AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


vous n'avez pas envie d'être seul(e) ? La famille atkins-gallagher recherche les enfants de la fratrie

une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
Le deal à ne pas rater :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur Moulinex Companion ...
600 €
Voir le deal

 

 how to not welcome someone [Max]

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: how to not welcome someone [Max] (#)   how to not welcome someone [Max] EmptyJeu 7 Sep 2017 - 8:36

Au programme du jour, les tortues géantes. Ces carapaces géantes d'environ 250 kilos avaient eu un certain succès cette année quand il avait fallu fêter les 100 ans de la femelle, nommée Hera en l'honneur de tous les œufs qui avaient donné lieu à la naissance de nouvelles générations de tortue des Galapagos. C'était au point qu'après concertation avec les autres zoos et parcs naturels, ils avaient dû se résoudre à sacrifier des œufs pourtant fécondés. Dans tous les cas, devoir s'en occuper aujourd'hui avait mis Tom dans une humeur plus qu'excellente. Il avait tout préparé pour la pesée, la mesure, les examens basiques, le traitement de vilaines mycoses pour le mâle et le vermifuge pour l'un des jeunes. Le travail avait été minutieux, la table de la salle vétérinaire avait fini recouverte de tous les outils utiles, ainsi que des carnets de santé des animaux. Il n'avait plus qu'à aller gérer ça. On n'allait pas se mentir, Tom avait gardé le meilleur pour la fin de cette matinée remplie. L'aigle à l'aile fracturée, la girafe avec les yeux infectés et la goutte au nez de l'orang-outan étaient passé en priorité juste par simple plaisir de pouvoir passer plus de temps avec les tortues. Cela faisait des années que Tom était passionné par ces animaux, ne pouvant malheureusement que se permettre des petites tortues aquatiques dans son appartement. Son rêve aurait été une grande maison avec un jardin et un bassin pour accueillir bien plus de spécimens mais pour l'heure, il faisait ce qu'il pouvait avec ses moyens financiers et le temps libre qu'il possédait.

Puis, ce fut le drame. Une fois les médicaments ingérés par le singe, et lorsqu'il revint dans la salle vétérinaire afin de récupérer son attirail, il n'y avait plus rien de tout ce qu'il avait préparé. Et ce n'était pas rangé, certainement pas. Tom comprit tout de suite ce qui venait de se passer. Le résultat fut qu'on eut droit à un vétérinaire furax qui traversa la moitié du zoo pour se rendre à l'enclos des tortues. Comme il s'y attendait, des curieux de visiteurs étaient attroupés. Comme il le redoutait, quelqu'un était déjà en train de s'occuper des tortues. Et là, c'était de trop. Tentant de ravaler son énervement, Tom pénétra dans l'enclos par l'entrée de service et s'avança avec le pas le plus calme possible pour ne pas stresser les tortues. Hera tourna la tête vers lui, le jaugeant quelques longues secondes. Pour la première fois de sa vie cependant, le blond fit autre chose qu'aller cajoler l'animal en premier lieu. Il préféra s'approcher de Max, retirer fermement mais sèchement la seringue de vermifuge qu'il tenait à la main. « Je crois qu'on n'a pas été officiellement présenté, Odair. Et je ne sais pas ce qu'on a pu te dire sur moi, mais si on t'a dit que j'étais sympa et que tu serais rapidement à l'aise, alors c'est tout faux. » Il récupéra le carnet au sol, posa sa main sur l'épaule du vétérinaire pour le tirer à part. « Tu m'as pris pour qui ? Un foutu stagiaire ? Tu penses que je prépare les outils de travail pour que tu puisses passer derrière et prendre la relève ? Les tortues sont mon domaine. En fait, il y a énormément d'animaux dans ce zoo, pour ne pas dire la totalité, qui relèvent de mes compétences depuis des années. Je n'ai même aucune idée de ce que tu fais ici, pour te dire. Mais bienvenue. » Accueil passif agressif de rigueur. Putain, il arrivait pas à croire qu'on lui ait foutu un concurrent dans les pattes. Comme s'il y en avait besoin.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: how to not welcome someone [Max] (#)   how to not welcome someone [Max] EmptySam 9 Sep 2017 - 0:26


