What a wonderful world.

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fiche par ©century sex

Depuis quelques jours, Finlay réfléchissait à une sortie intéressante pour sa fille. Il parcourait les forums pour parents et les journaux spécialisés. Il avait fini par tomber sur la page internet du Zoo. Pourquoi pas après tout? Mairead apprécierait peut-être de voir des animaux de toutes les formes et de toutes les couleurs. Il prit son téléphone pour téléphoner à Nina, pour savoir si elle aimerait les rejoindre. Une journée à trois au zoo pourrait se révéler super. Ils avait donc fixé un rendez-vous à 8h30 au zoo. Il valait mieux venir tôt afin de voir le plus d’animaux possible.

Finlay était équipé pour la journée: poussette, porte-bébé, biberons, petits-pots, chapeau, bouteille d’eau, appareil photo…La totale. Ils avaient retrouvé Nina devant les grandes Giraffes. Il n’y avait pas encore beaucoup de monde, ce qui leur donnaient une vue superbe sur les belles giraffes. « Regarde qui est là ! » dit-il a Mairead en s’approchant de Nina. « Tu as vu qui est venu te voir ? » Il sourit à Nina tandis que Mairead, le visage illuminé tardait les bras vers elle.
« Salut, toi. » dit-il a Nina en souriant.

Il n'avait malheureusement aucune idée de la journée mouvementée qu'ils allaient passer.

**○ inscrit le** : 07/09/2016

wonderful day

Le zoo ... Quand Finlay lui avait parlé de ... et bien, quand il lui avait parlé du zoo, quand il lui avait envoyé ce sms, oui, Nina n'avait pas ... Elle n'avait pas hésité pendant une seule seconde. Non. Du tout. Le zoo, elle adorait ça. Elle adorait aller au zoo. Elle adorait les félins. Notamment les tigres. La dernière fois qu'elle y avait été, c'était pour son anniversaire. Quelques jours après. Carson l'avait invitée. Et elle avait passé un bon moment au zoo. C'était dans ces moments là qu'elle se disait que c'était chouette ... Ouais, elle avait passé de bons moments avec Carson. Et il était parti. A nouveau. Il avait pris son neveu sous le bras et il était parti. Bon, cette fois-ci, il l'avait prévenue. Il lui avait dit qu'il était perdu. Qu'il avait besoin de temps. Qu'il pensait que ça serait bien de revenir sur Island Bay mais il s'était rendu compte qu'il avait fait une erreur et qu'il devait ... partir. Alors, il l'avait fait. Il était parti avec son neveu. Et Nina ne savait pas ... Elle ne savait pas si ... Et bien ... Si elle finirait par le revoir un jour ou pas. Ouais. Si ça se trouvait, il était parti pour de bon et ils ne remettraient jamais les pieds sur Island Bay. Elle n'en savait rien. En ce jour, quoi qu'il en soit, elle avait accepté. Oui, elle avait accepté d'aller au zoo. Il avait de la chance. Puisqu'elle ne travaillait pas. Et elle n'avait pas cours. Donc oui, il avait beaucoup de chance. Elle s'était donc pointée au zoo. Elle attendait Mairead et Finlay. Et après quelques minutes, ils arrivaient, finalement. Elle eut un sourire quand elle entendit Finlay pas très loin dans son dos. Et la petite qui tendait les bras. "Hey vous deux !" Nina s'était un peu agenouillée afin de faire un bisou à la petite et de passer ses mains dans les cheveux de celle-ci. "Vous allez bien tous les deux ?" lui avait-elle demandé. Même si elle se doutait que Mairead n'allait pas lui répondre.

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Nina. ▬ Romeo, take me somewhere we can be alone. I'll be waiting, all there's left to do is run. You'll be the prince and I'll be the princess. It's a love story

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century sex

La petite rousse était en pleine forme. Elle donnait de fil à retordre à Finlay à la maison car elle commençait tant bien que mal à gambader un peu partout. Il était donc toujours en alerte, pour peu qu’elle trouve une bouteille de lessive et n’aie envie de gouter le pique coloré. Bref, Fin avait envie l’emmener voir un peu le monde et les animaux était une merveille idée.

