old memories ⌘ stefano

**○ inscrit le** : 18/09/2017

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Mia avait penché la tête sur le côté. Elle bloquait sur cette enquête avec son coéquipier. Elle n'avançait à rien. Et ça l'énervait. Et pas qu'un peu. Elle poussa un soupir. Elle savait très bien que soupirer, ça ne servait à rien. Mais alors pas du tout. Elle avait fini par se lever. De toute manière, c'était l'heure de déjeuner. Elle avait faim. Alors, autant manger un bout. Ca ne voulait pas dire pour autant qu'elle trouverait mieux une fois qu'elle aurait mangé mais peut-être. Elle n'aurait plus le cerveau affamé. Du tout. Et elle réfléchirait sans doute bien mieux. Elle avait pris sa veste qui était sur le dossier de sa chaise. Elle avait mis son flingue dans son holster, parce qu'elle ne sortait jamais sans à dire vrai. Et elle était partie. Non sans avoir pris son téléphone qu'elle avait fourré dans la poche de son pantalon. Il y avait ce petit restaurant italien. Qui n'était pas bien loin du commissariat. Elle adorait y aller. Même si elle croisait souvent Stefano. C'était qui ? Son ex. Ils étaient sortis ensemble pendant un moment. Ca n'avait pas vraiment collé entre eux. Peut-être parce qu'elle n'avait pas fait assez d'effort. Elle n'en savait rien. Ou ça avait peut-être un rapport avec son père. Après tout, il n'était pas rare de voir Stefano traîner avec Antonio. Donc ... Ouais ... Il était vrai que ... Il y avait peut-être une pointe de jalousie. Le fait qu'il puisse faire passer son père avant elle. Et avant de ... avant que ça n'arrive, elle avait préféré tout arrêter. Plus simple selon elle que de s'attacher réellement à lui et que ça ne lui retombe sur le coin de la figure. Enfin. Passons. Elle ne l'avouerait sans doute pas, mais elle s'était attachée à lui. C'était pour ça que ... Et bien, qu'elle allait souvent au restaurant. Pour le voir un peu. Est-ce qu'elle serait prête à faire plus d'efforts et à recommencer avec lui ? Pas vraiment. Leur histoire, c'était du passé. Enfin. Les mains dans les poches, afin de les garder au chaud, Mia s'avançait dans la rue. Avec son bonnet sur la tête, elle ne craignait pas le ridicule. Elle faisait son possible pour ne pas tombe malade, ce qui n'était pas une mauvaise chose en soit, non ? Mia avait fini par passer la porte du restaurant. "Buongiorno !" avait-elle lancé. Elle venait souvent. C'était pas la première fois. Ca serait pas la dernière fois. "La même table que d'habitude si possible." Une table qui lui donnait un visuel sur la rue. Toujours à l'affût. Au cas où. On lui fit un signe de la tête. Et Mia était partie s'asseoir. Peut-être que Stefano était là. Peut-être pas. C'était ici qu'ils s'étaient rencontrés tous les deux.

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Stefano & Mia

Le temps passe, l'amour se ternit, mais l'amitié elle reste entre nous préservée.

Cette surveillance de son époux avec Gemma m'a vraiment laisser des traces au moral. Je revois encore nos lèvres se toucher et je me sens terriblement coupable. Je me rends bien compte qu'elle et moi n'étions pas vraiment dans notre état normal, la petite pilule qu'on a avaler y était surement pour beaucoup, mais tout même, j'aurais dû veiller à ce que ça ne puisse pas déraper ! Je me demande si Gemma va en parler à Antonio ? En tout cas, j'espère vraiment que non. Le boss n'est pas vraiment un tendre, mais si on touche à sa nana, là c'est quasiment signer son arrêt de mort ! Je soupire en étalant avec rage la pâtes à pizzas sur le plan de travail face à moi. Vous savez ce que je détestes plus encore que de ressasser un événement sur lequel je n'ai à présent plus aucune prises ? Ce sont les pizzas ! Vous allez me dire mais tu es Italien, tu dois forcément aimer les Pizzas ? Eh ben non ! Etre Italiens ne veut pas forcément dire aimer les pizzas et les pâtes ! Bon d'accord, j'adore les pâtes c'est vrai et surtout celles que fait avec amour ma Mama, mais les Pizzas je les ai en horreur ! Mais franchement, que serait un restaurant Italien sans Pizzas ? Ça serait un peu comme si un Café ne vendait justement pas de Café, c'est juste impossible !