how to not welcome someone  

Grumpy & Dopey

Vous êtes vous déjà senti étranger à ce qui se passe autour de vous ? J'entends par là que vous avez parfois l'impression de ne pas faire partie de la bonne planète ? Eh bien figurez-vous que le 'jeune' Odair s'est souvent posé cette question. Bien souvent, voir trop souvent. Il faut croire que le géant est bien souvent trop relié aux étoiles, voir aux animaux qu'aux être humains … ce qui donne généralement de mauvais résultat … Imaginons un instant. Oui rien qu'un instant que Max ait compris les signaux que Tom avait envoyé… Rien qu'un instant, laissons notre imagination faire le tableau. Eh bien peut-être que Max ne serait pas dans cette situation .. laquelle me direz-vous ? Eh bien celle où un blond vient l'engueuler comme s'il était du vieux poisson pas frais. Pourquoi ? Eh bien cette question Max aimerait savoir… la réponse devrait pas tarder à arriver. Il peut voir une petite veine apparaître sur le front de Tom et de vous à moi .. il ne la trouve guère jolie. Passons, il ne dira bien sûr pas ce qu'il pense de la veine de Tom. Non Max se relève, se sentant .. légèrement à la ramasse. C'est qu'il cause le Tom, vite, trop vite. Odair plisse des yeux, passe de la tortue au blond et son incompréhension reste la même … Il ne comprend pas ou Tom veut en venir … mais alors pas du tout. Effectivement Max est à milles lieux d'imaginer qu'il a fait quelque chose de mal. Oui parce que Max il a dû mal à voir le mal chez les gens, voir le mal en général. Il ne s'est pas dit en rentrant dans la pièce tout à l'heure, que si Tom avait sorti le matériel… c'était pour y aller. Non, lui il a vu le matériel, plus ce qu'il y avait à faire.. alors au lieu de se tourner les pouces. Parce qu'il déteste ça le Odair se tourner les pouces. Il a pris le tout et est bien sûr parti en direction des tortues. Il était à cent lieux d'imaginer que Tom avait gardé cela en dernier, que c'était 'son' moment .. S'il l'avait su et bien les choses seraient forcément différente à l'heure qu'il est .. au lieu de ça Max se racle la gorge. Il regarde la seringue tomber et d'un coup le malaise apparaît. Oui parce que n'oublions pas que Max a une peur viscérale des seringues … C'est à se demander par moment comment il a fait pour devenir vétérinaire … mais passons. Toujours est-il qu'il entend vaguement ce que le blond -au cas vous l'auriez pas compris Tom est blond- lui raconte. Ses yeux sont plus focaliser sur l'aiguille qui vient de se planter sur son pieds. Quand on vous dit que Max est maladroit … ce n'est pas pour des prunes ! Bon précisons que la seringue était au début dans les mains du blond, mais faut croire que les choses s'échappent vite ces derniers jours … un peu comme les mots de Tom. Ils sortent vite ses mots, bien trop vite pour le brun. Beaucoup trop vite. « J'ai chaud » qu'il sort le Odair. Un peu perdu sous l’œil de la tortue. Cette dernière doit sûrement se demander ce qu'il se passe. D'abord parce que Tom ne vient pas lui faire son câlin et qu'ensuite un géant tourne de l’œil. Un géant qui recule un instant, mettant de la distance entre le bassin et lui. Beaucoup de distance. Et en plus ça tangue. Max il se souvient qu'il a déjà eu un accident de la sorte en Afrique, sauf qu'à ses yeux ça remonte à trop loin. Beaucoup trop loin. Il hésite un moment, puis attrape le jet d'eau, sauf qu'au lieu de le mettre dans sa direction… Et ça gueule à nouveau -pour changer, on est d'accord : Tom il fait que gueuler.  « Raymond ? » La voix de Max dans se flot de crie. Max il est un peu perdu, il pense que c'est Raymond le cochon familiale -décédé il y a déjà de ça dix ans- qui l'appelle … oui, oui le cochon l'appelle. Ne cherche pas : c'est Max. Sauf que non ce n'est que Tom, qui gueule, qui lui demande de couper l'eau. Oui parce que si vous l'avez pas encore compris -pour les retardataires- c'est Tom que Max vise et non sa propre tête … Voilà pourquoi le blond gueule (bien que ça soit une habitude, mais bon) Petit à petit Max réalise son erreur. « Pardon je suis désolé je pensais que le jet était dans l'autre sens .. » Et là il est prêt à l'aider à s’essorer.. Trop bon, trop con, me dites-vous ? Exactement. Et bien sûr n'oublions pas que : tout le monde les regarde. Autant dire que ces deux spécimens sont beaucoup plus distrayant que les animaux .. « Je suis désolé .. tu … tu voulais quoi ? » Prenant une pause des plus sérieuses, oui parce qu'au final. Max il a toujours pas compris pourquoi Tom il gueulait après lui. La pièce est pas partie au bonne endroit, ou alors, c'est juste Max. l'option deux est plus envisageable. Parce qu'il est loin d'être con, très loin. Juste qu'il n'assimile pas les choses de la même manière qu'une personne lambda, comme Tom quoi.
© POUPI
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: how to not welcome someone [Max] (#)   how to not welcome someone [Max] EmptyVen 15 Sep 2017 - 23:07