Le petite commencerait à gigoter un peu trop dans le porte-bébé et Finlay décida de la mettre dans sa poussette dernière génération. Elle avait l’air éblouie par les giraffes qui se baladaient lentement devant ses yeux d’enfants. Il l’a mis en position assise dans la poussette et se retourna vers Nina. « Elle déborde d’énergie en ce moment » dit-il en défaisant le porte-bébé pour le ranger. « Ca va, toi sinon ? Merci d’être venu. Je me suis dit que ça pourrait être sympa de se voir en dehors de la maison. »

Il se retourna vers la poussette pour ranger son attirail de kangourou et là…plus de poussette.

Il sentit son coeur s’arrêter. Il regarda à droite, puis à gauche. Il avait l’impression que l’air de rentrait plus dans ses poumons. Le temps s’était arrêter. Plus de poussette = plus de Mairead = catastrophe nucléaire dans l’esprit de Fin.

Il se retourna avec difficulté vers Nina et lui saisit le bras si fort qu’il ne douterait pas qu’elle ait un bleu. « Nina, où est la poussette?» dit-il d’une voix chargée de tension mêlée à la peur. « Nina, où est passé Mairead?»

Un volcan entrait en éruption dans le coeur de Finlay, et ce n’était jamais bon signe. Sa fille avait disparue, juste là. Juste le temps qu’il se retourne pour discuter un peu avec Nina. Elle n’était plus là. Comment cela avait-il pu arriver ? La poussette était juste à côté de lui. Finlay bouillonnait intérieurement. Il n’avait toujours pas lâcher Nina et sa main gauche tremblait comme jamais. « Nina…Nina… Putain, Nina, la pousser n’est plus là. Mairead n’est plus là. Putain… Nina ! » Il la regarda avec des yeux rougit de colère et d’incertitude. Sa voix était sombre et vacillante.

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Nina venait de retrouver Finlay et Mairead. Ouais. Elle les appréciait beaucoup tous les deux. Elle adorait garder la petite. Ouais. Elle gardait en mémoire aussi que Finlay avait cherché à lui offrir un endroit plus décent dans lequel vivre mais elle avait refusé. Pourquoi ? Elle appréciait que les gens cherchent à l'aider. Néanmoins, elle ne pouvait pas non plus se rendre dépendante des autres. Ce n'était pas son style. Du tout. Alors oui, la plupart du temps, quand on lui demandait ou qu'on lui proposait de l'aide, elle refusait. Tout simplement. C'était comme ça. Elle avait besoin de faire les choses par elle-même. Carson avait plutôt bien aidé mine de rien. Et pas qu'un peu. Et elle en était plutôt contente. Maintenant, elle n'avait plus ces ennuis. Mais alors pas du tout. Et c'était une épine dans le pied en moins si on pouvait dire ça ainsi. Enfin, passons. Finlay avait fini par dire à Nina qu la petite débordait d'énergie. Ce qui fit sourire la rouquine à dire vrai. Et pas qu'un peu. "C'est plutôt chouette." Elle eut un hochement de la tête. "C'est mieux de la voir comme ça qu'elle soit amorphe et qu'elle ne bouge pas du tout." Enfin, ça, c'était l'avis de Nina. Libre à Finlay de penser le contraire mais bon. Oui. Le principal, c'est qu'elle était une petite fille adorable. Même si elle bougeait un peu beaucoup. Finlay la remerciait d'être venue. "Mais y'a pas de quoi. J'aime bien venir au zoo." Elle eut un hochement de la tête. "J'aime bien passer du temps chez les tigres." Ouais. Elle adorait ça. C'était ses animaux préférés. Ils étaient beaux. Ils étaient majestueux. Nina aurait pu en parler encore pendant un moment. Mais il s'était tourné. Pour retrouver sa fille. Et elle n'était pas là. La poussette n'était plus là. Il avait saisi le poignet de Nina assez ... violemment à dire vrai. "Hey ... Finlay ... Arrête ..." Parce qu'il lui faisait mal. Et pas qu'un peu. Son cerveau n'était pas forcément en état de répondre à Finlay tellement il lui faisait mal. Elle n'irait pas jusqu'à dire qu'il était en train de lui broyer le poignet. Mais presque. Ca faisait mal. Ca faisait terriblement mal. "Elle ne peut pas être bien loin." Enfin, c'était à espérer.

