contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
○ âge : vingt-huit ans, depuis le dix-sept juin dernier.
○ statut : célibataire. aux sentiments un peu tiraillés suite au départ de celle qu'elle commençait à considérer comme sa petite-amie.
○ métier : guide-conférencière au musée d'island bay et aussi à celui de wellington, parfois.
○ quartier : à center bay, dans la colocation de l'appartement #27. elle a récemment déménagé.
○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
○ sujets abordés : viol, overdose.
○ informations en vrac : elle préfère souvent mettre une pizza surgelée au four, plutôt que d'en cuisiner une. elle n'est pourtant pas mauvaise en cuisine. // elle essaye d'initier les membres de sa colocation aux jeux de sociétés en tout genre. // parler de lissandro est devenu un sujet tabou dans la famille. // il lui arrive de fumer, de temps en temps. // elle aime beaucoup les films marvel. il n'est pas rare qu'elle se refasse l'intégralité du mcu chaque année. // rares sont les personnes au courant de ce qui lui est arrivé. // elle ne boit pas d'alcool, ou alors, à de rares occasions. // très souvent, elle porte des vêtements foncés. loin d'elle l'idée de faire véhiculer un message, ils ont simplement sa préférence. // elle évite toujours de passer dans la rue où habitait son petit ami lorsqu'ils étaient au lycée, de peur de le croiser. // elle a pris des cours d'auto-défense à l'université. // en australie, elle avait un chat. elle l'a laissé à une voisine lorsqu'elle a quitté le pays. // elle a un carnet qui regroupe toutes les cartes postales des pays qu'elle a visités. // elle a en sa possession des papiers pour savoir où se trouve sa fille, mais elle n'a pas encore ouvert l'enveloppe. elle ne sait pas si elle veut vraiment savoir. // il lui arrive de coudre ses propres vêtements. // elle aime passer du temps au musée, même en dehors de son travail.
○ posts : 4760
○ points : 135
○ pseudo : nsn.
○ avatar : alba baptista.
○ DC : andrea, celeste, charli, elliott, romi.
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○ inscrit le : 23/06/2016
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Sujet: i hate u, i love u (azegan) (#) Sam 9 Juil - 17:23
i hate u, i love u.
azel & reagan
oui je sais ce que c’est d’avoir la sensation de ne pas exister jusqu’à ce qu'elle te regarde, qu'elle te touche la main, qu'elle se moque de toi. ✻✻✻ « Tu es vraiment obligée de te rendre à ce fichu buffet ? » Declan, allongé sur mon lit, me regarde enfiler les vêtements que j'ai préparés depuis plusieurs jours maintenant. « Oui. » Il me regarde comme un enfant à qui on vient de refuser une glace. « Ce n'est pas le genre de personnes à qui on peut dire non. » Ils sont riches, important et pour certains, leurs voix comptent pour la gestion de cette ville. Je ne suis apparue d'une seule fois dans le magazine qui organise ce buffet, mais il semblerait que j'ai réussi à faire bonne impression aux personnes importantes de Wellington et c'est pour cette raison que j'ai été invitée. J'attache mon chemisier blanc et noir, alors que je sens le regard de mon petit-ami posé sur moi. « Je te vois rarement habillée comme ça, je pourrais presque croire que tu veux plaire à quelqu'un. Quelqu'un d'autre que moi. » Il n'a pas totalement tord, mais je ne peux pas lui dire, ça lui ferait beaucoup trop de mal. Je vois dans son regard qu'il attend une réponse de ma part, qu'il veut être rassuré. « Il va y avoir beaucoup de monde, avec des porte-feuille bien plus remplis que les nôtres, je ne peux pas arriver en jean et en converses. Je dois être présentable. » C'est pour cette raison que j'ai été faire un peu de shopping durant la semaine et que j'ai acheté des vêtements qui ne correspondent pas à mon budget habituel. Ils n'ont pourtant rien de particulier, ils viennent seulement d'une boutique de grande marque et il faut croire que c'est l'unique raison qui fait que le prix est élevé. « Je pourrais venir avec toi. » « Tu vas t'ennuyer, surtout si on parle du magazine ou de mes vidéos durant toute la soirée. » Il n'est pas contre ce que je fais sur youtube, mais cela ne l'intéresse que moyennement et je sais qu'entendre parler des gens de ça, ça va rapidement l'ennuyer. Et puis, si je refuse qu'il m'accompagne, c'est bel-et-bien pour Azel. C'est tendu entre nous et elle m'a clairement fait comprendre que je l'avais blessée, du coup, amener mon petit-ami sous son nez n'est pas le meilleur moyen pour que la soirée reste calme. « Je vais rentrer tôt en plus, je t'enverrais un message dès mon retour et tu pourras venir me rejoindre ici. » Je souris au jeune homme et m'approche de lui pour déposer un baiser contre ses lèvres.
Je m'avance dans le hall d'entrée du bâtiment, pour la première fois et grâce à l'invitation que je tiens entre mes mains, je n'ai pas l'impression d'être une intruse, enfin, un peu moins que d'habitude. J'appuie sur le bouton de l'ascenseur et monte à l'étage désiré. Arrivée en haut, deux hommes, des vigiles certainement, vérifient mon invitation. Voyant que je suis en règle, ils me laissent passer. Il y a déjà beaucoup de monde ici et je me retrouve rapidement perdue. Heureusement pour moi, l'assistant d'Azel vient à ma rencontre. Nous nous éloignons un peu, histoire qu'il me fasse un petit briefing. « Je sais qu'ici, il n'y a qu'Azel que tu connais et que tu la connais plus que tu ne le prétends. » Je lève les yeux vers le jeune homme, quelque peu perturbée par ses paroles. Pourquoi me dit-il ça ? Est-il au courant de toute notre histoire ? Il semblerait. Dire que je pensais que la blonde voudrait garder ça secret, surtout sur son lieu de travail. « Le problème, c'est qu'elle va être beaucoup sollicitée ce soir, tout comme toi et tu ne peux pas t'attendre à ce qu'elle te prenne sous ton aile. » Je ne m'attendais pas vraiment à cela de toutes manières, vu ce qui s'est passé la dernière fois, elle n'allait pas m'accueillir les bras grands ouverts aujourd'hui. « Elle est actuellement avec un rédacteur de Vogue. » Me dit-il tout en regardant dans la direction de la blonde. À vrai dire, l'homme qui se trouve avec elle, je m'en fous royalement, je n'ai d'yeux que pour elle et pour la femme qui se trouve à ses côtés. Je ne peux m'empêcher de croire que c'est sa petite amie, vu ce qu'elle m'a dit la dernière fois, ça ne serait pas si étrange. Mon cœur commence à s'emballer dans ma poitrine, seulement un peu de jalousie et de colère. Je n'ai pas osé amener Declan, mais elle, elle ne se prive pas pour s'afficher aux bras d'une autre. Je n'écoute même plus Jake, je suis tellement concentrée sur la jeune femme. Celle-ci doit sentir mon regard, car elle vient à son tour me regarder. Au premier contact visuel, un frisson parcourt mon corps. Bon dieu, qu'est-ce qu'elle me fait de l'effet. Nous restons de longues secondes comme ça, avant que je finisse par rompre le contact. « Viens, je vais te présenter quelqu'un. » Me dit l'assistant d'Azel. Je ne bronche pas et commence à le suivre.
Sujet: Re: i hate u, i love u (azegan) (#) Dim 10 Juil - 14:45
i hate u, i love u.
azel & reagan
oui je sais ce que c’est d’avoir la sensation de ne pas exister jusqu’à ce qu'elle te regarde, qu'elle te touche la main, qu'elle se moque de toi. ✻✻✻ « T'es certaine que je suis présentable ? Je veux dire ça ne fait pas trop ?! » « Azel cette robe vaut plus que ma maison, je pense qu'elle est parfaite. Maintenant arrête de stresser ou tu vas finir par me rendre folle. » Jetant un regard à sa belle sœur, Azel hocha la tête avant de prendre une longue inspiration. Cette soirée était plus qu'importante, ce soir elle aurait droit aux plus grands journalistes et stylistes internationaux, ils venaient tous pour saluer son travail, pour la féliciter de la réussite du magazine auquel personne ne croyait. Au delà de cela, son patron serait là, l'actionnaire majoritaire de MODE avait fait le déplacement depuis Londres pour venir la saluer. Si Azel possédait 42%, 50% était destiné à cet homme d'affaire britannique âgé d'une soixantaine d'années et ami de longue date de son père, elle se devait d'être parfaite tout comme cette soirée. Elle l'avait supervisé de A à Z du choix des serveurs à celui des nappes, de l'orchestre et même du champagne, elle n'avait rien laissé au hasard, elle avait même emprunté la fiancée de son frère à défaut de pouvoir ramener le sien. Nick servait aussi à cela, à la rendre encore plus parfaite aux yeux du monde, mais bizarrement le fait d'avoir quitté son fiancé l'avait rendu aux yeux des autres, beaucoup plus forte et courageuse, ils n'avaient clairement pas connaissance de la vérité de la situation, mais ce n'était pas plus mal.