Alors que plongé dans mes pensées je tourne et retourne cette maudite pâtes à Pizza sur le plan de travail, la voix de Mama raisonne dans la cuisine. "Più veloce figlio ! Les clients attendent leur Pizza depuis au moins une demie heure ! Tu compte aller la chercher en Italie ? Andiamo Stefano !" Ajoute telle en tapant des mains. "Si Mama, je me dépêche !" J’accélère alors le mouvement en faisant tourner la pâte au dessus de ma tête, puis enfin, je la dépose sur la plaque et je la garnis avant de l'enfourner. Et c'est alors que ma mère a réussi à me contrarier un peu plus que je ne l'étais, que j'entends la sonnette de la porte tinter suivie de prêt par une voix féminine que je ne connais que trop bien, puisque il s'agit de mon ex et accessoirement fille de mon autre patron Antonio, la belle Mia De Vecchio. Je me sens soudainement de meilleure humeur. Je laisse la cuisine à mon second, et tablier toujours autour de la taille je vais saluer la belle qui est déjà installer à sa table habituelle.

Sourire charmeur aux lèvres, je m'approche d'elle et je l'embrasse à l'Italienne sur les deux joues. "Mia bella tu es toujours aussi magnifique. Je suis à ton service que désire tu ? Je te conseil tout, sauf les Pizzas !" Je sais bien qu'elle et moi nous ne sommes plus ensembles, mais ses visites au restaurant me font toujours autant plaisir et je soupçonne la belle de venir ici si souvent pour ne pas me perdre de vue trop longtemps. Il est très rare que je garde de bonnes relations avec mes ex, surtout car il est très rare que mes relations durent plus d'une nuit... Mia, elle et moi nous avons je pense confondue dés le début amitié et amour. Elle voulait rendre son père fou de rage en sortant avec moi et moi, je voulais faire partie entièrement de la famille d'Antonio en sortant avec elle. C'est clair que dans ces conditions là ça n'aurait pas pu fonctionner. Et puis la belle à autre chose de dérangeant elle est flic ! Oui vous avez bien entendu, la fille du patron de la mafia Italienne d'Island Bay est flic ! Vous parlez d'une ironie du sort !

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Si elle avait l'occasion de manger ailleurs ? Elle n'était pas sûre qu'elle le ferait à dire vrai. Elle aimait bien ce petit restaurant. Il était plutôt chouette. On y mangeait bien. Elle avait eu l'occasion de faire toute la carte. Ou presque. Ouais. Est-ce qu'elle aimait bien essayer des trucs différents ? Oui, bien sûr. Elle n'irait pas jusqu'à dire qu'elle aimait l'aventure. Mais manger toujours les mêmes choses, c'était pas forcément génial, non ? Ca faisait du bien de changer un peu à dire vrai. Ouais. Enfin, passons. Elle s'était donc installée à sa table habituelle. Mia avait enlevé son bonnet. Et puis, elle avait quitté sa veste également. La posant sur le dossier de la chaise. Elle avait penché la tête sur le côté avant de prendre la carte entre ses mains. Alors alors, qu'est-ce qu'elle allait manger ? Elle ne savait pas trop à dire vrai. Sans doute qu'elle se laisserait tenter par des pâtes. On lui servirait plus rapidement que si ... Et bien, que si elle demandait une pizza. Donc ... ouais. Sans doute qu'elle allait opter pour des pâtes. Enfin, elle verrait bien. Elle fut tirée de ses pensées, ou plutôt, l'étude de la carte qu'elle connaissait plutôt bien par un charmant brun qu'elle ne connaissait que trop bien. "Oh, à mon service ? Carrément ?" Elle eut un sourire amusé tout en regardant l'italien. "Donc, si je demandais un massage ou quelque chose dans le genre, tu le ferais ?" Est-ce qu'elle le taquinait ? Ou bien est-ce qu'elle était sérieuse ? Y'avait peut-être un peu des deux à dire vrai. Va savoir. Elle pencha la tête sur le côté tout en le regardant. "Hmmm ... J'pense que j'vais opter pour un soda et ...." Elle hésitait. "Tu me conseillerais plutôt quoi ? Un salade ave ceasar ?" Donc de la salade, des tomates, œuf, poulet, croûtons, copeaux de parmesan et sauce ceasar. "Ou plutôt des pennes marsala poulet ?" Sauce marsala, of couse, du poulet et des champignons persillés. Elle aimait bien les deux. Et elle ne savait pas vraiment quoi choisir.