Les présentations n'avaient jamais été faites ; de fait, Tom pensait tomber sur un homme normalement constitué. Un type socialement intègre qui aurait des réactions proportionnées. Dans ce cas de figure, le blond avait envisagé deux possibilités. La première, le nouveau s'excuse platement d'avoir troublé les habitudes de travail de son collègue, lui aurait rendu le matériel et se serait effacé. Ou aurait tenté de lancer la discussion, au choix. Ou alors, deuxième éventualité, l'homme aurait dû s'énerver de cet accueil mauvais et méprisant, refuser clairement de se faire critiquer sur le travail qu'il fourni car c'est pour cela qu'il a été embauché. Dans tous les cas, Tom ne voulait rien entendre. La source d'agacement pouvait certes sembler puérile, mais il avait du mal à accepter qu'en plus de devoir supporter un collègue, on vienne sciemment marcher sur ses plate-bandes. Alors autant dire que la réaction de Odair ne fut pas du tout adéquate pour arranger la situation. Ce fut même pire. Comme s'il était sur une scène de théâtre et n'avait pour but que de faire rire le public, il recula avec un air hagard qui le faisait passer pour un profond abruti. « Non mais tu te fiches de moi ? » L'irritation grimpe encore d'un cran, encore davantage quand il réalise qu'il se fait magnifiquement ignorer.

Et puis c'est le pompon, le jet d'eau dont ils se servent pour remplir un peu le bassin ou arroser les tortues qui est attrapé, dirigé sciemment vers lui. Pas un bref jet non, mais celui bien insistant qui le trempe jusqu'aux os malgré les 14° ambiants, qui fait exploser de rire les visiteurs qui s'accumulent au niveau de la barrière ; une humiliation publique, en somme. « ODAIR COUPE CE PUTAIN DE JET D'EAU ! » Tom rugit, hors de lui, un bras sur son visage pour lui éviter de recevoir le jet directement dans les yeux. Malgré l'amusement du public, le vétérinaire ne se prive pas pour avancer vers l'autre homme, prêt à lui coller une beigne et à lui faire avaler le tuyau jusqu'à l'oesophage et jusqu'à ce qu'il atteigne le poids de la tortue sous la pression de l'eau.

L'excuse de merde n'est pas pour arranger son cas. « Ce que je voulais ? Tu te fous de ma gueule là, c'est même plus une question ! » Il lui arrache le tuyau désormais à sec qu'il laisse tomber au sol. « Je venais te dire que j'ai horreur qu'on me remplace. Tu viens d'arriver mais il va falloir que tu te plies à certaines règles. Je ne sais pas pour qui tu te prends, mais en m'humiliant en public et en te fichant éperdument de moi, on peut pas dire que tu pars du bon pied. » Cela voulait bien dire que les prochains mois risquaient d'être difficiles pour le nouvel arrivant tant que Tom serait dans le coin, oui. Heureusement pour lui, la tortue permit une diversion car fortement intéressée par la seringue tombée en sol, elle tenta de la croquer. Bien évidemment, le blond fonça à la rescousse, secourant de justesse l'animal géant. Tous les soins étaient encore à faire mais s'il restait dans cette tenue, il allait choper la crève. C'était l'heure de manger, de toute manière. « On va aller manger. On a des choses à se dire. Et je veux plus te revoir dans cet enclos. » grogna le blond en retournant vers la porte de service. Ça sentait le mauvais quart d'heure.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: how to not welcome someone [Max] (#)   how to not welcome someone [Max] EmptyDim 17 Sep 2017 - 20:07


