contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
C'est toujours pareil. Elle se lève, elle part s'habiller, toujours suivis de Six. Moi, je suis réveillée mais je ne bouge pas, je ne la rejoins pas, alors que j'en ai envie. J'aimerais la retrouver mais je ne sais même pas si j'ai le droit, avec ma propre fiancée. J'ai mis tellement de distance entre nous que je ne sais même pas si je peux la rejoindre sous la douche. Alors je reste là, dans mon lit, sous ma couette. Elle sort de la douche, elle doit s'être cogné contre un meuble car elle jure. Elle sort de la salle de bain, c'est fou comme j'écoute ses moindres faits et gestes. Elle vient dans la chambre, comme à chaque fois qu'elle part travailler, elle dépose un baiser sur mon front. J'ouvre les yeux, elle le remarque et me demande si c'est elle qui m'a réveillé. Non, non, ce n'est pas elle, c'est juste moi.
- Reste à la maison aujourd'hui.
Elle rit. Qu'est-ce qui la fait rire. Elle m'embrasse sur la bouche et quitte la chambre. J'étais sérieuse, je la voulais contre moi aujourd'hui. Je voulais qu'on se retrouve et elle, elle part. Je sais qu'elle n'a pas vraiment la possibilité de ne pas aller à son travail mais voilà quoi, je m'ouvre à elle, ce n'est pas pour qu'elle rit et qu'elle parte. Si ça se trouve elle est mieux à son travail qu'ici. Je me tourne sur le côté et j'écoute le silence de la maison. Elle a déjà quitté l'habitat. Six revient vers moi. Il se couche à côté de moi mais ce matin, sa respiration ne m'aide pas à me rendormir. Au contraire, j'ai mal à la tête. Je me lève, attrape toujours une veste à Maddie que je met sur mes épaules. Son odeur, je la voulais contre moi pas simplement par l'intermédiaire de sa veste.
Six tourne autour de la porte, je me lève du canapé, laissant mon programme de télé achat pour lui ouvrir. Je ferme tout de suite la porte quand il est sortis. Je n'aime pas quand elle reste ouverte, ce qui est bête car il ne peut rien m'arriver par là et que Six va gratter à la vitre, que je vais devoir me relever pour lui ouvrir mais je fais ça, je me sens mieux.
Un petit quart d'heure, j'ai somnole dans le canapé, emporté par la voix de la présentatrice télé. Pour me réveillée, je me lève, lave ma tasse de thé et part m'habiller. C'est en m'habillant que je me rappelle que j'ai mis Six dehors et qu'il n'a pas encore gratter à la porte pour rentrer. Je regarde par la fenêtre de la salle de bain, il n'y a pas de soleil, il n'est pas entrain de faire bronzette. Je finis de m'habiller et je vais ouvrir la porte. Je regarde dans le jardin, personne. Mon coeur s'accélère. Mon chien il est où ? Je refais un deuxième tour dans le jardin, il est peut -être caché. Ca se cache où un labrador ? Et puis même, il rentre où ? Car il est tellement énorme ce chien. Il n'est pas là. Je rentre dans la maison, j'attrape mon téléphone et compose le numéro de téléphone de Maddie. C'est bête mais c'est la seule chose dont je me souviens vraiment, la seule chose que j'arrive à retenir. Quand j'étais prisonnière, je murmurais son numéro de téléphone, comme si quelqu'un allait m'entendre et l'appeler pour qu'elle vienne me sauver. Elle décroche et je lui explique que Six s'est sauvé. Elle me répond qu'elle ne peut pas rentrer à la maison, qu'elle va avoir une réunion importante avec ses supérieurs. Mais merde, rentre Maddie. A partir de quel moment j'ai commencé à passer après les réunions avec les supérieurs ? Elle me dit juste d'appeler Anna. Le temps de quelques secondes je me demande qui est Anna mais je lui demande pas, elle va me crier dessus. Je la remercie et je raccroche. Anna ? Ah oui, son amie qui habite dans le quartier ! Celle qui était venue à la maison une fois pour que je me sociabilise selon Maddie. Elle m'a aussi dit qu'il y a marqué son adresse dans le carnet. Je cherche le carnet et quand je le trouve je regarde l'adresse. Elle habite à quelques maisons de chez nous. Maddie m'ignore, ne veut pas venir, mais moi, moi je ne peux pas aller chercher mon chien toute seule, je n'y arriverais pas. Bon Maura… Vas-y, sort, va voir cette Anna et demande lui de l'aide. Je pose ma main sur la poignet de la porte, cela fait combien de temps que je ne suis pas sortie toute seule de la maison, Maddie elle est toujours avec moi, elle me protège et quand ce n'est pas elle, c'est Six. Je prend une grande respiration et je quitte la maison. Je marche rapidement, très vite jusqu'à la porte de chez cette Anna. Je passe le portail, je regarde autour de moi. Je viens frapper à la porte de chez elle. Et je fais quoi si elle n'est pas là ?