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Stefano & Mia

Le temps passe, l'amour se ternit, mais l'amitié elle reste entre nous préservée.

J'adore surprendre les gens surtout quand ils sont aussi plaisant à regarder que la belle Mia. Carte à la main, elle pose sur moi son regard brun et elle rit à ma petite phrase en ajoutant qu'elle trouvait la proposition intéressante et qu'elle pourrait bien me prendre aux mots et me demander un massage. Je ris légèrement. Entre nous c'est toujours comme ça. On se taquine, on se chamaille et rigole bien. Je pense sincèrement que si il n'y avait pas eu dans l'équation de notre couple Antonio, ça aurait pu marcher. Mais comme le dit si bien Mama, avec des si on pourrait mettre Rome en bouteille ! "Pourquoi pas, si tu te souviens bien j'étais plutôt doué pour te détendre après une dure journée de boulot. Être flic c'est pas de tout repos." Je lui souris ensuite en coin en jetant un œil à la cuisine où Mama me regarde sévèrement. Je soupire et je lance à haute voix : "Je prends ma pause Mama." Elle secoue la tête et retourne aux fourneaux. "Je crois qu'elle t'en veut toujours de m'avoir quitter. Je lui ai pourtant dit que c'était notre décision à tous les deux, mais tu la connais, elle a la rancune tenace. Je crois qu'elle imaginait déjà qu'on allait se marier et avoir plein de bambinos qui auraient couru dans ses pattes." Je ris ensuite en m'asseyant face à elle.

Elle regarde encore un peu la carte, puis elle me demande conseil. "Une salade, non tu n'es pas du genre salade toi. Pour affronter ta dure journée il te faut quelques chose de plus nourrissant. Je te conseil donc la spécialité de Mama des Linguine aux aubergines, parmesan et jambon de Parme. Crois moi, si tu y goûté tu ne pourra plus t'en passé et il est probable que je... Nous te voyons encore plus souvent au restaurant. Mama a l'air de faire la tête aujourd'hui, mais elle adore tes visites. Pour elle tu étais la belle fille parfaite. Belle, intelligente, drôle et dans la police ! Ce qui était pour elle un plus me tenir sur le droit chemin." J'essai vraiment de ne plus déraper. J'en ai finis avec tout ça. Bien sur, je bosse encore de temps en temps pour Antonio, mais c'est surtout par fidélité plus qu'autre chose. J'ai pris une balle pour lui, ensuite il m'a sauvé la vie en me donnant son sang. C'est compliqué tout ça. Il y a la promesse que j'ai faite au boss de ne pas le lâcher quoi qu'il arrive, et celle que j'ai faite à Mama de ne plus jamais repasser par la case prison. Rien n'est jamais simple avec moi...

La serveuse arrive ensuite et m'installe une assiette face à moi. Une assiette d'antipasti ne tarde pas à la rejoindre. Elle nous souhaite une bonne dégustation et retourne à ses autres clients. "On dirait bien que je vais déjeuner avec toi enfin si tu veux de moi bien sur. Je te promet de ne pas mettre mes coudes sur la tables et de ne rien renverser cette fois." Je vais allusion en disant cela à notre premier rendez vous ou j'ai malencontreusement renverser la bouteille de vin sur elle alors que mes gros coudes étaient sur la table. Et dire qu'elle a voulue me revoir après ça.