how to not welcome someone  

Grumpy & Dopey

Le blond il n'était pas content et ça Max il pouvait le voir. Oui parce qu'il faut pas déconner non plus, il est pas idiot à ce point. Oui, il fait des bêtises, parfois sans le vouloir comme là maintenant … mais on vous avez prévenu que Max était un brin maladroit et étourdie .. Et puis techniquement c'est Tom qui a commencé le massacre en criant dans tous les sens. Max lui il a toujours pas compris pourquoi Tom crie. Il a juste compris que le blond aimait ce verbe, oui parce qu'en sa présence, il crie souvent … Alors le géant c'est juste dit que le blond est comme ça avec tout le monde.. sans forcément chercher plus loin. Oui cette partie ne lui est pas venu à l'idée … Certains se seraient posés  la question, pas lui. Non notre 'jeune' Odair vit sa vie bien tranquillement, sans se soucier des aléas. Il n'a rien contre les gens, mais il sait que parfois c'est dur de les comprendre. La preuve, là il ne voit clairement pas où est le souci et ce que Tom Berenson lui raconte. Il faut dire qu'il parle vite le blond, il enchaîne les monologues à lui tout seul. Pas un seul blanc, c'est qu'il est doué. Les yeux bien grand ouvert Max regarde son 'compagnon', cherchant un truc à dire, mais non … Il n'a pas. Il se contente d'hausser les épaules et de suivre Tom, alors non pas comme un chien loyal et fidèle. Juste parce qu'il lui a parlé de nourriture. « Dis-moi … tu es toujours à cran ? Non parce qu'il faudrait vraiment que tu penses à consulter .. » Une personne normalement constitué n'aurait jamais dit ce genre, mais c'est Max … Il ne faut pas chercher à comprendre. Il sort des choses parfois plus grosse que lui .. Se rendant compte de son erreur juste après … bien après. « Donc j'ai remarqué que les girafes avaient une petite contusion… je pense que ce n'est rien de grave j'ai vu ça sur les girafes que je soignais y a pas longtemps...» Certaines personnes pourraient  y voir ici un peu de prétention, mais ce n'est pas le cas. Max évoque juste un fait, bien sûr qu'il sait de quoi il parle. Il revient d'un périple en Afrique, là où il s'est occupé de sauver les girafes. Sa dernière mission consistait majoritairement à s'occuper des girafes et non .. de finir marier, mais ça aussi c'est une autre histoire. Odair suivant de près Tom, il était loin de voir que le blond avait une sacré dent contre lui. « du coup maintenant que j'y pense, on a jamais été présenté, fin de façon officiel ... » Oubliant complètement le fait que quelques minutes plus tôt il lui jetait des jurons -ou presque- à la face. Oui Max n'est pas du genre rancunier … enfin pour ça il faudrait juste qu'il est capté la rancune de Tom envers lui. Puis techniquement il ne voulait en rien l'humilier, c'est qu'il se fait des films tout seul le blond … Il aurait dû songer à une carrière de cinéaste et non vétérinaire. « Alors du coup bah moi c'est Max Odair, mais ça tu le sais déjà … on m'a dit que tu étais là depuis longtemps. Ah oui tu es un peu comme les meubles dans le coin. Bon t'en fais pas .. je veux pas te piquer ta place ! » Ce qui est vrai. Tom finit par se stopper et Max  .. ne l'ayant pas vu lui rentrer dedans .. « Oh pardon je t'avais pas vu ... » Ils étaient déjà arrivés et bien sûr Max n'a rien vu. Pour une fois qu'il essaie de se sociabilisé, n'allons pas lui en vouloir. « du coup je sais pas si tu sais mais ... » La voix de Odair s'abaisse doucement en voyant le visage de Tom. « Un problème ? Oh tu as pas de gamelle, t'en fais pas, j'ai assez pour deux. Evie aime bien m'en faire plus, elle sait que j'ai toujours faim. » Oui Max est un enfant dans un monde d'adulte, mais ne lui en voulait pas, il en reste pas moins adorable. Et puis il essaie de sociabilisé ce qui est le point essentiel dans cette partie de l'histoire. Pour ça il faudrait que le blond desserre les dents, mais ça risque d'être un chouïa compliqué … « t'aimes la dinde ? » qu'il dit gentiment ? Gardant son petit sourire.
© POUPI
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: how to not welcome someone [Max] (#)   how to not welcome someone [Max] EmptyDim 24 Sep 2017 - 19:27

