contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Pendant des semaines, des mois, je m'étais persuadée que son attitude n'était que le reflet de son amour pour moi. Pendant tout ce temps, je m'étais persuadée que s'il y avait un problème dans notre couple, cela ne pouvait venir que de moi. Habile, manipulateur et sûr de lui, Judson avait toujours fait en sorte de me culpabiliser. Et je me voilais la face. Au fil des jours, le poids sur mes épaules était devenu si lourd que je n'arrivais plus à avancer. Je m'étais refermée sur moi-même. Je dépendais entièrement de lui. De ses autorisations, et de ses multiples investigations. Sans que je n'en prenne conscience jusque là, il avait grignoté ma liberté. À moi, la femme forte et indépendante. J'étais devenue son oiseau en cage, qu'il sortait sous haute surveillance quand bon lui semblait. Et ce soir, enfin, j'ouvrais les yeux. Son degré d'ingérence (et d'alcoolisme en prévoyance du match de base-ball qu'il allait voir ce soir) étant à son paroxysme, Judson avait porté la main sur moi. Il n'avait pas supporté que j'envisage de sortir boire un verre avec Venus, ma meilleure amie. Il avait cru à un sinistre complot dans lequel je m'éclipsais pour rejoindre mon amant. Cela l'avait mis hors de lui. Dans une colère noire, incontrôlable, il avait jeté au sol tous les objets à sa portée. Et tandis qu'il s'approchait de moi en hurlant des insanités - me privant ainsi de toute tentative d'explications, ma peur grimpait. Jusqu'à ce qu'il dépasse une limite dont j'ignorais même l'existence. Il me poussa violemment contre le mur de la cuisine et m'immobilisa en me tenant par le cou. Mes supplications, vaines, se noyaient dans mes larmes et la panique d'être à court d'oxygène. Judson me menaça très sérieusement, tandis que j'essayais de me débattre pour respirer de nouveau. Il accentua sa pression sur mon cou, dans une dernière violence, avant de me laisser tomber au sol comme une vulgaire proie trop maigre. « Petite m*rde. » Il cracha en ma direction, prit ses clés de voiture et partit vaquer, naturellement, à ses occupations. Cloitrée dans un coin de la cuisine, au sol, je tremblais de tous mes membres. J'étais terrifiée. Honteuse. Souillée. Ce soir, je prenais conscience de l'horreur vers laquelle j'avais glissé, au prix de ma dignité. Une bon quart d'heure plus tard, lorsque je parvins à tenir faiblement sur mes jambes, je me dirigeai comme une âme errante sur le palier. Fébrile, je sonnai chez Gaby.
Sujet: Re: let the sky fall (gaby) (#) Sam 16 Sep - 21:37
Depuis la dernière discussion avec ma patronne à propos de son petit-ami, je n’étais pas rassuré. Je restais plus cloitré dans mon appartement que d’habitude, et j’analysais chaque bruit suspect prêt à partir lui porter secours. Je ne sais pas pourquoi je m’inquiète tant pour elle, mais il faut dire que ce qu’elle m’a dit n’était pas fait pour me rassurer. Son petit-ami ne lui laissait aucune vie privée, je l’avais bien compris, leurs disputes étaient fréquentes et je les entendais parfois même en pleine nuit. Je me demandais souvent si Judson était alcoolique, mais jusqu’à aujourd’hui, je n’ai jamais eu la réponse. Ce soir, je rentre du travail avec une grosse fatigue, et je n’ai même pas le courage de me faire à manger. Heureusement que je ne garde pas mon fils, c’est notre soirée d’habitude, mais il est exceptionnellement avec sa mère pour manger chez ses grands-parents. Nous nous arrangeons plutôt bien avec Roxy, et ça me rassure. Joan ne devrait pas tarder à apprendre ma véritable identité et ce lien qui nous lie, et plus le temps avance, plus j’ai peur. Je décide de commander des pizzas, toujours en double afin de congeler celle en trop et d’en avoir toujours à disposition. Une pizza 4 fromages plus tard, et me voilà repu, je l’ai mangé comme un ogre. Je pars me doucher, j’y reste un moment avant d’enfiler un simple caleçon qui fera office de vêtement de nuit, je ne supporte pas les pyjamas et je vis seul alors pourquoi se priver ? Je pars ensuite m’installer dans le canapé afin de regarder le dernier épisode de Game of Thrones sorti, j’ai du retard et je compte bien me rattraper. J’ai le temps, la prochaine saison ne sort pas avant une bonne voire deux années. Et ça me déprime d’avance. Occupé dans mon épisode, je n’entend pas immédiatement ce qui se trame dans l’appartement à côté. Je m’en rend compte à la fin du premier épisode, quand j’entend les cris de Judson. Je ne comprend pas ce qu’il dit, et je me contente de soupirer, ne pouvant pas intervenir. J’allume un nouvel épisode, mais j’ai cette fois-ci du mal à rester concentré tant l’idée que Zélie puisse être en train de se faire battre hante mes esprits. Finalement, j’entend la voix de Judson se calmer, et je soupire à nouveau en espérant que Zélie aille bien. Je ne me permettrais pas d’aller vérifier de moi-même au risque de m’attiser les foudres de son petit ami. Seulement, au bout d’un quart d’heure, j’entend ma sonnette et je me lève d’un bond. Je me dirige vers la porte -toujours en caleçon-, et quand j’ouvre, c’est la catastrophe. Zélie se trouve face à moi, complètement affaiblie, et je l’attire immédiatement vers moi pour la faire rentrer à l’intérieur. « Zélie qu’est-ce qu’il t’a fait ?! » Je ferme la porte derrière nous, et attrape un tshirt qui traine dans l’entrée pour l’enfiler, avant de prendre la main de la jeune femme pour la conduire jusque sur le canapé. Je la laisse s’y installer, et dépose une couverture sur ses épaules, avant de m’asseoir à ses côtés. « Explique moi ce qu’il se passe, je suis là. Tu n’y retourneras pas. » Il ne faut pas être détective pour comprendre qu’elle vient de subir la violence de son petit-ami, et ça me met hors de moi.
je te le redis mais je suis désolée je n'avais pas vu
let the sky fall (gaby)
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