une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| Tell you I need you Tell you I set you apart ~ Antonio & Capu ~ | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Tell you I need you Tell you I set you apart ~ Antonio & Capu ~ (#) Dim 10 Sep - 0:49 | |
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Tell you I need you Tell you I set you apart Capu & Antonio Antonio était un homme quelque peu paranoïaque. Son vécu en prison n’avait rien arrangé à cela. Il voulait tout savoir, tout connaître. Pour lui, sa devise était simple. Connaître son ennemi, c’était de connaître ses actes prochains contre lui. Connaître son ennemi, se tenir proche de lui étaient le secret de l’assurance, de la pression. La menace était parfois la meilleure chose pour garder les ennemis loin de ses propres faiblesses. Antonio était doué pour menacer, pour mettre la pression. Connaître son ennemi, c’était d’avoir un coup d’avance sur lui. Antonio adorait cela , adorait être en avance sur son ennemi, adorait être en position de force. Il n’aimait pas paraître faible face à ses ennemis, face à tout le monde. Son enfance l’avait traumatisé plus qu’autres choses. Il avait haï d’être trop faible pour se défendre face à sa mère trop violente. Il avait haï de ne pas pouvoir se faire respecter face à son frère bien trop chouchouté par rapport à lui. Il avait haï de ne pas pouvoir être à la hauteur pour avoir un regard de son père. Il était trop faible, trop petit, trop tabassé. Qu’il avait haï ce qu’il avait été autrefois. Alors maintenant, il faisait tout pour ne pas être faible. Tuer ses ennemis avant qu’ils le tuent. Ainsi, il serait toujours maître de la situation, il aurait toujours une longueur d’avance sur eux. D’ailleurs, il avait trouvé le bon filons pour avoir une longueur d’avance sur tout le monde autour de lui. C’était rare mais il avait trouvé. Tout ce qu’il devait faire, c’était de sourire à la jolie blonde, de faire semblant d’être son ami et voilà, il avait des informations sur la personne. Il était rare qu’il ait des amis. Vraiment rare ! Il était un mafieux, un parrain. Il avait eu une mauvaise vie et celle-ci l’avait rendu méfiant et paranoïaque. A travers les barreaux de la prison, il voyait l’humanité telle qu’elle était. L’empathie et l’humanité étaient là pour combler un intérêt à sa propre personne. Une amie ? Pour parler de ses problèmes et de ne pas être seule. Tout le monde avait besoin de quelqu’un pour l’utiliser. Il le savait mieux que quiconque, il avait passé sa vie à être inutile et invisible parce que ses parents n’avaient pas d’intérêt ou un avenir prometteur pour lui. Tout dépendait de ce que les gens voulaient de l’autre personne. Ainsi, naissait l’amitié. L’amitié pour lui , prouvait que les gens avaient sans cesse peur de la solitude. Même lui, il en avait peur. Antonio avait toujours vécu dans la violence et la solitude. Le parrain de la mafia connaissait mieux que quiconque cette peur. Il avait beau connaître tous ses ennemis, tous ses alliés et amis. Cependant, il ne pouvait pas contrôler cet ennemi, son pire ennemi. Lui-même. Il savait ce qui faisait peur dans la solitude. Ce n’était pas la solitude en elle-même, c’était de faire face à ses vieux démons, à leur pire ennemi. Antonio avait l’air de ne pas avoir des regrets mais au fond de lui, il en avait plein. Il ne s’était même pas rendu compte que dans sa quête de pouvoir, il avait perdu sa bonté. Se regardant une dernière fois dans le miroir avant d’envoyer un message à la jolie blonde qui pourrait lui donner des informations sur un autre homme. Il devait se calmer, attendre patiemment avant d’assassiner celui-là afin de ne pas se faire soupçonner par celle-ci. Après tout, elle était une policière à part entière. Ah la police ! Elle était tellement corrompue sans qu’elle le sache, grâce à sa charmante Gemma. Le crime grandissait à l’ombre de tous et avec l’aide de la police. C’était juste jouissant. Il lui proposait un petit café à Island Bay, il allait faire son charmeur, lui montrant une jolie facette de lui-même qui n’existait même pas. Qu’il était bon acteur ! Vêtu d’une veste de costard, d’un jean et une paire de basket de luxe ainsi qu’un t-shirt avec un petit chaton dessus. Il était habillé d’une manière chic casual. Ses cheveux étaient coiffés et Antonio avait mis des lunettes de soleil. Il mit un peu de parfum et il était fin prêt à partir. Il prit sa Lamborghini jaune avec des sièges en cuir camel pour aller à ce café. Il adorait prendre des cafés, parfois tout seul. Il parcourut les quelques kilomètres avant de se garer et de prendre une table et leur commande. Il attendit patiemment que la jolie blonde vienne. Ce qui ne tarda pas, elle arriva comme une fleur et c’était une véritable fleur à elle-même. Antonio lui offrit un sourire doux en la regardant. Un faux sourire, faussement amical. Le parrain se levait et vint embrasser sa douce joue avec un sourire. - Buongiorno, déclara-t-il d’une voix suave avec un sourire éclatant. Je n’ai pas encore commandé mais j’ai déjà une table, ajouta-t-il. Il lui montrait la table sur la terrasse. Il adorait être en terrasse. Antonio détestait d’être à l’intérieur, les gens pouvaient l’entendre, et il faisait souvent trop chaud, puis c’était plus sympa pour sentir le soleil effleurer sa peau. Ses yeux marrons aux reflets de miel vinrent se poser sur elle à nouveau avec le même sourire. Un faux sourire qui paraissait tellement vrai. Si seulement elle savait, qu’elle n’était que pour lui, un objet lui donnant des informations et non une amie. Qu’il la tuerait en moins d’une seconde si elle venait à le compromettre. Heureusement, qu’elle n’en savait rien. - Tu es belle, comme toujours, complimenta-t-il afin de la mettre à l’aise.