Tom n'était pourtant ni méchant, ni rancunier. Il avait ce flegme inébranlable en règle générale. Il en fallait beaucoup pour le faire sortir de ses gonds et rien que pour ça, le nouveau avait du mérité. En l'espace d'un quart d'heure, il avait énervé son collègue d'une force considérable. Il avait juste suffi de prendre ses aises dans le zoo, de l'humilier devant le public et maintenant de se foutre éperdument de sa gueule, et il avait trouvé le cocktail magique pour que Tom ait une envie puissante de lui éclater la gueule contre le mur, de découper sa carcasse en morceaux pour nourrir le piranhas, le jeter au milieu des lions affamés ou des gorilles préalablement bien énervés. Être trempé et n'ayant pas la possibilité de finir de s'occuper des tortues, et par la même occasion clore son programme du matin, était loin d'arranger son humeur, et donc le cas du brun. « Oh que non, j'suis pas souvent à cran. S'il t'arrive une broutille, personne ne croira que c'est moi, faut voir le bon côté des choses. » Il grince des dents, avance tête baissée. C'est vrai ça, s'il venait à devenir violent, qui le croirait ? Il était pourtant inoffensif le vétérinaire blond passionné de tortues... Même après le coup du jet d'eau il n'irait jamais s'attaquer au responsable voyons... Ouais ben, ça restait à voir. Et plus il marchait, plus cela semblait générer le flot de paroles chez l'autre abruti profond. Au moins que cette fois-ci, le blond ne se retourna même pas pour lui parler. « Les girafes ? On a treize individus Odair, alors laquelle de girafe ? Tu penses que j'ai que ça à foutre d'aller les revérifier toutes une par une ? Merci de ton utilité. » Il faudrait qu'il fasse une liste de ce qui n'allait pas, des petites fautes à la con qui feraient penser au directeur qu'effectivement, le deuxième vétérinaire était un coût plutôt qu'un investissement rentable. Et le voilà qui se présente, encore... Après avoir crié son nom plusieurs fois pour lui tordre le cou, ce n'était même plus nécessaire. « Je sais qui tu es. » grogna-t-il, mauvais. La journée commençait à être bien ruinée.

C'était quand même un talent. Chaque mot, chaque geste se terminerait sur une connerie et accentuerait encore l'envie de Tom de tuer un homme, juste pour voir. Tom venait de s'arrêter le temps de fouiller dans sa poche, chercher les clés de son vestiaire, et il se fit rentrer dedans. Bon dieu la force qu'il lui fallut pour ne pas avoir de réponse disproportionnée. Et puis il continuait de parler, de se faire remarquer. Pour partager sa putain de dinde. Tom se pinça l’arête du nez, soupira bruyamment. Charlie était à fond dans le yoga du temps où ils vivaient ensemble. Comment est-ce qu'elle faisait pour rester calme déjà ? Aucune idée. Tom finit par faire volte-face, plus glacial que la banquise artificielle dans l'enclos des pingouins. « Ok, écoute moi bien. Je ne sais pas si tu es profondément demeuré ou si tu as juste décidé de sérieusement me casser les couilles, mais dans tous les cas, tu joues ton rôle à la perfection. Alors maintenant, tu vas me lâcher la grappe le temps que j'aille mettre une tenue sèche et que j'aille chercher mon repas, ensuite tu vas t'asseoir sagement et faire un effort de compréhension pour que je t'explique les règles de la maison. Ça te paraît faisable ? » C'était quel tarif pour le meurtre volontaire déjà ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: how to not welcome someone [Max] (#)   how to not welcome someone [Max] EmptyLun 25 Sep 2017 - 22:48