Assise devant mon ordinateur portable, les coudes sur la table en verre, j’observe l’écran les joues posées dans mes paumes de mains. Cela fait bien une heure que je fixe la page word – désespérément blanche, en quête d’une idée pour faire une ouverture de rp et, je dois me rendre à l’évidence, je n’y arriverais pas de cette façon. Au contraire. Tout ce que je parviens à faire c’est m’encourager à envoyer un message privé à mon partenaire, dans le but de lui prétexter que j’ai trop de réponses à fournir pour lancer le sujet. Une piètre excuse, j’en conviens, que je suis certaine que vous avez tous au moins dit une fois dans votre vie, par fainéantise de le faire vous-même. Car oui, c’est bien beau de vouloir intégrer les petits nouveaux mais, par moment on n’est pas dans l’humeur idéale pour le faire convenablement. Et en cette fin de matinée, je ne suis vraiment pas d’humeur. Non. Pourtant, tout ce passe bien à la maison. Brendon est partie il y a quelques heures, après m’avoir embrassée tendrement sur la bouche, et le peu de temps que nous avons passés ce matin suffirait à laisser croire que nous sommes toujours le couple idéal. Enfin cela vient peut-être du fait que nous avons fait l’amour, cette nuit. Oui. Il m’arrive encore, de temps en temps, de m’adonner à une partie de jambe en l’air avec mon compagnon. Et non. Je ne le fais par pure charité pour lui – même si cela pourrait être le cas vu ma grandeur d’âme. Je le fais parce que de temps à autre, je l’affirme, je peux encore le désirer. Surtout lorsqu’il se montre particulièrement affectueux avec moi. Du coup, je n’ai pas de soucie avec le sujet. En vérité ce qui me turlupine c’est le fait que je me sente coupable. Coupable de trahir – encore et toujours, Sasha. Coupable de mener une vie normale de femme en couple – depuis deux ans, avec un homme formidable. C’est vrai, quoi. Dans l’histoire je n’ai pas à me plaindre de Brendon. Il est un homme formidable, avec son petit caractère – certes, qui m’offre tous ce que je suis en droit d’attendre de lui. Qu’est-ce qu’il me faudrait de plus ? D’être amoureuse, sans doute. Ouais. C’est certainement ce qui me manque le plus. D’être l’heureuse victime de ces sentiments qui vous donne le sentiment de planer constamment – comme si on est sous LSD. Or, cela ne se commande pas et tant que je ne me convaincrais pas de me pardonner, d’oublier Sasha – par la même occasion, je ne risque pas d’approcher de nouveau ces sentiments. C’est déprimant. Tellement que j’éteins l’ordinateur, en soupirant, avant d’aller dans la cuisine me servir un café que j’inscris dans mon carnet. Vu que je n’ai plus de lait végétale, et que j’ai horreur des substituts qu’on vend pour remplacer le sucre, je ferais sans. Armé de mon mug, que j’abandonne bien vite sur le comptoir, je fouille un tiroir plein de bric-à-brac pour mettre la main sur mon paquet de cigarette. Tu fumes ? Oui. Enfin. J’ai beaucoup fumée au début de ma dépression en 2010, puis après j’ai levée le pied en ma rappelant que me niquer les poumons ce n’était pas une réponse à mes problèmes. Ensuite, j’ai totalement arrêtée pour plusieurs objectifs qui m’ont grandement aidés. Je sais. Si je me grille une cigarette maintenant, c’est comme si je foutais des années d’effort en l’air. Or, par miracle, je n’ai pas d’addiction particulière à la clope. C’est un plaisir au même titre qu’un petit verre d’alcool entre amis, ou encore un carré de chocolat après le dîner. Rien de bien méchant. Alors pourquoi tu caches ton paquet ? Pour Brendon. Je sais qu’il n’a pas la même facilité à s’en passer alors je fais en sorte qu’il ne mette jamais la main dessus. De plus, pour les enfants que je garde, c’est mieux ainsi également. Le trouvant, en dessous du double-fond, je m’empare du briquet qui me sert à l’allumer, puis remet tout en place. Immédiatement, je grimpe à l’étage avec ma tasse de café pour fumer sur la terrasse. L’odeur de cendre froide c’est très chiant à faire partir, qu’on se le dise. Alors que je dépose ma tasse sur le rebord de la balustrade, j’aperçois en bas ma voisine Maura. Si je m’entends très bien avec sa compagne, une jeune femme charmante, j’avoue avoir plus de mal avec cette dernière. J’imagine que cela vient de ce qu’elle a vécue en Syrie. M’attendant à ce qu’elle poursuive sa route, je suis étonnée de la voir franchir le portail pour rejoindre la porte de chez moi. Je ne peux pas m’empêcher de penser qu’elle a un problème. Voilà pourquoi je l’avertie de ma présence. « Maura. Je suis en haut. Ne bouge pas j’arrive immédiatement. » A ces mots, j’écrase la clope dans un pot de fleur, puis je rejoins le hall d’entrée en quatrième vitesse où je lui ouvre la porte. Inquiète, je lui demande dans la foulée. « Tout va bien ? » Elle ne viendrait pas sans une excellente raison, je le sais. J’espère juste que ce n’est rien de grave.
Help ! Ft. Anna
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