pour le meilleur et pour le pire (coloc)

ONGLET 1 ONGLET 2

Pour le meilleur et pour le pire

paige, sage,
toni & kaia

Debout devant mes étagères, un dilemme quotidien revenait a moi. Que mettre ? D’abord je me plaignais intérieurement de n’avoir rien à me mettre, puis je me souvenais du nombre de fois ou je me plaignais vers mes colocataires d’avoir une chambre trop petite pour toute ma garde robe. Il faut dire qu’avec mon nombre incalculable de robe et de chaussure, je ne pourrais bientôt plus accéder à mon lit. Finalement, comme chaque jour, j’optais pour une robe légère, que j’accompagnerai d’une belle et élégante paire d’escarpin. Mes colocataires ? Trois ravissantes jeunes femmes avec qui je vis depuis plus ou moins longtemps. D’abord, il y a Paige, ma meilleure amie et comme je dis souvent, la femme de ma vie. Nous nous connaissons depuis notre premier jour d’écolé, lorsqu’elle a trébuché devant moi et que j’ai eu la bonté de l’aider. Depuis, nous sommes inséparables. Nous vivons ensemble, travaillons ensemble, et faisons presque tout ensemble. Nous partageons beaucoup de chose. Il y a Sage aussi, rencontrée il y a quelques années aussi, nous sommes vite devenue très proche. Il faut dire qu’elle a un cœur immense et une joie de vivre qui me fait sourire chaque jour. Et pour finir, Toni, la végétarienne du groupe. Elle vit avec nous depuis quelques mois seulement mais nous l’avons toutes adoptées très vite. J’étais amie avec elle depuis que je travaille à PRIME TV, comme elle. Nous nous sommes vite misent d’accord sur cette insupportable fille, que nous devions détester ensemble. Quoi de mieux que la critique pour rassembler deux femmes. Mais vivre à quatre n’est pas toujours facile, surtout avec autant de femmes si différentes l’une de l’autre.

Mes chaussures bon dieu, impossible de les retrouver. Il y en a tellement il faut dire. Normal quand quatre femmes vivent ensemble. Mais je soupçonne l’une de mes colocataires, un peu bordélique, de les avoir déplacée et remise à la mauvaise place, voir de me les avoir piqué sans mon autorisation. Je l’appelais aussitôt. « Paige Odair, c’est encore toi qui a piqué mes chaussures j’imagine ! » Criais-je presque dans tout l’appartement, de sorte que tout le monde m’entende. Je déteste être contrariée dès le matin. Je rejoins le salon, et accessoirement chambre de Paige, ou les filles se trouvent. « Salut les bitch. » Dis-je en entrant dans la pièce. « C’est plus possible ici, je ne retrouve rien, et vous savez que je déteste chercher. » Annonçais-je, me servant une tasse de café en guise de petit-déjeuner, finissant le peu de café que les filles m’avaient laissé. Je me postais devant elle, une main sur la hanche, attendant que l’une d’elle réagisse ou retrouve miraculeusement mes escarpins.

- code by lilie -

@Paige Odair @Sage Tomson @Toni Baxter pour le meilleur et pour le pire (coloc) 1242777542

ONGLET 1 ONGLET 2

Pour le meilleur et pour le pire

La colloc'

