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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 Don't let me go [Connor ♥]

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MessageSujet: Don't let me go [Connor ♥] (#)   Don't let me go [Connor ♥] EmptySam 9 Juil - 18:24

Don't let me go



Encore une journée intense au bureau. Notre plus grand espoir pour que le label gagne un peu plus de reconnaissance enregistre quelques morceaux pour son premier album. Vu que je suis sa productrice, je vais devoir passer ma journée enfermée dans les studios d'enregistrement. Ce qui en soit n'est pas un problème, l'artiste est talentueuse et n'a pas besoin de recours à l'autotune ou autre logiciel pour trafiquer sa voix. On enchainait les enregistrements, modifiant à chaque ce qui n'allait pas pour arriver à un résultat parfait. De temps en temps, on s'octroyait une pause pour ne pas s'embrouiller et avoir un final pire qu'au début. C'était primordial que cet album soit une pépite d'or et que les gens en parlent, il devait propulser le label encore un peu plus haut qu'aujourd'hui.

"S'il te plait Olana, encore un petit effort et après on en a fini pour la journée. J'ai juste besoin de ce petit truc en plus pour cette chanson, c'est avec elle qu'on va te mettre sur le devant de la scène alors elle doit être parfaite." La journée était sur le point de se terminer et cela se sentait. Tout le monde était à bout et n'avait qu'une hâte, rentrer chez soi et s'affaler sur son canapé tout en mangeant de la junk food. La musique enfin enregistrée, ils se sont tous précipités de ranger afin d'être plus vite chez eux. A la fin, ils ne restaient que nous cinq. On s'était installée sur le canapé à discuter de tout et de rien. Prieska nous avait promis de nous présenter son petit-ami la semaine prochaine, quand celui-ci serait de retour d'un voyage d'affaire. Cela se voyait qu'elle était amoureuse de cet homme et de ce qu'elle m'avait confié, il avait tout l'air d'être son prince charmant. Justement en parlant de lui, j'envoie un sms à Connor pour lui proposer de manger au label. Rien d'extraordinaire mais au moins il ne verra pas le bordel qui règne dans mon appartement, qui est pire qu'un champ de bataille.
Ils étaient enfin tous partis, je pouvais préparer la pièce pour notre dîner. J'aurais pu cuisiner quelque chose mais la cuisine étant tellement petite, j'ai préféré commandé chinois. Il n'allait pas tarder à venir, ce qui me laissait le temps de finir quelques trucs par rapport au boulot pour pouvoir me consacrer pleinement à mon chéri. Nous allons enfin nous revoir après quelques jours, nos agendas respectifs étant surchargés, nous n'avons pas pu nous voir même pendant quelques minutes. Son travail à l'hôpital lui prenait beaucoup de temps et il pouvait être appelé à n'importe quelle heure, ce qui ne nous facilite pas la tâche. C'était compliqué au début mais petit à petit, je commence à m'acclimater à son emploi du temps instable, ça fait partie de lui et je ne vais pas pouvoir changé ce détail. Je n'avais pas non plus un emploi du temps stable, quand je n'avais pas envie de bouger de chez moi, je pouvais travailler à partir de mon lit ou être appelé en plein milieu de la nuit parce qu'un de mes artistes venaient d'avoir une idée de génie et pour ne pas perdre cette étincelle, je devais me rendre immédiatement aux studios. Au moins, on se comprenait et on ne pouvait pas s'en vouloir pour les imprévus.

J'entendais des pas, c'était certainement lui. Je vis sa silhouette entrer, ce qui me fit sourire encore plus. Un rapide baiser sur ses lèvres puis je l'enlace tendrement. "ça fait du bien de te voir, je commençais à oublier à quoi tu ressemblais" Après avoir échangé quelques banalités, je l'ai entraîné dans la pièce pour lui montrer ma petite installation, rien de bien majestueux mais j'étais plutôt fière de moi. Une coupe dans nos mains, la soirée pouvait débuter. "Comment ça se passe au boulot ? C'est pas trop la cohue en ce moment ?" Il m'a répondu mais je voyais que quelque chose n'allait pas, il fronçait les sourcils et semblait ailleurs. Certainement qu'il y avait eu un problème au boulot ou autre mais en tout cas, il n'était pas comme d'habitude."Quelque chose ne va pas Connor ?"
acidbrain
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MessageSujet: Re: Don't let me go [Connor ♥] (#)   Don't let me go [Connor ♥] EmptyDim 24 Juil - 11:57