how to not welcome someone  

Grumpy & Dopey

Le premier mot qui vient généralement pour décrire le Odair c'est gentil, mais pas dans le sens 'il est gentil'. Vous savez quand entre copines vous parlez et que vous devez décrire le gars et que là vous dites 'il est gentil', pour ne pas évoquer le fait qu'il n'est pas votre type. Oui et bien ce n'est pas ce genre de 'gentil', on va pas se mentir, Max n'est pas hideux. Il ne va pas faire fuir un banc de poisson ou autres espèces. Il est ce qu'il est, soit un homme profondément gentil et ça se voit surtout dans son métier. En plus d'être gentil, Max est un brin naïf … vous ne l'aurez pas deviné ? Eh bien pourtant c'est vrai. La preuve, s'il avait focalisé son attention sur Tom, aka le blond toujours en colère. C'est étrange car logiquement le blond il se la raconte, mais non se met en mode Hulk. Enfin bref, là ce blond il se met en colère, mais juste envers Max. Et si Max avait fait un peu plus attention à ses remarques, ses mimiques, peut-être qu'il aurait compris qu'en vrai le blond il ne peut tout simplement pas l'encadrer … Si, si ça existe des gens qui n'aiment pas Max, la preuve. On ne comprend pas 'pourquoi', mais il en faut bien. Max dans le fond, il s'en fiche un peu, ça ne va rien changer à sa vie. Faudrait juste qu'il apprenne à voir un peu le mauvais chez les gens ou peut-être à se focaliser un peu plus sur les conversations. Il écoute, mais on ne peut pas dire qu'il soit réellement attentif. Si vous n'êtes pas dans l'entourage intime du Odair, ne vous attendez pas à des miracles. Il est présent, tel un ficus, mais peut ne dit pas grand-chose … comme un bambou. Oui aujourd'hui nous évoquons les métaphores de la nature. Voyez par exemple, le blond menace implicitement notre 'jeune' Odair, mais lui ce qu'il voit .. un papier par terre. Alors naturellement il le ramasse. « Je comprends pas les gens » qu'il dit en regardant Tom. C'est qu'il garde son sourire en plus de ça .. oui dans ces moments là on a juste envie de se claquer le visage. En disant, mais non ce n'est pas possible, c'est une blague ? Hélas j'aimerais vous dire que oui c'est une blague, mais ce n'est pas le cas. Pardon je m'égare. Reprenons. Max regardait Tom, attendant patiemment les mots du blond. Il ne bouge, enfin si pour aller chercher sa nourriture, parce qu'il ne faut pas abuser non plus. Max ce n'est pas un golden retriever, vous lui dites pas 'pas bouger'. Max il a toujours été libre de ses mouvements et ça ne va pas changer à présent. Le blond sait qui est Max, mais alors pourquoi cette animosité ? Là est toute la question. Une question dont Max ferait bien se préoccuper, mais ce n'est clairement pas le cas. Non, lui au lieu de ça, il lui propose de partager son repas. Comme s'il était encore dans la cours de récré. Bon il faut dire qu'il a l'habitude de partager sa nourriture, lors des missions cela se passait ainsi. Grande assemblé, tout le monde se sert, le sens du partage. Puis il a appris ça avec sa famille, le partage c'est bien.. et puis d'un coup sans prévenir. Le blond se tient à nouveau devant lui en lui balançant un speech. Max arqua un sourcil, cherchant le sens de ses propos. Où il voulait en venir ? C'était vraiment la question du jour. Pour le coup, Max n'avait pas capté qu'il avait fait quelque chose de mal, il était loin de se douter que les tortues étaient sacrés aux yeux de Tom. « Oui si tu veux. » Qu'il lui répondit, le plus gentiment possible et oui c'est possible. Logiquement une personne normalement constituer aurait sûrement envoyer balader Tom, lui disant d'arrêter de se la jouer gros matous. Pas Max. non Max, il reste fidèle à lui même. Attrapant son sac, il prend place dans la salle, une chaleur l'envahie. Sûrement le contre coup de la piqûre, qui rappelons n'était pas pour lui, mais pour la tortue. Un étourdissement plus tard, Max finit par se relever, sa tête qui tourne. Il n’aperçoit pas la personne qui par derrière et lui rentre dedans. Cette personne est bien sûr : le blond. Eh bien oui, sinon ce n'est point marrant. Puis une nouvelle lui prend et là c'est un géant qui s'écroule au sol. Autant dire que ça en fait du bruit dans la cafétéria, bonjour la tranquillité. Surtout quand Max est dans les parages. On peut dire qu'il ne connaît pas réellement ce mot qui est 'repos', voir 'tranquillité'.
© POUPI
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: how to not welcome someone [Max] (#)   how to not welcome someone [Max] EmptyLun 9 Oct 2017 - 10:55