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Il était à sa disposition. Ouais. Et bien sûr, ça avait fait sourire Mia. Et pas qu'un peu. Et elle aimait bien ... Ouais ... Elle aimait bien l'idée ... Un petit massage ou quoi que ce soit dans le genre. Ouais. C'était plutôt chouette à dire vrai. Elle eut un sourire amusé, à nouveau, tandis qu'il lui disait qu'il était doué pour lui faire oublier sa journée de travail. Mia eut un hochement de la tête. "C'est vrai, j'avoue." Ouais. "J'aimais bien ces petits massages après une dure journée de travail." C'était bien. C'était le bon temps. Y'avait pas à dire. Ca lui manquait. Un peu. Beaucoup. Ouais. Elle préférait ne pas trop y penser. Elle préférait ne pas nourir de regrets. Même si ... Elle pouvait regretter le fait qu'ils n'étaient plus ensemble. Ils étaient bien ensemble. Malgré leurs différences. Ouais. Stefano avait parlé à Mama pour lui dire qu'il prenait sa pause. Bien. C'était très bien. Ils pourraient passer un peu de temps ensemble. "Ah bon ? Tu crois ?" Mia avait tourné la tête, regardant légèrement par dessus son épaule. "Elle m'accueille toujours bien pourtant." Ouais. Mais après tout, elle pouvait comprendre. Elle était chouette Mama. Elle l'avait sans doute un peu mauvaise que Mia ait abandonné Antonio. Mais bon, c'était comme ça. Et pas autrement. Ouais. "Elle finira bien par ne plus m'en vouloir." A espérer. "Ou alors ... Elle m'en veut parce que justement, elle a pas les petits bambinos." Elle fronça légèrement les sourcils tout en regardant Stefano. "Et quand c'est que tu lui fais des petits enfants ? Hein ? Pour qu'elle te fiche un peu la paix ? Elle serait sans doute contente si tu finissais par te caser." Ou pas. Oh si. Elle était certaine qu'elle serait contente. Pour sûr. Enfin, elle n'irait pas non plus mettre sa main à couper mais bon. Stefano s'était installé. Elle lui demandait des conseils. Pour lui, pas question qu'elle mange une salade. Elle n'avait pas une tête à manger de la salade. "C'est quoi alors mon genre ?" Elle posa la carte et regarda le beau brun. Son menton appuyé contre ses mains. Il lui fit part donc de sa recommandation. Un plat qu'elle redemanderait et qui ferait qu'elle viendrait souvent. Bien plus souvent. Déjà qu'elle venait assez souvent. Elle fut quelque peu touchée par les propos qu'il tenait. Sur ce que Mama pensait d'elle. "On était le couple parfait alors." Ca lui faisait un petit pincement au coeur mine de rien. Dans le sens où... Et bien, dans le sens où oui, elle était bien avec Stefano. Mais ils avaient convenu d'un commun accord que c'était mieux qu'ils ... qu'ils s'arrêtent là. Est-ce qu'elle s'en voulait ? Pas vraiment. Mais elle se disait que ... oui ... Il était vrai qu'ils étaient bien ensemble quand ils étaient tous les deux. Elle avait apprécié. Peut-être qu'avec des efforts de part et d'autre, ça aurait pu fonctionner entre eux. Elle n'en savait rien. Non. Elle ne savait pas du tout. Enfin. C'était pas bien grave. Non. Elle n'allait pas ... Elle n'allait pas en faire toute une histoire. Ils n'étaient plus ensemble. C'était un fait. C'était comme ça. Et pas autrement. "Tu sais ... Elle n'a pas trop à s'en faire. On est toujours amis." Elle eut un hochement de la tête. "Donc j'te garde à l'oeil." De loin quand même. Mais il était clair que si elle pouvait lui éviter des ennuis, ça l'arrangerait. Ouais. Pour sûr. Une des collègues de Stefano déposa une assiette devant le brun. Ils allaient manger tous les deux. Ce qui fit sourire Mia. "Bien sûr que je veux bien de toi." Elle eut un hochement de la tête. Elle n'allait pas l'envoyer chier. Surtout qu'elle aimait bien sa compagnie. Elle se mit à rire quelque peu quand il rappela leur rencontre. Et le désastre de cette rencontre. "J'm'en souviens comme si c'était hier." C'était pas tous les jours qu'on recevait du vin sur des fringues. Ouais. "C'est le truc qui brise la glace directement mine de rien." Et pas qu'un peu. Ouais. Ca n'avait pas été drôle sur le coup. Mais en y repensant ... Ouais ... "Ca avait été juste la galère pour nettoyer tout ça."