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Il fallait qu’il revienne à la raison. il fallait qu’il respire profondément. Sombrer dans la folie ne l’aiderait en rien dans la quête de sa fille. Il fallait qu’il se raisonne. il prit une profonde inspiration et fini par lâcher la main de Nina. « Je suis désolé.. » lui dit-il. Mais il ne se pardonnerai jamais de lui avoir fait mal. « Je suis désolé Nina…Vraiment. Pardonne moi… » dit-il en regardant le sol.
« Il faut que je retrouve ma fille, elle ne peut pas être loin, n’est-ce pas? » Il fallait qu’il se rassure comme il pouvait. Sa voix tremblait toujours, mais il fallait qu’il garde l’esprit clair pour retrouver son bébé. Mais au fond de lui, il avait juste envie de hurler.

Il lui prit la main doucement. « On va..On va aller à la réception, on va aller mettre de la glace sur ton poignet et on va passer une annonce. » Il avait repris un peu d’assurance. Calmement, ils prirent la direction de la loge du zoo. Il ne prit pas la peine d’attendre qu’on lui dise d’entrer. Il expliqua la situation « Quelqu’un a pris mon bébé… Quelqu’un a osé prendre ma fille! « hurla t-il presque. « Alors voilà ce que vous allez faire. » Le jeune homme en face de lu avait l’air perdu, il semblait nouveau et terrifié par Finlay. « Vous allez passer une annonce dans le zoo. Vous allez dire qu’un salopard a pris ma fille et que quand je le retrouverai je lui casserai les dents une par une, et qu’après ça, je les lui ferait avaler une par une. Vous allez appeler la police, personne ne sort d’ici tant que je n’ai pas trouvé ma fille, est-ce que c’est bien clair ? »

Le jeune homme bégaya une réponse, ce qui eu le don d’énerver Finlay. « Est-ce que c’est clair, bordel !? » hurla t-il finalement. Le jeune homme hocha la tête. Il alla prendre le micro et fit passer le message qu’un enfant avait été kidnappé au sein du zoo. Il donna les description de la poussette et de l’enfant. Il omit volontairement la partie où Finlay défigurerait la personne qui avait osé prendre son enfant. Il avait contacté la police qui ne mit pas longtemps à arriver. Le jeune écossais leur expliqua de nouveau la situation. Trois d’entre eux étaient partis bloquer la sortie. Quatre d’entre eux étaient partis là où la petite avait été prise. Le reste de l’équipe regardait les caméras de vidéos surveillance à la recherche de la petite.

Nina avait pu mettre de la glace sur son poignet. Finlay était métamorphosé. A l’extérieur, il pouvait paraître plus calme, mais dans son coeur des milliers de volcans entraient en éruption au même moment. Son regard était noir. Quelque chose dans sa posture avait changé.

Les deux jeunes finirent par quitter la loge. Fin se tourna vers Nina « Il faut qu’on la retrouve… Nina, il faut que je retrouve ma fille… Je peux pas… » sa voix défaillit. « Il faut que je retrouve Mairead. Tu peux rester là si tu veux. Je vais parcourir le zoo et essayer de la trouver, je garde mon téléphone sur moi au cas où les flics trouvent quelque chose avant moi… »
Il se voyait déjà courir partout à la recherche de la poussette, demander aux visiteurs s’ils n’avait pas vu la petite rousse. « Putain… Je ne sais même pas par où commencer. »