C'était dingue ce qu'une conversation pouvait rapidement devenir ennuyeuse et cela même avec les confrères les plus prestigieux. Depuis le début de la soirée on lui parlait toujours de la même chose, la nouvelle collection hallucinante d'un jeune français qui osait tout et qui n'avait peur de rien, sûrement la fougue de la jeunesse, le déclin d'un grand styliste new-yorkais qui lui aussi osait tout mais pour le pire plus que pour le meilleur, les nouvelles collections qui devraient bientôt arriver et qu'on attendait tous avec impatience. Alors oui c'était son métier, mais au bout d'un moment elle avait aussi besoin d'entendre autre chose. Détournant le regard une nouvelle fois de son interlocuteur, ses yeux balayèrent la salle pour tenter de trouver un échappatoire avant qu'elle ne trouve ce regard bleu/vert de nuances qu'elle aimait tant, Reagan. Reagan était ici, Reagan la femme qu'elle aimait, qu'elle se devait d'oublier et qui lui avait promit que plus jamais leur chemin ne se recroiserait était ici, sublime dans sa tenue simple et sans chichi, bien loin de la robe bustier noire qu'elle portait et qui venait se fendre sur le côté pour laisser apercevoir sa jambe. Ses cheveux étaient lâchés et déjà l'envie d'y passer sa main lui tirailla l'estomac, Reagan était si belle quand elle faisait dans le plus simple, elle en était presque jalouse, elle avait payé une fortune pour obtenir un chignon parfait qui laissa retomber une mèche blonde de chaque côté de son visage. Cependant si la présence de la jeune femme la ravit quelques secondes, bien vite la panique monta en elle. Trouver Reagan ici était un risque, un risque de voir toute cette histoire révéler et surtout elle n'y avait pas sa place, elle n'était qu'une gamine connaissant une notoriété modérée sur internet. Trouvant Jake du regard, elle lui demanda implicitement ce que faisait la brune ici et ce dernier décida simplement de l'ignorer, autant elle aimait ce garçon comme son frère, mais parfois elle avait juste envie de l'étrangler. S'excusant auprès de la rédactrice en chef de Vogue Australie, elle se dirigea d'un pas décidé vers la brune, oubliant complètement sa belle-sœur qui tentait en vain de la suivre, arrivée à la hauteur de la belle brune, elle s'apprêta à la saisir par le bras pour l'entraîner un peu plus loin quand elle sentie une main se déposer dans le bas de son dos. Se retournant vivement pour découvrir celui qui se permettait une telle familiarité, elle se calme tout de suite pour découvrir le britannique actionnaire majoritaire du magazine. « Monsieur Simmons, quel plaisir de vous avoir ici, c'est un tel honneur. » Affichant son plus beau sourire, elle se laissa aller à une bise envers celui à qui elle devait beaucoup. « Mademoiselle Fields, c'est toujours un bonheur de vous voir et je vous en prie, appelez moi Jonathan. Vous êtes magnifique en passant. » Elle le remercia d'un nouveau sourire alors qu'elle tourna le regard vers la brune en même temps que le nouvel arrivant. Nouvel arrivant qui venait de tendre la main à la jeune femme. « Vous devez être Reagan Wiess, j'ai beaucoup entendu parler de vous. Jonathan Simmons, je suis l'actionnaire majoritaire de MODE. D'ailleurs ça tombe bien que je vous ai toutes les deux ici, je voulais vous parler, Azel allons dans votre bureau si vous le voulez bien. » Jetant un regard quelque peu paniqué à Reagan, la blonde ouvrit la marche et monta rapidement les escaliers qui menaient aux bureaux des directeurs de catégories ainsi que le sien, ouvrant la porte en verre, elle laissa le sexagénaire et l'étudiante entrée quelque peu paniquée. Il ne pouvait pas savoir pour elles, ce n'était pas possible, il n'y avait que Jake qui était au courant et elle avait parfaitement confiance en lui pour ne rien révéler, après tout il était son meilleur ami et elle savait qu'il aurait été prêt à mourir pour conserver un tel secret. Et pourtant elle se retrouvait là, avec son patron et son ex amante attendant avec impatience et appréhension la teneur de la conversation, et heureusement pour le sien de sa santé mentale, le suspense fut de courte durée. « Bien je voulais vous parlez du dernier numéro dans lequel vous, mademoiselle Wiess avait fait une apparition, une apparition qui a boosté très largement nos ventes, surtout auprès des plus jeunes. Azel c'était un véritable coup de génie et suite à cela, moi ainsi que les autres actionnaires du magazine, dont votre père, avons décidé de vous proposez, Reagan, une rubrique au sein du magazine. » Elle voulait se jeter par la fenêtre. Ils avaient décidés à la majorité de confier une rubrique à Reagan, elle allait devoir travailler à ses côtés tous les jours, la voir, vivre avec sa présence, vivre avec ce désir de la faire sienne. Comment était-elle censé l'oublier avec ça ?! Parce que évidemment Azel n'avait pas son mot à dire, elle n'était là que pour la forme, mais elle savait très bien qu'elle ne pouvait pas s'opposer à cette décision, tout d'abord cela aurait été suspect, elle n'avait aucune raison de refuser la présence de la jeune femme, non. Le seul moyen d'échapper à cet enfer était d'entendre un refus de la part de la brune, un refus qu'elle espérait presque autant qu'elle redoutait, car dans le fond, l'idée de pouvoir de nouveau la sentir près d'elle la ravissait autant que cela l’anéantissait.
○ âge : vingt-huit ans, depuis le dix-sept juin dernier.
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○ métier : guide-conférencière au musée d'island bay et aussi à celui de wellington, parfois.
○ quartier : à center bay, dans la colocation de l'appartement #27. elle a récemment déménagé.
○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
○ sujets abordés : viol, overdose.
○ informations en vrac : elle préfère souvent mettre une pizza surgelée au four, plutôt que d'en cuisiner une. elle n'est pourtant pas mauvaise en cuisine. // elle essaye d'initier les membres de sa colocation aux jeux de sociétés en tout genre. // parler de lissandro est devenu un sujet tabou dans la famille. // il lui arrive de fumer, de temps en temps. // elle aime beaucoup les films marvel. il n'est pas rare qu'elle se refasse l'intégralité du mcu chaque année. // rares sont les personnes au courant de ce qui lui est arrivé. // elle ne boit pas d'alcool, ou alors, à de rares occasions. // très souvent, elle porte des vêtements foncés. loin d'elle l'idée de faire véhiculer un message, ils ont simplement sa préférence. // elle évite toujours de passer dans la rue où habitait son petit ami lorsqu'ils étaient au lycée, de peur de le croiser. // elle a pris des cours d'auto-défense à l'université. // en australie, elle avait un chat. elle l'a laissé à une voisine lorsqu'elle a quitté le pays. // elle a un carnet qui regroupe toutes les cartes postales des pays qu'elle a visités. // elle a en sa possession des papiers pour savoir où se trouve sa fille, mais elle n'a pas encore ouvert l'enveloppe. elle ne sait pas si elle veut vraiment savoir. // il lui arrive de coudre ses propres vêtements. // elle aime passer du temps au musée, même en dehors de son travail.