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Stefano & Mia

Le temps passe, l'amour se ternit, mais l'amitié elle reste entre nous préservée.

Elle me sourit en me demandant c'est quoi son genre de plat si ce n'est pas la salade ? Et je réponds en m’approchant un peu d'elle : "Ton genre à toi c'est les bons petits plats Italiens ou les maudites pizzas que tu achetais presque tous les vendredi soirs quand on était ensemble tout en sachant que je hais jusqu'à l'odeur de ce genre de truc ! Ce qui est quand même un comble pour un Italien, qui bosse dans un restaurant Italien." Je ris ensuite à ce constat, ça me plait bien ce petit jeu entre nous. J'aime que nous soyons toujours complice malgré le fait que nous soyons séparés. Resté ami avec son ex, certains pensent que c'est de la pure folie ! Moi je pense que c'est au contraire faire preuve de lucidité. Mia et moi on s'est pas quitté en mauvais terme bien au contraire, nous étions tout les deux d'accord sur le fait que nous courrions à l'échec. Ça aurait pu peut être autrement ou pas ? L'amitié nous correspond mieux. Du temps ou nous étions ensemble, son père était toujours entre nous même lorsqu'il n'était pas là. A moins maintenant, même si je bosse toujours pour son paternel, nous ne nous disputons plus pour ça continuellement. Deux Italiens qui se disputent. Je peux vous dire qu'on faisait trembler les mur ! Puis le lit lors de nos réconciliations. En tout cas, si les disputes ne me manques pas, le sexe lui je dois dire que parfois ça me manque. S'il y a bien une chose sur laquelle nous étions en accord Mia et moi c'est bien ça.

La belle Italienne souligne à quel point mes massages lui manque en bon Italien sa me fait sourire. J'aime savoir qu'elle souvient de moi comme moi d'elle. "A l'occasion je t'en referais si tu es sage et si tu n'as pas peur que mes mains se reposent à nouveaux sur toi." Lui dis je un sourire aux coins des lèvres et petit clin d’œil pour l'appuyer. Je vous l'ai dit, je suis Italien et chez nous on a la drague dans le sang ! C'est plus fort que moi. Puis Mia regarde vers les cuisines. Elle semble ne pas croire que Mama puisse lui en vouloir. "Enfin, je crois qu'en fait elle nous en veut un peu à tout les deux. Et vue le clame le calme plat qu'il y a dans ma vie amoureuse actuellement elle n'est pas prête à être grand mère !" Je m'appuie ensuite à mon dossier et je repense soudainement à Gemma et ses lèvres sur les miennes. Peut être que je devrais en parler à Mia ? Elle serait surement me conseiller... Mais si elle en parlait à Antonio ? Là je serais mal, très mal ! Le boss est pas du genre à pardonner ce genre de chose !

Puis finalement ma maladresse passé fait repartir la conversation vers des souvenirs plus drôles. "C'était un grand crue, puis je t'ai proposé de payer le teinturier tu n'as pas voulue. La fierté Italienne ta sans doute poussé à refuser" Je soupire ensuite. Mon problème dérange vraiment alors je me décide en finalement à en parler à mon amie. Je me rapproche alors un peu plus d'elle et je lui dis tout bas : "Dis moi, si je te disais un truc qui concerne plus ou moins ton père, tu lui dirais ? Je dis ça, car si je te dis ce truc, il ne faut surtout pas que tu lui dise ! Je risque assez gros si il le sait... Enfin je sais pas, si je lui parle des circonstances et du contexte, peut être que ça ira, mais je préfère ne pas prendre de risque avec lui."