Don't let me go


Mon téléphone sonne et me saisit. Je me rends compte que je me suis assoupi, assis sur une chaise autour de la table dans la salle de repos du service des urgences. Je me frotte les tempes du bout des doigts tout en soupirant, espérant reprendre mes esprits au plus vite. Le téléphone sonne toujours et c’est à peine si je m’en rends compte. Je plonge ma main droite dans la poche de ma blouse blanche et décroche automatiquement sans prendre la peine de vérifier d’où provient l’appel. « Lane, j’écoute. » Je n’ai pas de temps à perdre. Je regarde déjà ‘heure qu’affiche la montre accrochée à mon poignet. Je ne devrais pas être là. La voix enjouée d’Alyx à l’autre bout du combiné me donne un peu le sourire. « Hum… Oui… J’enchaine un peu les heures de travail en ce moment. » J’acquiesce et répond à ses questions en tentant de suivre le fil de la discussion. J’attrape en même temps une tablette de l’hôpital pour accéder au registre des nouvelles entrées, espérant y trouver un bon cas à traiter. Je n’aurais pas dû lui dire que je travaille comme un acharné en ce moment, je sais que cela va éveiller sa curiosité, qu’elle va se demander pourquoi, et je n’ai absolument pas envie de faire face à ces questions. Étonnamment, elle passe au-dessus du sujet et je soupire de soulagement sans qu’elle ne s’en rende compte. Elle me raconte sa journée rapidement avant de s’intéresser un temps soit peu à la mienne. Au moment où elle me demande comment va Rose, je sens qu’il est temps d’écourter la discussion. « Écoute Alyx, faut que j’y retourne, d’accord ? » Elle comprendra. Elle comprend toujours, surtout quand ça concerne mon boulot. De toute façon je n’ai pas le choix et elle le sait. Ce n’est pas réellement un mensonge, juste un évincement, je dois réellement y retourner. Elle s’excuse et accepte aussitôt que je doive la laisser. Elle me propose in extremis que l’on se retrouve un de ces jours pour boire un verre. Je sais que c’est aussi parce qu’elle a plein de choses à raconter et que cet appel ne suffit pas. « Oui, bien sûr. Disons jeudi en fin d’après-midi ? » Je n’ai encore aucune idée de ce que je ferai ce jour-là à cette heure-là mais s’il faut que je me libère pour elle, je le ferai. Elle acquiesce de son côté et je sais qu’au même moment, elle en prend aussitôt note dans son agenda. Je souris et raccroche avant d’ouvrir le dossier Mills sur la tablette.

En sortant de la salle, je pense à Rose mais étonnamment, dès que je prends un patient en charge, j’arrive à la glisser dans un tiroir pour un temps et à me concentrer sur ce que je fais. Je sais que c’est pour cette raison que je travaille autant. Parce qu’ici, j’arrive à faire abstraction de tout le reste. Matthew Mills est un garçon de onze ans qui a fait une crise d’asthme alors qu’il jouait au parc avec d’autres enfants. Malgré le médicament inhalé grâce au broncho-dilatateur, la crise ne s’est pas arrêtée. Je lui injecte alors une dose de corticoïdes par voie sous-cutanée et attends quelques secondes pour une réaction. Il se calme sous mon regard inquiet. Je jette un coup d’œil plus attentif à son dossier. Sa crise n’a rien d’inquiétant en elle-même, sauf qu’elles semblent se répéter trop souvent ces dernières semaines malgré une activité physique normale. J’annonce à ses parents qu’ils devront rester pour des examens complémentaires, ce qui les inquiète évidemment mais je leur explique les raisons de ma démarche. Je m’en vais ensuite présenter le cas à un collègue du service de pneumologie. Je reste ensuite encore une bonne heure sur ce cas avant de le remettre complètement entre les mains des spécialistes, ce n’est plus de mon ressort puisque l’urgence a été traitée. C’est assez frustrant parfois, on aimerait suivre un patient jusqu’au bout, tout connaître de ses maux et tirer la médaille de l’avoir complètement sorti d’affaire, seulement ça n’arrive pas souvent. Chacun a sa place dans cet hôpital et il faut s’y tenir.

Au vestiaire, à la fin de la journée, je consulte mon téléphone, prends connaissance des appels que j’ai manqué, des messages laissés sur ma boite vocale et de ceux arrivant par textes. Il y en a un de Rose, mon cœur ratte un battement. Elle me propose de la rejoindre ce soir pour diner ensemble. J’hésite, et puis j’ai tellement envie de la voir. Elle me manque et ça m’épuise de l’éviter comme ça, mais je sais que si je la vois, je vais craquer et tout lui avouer. Mes pouces restent en suspend au-dessus de l’écran pendant de longues secondes. Je réponds finalement à l’affirmative et laisse tomber l’appareil dans mon casier, comme énervé d’avoir envoyé ce message, comme si je m’étais fait prendre à mon propre jeu. Je quitte l’hôpital en trainant le pas, la mine déconfite et l’air torturé. Il faut que je me reprenne. Je ne peux pas arriver avec cette tête. Je prends le volant et m’interpose dans les bouchons de la ville. Je déteste ces rues à cette heure-ci. Je m’arrête dans un quartier avec des commerces à proximité pour acheter une bouteille de vin. Merde, tu peux pas continuer à l’ignorer comme ça. Elle n’a rien fait, elle n’a rien demandé, et moi je ne suis qu’un con. J’ai cru que j’arriverais à faire avec, à garder mon écart dans mon jardin secret, que cette histoire ne ressortirait jamais, que ce n’était qu’une petite erreur de rien du tout et qu’elle et moi continuerions notre histoire comme si rien ne s’était jamais passé. Si seulement c’était aussi facile. Quand je suis avec elle, j’ai trop de respect pour Rose, je sais qu’elle ne mérite pas ça, je sais qu’elle mérite mieux. Mieux que moi. Mieux que ce que je lui ai fait. Mais je n’ai pas envie de la perdre. Ça, il fallait y penser avant ! Certes. Je lève les yeux au ciel, espérant qu’une solution toute faite en tombera mais comme toujours, rien ne vient. Merde. J’ouvre la portière de ma voiture et prends place du côté conducteur, déposant la bouteille de rouge sur le siège passager. Énervé et me torturant toujours l’esprit, j’enclenche la première, sors de la place de parking et reprends ma route en direction du label.