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Sujet: Re: i hate u, i love u (azegan) (#) Dim 10 Juil - 19:02
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azel & reagan
oui je sais ce que c’est d’avoir la sensation de ne pas exister jusqu’à ce qu'elle te regarde, qu'elle te touche la main, qu'elle se moque de toi. ✻✻✻ Jake ne semble pas vouloir me lâcher d'une semelle, il faut croire qu'il ne veut pas que j'aille voir Azel, il a peut-être peur de ce qui pourrait se passer. Il me présente des personnes, certainement des ''célébrités'', mais je ne suis pas assez une experte pour ça. Je leur souris à tous et fais la petite fille gentille et parfaite, ça semble leur plaire. Le jeune homme ne voulait pas que j'aille retrouver la blonde, mais c'est pourtant bien elle qui s'approche de moi, alors que je me retrouve un peu plus seule qu'il y a trente secondes. Je pose mon regard sur elle et avant qu'elle n'ouvre la bouche, nous nous retrouvons interrompues par un homme. « Monsieur Simmons, quel plaisir de vous avoir ici, c'est un tel honneur. » « Mademoiselle Fields, c'est toujours un bonheur de vous voir et je vous en prie, appelez-moi Jonathan. Vous êtes magnifique en passant. » Je les regarde tous les deux, chacun leurs tours, avant qu'ils ne dirigent leurs regards sur moi. Je me sens alors rougir, dépassées par autant d'attention d'un coup. Il me tend alors son bras. « Vous devez être Reagan Wiess, j'ai beaucoup entendu parler de vous. » Je hoche la tête et viens saisir sa main pour le saluer. « Jonathan Simmons, je suis l'actionnaire majoritaire de MODE. D'ailleurs ça tombe bien que je vous ai toutes les deux ici, je voulais vous parler, Azel allons dans votre bureau si vous le voulez bien. » Simultanément, Azel et moi, nous nous regardons, elle ne semble pas plus au courant que moi de ce qui va se passer par la suite. Néanmoins, elle ne cherche pas plus d'informations pour le moment et se dirige vers son bureau. Comme un gentleman, il me laisse passer devant lui dans les escaliers. Quelle mauvaise idée. Mon regard dévie sur le corps d'Azel, notamment sur ses fesses. Quelle idée aussi de mettre une robe moulante comme celle-ci. Avec un corps pareil, cela attire forcément les regards. D'ailleurs, je mettrais bien un long gilet par-dessus cette robe, histoire que les autres personnes présentent ici n'en profitent pas trop. Nous arrivons dans la pièce voulue et je me tiens légèrement en retrait, près de la porte en verre, pour pouvoir partir plus vite si nécessaire. « Bien je voulais vous parler du dernier numéro dans lequel vous, mademoiselle Wiess avait fait une apparition, une apparition qui a boosté très largement nos ventes, surtout auprès des plus jeunes. Azel c'était un véritable coup de génie et suite à cela, moi ainsi que les autres actionnaires du magazine, dont votre père, avons décidé de vous proposer, Reagan, une rubrique au sein du magazine. » Après cette annonce, je jette un rapide coup d'oeil à Azel, j'aimerais bien qu'elle m'aide un peu, qu'elle me dise ce que je dois faire. Malheureusement pour moi, son attention est portée sur son associé et je me retrouve seule face à mon destin. « Vous voulez que je travaille ici ? Mais je suis encore étudiante. » Ma réponse ne semble pas surprendre le sexagénaire qui se met même à rigoler un peu. Je suis peut-être un peu trop sur la défensive, il ne faudrait pas que ça paraisse suspect. « Nous ne vous demandons pas une présence quotidienne ici, vous pourrez faire les articles de chez vous. Mais nous vous souhaitons à nos côtés. Votre article a vraiment bien marché et si grâce à vos textes, nous pouvons toucher un public plus jeune, ce n'est que bénéfique pour le magazine. » Vu comme ça, c'est plutôt avantageux. Pour eux comme il le dit si bien, mais également pour moi. Je pourrais continuer mes études et mon stage, tout en gagnant un peu d'argent ici. C'est gagnant-gagnant et ça me permet de gagner un peu plus d'indépendance vis-à-vis de mes parents et de mon loyer. « Je ne vous demande pas une réponse aujourd'hui. Vous êtes jeunes et vous devez bien sûr réfléchir à une telle proposition. » « Je vais y réfléchir. » Dis-je tout en hochant la tête. « Très bien Reagan. Je suis attendu en bas, je vous laisse. Azel, faites en sorte que cette jeune femme accepte, je sais que vous savez y faire. » Je pouffe de rire, quelques choses de discret et non pas qui attire les foules. D'ailleurs, je crois bien que l'homme qui passe à mes côtés n'a rien entendu et ce n'est pas plus mal, il aurait pu croire que je me moquais de lui. Il sort, ferme la porte et nous nous retrouvons toutes les deux. « Il n'a pas idée à quel point il a raison. » Ma réponse n'est en aucun cas basé sur l'aspect professionnel, mais bel-et-bien sur ses capacités à me faire du bien. Je glisse mes mains dans mon dos et pose mon regard sur la jeune femme. Placée entre son bureau et moi, nous restons à une distance convenable pour ne pas nous taper dessus. « Vas-y, balance-moi quelques méchancetés, je retourne avec les autres et dans deux-trois jours, j'appellerais pour dire que je ne me sens pas à la hauteur, que c'est un peu trop de responsabilités pour moi et que je n'ai pas le temps avec mes études. » Bien sûr, les méchancetés restent facultatives, mais comme je ne lui ai pas laissé l'occasion de me répondre la dernière fois que nous nous sommes vues, elle a peut-être des choses à me dire. « Ce n'est pas ce que tu veux, que je dise non ? » Je ne suis pas folle, je sais bien qu'elle n'a aucune envie de m'avoir dans ses pattes, même si ce n'est que quelques fois par semaine. « Tu as parlé de moi à ton assistant, c'est donc préférable que je ne remette plus les pieds ici dans le futur. Il doit me détester. » Je ne sais pas ce qu'elle lui a dit, pour quoi elle m'a fait passer et puis cette fois-ci, j'essayerais de m'y tenir. Je tenterais du mieux que je peux de ne plus revenir ici.
Sujet: Re: i hate u, i love u (azegan) (#) Mar 19 Juil - 16:26
i hate u, i love u.
azel & reagan
oui je sais ce que c’est d’avoir la sensation de ne pas exister jusqu’à ce qu'elle te regarde, qu'elle te touche la main, qu'elle se moque de toi. ✻✻✻ Elle avait l'impression que tout ceci n'était qu'une mascarade, une blague qui devait rapidement cesser avant qu'elle n'explose en larmes ou bien de colère, elle ne savait pas trop encore. Elle avait parfaitement conscience que cette idée d'avoir Reagan en tant que chroniqueuse était brillante, elle parlait aux jeunes, avait un pouvoir influant sur internet et cela permettrait de rajeunir la moyenne de leur lectrice, mais l'idée de devoir faire face à la jeune femme chaque mois, de devoir la côtoyer et travailler à ses côtés, c'était trop, elle ne pouvait pas le supporter. Elle avait perdue le fil de la conversation depuis un petit moment quand son patron la quitta la priant de ramener la brune à la raison et de la pousser à accepter le marché, il y a quelques semaines, elle aurait sauté sur l'occasion pour pouvoir se rapprocher un peu plus de Reagan, aujourd'hui l'idée la révulsait. Soupirant longuement, elle porta une main à son visage tentant par tous les moyens de reprendre contenance, elle devait parler à Reagan, la supplier même s'il le fallait, de ne pas accepter ce job. Ignorant complètement les paroles de la brune, elle secoua la tête tentant de trouver une explication à toute cette histoire. « Qu'est-ce que tu fais ici ?! Tu m'as dis qu'on ne se reverrait plus jamais, que tu allais me laisser vivre ma vie, que tu allais enfin me laisser t'oublier et là tu te retrouves à un événement important que j'ai moi-même organisé. Tu savais très bien que je serai ici, alors toi qu'est-ce que tu fais là ?! Tu veux me torturer c'est ça ? Me balancer à la figure ton bonheur, me rendre jalouse ? » Elle commença à marcher le long de la pièce, il fallait qu'elle trouve le moyen de se calmer avant que ses mots ne dépassent sa pensée, avant qu'elle n'explose et que tous les invités découvrent la véritable nature de leur relation. « Je n'en peux plus Reagan. Tu m'épuises. Tu es la meilleure chose qui m'est arrivé dans la vie, le problème c'est que tu es aussi la pire et aujourd'hui c'est au dessus de mes forces. Toi ici, toi dans mes bureaux chaque semaine, je ne peux pas. Refuse cette offre. Je te payerais même la somme qu'il te propose mais refuse là. Si tu m'as un tant soit peu aimé comme tu le dis, tu dois refuser. Si tu veux me laisser passer à autre chose comme tu me l'as promis, sors de ma vie. » C'était plus une prière qu'une simple demande. Elle en avait assez de ça, de Reagan, de ses sentiments, elle ne la voulait plus auprès d'elle et pourtant l'idée de ne plus jamais la revoir lui déchirait le cœur, c'était une douleur inépuisable qui chaque matin se réveillait dès qu'elle ouvrait les yeux. Tomber amoureuse d'elle avait été la pire décision de sa vie. « Toi tu t'en fous de tout ça, tu as Declan, les marques sur ton corps l'autre jour sont la preuve que tu es heureuse aujourd'hui, que tu as su rebondir après tout ça, mettre cette histoire de côté. Moi je n'y arrive pas. Tu me hantes et je suis tellement en colère contre toi à cause de ça, tellement haineuse. Chaque fois que je tente de m’intéresser à quelqu'un d'autre, c'est toi que je vois. Chaque fois que j'embrasse une femme ou un homme c'est tes lèvres que j'imagine. C'est comme si je ne pouvais pas respirer sans toi et pourtant dès que tu es proche de mois je suis asphyxiée et ça me fait mal. Mes poumons brûlent d'un manque d'air inexistant parce que je t'aime et que je ne supporte pas l'idée d'être loin de toi, je ne supporte pas l'idée de te savoir avec un autre, avec lui. » Elle ferma les yeux, une douleur aiguë venant lui enserrer les entrailles. Venant se reposer contre un mur, elle laissa sa tête tapée contre le mur blanc avant de lâcher un souffle, les larmes au bord des yeux. « Mais il faut que tu refuses sinon ça va me détruire. Il faut que je trouve le moyen de t'oublier, de passer à autre chose, de continuer ma vie, de la reconstruire avec quelqu'un qui pourra m'aimer sans m'en vouloir d'une vérité cachée, il faut que tu t'en ailles Reagan, je t'en supplie. » Pour la première fois depuis qu'elles étaient arrivées dans ce bureau, Azel planta son regard dans celui de la brune tentant de lui faire passer silencieusement le message qu'elle venait de lui annoncer à haute voix. Elle l'empêchait de vivre, de passer à autre chose, maintenant il fallait qu'elle prenne une décision, celle qui changerait leur vie.
○ âge : vingt-huit ans, depuis le dix-sept juin dernier.
○ statut : célibataire. aux sentiments un peu tiraillés suite au départ de celle qu'elle commençait à considérer comme sa petite-amie.
○ métier : guide-conférencière au musée d'island bay et aussi à celui de wellington, parfois.
○ quartier : à center bay, dans la colocation de l'appartement #27. elle a récemment déménagé.
○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
○ sujets abordés : viol, overdose.