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Stefano s'était rapproché d'elle. Lui exposant sa version des choses sur ... Et bien, sur ce qu'elle aimait. Les petits plats italiens. Ou les pizzas qu'elle pouvait acheter alors qu'il n'aimait pas. Mia se mit à rire tout en le regardant. "C'est vrai. J'avoue que je faisais exprès juste pour voir si t'allais te mettre en colère ou pas." Ouais. Il était vrai qu'elle l'avait souvent fait pour l'embêter. "Mais tu sais bien te tempérer pour un italien. C'est bien d'ailleurs." Elle hocha de la tête. "J'avais pensé te rendre chèvre avec mes pizza mais non." Ouais. C'était ... tant mieux d'ailleurs. "J'ai jamais compris pourquoi t'étais pas fan de pizza." Surtout qu'elle était certaine qu'il devait aimer tous les ingrédients. De manière séparée, bien sûr. Mais bon. Elle n'allait pas l'embêter plus que cela avec, non ? Non. De toute manière, c'était son droit. Ouais. C'était son droit de ne pas aimer les pizza, même s'il était italien. Ouais. En étant italienne, elle aussi il y avait des trucs qu'elle n'aimait pas forcément. Mais les pizzas, c'était son petit pêché mignon à dire vrai. Elle adorait ça. Elle ne dirait pas pour autant qu'elle pourrait se nourrir uniquement de pizza. Non. Elle serait vite malade à dire vrai. Et pas qu'un peu. Autant l'éviter. Pour sûr. En tout cas, ça faisait plaisir de papoter un peu avec Stefano et de passer du temps avec lui. Ouais. Il lui manquait un peu quand même. Elle ne lui avouerait pas. Mais il lui manquait. Ouais. Mia eut un sourire amusé à la remarque de Stefano. Il pourrait lui faire d'autres massages. Si elle le voulait bien. "Ca dépend où tu poses les mains." Elle avait eu un regard sous-entendu. Ouais. Et si jamais il les posait sur un endroit où il ne devrait pas parce qu'ils n'étaient plus ensemble ? Oh. Elle ne ferait sans doute pas grand chose. Ce n'était pas comme s'il n'avait jamais découvert son corps. C'était pas comme s'ils n'avaient pas été intimes à un moment ou à un autre. Stefano lui avoua qu'il était toujours seul. Et que c'était sans doute pour ça qu'elle lui en voulait un peu. Parce qu'il n'avait pas de petits enfants. "Ah, parce qu'elle croit qu'elle aurait eu des petits bambinos si on était restés ensemble ?" C'était possible. Mais c'était une conversation qu'ils n'avaient jamais eu à dire vrai. Conversation qu'ils n'auraient pas vraiment puisque ... Et bien, puisqu'ils n'étaient pas ensemble. Non. Du tout. Elle fronça des sourcils à son entente. "J'suis pas certaine que ça soit la fierté italienne. Juste que cette robe était magnifique et que je ne te faisais pas vraiment confiance pour vraiment la déposer chez un teinturier." Non. Il était vrai qu'ils se connaissait à peine. Donc, ouais, elle n'avait voulu prendre aucun risque. Ce qui était certain. Sur le ton de la confidence, Stefano en vint à lui demander quelque chose. Ca concernait son père. Et ça pourrait ... Ca pourrait retomber sur le brun. "Tu sais très bien que mon père et moi, on n'est pas très proches." Ils ne l'avaient jamais réellement été à dire vrai. "Qu'est-ce que t'as fait ?"

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Stefano & Mia

Le temps passe, l'amour se ternit, mais l'amitié elle reste entre nous préservée.