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Finlay était fou. Et en même temps, c'était compréhensible. Pourquoi ? Parce qu'il avait perdu sa fille. Enfin, perdu, c'était pas le mot exact. Parce qu'elle était derrière eux il y avait de cela quelques minutes à peine. Et maintenant, la petite n'était plus là. Non. Elle n'était plus là. Et elle n'était pas en mesure de marcher toute seule. Donc, oui, y'avait quelque chose de moche. Quelque chose de louche dans cette histoire. Et pas qu'un peu. Ouais. Elle n'avait pas pris ses petites jambes et elle ne s'était pas enfuie. Ce n'était pas possible. Quoi qu'il en soit, Nina essayait de se défaire de l'étreinte de Finlay. Enfin, c'était pas vraiment une étreinte. Il lui tenait le bras fermement. Très fermement. Et ça lui faisait mal. Et pas qu'un peu. Oui, elle avait vraiment mal et elle n'avait qu'une envie : qu'il la lâche. Ouais. Ce qu'il finit par faire. Tout de suite, ou presque, elle posa sa main sur son poignet afin de le frotter un peu. Comme elle avait la peau qui marquait un peu, ça allait laisser des traces. Ouais. Quelques traces. Finlay s'excusa. Il revint bien vite sur le sujet de Mairead. "Non, c'est vrai qu'elle doit être dans les parages. Elle est petite. Quelqu'un est forcément passé par là." Ouais. C'était obligé à dire vrai. Parce qu'elle n'allait pas sortir de sa poussette pour la pousser. Non. Aucun doute là dessus. Il avait pris la main de Nina, délicatement. Et il l'entraînait à sa suite. Elle n'allait pas le laisser comme ça et se débrouiller tout seul, c'était certain. Mais peut-être qu'elle aurait aimé ... qu'il s'abstienne de ce contact. Ouais. Enfin, cette fois, il n'était pas en train de lui broyer la main. C'était déjà une bonne chose, non ? Enfin. Ils s'étaient dirigés vers les loges. Et sans attendre réellement qu'on les invite à rentrer, oui, Finlay avait poussé la porte, gueulant à tout va qu'on venait de lui prendre sa fille. Et y'avait pas mal de menaces. C'était la première fois qu'elle voyait Finlay dans une telle ... fureur. Ouais. Est-ce qu'il lui faisait peur ? Un peu. Ouais. Il était vrai que ... Qu'elle n'était pas vraiment rassurée. mais alors pas du tout. Savoir qu'il était capable de pouvoir faire du mal à quelqu'un ... Bien sûr, elle ne savait pas si ... Elle ne savait pas s'il était vraiment sérieux ou bien si c'était juste pour faire peur à l'employé qui était présent. Nina était restée silencieuse. Elle avait voulu intervenir. Mais si ... En fait ... Ouais, il était en train de lui ficher la trouille. Et pas qu'un peu. Est-ce qu'elle serait capable de telles menaces si c'était son enfant ? Elle n'en savait rien. Peut-être qu'elle serait comme lui. Peut-être qu'elle crierait. Qu'elle taperait du poing et des trucs dans le genre. Mais là, oui, elle voyait un autre ... un autre visage. C'était la première fois qu'elle le voyait comme ça. Et elle espérait bien que ça serait la dernière, pour sûr. "Visionner les caméras de surveillance. Ils doivent en avoir." Elle eut un hochement de la tête. "J'suis sûre qu'il devait y avoir une caméra là où on était. Ou pas très loin. Et ils pourraient voir quelque chose." Au moins, ça lui permettrait de ... Et bien, de commencer par un coin.

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Il se rendit assez vite compte que courir partout dans le zoo ne lui serait pas d’un grand recours. Au pire les gens lui diraient qu’ils avait bien vu une poussette avec une petite rousse à l’intérieur, mais au final, la poussette s’avérerait ne pas être la bonne et la petite rousse serait en fait un petit brun aux yeux clairs. Il prit une grande inspiration et soupira. Il ne se voyait pas rester des heures à regarder une multitude d’écrans… alors que sa fille pourrait être en danger dans les mins d’un inconnu. Mais il fini par se résigner. Il allait regarder les caméras de surveillance avec les policier et Nina et paut-être qu’ils tomberaient sur les bonnes images. Finlay connaissait le moindre détail de la poussette et la moindre particularité des traits de Mairead. Il serait sûrement capable de reconnaître les pleurs de sa fille en milles!

Les deux jeunes rejoignirent les policiers et se mirent à regarder les images un peu avant le moment où Finlay s’était rendu compte que son bébé n’était plus là. Il serra les poings quand il vit l’homme s’approcher en douce de la poussette et s’en aller alors qu’il avait le dos tourner. Sa respiration se faisait plus rapide, il serrait tellement les poings que les jointure en devenait blanches. Il avait les yeux fixés sur l’écran. Les policiers parcoururent les autres vidéos de surveillance à la recherche de l’individu. Au bout de 10 ils finirent par identifier un lieu. 10 minutes plus tard, les suspect et Mairead était à la loge. Les policiers avaient interpellé le kidnappeur en face du lac des flamants roses.