○ informations en vrac : elle préfère souvent mettre une pizza surgelée au four, plutôt que d'en cuisiner une. elle n'est pourtant pas mauvaise en cuisine. // elle essaye d'initier les membres de sa colocation aux jeux de sociétés en tout genre. // parler de lissandro est devenu un sujet tabou dans la famille. // il lui arrive de fumer, de temps en temps. // elle aime beaucoup les films marvel. il n'est pas rare qu'elle se refasse l'intégralité du mcu chaque année. // rares sont les personnes au courant de ce qui lui est arrivé. // elle ne boit pas d'alcool, ou alors, à de rares occasions. // très souvent, elle porte des vêtements foncés. loin d'elle l'idée de faire véhiculer un message, ils ont simplement sa préférence. // elle évite toujours de passer dans la rue où habitait son petit ami lorsqu'ils étaient au lycée, de peur de le croiser. // elle a pris des cours d'auto-défense à l'université. // en australie, elle avait un chat. elle l'a laissé à une voisine lorsqu'elle a quitté le pays. // elle a un carnet qui regroupe toutes les cartes postales des pays qu'elle a visités. // elle a en sa possession des papiers pour savoir où se trouve sa fille, mais elle n'a pas encore ouvert l'enveloppe. elle ne sait pas si elle veut vraiment savoir. // il lui arrive de coudre ses propres vêtements. // elle aime passer du temps au musée, même en dehors de son travail.
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○ pseudo : nsn.
○ avatar : alba baptista.
○ DC : andrea, celeste, charli, elliott, romi.
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Sujet: Re: i hate u, i love u (azegan) (#) Mar 19 Juil - 18:16
i hate u, i love u.
azel & reagan
oui je sais ce que c’est d’avoir la sensation de ne pas exister jusqu’à ce qu'elle te regarde, qu'elle te touche la main, qu'elle se moque de toi. ✻✻✻ L'homme sort de la pièce et nous laisse toutes les deux. Je sais bien que la jeune femme m'en veut toujours encore pour la dernière fois, c'est d'ailleurs pour ça que je lui laisse l'occasion d'être méchante envers moi, de se défouler un peu. « Qu'est-ce que tu fais ici ?! Tu m'as dit qu'on ne se reverrait plus jamais, que tu allais me laisser vivre ma vie, que tu allais enfin me laisser t'oublier et là tu te retrouves à un événement important que j'ai moi-même organisé. Tu savais très bien que je serai ici, alors toi qu'est-ce que tu fais là ?! Tu veux me torturer c'est ça ? Me balancer à la figure ton bonheur, me rendre jalouse ? » Je baisse doucement la tête. Sur ce point, elle a raison. Je lui avais dit qu'on ne se reverrait plus et pourtant, je suis là. J'ai bien envie de lui dire que je ne pouvais pas refuser une telle invitation, mais je connais déjà la réponse qu'elle va me donner : ''tu aurais dû trouver une excuse.'' « Je n'en peux plus Reagan. Tu m'épuises. Tu es la meilleure chose qui m'est arrivé dans la vie, le problème c'est que tu es aussi la pire et aujourd'hui c'est au-dessus de mes forces. Toi ici, toi dans mes bureaux chaque semaine, je ne peux pas. Refuse cette offre. Je te payerais même la somme qu'il te propose mais refuse là. Si tu m'as un tant soit peu aimé comme tu le dis, tu dois refuser. Si tu veux me laisser passer à autre chose comme tu me l'as promis, sors de ma vie. » Je hoche la tête. Je m'attendais à une telle demande de sa part, je ne suis pas surprise et le refus sera donc moins difficile à accepter. « Toi tu t'en fous de tout ça, tu as Declan, les marques sur ton corps l'autre jour sont la preuve que tu es heureuse aujourd'hui, que tu as su rebondir après tout ça, mettre cette histoire de côté. Moi je n'y arrive pas. Tu me hantes et je suis tellement en colère contre toi à cause de ça, tellement haineuse. Chaque fois que je tente de m'intéresser à quelqu'un d'autre, c'est toi que je vois. Chaque fois que j'embrasse une femme ou un homme c'est tes lèvres que j'imagine. C'est comme si je ne pouvais pas respirer sans toi et pourtant dès que tu es proche de mois je suis asphyxiée et ça me fait mal. Mes poumons brûlent d'un manque d'air inexistant parce que je t'aime et que je ne supporte pas l'idée d'être loin de toi, je ne supporte pas l'idée de te savoir avec un autre, avec lui. » La réaction que j'ai n'est pas logique, mais je me mets à sourire. Je suis heureuse de l'entendre me dire ça, de me dire que toutes les femmes ou hommes qu'elle peut rencontrer ne m'arrivent pas à la cheville. Dans le fond, elle m'aime toujours. « Mais il faut que tu refuses sinon ça va me détruire. Il faut que je trouve le moyen de t'oublier, de passer à autre chose, de continuer ma vie, de la reconstruire avec quelqu'un qui pourra m'aimer sans m'en vouloir d'une vérité cachée, il faut que tu t'en ailles Reagan, je t'en supplie. » Le regard de la jeune femme finit par se planter dans le mien et instantanément, je perds mon sourire. Elle essaye de me faire croire que c'est ce qu'elle veut réellement, mais c'est faux. « Ce sont des foutaises et nous le savons toutes les deux. » Grâce à la main qui se trouve dans mon dos, je viens verrouiller la porte, ça ralentira toute personne qui aurait la bonne idée de nous interrompre. « Tu ne veux pas m'oublier, c'est faux, tu ne veux pas non plus arrêter de penser à moi. » Je commence doucement à avancer vers elle, je me veux sûre de moi. C'est mon regard planté dans le sien que je viens prononcer ces derniers mots. « Tu me veux. » Je marque un petit silence, sourire sur les lèvres. « Tu veux savoir pourquoi je le sais ? Parce que je n'arrive pas à le faire. Pas parce que mon esprit ne le veut pas, mais parce que je lui interdis de le faire. Je n'ai pas envie de t'oublier, de passer à autre chose, de prétendre que tout va bien avec Declan ou d'oublier le sentiment que j'ai quand je suis avec toi. » Je reprends ma marche en avant et commence à m'approcher dangereusement de la jeune femme. « Je te veux et je peux voir dans tes yeux que la seule chose qui pourra m'arrêter aujourd'hui, c'est une personne qui viendra cogner à cette porte. » Mes doigts rentre en contact avec sa main, puis remonte le long de son bras. Je finis par hisser ma main jusqu'à sa nuque et je force le rapprochement de nos deux corps. Mon regard quitte le sien pour se poser sur ses lèvres, ses magnifiques et parfaites lèvres. Ma respiration commence déjà à s'accélérer, quand je dis qu'elle me fait de l'effet, ce n'est pas un mensonge. La tentation est trop forte et je suis la faiblesse incarnée, rapidement, je viens déposer mes lèvres contre les siennes dans un baiser qui se veut d'abord tendre. Si j'ai à me faire rejeter, autant que ça se fasse lors d'un simple baiser. Comme je m'y attendais, Azel ne dit rien, elle ne cherche pas à s'éloigner de moi. Je tente alors le tout pour le tout et je rends tout ça plus passionné. Ma langue rentre en contact avec la sienne et le bas de mon ventre commence à s'emballer. Ma deuxième main vient en renfort à la première et m'empêche de me séparer d'Azel, pourtant, il va bien falloir. Elle m'a manqué, tellement manqué et j'espère au plus profond de moi qu'elle ne décidera finalement pas de me dire non, de me laisser tomber comme j'ai pu le faire. Nos lèvres se séparent et je peux remplir mes poumons d'air. Mon front se colle au sien et mes mains viennent doucement se balader sur son corps. Il ne s'agit pas d'un geste anodin, je sais parfaitement ce que je fais et de quoi j'ai envie. Mes doigts viennent attraper la fermeture de sa robe et l'ouvrent. Naturellement, la robe s'élargit et commence doucement à tomber. C'est parti, je suis en train de m'aventurer dans quelque chose que je ne connais absolument pas, quelque chose qui m'effraie, mais que j'espère apprendre avec la jeune femme. Je tente de me laisser guider et mon coeur me crie de venir l'embrasser une nouvelle fois, c'est devenu quelque chose de nécessaire pour lui. Je m'exécute et viens lui offrir un baiser qui lui montre parfaitement ce que je ressens pour elle. Mes lèvres glissent ensuite dans son cou et sur le haut de sa poitrine qui ne demande qu'à se dévoiler pleinement à moi. Je fais glisser mes mains le long de ses cuisses, d'abord par l'extérieur, puis l'intérieur. J'ai envie de me faire pardonner auprès d'elle et j'espère m'y prendre aussi bien qu'elle l'a fait avec moi il y a plusieurs mois maintenant. Je soulève doucement sa robe et viens glisser ma main sous son sous-vêtement. C'est à ce moment précis que mon coeur s'emballe, qu'il se retrouve complètement perdu. Je n'ai jamais été aussi loin avec une femme et cette sensation est étrange. Paniquée à l'idée de mal faire, je reste bloquée durant de longues secondes. Je finis par embrasser de nouveau la jeune femme, pour me concentrer sur autre chose et finalement, tout se débloque. Je finis par entreprendre des caresses sur la zone la plus sensible de son corps. Je m'applique, je fais de mon mieux et en sentant que je ressens moi aussi du plaisir, je suis plutôt fière et je finis par venir murmurer à son oreille quelques mots. « Dis-moi que tu m'aimes.. » Malheureusement, ce moment que j'imaginais durer une éternité est finalement interrompu à cause d'une satanée sonnerie de téléphone. Je retire ma main et m'éloigne d'elle. « C'est certainement ta petite amie, elle doit s'inquiéter de ne pas te voir redescendre. »
Sujet: Re: i hate u, i love u (azegan) (#) Jeu 21 Juil - 18:47
i hate u, i love u.