Je ne suis pas du matin, c'est un fait. À chaque fois que le réveil sonne j'ai l'impression qu'on me frappe la tête avec une sorte de grosse massue, sans compter qu'il me faut au moins une heure pour me sentir pleinement éveillée. Et plus il est tôt, pire c'est. Alors imaginez deux secondes la tête que j'ai tiré quand j'ai reçu un appel de ma soeur Emma à cinq heures cinquante-cinq du matin. Du matin. Non mais qui fait ça ? Ça m'a compliqué mise à l'envers, ça fait maintenant un bout de temps que je suis levée et pourtant j'ai toujours l'impression d'être dans le coaltar. Ce n'est pas faute d'avoir essayer de me booster à coup de café et d'une bonne douche froide mais rien n'y fait. En guise d'ultime tentative, je me décide à faire cuire quelques tranches de bacon. J'adore ça, réellement, je pourrais me marier avec ! "Paige Odair, c’est encore toi qui a piqué mes chaussures j’imagine !" Je fronces les sourcils, le volume sonore est bien trop élevé pour une heure si matinale. Mais bon, rien de bien étonnant, Kaia est tout sauf discrète. "Salut les bitch." La voilà qui débarque telle une tornade, quelque chose me dit que je ne vais pas m'en sortir facilement. "C’est plus possible ici, je ne retrouve rien, et vous savez que je déteste chercher." Son ton est sec, ses mots sont remplis de reproches. Je lâche un rire bref. "C'est fou que tu dises ça parce que je me faisais exactement la même réflexion quand hier soir j'ai retrouvé tout un tas de fringue sur le canapé au moment de me coucher. Canapé qui, je le rappelle, est mon lit." Elle pourrait être plus agréable quand même, ce n'est pas comme si c'était la fin du monde. Je l'aurais aidé à chercher ses chaussures mais là, elle peut toujours courir. En tout cas, elle ne se démonte pas alors, me fixant d'un air agacé comme si j'avais commis le plus grand des délits. "Écoutes j'en sais rien où elles sont tes chaussures moi. T'as qu'à regarder dans mon placard." Je ne sais même pas de quelle paire elle parle et honnêtement je m'entre contre-fiche. Je n'aime pas sa façon de m'accuser comme si c'était forcément moi qui était responsable. OK, j'admet que c'est bien possible que je lui ai emprunté, je n'en sais rien, mais je ne vois pas ce que ça change, on le fait tout le temps et elle la première, c'est pas comme si c'était nouveau. C'est alors qu'une légère odeur de brûlé m'indique qu'il est bien plus que temps que je tourne mes tranches de bacon. Je me retrouve comme une con devant la cuisinière, sans spatule. Il ne me suffit d'un coup pour la localiser. Dans l'évier. Encore. "Et ça te tuerait de faire la vaisselle pour une fois ? Sans déconner t'en fous jamais une !" Je me retrouve à tourner le bacon à la main, manquant de me brûler à plusieurs reprises, ce qui m'agace encore plus. Et comme si ce n'était pas assez, je sens alors le regard de Toni sur moi. Un regard réprobateur, un regard qui dit 'regardes ce que tu fais à ce pauvre cochon'. Je soupire un grand coup, essayant de me calmer un minimum, en vain. "Bon arrêtes de me regarder comme ça, je te jure que je suis à deux doigts de te le faire bouffer ce bacon." Les filles ont l'habitude d'entendre mon langage fleuri mais là, il est accompagné d'un agacement (ne me caractérisant que rarement) qui devrait les alarmer. Si elles sont intelligentes, elles seront ne pas en rajouter parce dieu sait que quand je m'énerve, je peux devenir TRÈS chiante.

ONGLET 1 ONGLET 2

La coloc avait parue être une excellente idée lorsque les filles lui avaient proposé de rejoindre leur nid douillet. Vivre avec des filles pleines de vie et totalement tarées comme elle, ça ne pouvait que être bien. Pourtant Toni s'était vite rendu compte des quelques petits désagréments que cela pouvait comprendre. A commencer par la viande dans le frigo et les cheveux partout dans la douche. Pendant six ans, Toni s'était habituée à vivre seule dans son géant bordel : aujourd'hui elle devait s'habituer à ranger ses affaires et à éviter de s'étaler partout où elle passait ce qui était très compliquée pour une bordélique née comme elle. Bien sûr, il y avait tous un tas d'avantage à partager le même espace de vie : les soirées étaient moins longues, Toni broyait beaucoup moins du noir depuis qu'elle habitait ici et même si il ne passait pas un jour sans qu'elle ne pense à Teddy elle sentait de moins en moins souvent la sensation irrépressible d'éclater en sanglots. Elle sentait qu'elle avançait un peu. Un nouvel horizon se profilait.