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| Sujet: Re: Tell you I need you Tell you I set you apart ~ Antonio & Capu ~ (#) Mar 12 Sep - 12:28 | |
| Capucine avait été un peu surprise de recevoir le message d'Antonio. Mais elle n'avait pas été surprise qu'il soit accompagné d'un nom. Elle savait ce que ça voulait dire. Parfois, elle avait mauvaise conscience à faire ce genre de recherche pour le jeune homme. Mais la plupart du temps, ils ne s'agissait que de vérifier le pedigree d'un homme d'affaire plus ou moins véreux ou d'une petite frappe. Elle se disait qu'il devait se servir de ses informations pour recruter. Elle n'ignorait pas qu'il était dans un secteur d'activité particulier, elle était flic après tout. Pas flic de terrain, mais flic tout de même. Le nom du beau brun revenait assez régulièrement dans ses recherches, même si pour le moment, il n'avait jamais été personnellement impliqué dans quoi que ce soit d'illégal. Il était assez futé et intelligent pour ne pas se salir lui même les mains.
Il y avait quelques temps qu'il n'avait pas fait appel à elle, et donc qu'il ne s'était pas vu. Même si elle était consciente que la seule chose qui l'intéressait chez elle c'était son don particulier pour les recherches, elle était quand même contente d'avoir l'occasion de le revoir, même si elle était également consciente qu'il n'était pas vraiment ce qu'on peut appeler « une bonne fréquentation », surtout pour un membre de la police.
Capucine l'aimait bien. Il était drôle et amical quand ils se rencontrait, toujours gentleman, et il avait le don de la mettre à l'aise, même quand il lui donnait rendez vous dans des endroits branchés où la jeune femme détonnait comme un pissenlit au milieu d'une serre d'orchidée. Elle devinait comme une fêlure en lui. Une douleur bien dissimulée, un coté sombre derrière la personnalité flamboyante. Elle ne se rappelait même plus vraiment dans quelles circonstances ils s'étaient rencontrés. Probablement par l’intermédiaire de Gemma. Mais, ça n'avait pas vraiment d'importance.
Il l'avait invité à prendre un café pour récupérer les informations qu'il lui avait demandé. Un établissement dans lequel elle n'avait jamais mis les pieds, mais dont elle avait entendu parler. Elle avait soigné sa toilette. Une jolie robe jaune canaris mettant en valeur ses atouts (quitte à ressembler à un pissenlit dans une serre d'orchidée, autant en avoir la couleur), une courte veste sur laquelle elle épingla une petite broche en or en forme de pissenlit. Un maquillage soigné mais pas trop ostentatoire, si ce n'est ses lèvres dont elle colorait l'arc un peu boudeur de couleur vive. Pour sa coiffure, elle était resté plutôt sobre. Ses lourdes boucles blonde retombaient librement sur ses épaules rondes. Un nuage d'un parfum léger, et elle était prête.
Elle vérifia que la clefs USB où elle avait compilé les informations demandés par Tony était bien dans son sac. D'aucun auraient pu penser que c'était imprudent de laisser des traces informatique de ses recherches, mais elle était plus futées que ça. La clef faisait parti d'un lot qu'elle avait acheté de façon anonyme plusieurs années auparavant dans une solderie. Elle était intraçable. Quand aux informations compilés dessus, et bien, elles étaient disponible librement sur internet. Les choses un peu plus spécifiques qu'elle savait, issus des serveurs de la police, elle les lui dirait de vive voix.
Capucine monta dans sa vieille Coccinelle chamarré et pris le chemin du bar qu'il lui avait indiqué. Elle n'eut aucun mal à remarquer la voiture de luxe jaune du mafieux déjà garée sur le parking. Il y avait une place à coté de lui et elle trouva drôle de s'y glisser. Elle adorait quand sa voiture faisait tache sur un parking.
A peine fut-elle entrée dans l'établissement que le jeune homme vint à sa rencontre pour lui faire la bise. Elle sourit. Il était toujours aussi séduisant, malgré le t-shirt à motif de chaton qu'elle trouvait un peu étrange sur lui. Il lui faisait penser à un autre genre de félin. Un tigre par exemple. Superbe, flamboyant et potentiellement mortellement beau.
Il lui indiqua qu'il n'avait pas encore commandé, mais qu'il avait déjà une table avant de lui faire un petit compliment qui, comme d'habitude la fit quelque peu fondre.
« Je suis désolée, je suis un peu en retard. » elle jeta un coup d’œil autour d'elle. Quelques jeune femmes étaient installées dans l'établissement, toute très apprêtées, sirotant leur boisson comme si elles attendait d'être appelées pour participer à un shooting de mode.
Capucine rit en prenant le bras de Tony pour se laisser guider vers la table qui avait retenu son attention.
« Oui, aussi belle qu'une fleur des champs dans une roseraie » répondit-elle en riant et en désignant d'un regard les belles installées au comptoir sur de hauts tabourets.
Elle attendit qu'ils soient installées à l'écart et que le serveur soit passé prendre leur commande pour dire :
« J'ai ce que tu m'as demandé. » puis avec un petit sourire mutin elle ajouta « Par contre, ça serait sympa si une fois de temps en temps tu m'invitais juste pour le plaisir de ma présence. » |
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