azel & reagan
oui je sais ce que c’est d’avoir la sensation de ne pas exister jusqu’à ce qu'elle te regarde, qu'elle te touche la main, qu'elle se moque de toi. ✻✻✻ Elle avait l'impression de suffoquer, qu'à chaque minute qui passait l'air quittait ses poumons pour ne pas y revenir. Faire face à Reagan, elle l'avait imaginé pendant un moment, avait même préparé quoi lui dire, comment lui balancer toute sa colère, à la place de cela, elle perdait complètement pied, désemparé face à la jeune femme. Elle n'avait pas non plus prévu de se retrouver face à ses sentiments, c'est comme si toute la muraille qu'elle s'était construit au fil des années, n'était plus qu'un vitre en verre face à la brune, elle perdait toute assurance qui la qualifiait tant de reine des glaces dans son métier. Sans qu'elle ne comprenne comment la situation changea en une seule minute, elle s'apprêtait à voir Reagan crier ou bien partir en courant, au lieu de cela la jeune femme vint cliquer la serrure pour les enfermer dans le bureau tout en s'approchant d'elle avec un regard qu'elle ne lui connaissait pas. Dire qu'Azel ne prit pas peur fut un mensonge, elle avait peur parce que si Reagan osait tenter quelque chose elle n'aurait même la force de la repousser, ni même l'envie d'ailleurs, parce qu'elle l'aimait et que même si elle souffrait de cette situation, de cette séparation et qu'elle se devait de passer à autre chose, cela restait Reagan, la femme qu'elle aimait. Azel avait complètement perdue le fil de la conversation, elle était simplement hypnotisé par le regard de la brune, alors qu'elle enregistrait inconsciemment chaque parole de l'étudiante. Oui elle la voulait, elle la voulait si fort que ça lui faisait mal, elle la voulait tellement que quand elle se retrouvait à coucher avec des inconnus, c'était son nom qu'elle criait parce que c'est elle qu'elle voyait, voulait. Alors non elle ne voulait pas l'oublier, non elle ne ovulait pas passer à autre chose parce que c'était elle qu'elle voulait, c'était une vie avec elle dont elle rêvait, mais il fallait qu'elle réussisse à passer à autre chose parce que sinon elle finirait encore une fois le cœur en morceaux, parce que Reagan avait Declan, parce qu'elle était jeune et qu'elle pensait être amoureuse et que si elle se rendait compte que cela n'est pas le cas, elle viendrait la voir pour lui avouer que toute cette histoire était construite sur une croyance qui était nulle. « Reagan je … » Sa voix se coupe en même temps que son souffle alors que la main de la brune vient entrer en contact avec la peau de son bras, c'était électrisant. Pourtant elle voulait lui dire, lui dire qu'elles ne pouvaient pas faire ça, qu'elles n'étaient pas seules, que n'importe qui pouvait monter et les voir et ça il en était hors de question et au delà de ça, elles ne pouvaient pas faire cela car elles retomberaient inévitablement dans la même spirale destructrice et cette fois ci, Azel serait incapable de s'en remettre. Pourtant la tentation fut trop forte et le plaisir de retrouver ces lèvres était présent. Immédiatement, elle posa ses mains sur les joues de la brune pour la maintenir contre elle, elle ne voulait plus la quitter, elle était même incapable de l'imaginer. La température grimpa très vite et elle pouvait déjà sentir son bas ventre la tirailler dangereusement, elle avait l'impression de revenir quelques mois en arrière où tout allait bien, où le seul problème était le risque de se faire découvrir par Declan ou bien Nick, mais aujourd'hui ce baiser était bien meilleur que les précédents, il n'y avait plus de secret, plus de mensonge, seulement elles et leurs sentiments. Elle était incapable d'esquisser le moindre mouvement, Reagan était totalement maître de son corps, ainsi elle n'eut même pas la force de réagir quand le haut de sa robe glissa le long de son corps, elle ne fit rien pour l'arrêter quand ses lèvres vinrent se poser au niveau de sa poitrine, elle laissa simplement sa tête reposer contre le mur en se mordant la lèvre inférieure pour éviter que des sons ne sortent de sa bouche. Visiblement Reagan avait pris confiance en elle depuis la dernière fois et elle en eut la confirmation un peu plus tard quand elle sentie la main de l'étudiante se glisser dans son sous-vêtement. Là, elle ne put retenir un gémissement, c'était fou, ce qui se passait dans son bureau était complètement fou et pourtant c'était tellement bon, au delà du fait qu'enfin elle retrouvait celle qu'elle désirait charnellement parlant, ça lui faisait du bien de cesser de la détester ne serais-ce que pour un petit moment. Elle voulait lui crier qu'elle l'aimait comme Reagan le lui demanda, elle aurait pu lui demander n'importe quoi, elle l'aurait fait et alors qu'elle allait retrouver les lèvres de la brune et lui glisser dans un souffle tout ce qu'elle pouvait ressentir, son téléphone vint briser leur moment. Automatiquement, elle remet en place sa robe tout en tentant de reprendre sa respiration elle et maudit intérieurement celui qui a osé venir les déranger. « Quoi ?! » « Ok désolé de te déranger, ta disparition commence à faire parler, t'es demandée partout Azel, j'ai préféré te téléphoner plutôt que d'assister à une scène de meurtre entre toi et ta petite amie. » Elle lève les yeux au ciel et après avoir promis d'arriver rapidement, elle raccroche et se retourne pour faire face à la brune. « C'était Jake, je dois retourner en bas, je suis demandée visiblement. » Elle n'avait aucune idée de pourquoi, mais elle ne voulait pas la contredire, lui avouer que non ce n'était pas sa petite amie mais sa belle sœur, elle voulait faire comprendre à Reagan qu'elle ne l'avait pas attendue pour avancer, chose complètement fausse.
Elle n'avait aucune idée de ce qu'elle faisait là, il était presque quatre heures du matin et ce n'était décidément pas une heure pour venir frapper chez les gens. La vérité était qu'elle avait été incapable de dormir, après la scène du bureau elle n'avait pas eu une seule seconde pour trouver Reagan et tenter de mettre des mots sur ce qui c'était passé, par conséquent elle avait dû se résoudre à rentrer chez elle, la tête pleine de question. Incapable de dormir elle avait été faire un tour sur la plage avant de prendre la direction de l'immeuble de Reagan, elle avait fait sa petite enquête après sa visite lors du shooting et c'est avec surprise qu'elle s'était rendu compte que la jeune femme n'habitait plus chez ses parents. Elle attendit deux petites minutes que la porte s'ouvre, deux minutes qui avait parue une éternité et dès que la tête de l'étudiante lui fit face, Azel sentie son cœur fondre, finalement elle avait fait le bon choix de venir ici. « Je t'aime. Tu m'as demandé de te le dire, je te le dis. Je t'aime Reagan, à la seconde même où je t'ai vu au bord de cette route marchant d'un pas décidé vers l'inconnu je suis tombée amoureuse de toi. Je suis désolé pour Nick, mais en réalité il ne faisait déjà plus partie de ma vie, il n'y avait que toi, il n'y a toujours eu que toi. Cette séparation a été la chose la plus difficile de ma vie, j'ai dû apprendre à vivre sans la moitié de mon cœur, j'ai dû me faire une raison que plus jamais je ne pourrais t'embrasser, te toucher, te voir sourire ou bien rire et c'était horrible. » Elle secoua la tête pour tenter de cacher les larmes qui commençaient à couler le long de ses joues, mais c'était peine perdu. « J'en ai assez de te détester, de t'en vouloir. J'en ai assez de souffrir de te savoir avec lui. Je te veux, je te veux et on va avoir une belle histoire. Parce que toi et moi on est faîtes pour être ensemble, c'est pas que je suis sûre de moi, c'est que c'est écrit. Alors oui on va se prendre la tête, s'engueuler, peut-être même pleurer, encore. Mais on va s'aimer et un jour on aura des enfants, un mariage, un chien et ce sera bien. Je veux une vie avec toi, pas cinq minutes de temps cachée dans un placard, je veux pouvoir me réveiller à tes côtés chaque matin, t'admirer dans ton sommeil en me disant que je suis chanceuse d'avoir trouvé l'amour de ma vie. On arrête les conneries et on se met enfin ensemble pour vivre notre histoire, on a assez souffert pour rien. Je m'en fous de Declan, prends ton temps pour le larguer parce que c'est moi que tu aimes, alors oui tu as peur, moi aussi j'ai peur, mais ça vaut la peine d'aller au dessus de tout ça, crois moi. » Sans un mot de plus, elle fit deux pas vers elle avant de venir prendre sa tête entre ses mains et de sceller leurs lèvres.
○ âge : vingt-huit ans, depuis le dix-sept juin dernier.
○ statut : célibataire. aux sentiments un peu tiraillés suite au départ de celle qu'elle commençait à considérer comme sa petite-amie.
○ métier : guide-conférencière au musée d'island bay et aussi à celui de wellington, parfois.
○ quartier : à center bay, dans la colocation de l'appartement #27. elle a récemment déménagé.
○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
○ sujets abordés : viol, overdose.