Et pourtant, parfois dans l'appartement qu'occupait Paige, Kaia, Sage & Toni on pouvait entendre le tonnerre gronder. Ce jour-là en particulier il semblait que toutes les filles étaient à bout. Lorsque Kaia débarqua dans le salon avec la ferme intention d'en découdre, Toni était en train de se faire les ongles embaumant l'appartement d'une forte odeur de vernis. Le soucis du jour ? Kaia se plaignait de rien retrouver. C'est vrai que les choses avaient tendance à disparaître ici. A vrai dire, Toni se souvenait parfaitement d'avoir piquer une paire de chaussettes dans le bac à linge propre mais son vernis n'était pas sec et elle ne pouvait pas gérer ça tout de suite. Alors elle se mit à sourire discrètement et continua de peindre ses ongles lorsqu'une odeur de viande vint chatouiller ses narines de manière particulièrement désagréable et releva la tête, assassinant Paige du regard. Cette dernière ne perdit pas de temps pour l'envoyer bouler. "T'as raison espèce de meurtrière, t'es plus à ça près de toute façon tuer un animal ou un humain, je te signale que c'est exactement pareil. Continue de croire que c'est normal de manger du cochon mort." répondit Toni avec ce petit air méprisant que tout le monde lui détestait. "Et toi Kaia, si tu rangeais mieux tes affaires, peut-être que tu les trouverais." Le summum de la mauvaise foi, l'hôpital qui se fout de la charité. Mais au moins comme ça, elle ne serait pas soupçonnée.

ONGLET 1 ONGLET 2

Pour le meilleur et pour le pire

paige, sage,
toni & kaia

« C'est fou que tu dises ça parce que je me faisais exactement la même réflexion quand hier soir j'ai retrouvé tout un tas de fringue sur le canapé au moment de me coucher. Canapé qui, je le rappelle, est mon lit. » Répond ma meilleure amie Paige après ma réflexion. Je me tourne vers elle, l’air ébahit. D’ou tu me réponds comme ça ? Elle continue, me disant ne pas savoir où sont mes chaussures. Hors de question d’aller fouiller dans ses affaires, puis quoi encore ? « Tu crois vraiment que je vais m’amuser a chercher dans ton placard tous les jours ? » Ajoutais-je. Elle va jusqu’à sa poêle ou son bacon frit et commence a s’énerver elle aussi, m’accusant de na jamais faire la vaisselle ou les tâches ménagères en générale. Oh, nous sommes quatre, ça va, c’est pas comme si elle faisait tout. « Calme toi un peu s’teu plait, fais pas celle qui faisait tout ici parce que je vais vraiment m’énerver, pauvre petite victime là. » Continuais-je en buvant ensuite mon café d’un trait, et me resservant directement, déjà énervée par son comportement. C’est alors que Toni débarque dans la conversation, nous en mettant a nous aussi plein la gueule. Commençant par Paige, parce qu’elle mange du bacon. Ça à le don de m’énerver ça aussi, putain mais on a pas le droit de manger ce qu’on veut ici ? J’hallucine. Elle continue en me disant de ranger mes affaires. Mais putain, je les mets ou je veux. « Oh toi la vegan n’en rajoute pas. Tu nous fais déjà assez chier avec tes animaux. On peut pas manger ce qu’on veut ? » Dis-je en me tournant vers elle, la remettant a sa place directement. Je finis de nouveau mon café, posant ma tasse dans l’évier en adressant un grand sourire à mes colocataires. « Vous la laverez quand vous aurez finis de déjeuner. » Dis-je aux filles, sachant combien ça aillait les mettre en rogne. Mais j’avais besoin de ça pour me calmer. En allant ranger le jus d’orange dans le frigo, je remarque une bouteille de lait vieille comme le monde et la sort immédiatement et comme je m’en doutais, elle presque vide, il ne restait même pas un verre dedans. « Et plus vous savez pas jeter une bouteille vide, et ça vient me reprocher des trucs, sans déconner. » Dis-je doucement, bien que je savais qu’elle m’écouter. Kaia la peste est de retour les filles.

- code by lilie -

ONGLET 1 ONGLET 2