Ni une, ni deux, Finlay se téléporta près de sa fille, il la pris dans ses bras et examina le moindre recoin de sa peau pour savoir si elle n’avait rien. Une fois qu’il fût rassuré, il embrassa sa fille sur le front, l’allongea de nouveau dans la poussette et il perdit le contôle.

Les policiers tenaient l’homme bien fermement. Il avait les bras derrière les dos, chose qui arrangeait Finlay pour ce qu’il comptait faire. Il envoya son poing dans la figure de l’homme qui avait osé enlevé sa fille. Sans attendre, il envoya son autre poing. L’homme trébucha et tomba sur le sol lourdement. Le jeune écossais se jeta sur lui, plein de rage. « Je vais te tuer! » dit-il en envoyant ses coups de poings. Les deux officiers essayèrent de l’arrêter mais Finlay était bien trop enragé. Il cognait, cognait, cognait encore. « Je vais te tuer, fils de pute! »

Il se calma au moment où il perçut la voix de Nina derrière lui. Au même moment, il reconnu celui qui avait osé prendre sa fille.

**○ inscrit le** : 07/09/2016

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Finlay était dingue. Et pas qu'un peu. Il faisait peur. Vraiment. Nina n'irait pas jusqu'à dire qu'il avait peur de lui. Mais presque à dire vrai. Il était terrifiant. Et puis ... Oui, il lui faisait vraiment peur. La manière dont il l'avait empoignée. La manière dont il ... dont il parlait. Comment il bougeait et tout ça. On aurait dit un lion. Un enragé. Oui, Nina comprenait. Il venait de perdre sa fille. Ou plutôt, quelqu'un d'odieux venait de lui enlever sa petite fille. Et c'était normal qu'il réagisse de la sorte. Sauf que pour la rouquine, c'était un peu trop à dire vrai. Et pas qu'un peu. Ouais. C'était bien trop pour Nina. Et elle n'était pas certaine ... Après avoir vu la manière dont il venait de réagir, la colère dont il faisait preuve, Nina n'était pas certaine que ... Oui, elle n'était pas certaine qu'elle pourrait continuer à travailler pour Finlay. C'était dommage pour la petite fille. Parce qu'elle n'avait rien demandé, si on pouvait dire ça ainsi. Mais après, ouais ... Après, elle ne savait pas si elle pouvait continuer. Du tout. Finalement, après une bonne vingtaine de minutes, la petite Mairead était retrouvée. Une chance. Elle n'avait rien. Elle avait souri aux retrouvailles entre père et fille et il l'avait reposée dans sa poussette. Nina s'en était rapprochée à son tour et l'en avait sortie "Tu nous as fait très très peur, tu sais ça ?" Bien sûr, la gamine ne comprenait rien mais bon. Et là, Finlay, il perdit les pédales. Il s'était lancé sur le gars et il commençait à le tabasser. Les policiers avaient beaucoup de mal à le retenir. "Finlay ! Arrête !" Et elle n'arrêtait pas de crier. Mais les coups ... les coups continuaient de pleuvoir. Comme si ... Comme s'il ne pouvait pas s'arrêter. Ou plutôt, il ne voulait pas que ça arrive à dire vrai. Finalement, après quelques instants, les policiers avaient réussi à le maîtriser. Le type était salement amoché. Nina avait les larmes aux yeux. Tant de violence ... Elle n'aurait jamais cru qu'il aurait pu faire preuve d'autant de violence à dire vrai. Cette journée au zoo ... Elle venait de tourner au cauchemar. En quelques minutes, ça avait été l'escalade. Et elle ne pensait même pas que ... elle ne pensait pas que cette journée pouvait s'améliorer. Elle ne savait même pas si Finlay n'allait pas se retrouver arrêté à cause ... de ce qu'il venait de faire. Il venait de tabasser un homme quand même ! Devant des flics ! Il n'y aurait pas eu de flics, oui, ça aurait pu passer ... Mais là ... Il risquait de se faire passer les menottes ! Et qui s'occuperait de Mairead si ... et bien, si c'était ce qui arrivait ? Hein ? Elle n'était pas sa mère. Elle n'était que la baby-sitter. Il jouait gros. Il risquait gros.

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