inspiration, caressais doucement et tendrement sa main, et lui demandais :
« Comment as-tu su que tu étais gay ? Tu as déjà eu un petit copain avant moi ? »
Mais avant d’aller plus loin, j’ajoutai aussitôt :
« C’est juste de la curiosité, hein ! C’est pas pour jouer aux fouineurs ou te reprocher quoi que ce soit ! Juste… ma jalousie de petit ami. » Riais-je doucement.
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Sujet: Re: It's a heartache that hits you when you're down [Joshyan] (#)
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