On parle comme ci on était seul au monde ou presque et quand eMia me demande pourquoi moi je n'aime pas les Pizzas, je me décide à lui donner la réponse que je ne donne personne : "Ah les pizzas et moi c'est une longue histoire de non amour ! C'est un truc plutôt banal tu vas voir. Tu vois, je n'ai pas toujours détesté les pizzas. Enfant, je me souviens que j'aimais ça comme tout bon Italien. Mais tu vois quand je vivais encore en Italie à Naples avec ma mère, je devais faire des petits boulots pour vivre et l'un dans eux était livreur de Pizzas et je sais pas, plus le temps à passer, plus je me suis mis à détesté ce job et par ne plus ne serais ce que supporter l'Odeur d'une Pizza ! J'en suis complètement dégoûté ! J'admet que tu étais pas cool avec moi, mais tu sais ce qu'on dit non ? Qui aime bien châtie bien et toi tu devais vachement m'aimer pour me faire subir ça !" Dis je en riant à la belle beauté Italienne face à moi. On en revient finalement à mes massages et je ne peux pas m’empêcher d'en rajouter une couche quand elle me dit qu'elle accepterait un de mes message du moment que je ne pose pas mes mains n'importe où. Nouveau sourire en coin. "Je les poserais où tu voudra que je les poses bella. Tu me connais, j'adore être au service des dames surtout si elle sont sexy et Italiennes que toi !" Oui, c'est comme pour tout, la nourriture, la musique, les voitures, l'accent ! Tout deviens plus sexy quand il y a de l'Italien dedans.

On parle de tout et de rien et ça fait plaisir. Tiens, ça me rappelle que quand on était ensemble, on ne parlait pas autant ? Il faut dire qu'on passait plus de temps au lit qu'à discuter et oui, comme Mama le voulait, ça aurait pu nous amener à avoir des Bambinos. "Eh bien, vue tout le temps qu'on passait au lit, je pense que oui ça aurait pu facilement ce faire. J'avoue qu'on en avait pas vraiment discuter, mais je pense que si on était resté plus longtemps ensemble à long terme on en aurait eu. Tu imagine à quel point ils auraient été canons avec des parents aussi sexy que nous ?" La beauté ne fait pas tout dans la vie c'est vrai, mais être beau ouvre plus de porte que de ne pas l'être et ça malgré toute la bonne volonté du monde à changer cet état de fait, ça reste néanmoins vrai !

Puis de fil en aiguille, je finis par me décider à m'ouvrir à celle qui est désormais mon amie. Je soupire, je passe une main nerveuse sur mon visage, je vérifie bien que Mama est bien à la cuisine, puis je me lance sur le sujet Gemma. "Je travail sur un truc pour Gemma la petite amie de ton père. Un truc légal je précise ! Et durant un soir où on bossait, disons qu'on a pris des trucs pas très net histoire de passer le temps et de mettre un peu de folie dans notre soirée et là, elle... Enfin elle m'a embrassé... Ça a pas durée longtemps, mais je sais pas trop quoi faire. Tu crois que je devrais le dire à ton père ? Où juste mettre ça sous le coup des petites pilules de la joie qu'on a pris et laisser couler ? Toi tu es beaucoup plus censé que moi alors je te demande un conseil pas un jugement ! Je me juge déjà assez mal comme ça..." Ouais, ça oui, je me sens comme une merde d'avoir laissé tout cela arriver ! Antonio c'est plus que mon boss, c'est mon ami, mon presque frère ! C'est la famille quoi et on ne fait pas ça à sa famille non ! Surtout pas quand on est Italien !