De mémoire, Tom s'était très rarement énervé dans l'enceinte du zoo. Il avait appris à rester calme en toutes circonstances, pour sa tranquillité d'esprit et pour ne pas énerver les animaux dont il s'occupait. C'est pour ça qu'on l'aimait bien. Un zèbre têtu et agressif ne lui avait jamais fait perdre son sang-froid, un visiteur stupide qui énerve les singes non plus (en fait, Tom avait plutôt envoyé la sécurité pour s'occuper du problème), un stagiaire empoté avait réussi au mieux à être envoyé aux tâches ingrates. Même avec ses collègues, le blond n'avait jamais fait d'esclandre. Il avait eu ses petites vengeances bien évidemment, il suffisait de voir le coup récent des flamands roses pour se venger d'Arthur. Et encore, jusque là, à part Gus qui était dans la confidence, tout le monde pensait que l'escapade des oiseaux était liée au manque de prudence de son collègue. Enfin... tout cela pour dire que Max Odair défiait les pronostics, mettait les pieds dans le plat de manière tellement magistrale que Tom se demandait comment cet abruti de première avait réussi à trouver toutes les cordes sensibles d'un seul coup. C'était un exploit, oui. Mais le fait est que le vétérinaire n'était pas habitué à être poussé autant à bout, alors dans la cafétéria, trempé, glacé, affamé, et un sentiment de devoir non accompli, le blond ne répondait plus forcément de ses actes. S'efforçant à respirer profondément, il s’éclipsa dans les vestiaires, se défaisant de ses vêtements mouillés pour enfiler le jean et le pull qu'ils gardait toujours là ''au cas où''. Une idée de génie qu'il salua en retrouvant un peu de chaleur. Il essaya du mieux qu'il put de relativiser un peu. Il aurait le temps de finir avec les tortues dans l'après-midi, et il irait voir les girafes ensuite. Il n'aurait qu'à envoyer Odair vers les affaires moins urgentes, ou moins palpitantes comme vers les poissons et les reptiles, tiens. Au moins il serait tranquille. Pour les jours suivants il n'aurait qu'à faire l'emploi du temps de l'autre couillon pour s'assurer qu'ils ne se marcheraient pas dessus. Tom avait encore assez confiance en le directeur pour se dire que le brun n'était pas un gland dépourvu de compétences quand même...

Un peu calmé et prêt à faire des efforts, le blond quitte les vestiaires pour se diriger vers le frigo et sortir son repas du midi. Une salade césar avec beaucoup de poulet, beaucoup de parmesan, beaucoup de sauce aussi. De quoi se caler jusqu'au soir où il envisageait déjà de commander un triple burger avec double portion de frites. Un peu rasséréné par cette perspective, il daigna enfin retourner vers Odair qui avait choisi sa table. Pour la suite... tout se passa vite. Un peu trop vite. L'aîné Berenson qui s'avance, insouciant, sa salade dans les mains. Odair qui s'agite dans tous les sens, approche dangereusement de son collègue. Puis, la collision. Un homme à terre, une salade copieusement étalée sur le pull. Cet abruti vient juste de faire un malaise à ses pieds, souillant par la même occasion le pull propre et sec de Tom.

Tom d'ailleurs qui, tel un taureau face à un drap rouge qui s'agiterait devant son nez, fulmine. Ça boue, ça écrase son calme d'une telle force qu'il a l'impression que de la fumée lui sort des oreilles et des flammes des narines. Dans la cafétéria, les regards se tournent vers eux, vers Max au sol et Tom qui n'a plus que son tupperware dans les mains. Tupperware qu'il pose lentement sur la table, enjambant le géant à terre. « Pour sa sécurité, je vais éviter de le toucher. » Il grince des dents, s'éloigne précautionneusement. « Je veux plus voir sa tronche d'abruti fini. » Il fait trois pas, sent les regards lourds de ses collègues. « Oh ça va hein, aidez-le vous-même parce que si ça ne tenait qu'à moi, je l’assommerai pour les six prochains mois histoire d'avoir la paix. » S'il ne décidait pas de passer directement à l'euthanasie. Et c'est furax qu'il retourne aux vestiaires nettoyer son pauvre pull. Il ira manger dehors, finalement. Peut-être que Gus est disponible et l'empêchera de s'en prendre à Odair.