○ informations en vrac : elle préfère souvent mettre une pizza surgelée au four, plutôt que d'en cuisiner une. elle n'est pourtant pas mauvaise en cuisine. // elle essaye d'initier les membres de sa colocation aux jeux de sociétés en tout genre. // parler de lissandro est devenu un sujet tabou dans la famille. // il lui arrive de fumer, de temps en temps. // elle aime beaucoup les films marvel. il n'est pas rare qu'elle se refasse l'intégralité du mcu chaque année. // rares sont les personnes au courant de ce qui lui est arrivé. // elle ne boit pas d'alcool, ou alors, à de rares occasions. // très souvent, elle porte des vêtements foncés. loin d'elle l'idée de faire véhiculer un message, ils ont simplement sa préférence. // elle évite toujours de passer dans la rue où habitait son petit ami lorsqu'ils étaient au lycée, de peur de le croiser. // elle a pris des cours d'auto-défense à l'université. // en australie, elle avait un chat. elle l'a laissé à une voisine lorsqu'elle a quitté le pays. // elle a un carnet qui regroupe toutes les cartes postales des pays qu'elle a visités. // elle a en sa possession des papiers pour savoir où se trouve sa fille, mais elle n'a pas encore ouvert l'enveloppe. elle ne sait pas si elle veut vraiment savoir. // il lui arrive de coudre ses propres vêtements. // elle aime passer du temps au musée, même en dehors de son travail.
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Sujet: Re: i hate u, i love u (azegan) (#) Mer 27 Juil - 6:52
i hate u, i love u.
azel & reagan
oui je sais ce que c’est d’avoir la sensation de ne pas exister jusqu’à ce qu'elle te regarde, qu'elle te touche la main, qu'elle se moque de toi. ✻✻✻ « Reagan je … » La jeune femme ne trouve plus ses mots et ça me rend encore plus dingue. J'aime savoir que j'ai cet effet sur elle, que je suis capable de faire ce qu'elle fait sur moi. Malheureusement pour elle, ses deux mots ne m'arrêtent pas et je deviens rapidement plus entreprenante. Mes lèvres retrouvent les siennes comme si elles s'étaient quittées la veille, c'est ensuite au tour de mes mains de parcourir son corps, dans un premier temps de manière presque amicale, puis de manière plus intime, de sorte à lui montrer qu'elle n'est qu'à moi, que je suis la seule à lui faire ressentir cela et le gémissement qui s'échappe de ses lèvres ne peut me rendre que plus fière. Je ne m'en sors pas trop mal pour une première fois ou alors, Azel fait tout pour que je le pense. Si c'est le cas, elle ne pourra pas mentir plus longtemps, car je lui demande de me dire ce qu'elle ressent pour moi. Elle peut dire tout ce qu'elle veut, je sais que c'est toujours vrai et qu'elle est censé me dire qu'elle m'aime, mais avant qu'un son ne sorte de sa bouche, le téléphone sonne. Nous voilà stoppées au pire moment. « Quoi ?! » Son ton est froid et ça me fait sourire. Je n'aimerais pas être à la place de la personne qui se trouve à l'autre bout, mais le fait qu'elle parle ainsi me fait comprendre qu'elle aurait aimé aller plus loin, que je continue ce que j'ai commencé. Mon regard est toujours posé sur elle, alors qu'elle écoute attentivement ce qu'on lui dit. « C'était Jake, je dois retourner en bas, je suis demandée visiblement. » Je hoche doucement la tête, puis passe la main dans mes cheveux, ça m'aide à reprendre mes esprits. Cette soirée a été organisée par elle et réalisée en grande partie pour elle, c'est normal que les personnes présentes souhaitent la voir et discuter avec elle. Ils n'ont pas fait le trajet pour qu'elle s'envoie en l'air avec une jeune étudiante qu'elle déteste certainement autant qu'elle l'aime. J'aurais pu venir l'embrasser une dernière fois, venir lui murmurer à l'oreille que je suis amoureuse d'elle et que si ce n'est pas ici que l'on se retrouve, ça sera ailleurs, mais à la place de ça, je la laisse partir, sans rien dire, sans bouger même. J'attends quelques minutes, cela me permet de reprendre complètement mes esprits, puis je descends à mon tour. À peine le pied posé sur le sol de l'étage inférieur que Jake vient déjà à ma rencontre. « Où est-ce que tu étais ? Il y a quelqu'un qui veut te parler de tes vidéos là-bas. » « J'étais partie me rafraîchir un peu. » Excuse qui ne convainc qu'à moitié le jeune homme, mais cela lui suffit et il m'emmène voir la femme qui voulait me rencontrer. Me revoilà partie pour discuter avec de parfaits inconnus, mais n'est-ce pas la raison de ma venue ici ce soir ? Et oui, je ne suis pas ici pour charmer Azel, mais bien ces personnes.
Je me retrouve réveillée par plusieurs coups sur ma porte d'entrée. Je tourne la tête vers le réveil et pense avoir imaginé ces bruits, qui pourrait bien venir à cette heure ? Mais non, ils se répètent et je suis bien obligée de me lever. Simplement vêtue d'un T-Shirt et d'un short qui font offices de pyjama, je quitte la chambre à coucher et traverse la pièce principale pour ouvrir. Derrière la porte, une blonde, ma blonde. Mais même si je suis heureuse de la voir, comme toujours, je suis également surprise et ça se ressent dans ma voix. « Azel ? Il est quatre heures, qu'est-ce que tu fais ici ? Comment tu sais que j'habite là ? » Plusieurs questions qui resteront malheureusement sans réponse, enfin surtout la seconde. « Je t'aime. Tu m'as demandé de te le dire, je te le dis. Je t'aime Reagan, à la seconde même où je t'ai vu au bord de cette route marchant d'un pas décidé vers l'inconnu je suis tombée amoureuse de toi. Je suis désolé pour Nick, mais en réalité il ne faisait déjà plus partie de ma vie, il n'y avait que toi, il n'y a toujours eu que toi. Cette séparation a été la chose la plus difficile de ma vie, j'ai dû apprendre à vivre sans la moitié de mon cœur, j'ai dû me faire une raison que plus jamais je ne pourrais t'embrasser, te toucher, te voir sourire ou bien rire et c'était horrible. » J'écoute attentivement ce que la jeune femme me dit, mon épaule appuyée contre l'encadrement de la porte. La blonde est à l'aise avec ses sentiments, avec ce qu'elle éprouve pour moi. Je suis bien à l'opposer d'elle. Mes sentiments sont bel-et-bien réels, je n'ai aucun doute là-dessus, mais je fais un blocage. Certainement à cause du fait que je suis censée faire part de ce que je ressens à deux personnes et que c'est trop pour moi. Je vais devoir choisir, je le sais bien et mon coeur a déjà commencé à faire son choix, mais comment l'annoncer à la personne qui se retrouvera exclue de ce triangle amoureux ? « J'en ai assez de te détester, de t'en vouloir. J'en ai assez de souffrir de te savoir avec lui. Je te veux, je te veux et on va avoir une belle histoire. Parce que toi et moi on est faîtes pour être ensemble, c'est pas que je suis sûre de moi, c'est que c'est écrit. Alors oui on va se prendre la tête, s'engueuler, peut-être même pleurer, encore. Mais on va s'aimer et un jour on aura des enfants, un mariage, un chien et ce sera bien. Je veux une vie avec toi, pas cinq minutes de temps cachée dans un placard, je veux pouvoir me réveiller à tes côtés chaque matin, t'admirer dans ton sommeil en me disant que je suis chanceuse d'avoir trouvé l'amour de ma vie. On arrête les conneries et on se met enfin ensemble pour vivre notre histoire, on a assez souffert pour rien. Je m'en fous de Declan, prends ton temps pour le larguer parce que c'est moi que tu aimes, alors oui tu as peur, moi aussi j'ai peur, mais ça vaut la peine d'aller au dessus de tout ça, crois moi. » Sans attendre plus longtemps, la blonde fait un pas en avant, attrape mon visage entre ses mains et vient m'embrasser. Je suis surprise, mais non désireuse que ce moment s'arrête. Azel est celle qui gardera sa place, Declan sera celui qui devra partir et elle le sait bien, elle l'a compris. En repensant à ce que j'ai pu faire dans son bureau, il est plutôt facile de savoir que c'est elle que je veux en ce moment. D'ailleurs, mon petit ami ne m'a plus touchée depuis les marques qu'elle a vu la dernière fois sur mon corps, je ne pouvais plus faire semblant avec lui, alors que je revoyais à chaque fois le visage déçue de la jeune femme lorsqu'elle apprenait que j'avais passé la nuit avec Declan. Mais ce soir, il n'est plus question de ça. Il n'y a plus qu'elle, plus que nous et je dois arrêter de penser à autre chose qu'elle. Je recule doucement, emmenant la blonde avec moi. Grâce à mon pied, je fais claquer la porte derrière nous, tant pis pour les voisins. L'une des mes mains glissent jusqu'à sa nuque, alors que l'autre se pose dans le bas de son dos. Mes lèvres ne cessent de venir se déposer contre les siennes dans une multitude de baiser, tous plus forts les uns que les autres. Une nouvelle fois, je dois me résoudre à me séparer d'elle, pour reprendre un peu d'air, mais aussi pour qu'elle m'éclaircisse un peu. Depuis son beau discours, les questions se multiplient dans ma tête et j'ai besoin d'elle pour y voir plus clair. « Tu veux que je devienne ta.. petite amie ? » Entendre ces mots s'échapper de mes lèvres, ça me fait bizarre. Jamais je n'aurais imaginé ça possible pour moi, sortir avec une femme. Pourtant, Azel m'a complètement retourné la tête et le coeur. Quand j'étais plus petite, j'ai demandé à ma mère ce que ça voulait dire le grand amour, elle m'a répondu que je le saurais au moment venu, que je le sentirais, je n'aurais pas besoin d'explications pour le comprendre et c'est bien ce qui se passe aujourd'hui. Quand ça concerne la jeune femme, je perds tout contrôle. « Par contre, parler à une jeune femme de vingt ans de mariage et d'enfants, c'est loin d'être l'idée du siècle pour la mettre à l'aise. » Dis-je en rigolant légèrement. Je ne veux en aucun cas ruiner l'ambiance, mais c'est une projection lointaine dont elle parle, un peu trop lointaine pour moi, surtout quand on sait que pour le moment, la chose sur laquelle je dois me concentrer, c'est l'école. Je viens poser mon front contre le sien et c'est avec mon regard ancré dans le sien que je viens prononcer ces quelques mots. « Tu m'as manqué, tellement manqué.. » Sans plus attendre, je viens sceller nos lèvres dans un nouveau baiser, beaucoup plus passionné que les précédents. Je compte bien reprendre là où l'on s'est arrêtées tout à l'heure et c'est une façon pour moi de lui faire comprendre.