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Mia et Stefano ? Ouais, ça aurait été le couple de l'année, ou presque, si ça avait duré tous les deux. Dans le sens où ... Ils étaient bien assortis. Le criminel et la fliquette. Elle aurait pu lui passer les menottes sans aucun souci et elle était certaine qu'il aurait apprécié. Parce qu'il était un petit coquin après tout. Ouais. Un sacré coquin. Ca la faisait encore sourire quand elle y pensait d'ailleurs. Ils avaient passé de bons moments ensemble tous les deux. De très bons moments. Est-ce que ça lui manquait ? Un peu. Est-ce qu'elle se disait qu'elle avait fait une erreur ? Parfois. Mais bon, c'était peut-être mieux comme ça. Est-ce que ça aurait duré entre eux ? Est-ce qu'ils auraient continué à s'aimer ? Ou bien est-ce que ça serait parti en sucette ? Elle n'en savait trop rien. Du tout. Ce qui était fait était fait. Quoi qu'il en soit, Stefano lui parla ... il lui parla des pizza. Oui. Pourquoi il ne les aimait pas vraiment. Non. Ouais. Il lui raconta, alors, sa petite histoire. Il adorait les pizza à dire vrai. Jusqu'à un job qu'il avait, à Naples. Et il avait été livreur de pizza. Et soudainement, il s'était retrouvé ... dégoûté par les pizza. Ouais. Il n'avait plus ... il n'y arrivait plus. Tout simplement. Il ne pouvait pas. Non. Du tout. Donc oui. C'était fini. Elle eut un sourire amusé à la remarque de Stefano sur le fait que ... qu'elle l'avait bien emmerdé avec les pizza mine de rien. Elle hocha de la tête. "Tout à fait d'accord avec toi." Et pas qu'un peu. "C'est un excellent proverbe je trouve. Et pas qu'un peu." Ouais. Ca s'appliquait bien à eux mine de rien. "Ou comme on dit, aussi, c'est l'amour vache." Ouais. Mais il était vrai qu'elle l'appréciait. Beaucoup. Peut-être ne s'étaient-ils pas aimés assez fort. Qui sait. En tout cas, oui, elle appréciait le fait qu'ils aient pu garder le contact. Et pas qu'un peu. Ouais. Il lui proposait de lui faire un massage. Ou bien des massages. Ouais. Il le ferait sans aucune hésitation. Et il poserait ses mains uniquement là où elle le voulait. Ce qui fit sourire Mia. "Mais je n'en doute pas." Elle secoua la tête. "Tu es un véritable charmeur toi." Et pas qu'un peu. Ouais. Mais elle aimait bien ça. parce que ... parce que c'était leur truc à tous les deux. "D'ailleurs, je ne comprends toujours pas pourquoi tu es encore célibataire." C'était dingue mine de rien. Ils parlèrent des enfants. Du fait que ... et bien, qu'ils avaient passé pas mal de temps au lit. Et que oui, ils auraient pu avoir des enfants sur le long terme. "C'est quelque chose que j'aurais bien voulu." Oui. Avoir des enfants, c'était toujours dans ses projets mine de rien. Ouais. Elle serait bien contente ... le jour où elle en aurait. Et pas qu'un peu. "J'suis sûre et certaine qu'ils auraient brisé plus d'un coeur." Sauf qu'elle ne pourrait jamais véritablement le savoir. Puisqu'ils n'étaient plus ensemble. Non. Du tout. Ils en vinrent à parler de ... Et bien ... de ce qui ... le chagrinait quelque peu. Il lui parla d'une certaine Gemma qui serait la petite amie de son père. Mia le regarda. Avec les yeux grands ouverts. "Gemma ? Comme la flic ?" lui demanda-t-elle. Elle avait besoin de plus de précisions. Et pas qu'un peu. S'ils parlaient de Gemma, la flic ... ouah ... quelle bombe ! Au moins, si Gemma la cherchait un peu trop ... Elle aurait une arme. En quelque sorte. C'est bon ça ... Quoi qu'il en soit, oui, Stefano en vint à lui dire qu'elle l'avait embrassé et depuis, il était un peu perdu. "Je pense que tu devrais laisser couler." Elle eut un hochement de la tête. "Je t'aime beaucoup tu sais et ça m'amuserait fortement de voir mon père être emmerdé." Il connaissait ses rapports avec son père. Il savait très bien que Mia et Antonio, c'était pas la joie. Du tout. "Mais ça m'embêterait qu'il t'abime un peu sous le coup de la colère." Ouais. Carrément. "Donc vaut mieux que tu laisses couler." Ca serait plus simple.

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