Je monte rapidement les deux étages qui me séparent d’elle et tombe nez à nez avec un livreur asiatique devant la porte. « Je vais vous débarrasser de ça. » S’il se trouve là, c’est que ça ne peut qu’être pour nous. Il me tend les sac et je plonge ensuite ma main dans la poche arrière de mon jean pour y attraper mon portefeuille et régler la note. Il s’en va d’un signe de tête me remerciant du pour boire que je lui ai filé, je me tourne vers la porte d’entrée du label et entre sans m’annoncer. Elle est là. Elle est debout près d’un comptoir à remplir quelques papiers. « Regarde ce que j’ai trouvé en arrivant… » lui dis-je sur un ton enjoué qui m’étonne moi-même. Je brandis le chinois et la bouteille de vin. Elle se retourne et m’adresse ce sourire qui me fait toujours fondre. Je m’avance vers elle alors qu’elle me rejoint et dépose un rapide baiser sur ses lèvres. Ces baisers ne sont décidément plus pareils, je sais que je ne les mérite pas. « Ça fait du bien de te voir, je commençais à oublier à quoi tu ressemblais » Mon sourire se crispe. Si ça ce n’était pas une pique, je ne suis pas Connor Lane. « Je suis désolé. J’ai beaucoup de boulot en ce moment. » À nouveau, ce n’est pas vraiment un mensonge puisque c’est bel et bien mon travail qui occupe mon emploi du temps à temps plein, juste que je fais plus d’heures que je ne devrais et que c’est parce que je le veux bien. Je la suis du côté cuisine du label et découvre la table qu’elle nous a dressé. J’attrape la coupe qu’elle me tend et trinque avec elle. Son sourire est franc et radieux alors que de mon côté, j’ai l’affreuse impression que tout sonne faux. « Comment ça se passe au boulot ? C'est pas trop la cohue en ce moment ? » Je lui fait part de quelques cas importants que nous avons eu ces derniers jours pour répondre à sa question. C’est vrai que l’on ne manque jamais de boulot, surtout en soirée, comme si tous les drames arrivaient à ce moment-là. « Et toi, ça se passe comment ici ? » Je m’intéresse à ce qu’elle fait et je ne feins pas. Je n’y connais peut-être pas grand chose au domaine de la musique mais je sais que c’est ce qui l’anime tout comme les urgences semblent me donner vie. Alors oui, je m’intéresse à ce qu’elle fait, à ses projets et à ceux qui tombent à l’eau. Je l’écoute et j’essaye d’être attentif, vraiment, et pourtant, je repense à cette nuit. « Quelque chose ne va pas Connor ? » Je repose les yeux sur elle. Je suis grillé. Mes lèvres se serrent et je sais que je suis pris au piège. L’ais-je cherché ? « Je… Je ne sais pas… » Je vais m’assoie sur l’une des chaises autour de la table et elle me suit, en faisant de même. Mon regard se perd dans la pièce, se posant sur chaque mur, sur chaque objet, sauf sur elle. Je les baisse vers ma coupe. « C’est… tout ça. » dis-je en désignant la pièce, la table, la commande du chinois. « Je ne mérite pas ce que tu fais pour moi… » Je reste vague mais ce que je dis est vrai et cohérent. Je sens que je la perds, elle est déstabilisée. Je viens de commencer ma descente aux enfers. Qu’est-ce que je suis censé faire ? Tourner autour du pot ? Mieux vaut lui épargner ça. Lâcher l’information rapidement comme on enlève un pansement ? « J’ai eu une aventure. » Merde, mais quel con ! Pourquoi est-ce que mes réflexes de médecin me suivent même dans ma vie privée ? Pourquoi est-ce que je n’ai aucun tact dans des moments pareils ? C’est à moi de la chercher du regard, sans croire que je ne la retrouverai un jour.
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