Sujet: Re: i hate u, i love u (azegan) (#) Mer 27 Juil - 16:44
i hate u, i love u.
azel & reagan
oui je sais ce que c’est d’avoir la sensation de ne pas exister jusqu’à ce qu'elle te regarde, qu'elle te touche la main, qu'elle se moque de toi. ✻✻✻ Tout lui avait manqué chez Reagan, son sourire, son regard, son toucher, mais surtout ses lèvres. Pouvoir l'embrasser comme avant c'était comme retrouver quelque chose qui nous avait manqué depuis longtemps sans qu'on puisse savoir ce que c'était. Enfin depuis leur séparation elle se sentait entière, comme si la partie manquante de sa personne était revenue là où elle était censé être. C'était sûrement ça l'amour, le véritable âme sœur. La porte claquée derrière elles, elle ramena le corps de la brune contre elle, c'était réellement plaisant de pouvoir la sentir pleinement contre elle, d'apprécier l'emboîtement parfait de leur corps. Elle pouvait passer sa vie à l'embrasser, elle en était persuadée, quand enfin elles se détachèrent l'une de l'autre, Azel pris enfin conscience que l'air commençait à manquer dans ses poumons. Décidant de retirer sa veste pour tenter d'alléger la chaleur qui la plombait, elle fut surprise d'entendre la question de la jeune femme, elle avait presque envie de rire tant elle trouvait cela ridicule, elle venait de lui balancer la plus belle et longue déclaration d'amour possible et elle se demandait encore si elle la voulait en petite amie ?! « Reagan est-ce qu'il te faut un powerpoint ou quelque chose ? Je veux dire oui, oui évidemment que je te veux en petite amie. Chérie je viens de te balancer que je voulais me réveiller à tes côtés chaque matin, que j'en avais assez de devoir cacher que je t'aimais, alors oui Reagan Wiess, je veux que tu sois ma petite amie. » Un large sourire se dessina sur son visage alors qu'elle venait passer un bras autour de la taille de l’étudiante pour la ramener contre elle. « Ouais désolé pour ça, je me suis un peu emballée, au moins tu as la preuve que je prends ça au sérieux, que ce n'est pas juste parce que j'avais envie d'un coup comme ça. Je veux que ça dure entre nous parce que je t'aime et que maintenant je sais que je ne peux pas imaginer ma vie sans toi. » Elle était d'accord avec le fait qu'elle avait sûrement été trop vite, mais en réalité elle imaginait parfaitement tout ça, un mariage, des enfants, c'est ce qu'elle voulait depuis l'âge de six ans, sa mère avait même un tiroir rempli de catalogues et de numéros de traiteurs, de fleuristes, de stylistes pour pouvoir être prête le jour où elle lui annoncerait son mariage, alors oui dans quelques années elle demanderait certainement Reagan en mariage et concernant les enfants, elle avait vingt-sept ans, il était grand temps qu'elle pense à son futur et celui incluait forcément Reagan aujourd'hui. Elle pouvait vivre ainsi pour le reste de sa vie, rentrer du travail et se retrouver avec sa brune dans ses bras pour décompresser de la journée passée au bureau, avant de se faire couler un bain avec un grand verre de vin, en réalité c'était ce dont elle rêvait depuis un petit moment. Apposant son front contre celui de la brune, elle ferma les yeux pour savourer les mots qui venaient d'être énoncés, elle aussi lui avait manqué, plus que n'importe qui dans sa vie. En réalité elle avait été surprise de voir que si l'absence de Nick lui avait peiné au début, le manque n'avait jamais été là, au contraire de celle de Reagan, elle avait eu l'impression de se retrouver amputé d'une partie d'elle-même, jamais de sa vie elle ne s'était sentie aussi seule. Elle répondit à son baiser avec autant de passion, elles auraient le temps pour la douceur plus tard, elles avaient même toute une vie, Azel en était persuadée. Poussant la jeune femme contre un mur, Azel ne perdit pas de temps pour retrouver ce cou qu'elle aimait tant, l'envie de lui laisser deux ou trois marques lui traversa l'esprit, mais elle n'avait plus rien à prouver maintenant, Reagan l'aimait elle, Declan ne serait bientôt plus qu'un mauvais souvenir, une anecdote dans leur histoire et puis si elle ne lui apposait pas de marques dans le cou, rien ne l'empêchait de ne pas le faire le long du reste de son corps, et afin de parvenir à cette idée, elle retira rapidement le haut de pyjama de la brune, le balançant quelque part dans la pièce, elle ne pouvait plus attendre de sentir sa peau sous ses lèvres, d'entendre ses gémissements et son soupir au creux de son oreille. « Ta chambre. » Elle ne voulait pas faire ça au milieu de l'entrée, elles méritaient mieux que ça pour leurs retrouvailles, en réalité si Azel se serait écoutée, elle aurait même attendue plus longtemps, mais visiblement Reagan avait une idée précise de ce qu'elle voulait et c'est donc les lèvres scellées à celles de la brune qu'elle évolua dans la pièce. Le soleil était levé depuis peu de temps quand se décida à se lever. Reagan s'était endormie il y a peu de temps, en réalité elles étaient longtemps restées éveillées à se ré-découvrir et Azel avait été surprise de découvrir à quel point la brune était douée au lit, à croire qu'elle avait pris des cours, quoi qu'en y réfléchissant, cette idée ne lui plaisait pas tellement. En réalité elle avait été incapable de s'endormir, elle était restée là, le regard planté dans celui de l'étudiante jusqu'à ce qu'elle tombe endormie et après ça elle s'était mise à penser, à penser à quel point la jeune femme avait pris une place importante dans sa vie, c'était assez effrayant en y réfléchissant, sans Reagan elle n'était plus rien, elle était incapable d'être qui elle était réellement. Voyant qu'elle était incapable de trouver le sommeil, elle avait décidé de se lever et c'est seulement habillée de la chemisette que portait la jeune femme la veille, qu'elle avait laissé ouverte et de sa petite culotte qu'elle déambulait dans l'appartement. Des photos de ses proches étaient postés un peu partout dans son appartement et c'est avec un petit pincement au cœur qu'elle se rendit compte qu'aucune d'entre elles ne la représentait, alors oui elles ne se parlaient plus, mais pendant un certain temps, Reagan avait réellement réussi à la mettre de coté alors qu'elle en avait été incapable. Aux environs de sept heures du matin, elle décida de prévenir Jake qu'elle prenait sa journée avant de se mettre à préparer le petit déjeuner, Reagan avait réglementent besoin d'un véritable repas car elle avait bel et bien remarqué les cartons d'emballages de pizzas, de nourritures chinoises ou de pancakes industriels empilés dans une poubelle. Une fois le tout terminé, elle débarqué dans la chambre avec une assiettes de pancakes, des œufs et du bacon, des fruits, un jus d'orange et un café, elle avait fait en sorte que tout soit parfait. Déposant le plateau sur le bureau de la belle, elle s'assit sur le bord du lit avant de venir embrasser le dos dénudé de la brune parfaitement exposé à ses yeux. « Bonjour, le petit déjeuner est prêt. » Elle remonta ses lèvres le long de sa colonne vertébrale avant de venir embrasser sa nuque et son cou. « Pour le peu que tu l'as fais, bien dormi ? » Un large sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'elle resta tête contre tête, évidemment elle était fière d'elle, fière de l'avoir entendu gémir, crier son nom, sûrement au plus grand désespoir des voisins, mais au moins elle avait fait mieux que Declan et c'était ça sa fierté. Parce que même si elle avait prévenue Reagan qu'elle avait le temps, Azel restait sur la défensive, il était son premier amour après tout, il restait importante dans sa vie et comme pour faire écho à ses pensées, de puissants coups retentir à la porte venant gâcher leur moment.
○ âge : vingt-huit ans, depuis le dix-sept juin dernier.
○ statut : célibataire. aux sentiments un peu tiraillés suite au départ de celle qu'elle commençait à considérer comme sa petite-amie.
○ métier : guide-conférencière au musée d'island bay et aussi à celui de wellington, parfois.
○ quartier : à center bay, dans la colocation de l'appartement #27. elle a récemment déménagé.
○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
○ sujets abordés : viol, overdose.
○ informations en vrac : elle préfère souvent mettre une pizza surgelée au four, plutôt que d'en cuisiner une. elle n'est pourtant pas mauvaise en cuisine. // elle essaye d'initier les membres de sa colocation aux jeux de sociétés en tout genre. // parler de lissandro est devenu un sujet tabou dans la famille. // il lui arrive de fumer, de temps en temps. // elle aime beaucoup les films marvel. il n'est pas rare qu'elle se refasse l'intégralité du mcu chaque année. // rares sont les personnes au courant de ce qui lui est arrivé. // elle ne boit pas d'alcool, ou alors, à de rares occasions. // très souvent, elle porte des vêtements foncés. loin d'elle l'idée de faire véhiculer un message, ils ont simplement sa préférence. // elle évite toujours de passer dans la rue où habitait son petit ami lorsqu'ils étaient au lycée, de peur de le croiser. // elle a pris des cours d'auto-défense à l'université. // en australie, elle avait un chat. elle l'a laissé à une voisine lorsqu'elle a quitté le pays. // elle a un carnet qui regroupe toutes les cartes postales des pays qu'elle a visités. // elle a en sa possession des papiers pour savoir où se trouve sa fille, mais elle n'a pas encore ouvert l'enveloppe. elle ne sait pas si elle veut vraiment savoir. // il lui arrive de coudre ses propres vêtements. // elle aime passer du temps au musée, même en dehors de son travail.
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ONGLET 2
Sujet: Re: i hate u, i love u (azegan) (#) Ven 29 Juil - 11:35
i hate u, i love u.
azel & reagan
oui je sais ce que c’est d’avoir la sensation de ne pas exister jusqu’à ce qu'elle te regarde, qu'elle te touche la main, qu'elle se moque de toi. ✻✻✻« Reagan est-ce qu'il te faut un powerpoint ou quelque chose ? Je veux dire oui, oui évidemment que je te veux en petite amie. Chérie je viens de te balancer que je voulais me réveiller à tes côtés chaque matin, que j'en avais assez de devoir cacher que je t'aimais, alors oui Reagan Wiess, je veux que tu sois ma petite amie. » Je rigole légèrement à sa remarque. C'est vrai que ma question était idiote, mais logique selon moi. Hormis elle, je n'ai eu que Declan et lui m'avait clairement posé la question, sans déclaration ni rien, juste comme cela au bord d'un feu de camp, alors je dois avouer avoir été un peu perdue. Je n'ai pas l'habitude d'entendre de telles choses et encore moins de les interpréter. « Ouais désolé pour ça, je me suis un peu emballée, au moins tu as la preuve que je prends cela au sérieux, que ce n'est pas juste parce que j'avais envie d'un coup comme ça. Je veux que ça dure entre nous parce que je t'aime et que maintenant je sais que je ne peux pas imaginer ma vie sans toi. » Je sais bien que ses intentions ne sont pas mauvaises, qu'elle m'a dit ça simplement pour me prouver qu'elle veut bien plus que de simples baisers échanger quand nous sommes seules et c'est d'ailleurs pour ça que je ne trouve pas nécessaire d'enchérir de nouveau. Je viens seulement poser mes lèvres contre les siennes dans un baiser qui ne se veut plus tendre. Rapidement, Azel s'avance, me poussant par la même occasion contre le mur le plus proche. Un petit bruit s'échappe de mes lèvres lorsque mon dos rentre en contact avec la paroi. Ma respiration vient subitement de s'accélérer, il ne me faut que quelques secondes avec la jeune femme pour que mon corps commence à s'emballer. La douceur des lèvres de la blonde se fait sentir dans mon cou, au même moment où je bascule ma tête en arrière pour lui donner le plus d'espace possible. Qu'est-ce que ça m'avait manqué ! Je pince ma lèvre inférieure entre mes dents, alors que ma main vient doucement se perdre dans la chevelure dorée de ma petite amie. Sans attendre plus longtemps, les mains de la jeune femme viennent retirer mon haut de pyjama et je me retrouve déjà presque nue face à elle. Rien qui me dérange, loin de là. « Ta chambre. » Un sourire se dessine sur mes lèvres en entendant ces mots. L'appartement n'est pas grand et il n'y a pas beaucoup de portes, mais c'est vrai qu'Azel ne connaît pas et je dois donc lui faire visiter. Une visite rapide et ciblée, en moins de deux minutes, nous nous retrouvons dans ma chambre, sur mon lit, prêtes à se redécouvrir pour la nuit.
Mes yeux s'ouvrent, sans savoir réellement pourquoi. Je peux voir à travers le rideau de ma chambre qu'il est encore tôt, sinon les rayons du soleil taperaient un peu plus fort. Je n'ai pas cours aujourd'hui et je suis incapable de faire la grasse matinée, fichu karma. Je tourne la tête et pense trouver une blonde allongée à mes côtés, mais non, rien du tout. Elle est partie. Mon cœur se serre rien qu'en imaginant cette hypothèse vraie, mais si c'est ainsi, je ferais avec. Peut-être qu'Azel voulait me blesser comme j'ai pu le faire avec elle, elle voulait juste me montrer ce que ça peut faire. Je ferme les yeux, alors que plusieurs larmes coulent le long de mes joues. La journée commence bien. Je plisse les yeux, espérant ainsi m'endormir le plus rapidement possible, mais en vain. Ce n'est peut-être pas plus mal, car la porte de ma chambre s'ouvre et je me sens subitement idiote d'avoir cru qu'elle était partie. Azel se trouvait seulement dans la pièce d'à côté et c'est certainement ça qui m'a réveillé. Un sourire se dessine sur mon visage, alors que mes larmes ont déjà séchées. Je sens les pas de la jeune femme s'approcher de moi. Elle s'installe sur le bord du lit, juste à côté de mon corps dénudé, seulement recouvert de la couette à partir de mes fesses. Ses lèvres viennent délicatement se poser sur ma peau, entraînant un frisson de ma part. « Bonjour, le petit-déjeuner est prêt. » Voilà ce qui est bien avec Azel. Non pas le petit-déjeuner servi au lit, mais cette tendresse. Je ne dis pas que Declan est un brusque, mais disons qu'il a d'autres priorités pour son âge, rester au lit le matin, seulement pour se retrouver tous les deux, très peu pour lui. Les lèvres de la jeune femme remontent le long de ma colonne vertébrale et je fonds complètement. Bon dieu que je suis bien avec elle. « Pour le peu que tu l'as fais, bien dormi ? » Je hoche vivement la tête pour accompagner ma réponse. « Très bien, merci. » Azel se relève légèrement, me permettant ainsi de me retourner et de passer sur le dos. Je viens attraper la couette du bout de mes doigts et la tire jusqu'à couvrir le haut de mon corps. « J'ai cru que tu étais partie. Que je t'avais fait peur et que tu étais partie aussi vite que possible. » Oui, j'ai été un peu rapide sur cette conclusion. « Ou alors, que j'avais imaginé tout ça. Mais pas de doutes, tes lèvres dans mon dos sont bien réelles. » Je souris tendrement à la jeune femme, alors que ma main vient caresser sa joue. Elles sont bien réelles, tout comme nous. Il existe désormais. Plus besoin de la qualifier d'amie, enfin plus entre nous principalement. Car pour le moment, en dehors de cet appartement et de sa maison, nous restons de simples amies. Je viens doucement m'appuyer sur mes coudes, histoire de me relever un peu et de me rapprocher d'elle, car oui, je compte bien avoir mon baiser matinal. Mais avant même que nos lèvres rentrent en contact, nous nous retrouvons interrompues par des coups sur ma porte. Je sais de qui il s'agit et Azel aussi, je pense. Declan. N'importe qui pourrait comprendre. Je lui ai envoyé un rapide message hier, quand je suis rentrée, lui disant que je m'étais un peu éternisée et que ce n'était pas la peine de passer. Mais en bon têtu qu'il est, il faut croire qu'il a tout de même voulu me voir avant d'aller en cours. Grosse erreur. Car bien sûr, il est hors de question que j'aille ouvrir. J'imagine déjà la scène, Azel et moi en petite tenue venant ouvrir la porte au jeune homme avec un large sourire sur les lèvres. Actuellement, je suis loin de sourire. Je ne souris plus et je ne respire presque plus, je ne voudrais pas qu'il puisse entendre le moindre bruit qui l'informerait de ma présence ici. Les coups s'arrêtent et je soupire de soulagement. Mais si je pensais qu'il allait s'arrêter là, c'est raté. Le vibreur de mon téléphone se fait entendre sur ma table de nuit. Il veut me rendre complètement folle. Comment est-ce que je suis censée rester seine d'esprit avec la situation dans laquelle je suis ? Je suis d'ailleurs incapable de regarder la blonde dans les yeux. Je ne saurais pas quoi lui dire, comment m'excuser. Rapidement, le silence refait son apparition dans l'appartement. Il est parti. Je me racle la gorge et trouve le courage de dire quelques mots. « C'était Declan.. » Je me redresse, m'asseyant sur le matelas tout en gardant la couverture collée contre ma peau. « Je suis monstrueuse de lui faire ça. À lui et à toi. Qu'est-ce qui vous plaît tant chez moi ? En ce moment, je ne vois que le mal que je fais et que je vais faire autour de moi. » Pourquoi étaient-ils toujours là, avec moi ? Cela fait bien longtemps qu'ils auraient pu prendre la fuite. « Le pire, c'est que j'aime la sensation que ça me fait. Nous n'étions obligées de rien cette nuit et pourtant, j'avais tellement envie de faire l'amour avec toi que j'en ai oublié que ça pouvait lui faire du mal à lui. » Je rigole doucement, un rire nerveux et loin d'être vrai. C'est bien ce que je disais, la journée commence mal, même si Azel m'a fait apercevoir un petit bout de paradis durant quelques minutes.