Mais putain, il allait vraiment devoir se taper ce boulet pour les prochaines années ? Oh non. Oh que non. Ça se passerait pas comme ça. Le zoo, c'était son territoire à lui nom de dieu !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: how to not welcome someone [Max] (#)   how to not welcome someone [Max] EmptyDim 15 Oct 2017 - 20:05


how to not welcome someone  

Grumpy & Dopey

Il ouvre un œil, puis un second, se demandant où il se trouve et ce qu'il vient de se passer. C'est à l'infirmière que le 'jeune' Odair se réveille, complètement perdu. Une fois de plus, il ne comprend plus rien à ce qu'il se passe. L'espace d'un instant il parlait à Tom et puis après trou noir. L'infirmière le regarde et lui parle. Elle lui explique la situation, que le vermifuge n'est pas fait pour les humains, mais il le sait ça. Il se demande pourquoi est-ce qu'elle lui dit cela. Il ne s'est pas imprégné l'aiguille tout seul. Enfin pas qu'il se souvienne, sa mémoire lui fait parfois défaut, surtout en ce qui concerne ses rapports avec les autres, mais là.. Là il n'a pas souvenir d'avoir pris l'aiguille et de s'être planté cette dernière dans le corps. Ce qui est impossible lorsqu'on connaît Max et sa peur viscérale pour les aiguilles, donc non il réfute ses propos. Il l'écoute d'une oreille, voir pas du tout, captivé par un tableau qui se trouve en face. Ce tableau il ne saurait pas vous dire pourquoi, mais il le fascine. Il oublie complètement où il se trouve, se relevant et fixant à nouveau cet objet de couleur. L'infirmière lui parle, mais elle n'a pas compris qu'il ne l'écoutait pas, pire il en a rien à faire de ce qu'elle lui raconte, déjà parce qu'elle croit qu'il ne connaît pas son travail. Pourtant c'est faux. Max n'est pas un vantard, mais son travail c'est sa vie et il le connaît sur le bout des doigts. Il sait ce qu'il a à faire et il le fait plutôt bien généralement. Sauf quand on vient lui faire peur comme il s'est passé tout à l'heure. « Eureka ! » qu'il dit en attrapant sa veste. Se précipitant vers la sortie, il n'écoute pas plus ce qu'elle lui dit, au point où il en est. Il cherche Tom dans la salle commune, mais plus personne ne s'y trouve. Tant pis, il se dirige vers le distributeur, sélectionne une sucrerie et s'en va vers les vestiaires. Le sien se trouve tout au bout, mais ce n'est pas celui là qu'il cherche. Il lui faut un bout de papier et un stylo, partant à la recherche de ces deux choses. Oui parce qu'il n'en a pas sur lui, il n'est pas doué à ce point le Odair. Il ne faut pas lui en vouloir, trouvant enfin ce qu'il désire. Il se met à écrire un petit mot de remerciement et ajoutant la sucrerie il dépose sur le tout au dessus .. quoique non son casier est ouvert. Ce n'est pas une chose qu'il fait habituellement mais en trente secondes il l'a fait. Il a dépose le tout dans le casier de Tom en priant pour que ce dernier apprécie son geste de remerciement. Après tout c'est grâce à lui qu'il a été à l'infirmerie. Gardant son sourire, Max regarde l'heure et ce dit qu'il lui reste encore un peu de temps. Il part en direction de la salle de soin, voir ce qu'il restait à faire pour la journée. L'air rêveur et satisfait de son action, il oublie tout et plus particulièrement la raison première de son aventure à l'infirmerie, mais c'est Max. il est à dix milles lieux de penser que son collègue ne peut pas l'encadrer juste parce qu'il a touché à ses précieuses tortues. Non Max il ne pense pas à ça, ou plutôt il pense pas ainsi. C'est Max, il ne faut pas lui en vouloir, il a dû mal à imaginer un monde avec de la haine ou autre sentiment qui lui échappe parfois. Oui il s'est s'énerver, mais il est bien rare de le voir dans cet état. Lui il est plus doué pour éviter le conflit la preuve, en est il est ici pour éviter une discussion avec celle qui se dit être sa 'femme'.. ahum rien que de penser à cela lui donne la chair de poule. Une chance il doit se rendre dans le vivarium.. enfin une chance, oui et non. On ne peut pas dire que ça soit les animaux qu'il affectionne le plus, mais c'est son travail et il s'y prépare, tout en gardant son sourire. Parce que c'est Max et qu'il est ainsi, trop gentil.
© POUPI
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: how to not welcome someone [Max] (#)   how to not welcome someone [Max] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
how to not welcome someone [Max]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
island bay ::    :: trash :: rps-
Sauter vers: