we gonna let it burn (cameron)

❝ We gonna let it burn ❞
Cameron & Zola

Ah la plage..  je suis née en Australie et j’y ai toujours vécu, alors comment vous dire que la plage a pour moi quelque chose de naturel, de primordial même. Ce n’est pas pour rien que j’ai choisi de venir ici chez ma mère, à Island Bay, pour la simple et bonne raison qu’elle habitait près de la plage, et au moins ça ne me dépayse pas. D’ailleurs, vu que je ne bosse pas, je passe la plupart de mon temps les pieds dans le sable. J’ai surfé toute la matinée, et présentement, j’ai juste envie de me poser. En général, j’aime glander sur la plage, exposer mon corps parfait aux yeux des hommes et des femmes qui se pourraient intéresser, me laisse draguer, draguer à mon tour. Mais allez savoir pourquoi, aujourd’hui, je n’en ai pas la moindre envie. Alors après avoir englouti un hot dog acheté à un vendeur de plage, je décide d’aller me faire une petite escapade, seule, sur les plages inexplorées de la côte. Je crapahute quelque peu pour arriver à trouver une plage, sublime. Mon regard parcourt l’endroit et je soupire, souriant pour moi-même d’avoir trouvé ce petit endroit de paradis. Mais de toute évidence, je ne suis pas la seule à l’avoir découvert puisqu’une jeune femme, blonde, est assise un peu plus loin sur les rochers. J’hésite un instant et me décide à grimper pour la rejoindre, alors que je suis juste habillée d’un haut de bikini et d’un petit short par dessus mon bas de maillot de bain. « Hey, salut ! » Elle se retourne et me fusille du regard. Surprise, je m’arrête net, me redresse un peu. « Excuse moi mais qu'est-ce que tu fais ici ? » Là, je lâche un petit rire, un peu con certainement, mais je vois pas pourquoi elle m’agresse. « Euhm… j’sais pas, c’est pas une plage privée que je sache… » J’enfouis mes mains dans mes mini poches et continue de la regarder alors que je me tiens debout, derrière elle mais un peu sur le côté. « C'est dangereux ici, et c'est interdit aux touristes. Tu ferais mieux de retourner sur la plage. ». Super, aimable la demoiselle. « Alors déjà je suis pas une touriste, j’habite ici. Et si j’ai quitté la plage c’est sûrement pour les mêmes raisons que toi. Donc tu pourrais être un peu plus aimable quand même ! » Je n’ai pas la langue dans ma poche, ça a toujours été. « Faut se calmer un peu hein ! Pas d’ma faute si t’as pas baisé depuis des lustres ! » Ok, ça c’était un peu méchant, mais bon elle m’a énervée là aussi…

❝ We gonna let it burn ❞
Cameron & Zola

Je vois que je lui tape sur le système, en même temps, faut pas être devin pour le comprendre. Elle essaie d’inspirer, de faire du yoga ou de la méditation ou je sais pas quoi, mais ça marche pas super bien son truc. On dirait que c’est une boule de nerfs cette fille, et elle essaie de me faire dégager. Sauf que je déteste qu’on me dise quoi faire, c’est bien le truc qui me sort le plus par les trous de nez. Ça me met hors de moi, et du coup, je riposte. Pas le choix. Et puis j’aime trop faire chier le monde alors le fait même qu’elle me demande de partir, j’ai encore plus envie de rester. De rester et surtout de lui faire regretter de vouloir m’éjecter d’un endroit qui ne lui appartient pas. Elle se prend pour qui exactement ? Elle a cru que la Terre lui appartenait ? Et puis quoi ? « Je ne te permets pas ! » Je sursaute presque en l’entendant hurler, cette folle. Non mais faut qu’elle aille se faire interner ! C’est quoi son problème exactement ? Je finis par rire un peu, juste pour me foutre de sa gueule, que ça l’énerve encore plus. « T'as rien à faire là, c'est pas chez toi ici. Tu as toute la plage, toute l'île si tu veux, mais ce coin c'est le mien. Compris ?! » Je hausse un sourcil, la regardant de haut en bas sans me gêner. Si elle était pas si folle, elle serait canon. Dommage. « Ce coin c’est le tien ? J’crois pas non ! Y’a marqué ton nom nulle part, et c’est pas une plage privée. Donc a moins que tu me sortes une dérogation, je reste là ! » Je pose mes mains sur mes hanches et ne baisse pas le regard un seul instant. « Et je ne suis pas une mal baisée. » Je ris à nouveau et secoue la tête. « Ah ouais ? Bah excuse-moi mais on dirait bien, qu’est-ce que t’as à t’exciter sur moi d’un coup là ? Ça va, je t’ai rien fait ! Si tu m’avais pas envoyé chier d’un coup t’aurai même pas fait gaffe que j’étais là, j’étais pas venue pour t’emmerder. Mais maintenant c’est trop tard ! Et rien que pour te faire chier, je ne compte pas déguerpir d’ici ! » Cette fois, je croise mes bras sur ma poitrine et ne lâche pas son regard. Faut que je fasse gaffe quand même, pour un peu qu’elle soit vraiment folle et qu’elle s’en prenne à moi, on sait jamais. Suffit qu’elle me pousse, que je me cogne sur un rocher, je tombe à l’eau et portée disparue, retrouvée morte sur un rivage à plusieurs kilomètres d’ici. Ok, faut que j’arrête les séries à la con moi. « Et puis entre nous, ça se voit que t’es pas encore bien douée en self control. Si tu t’essayes au yoga, va prendre des cours parce que là ça fait peur ! »

❝ We gonna let it burn ❞
Cameron & Zola

Je sens la rage dans les yeux de la jolie blonde, et moi, je souris, comme la vraie saloperie que je suis. Je suis arrivée sans aucun but, surtout pas celui de faire chier une inconnue, mais elle a été trop loin à vouloir me faire dégager d’un endroit qui ne lui appartient pas. Il ne m’en fallait pas plus que ça. Alors je lui crache dessus comme je sais faire mieux que personne, je cherche à la faire sortir de ses gonds, et de toute évidence, ça semble fonctionner. « Ok ! Tu as raison, je n'ai aucune dérogation délivrée par la mairie, et aucun rocher ne porte encore mon nom. Mais j'ai toujours vécu ici, je suis toujours venue sur ces rochers quand ça n'allait pas, et là, ça ne va pas ! J'avais juste envie de souffler, de me détendre, seule, face à la mer et clairement, tu gâches tout ! » Je la regarde croiser les bras et me fusiller du regard. Elle ne me fait pas peur, elle est plutôt mignonne, ou disons qu’elle le serait si elle n’avais pas ce côté coincé et furieux qu’elle a sur le visage. Sa moue renfrognée et ses sourcils froncés ne la mettent pas à son avantage. Clairement pas. « Je faisais que passer, si t’avais pas commencé à vouloir que je dégage d’un seul coup, je serai restée 5 minutes à tout casser, j’avais pas décidé de te pourrir la vie, à la base ! » J'arque un sourcil en ne la lâchant pas des yeux, ce petit sourire malin caractéristique, niché au coin de mes lèvres. « Tu sais quoi ?! Tu m'emmerdes ! Je n'ai jamais rencontré quelqu'un d'aussi insupportable que toi, et on se connait depuis dix minutes ! Tu ferais mieux de grandir un peu ! » Cette fois, c’est moi qui fronce les sourcils et croise mes bras contre ma poitrine. Elle a touché LE point sensible. « Alors maintenant passe-ton-chemin ! » « Et qui te dit que j’ai pas l’habitude de venir ici pour me ressourcer moi aussi hein ? Arrête de te la jouer princesse ! Si y’a un truc qui te tracasse, t’as qu’à aller voir un psy, ou gueuler un bon coup. Ou te taper quelqu’un d’ailleurs parce que de toute évidence, t’es en manque ! » J’ai bien compris qu’elle avait pas apprécié, alors j’appuie un peu plus là où ça fait mal. Je suis comme ça. Quand je me sens agressée, j’attaque aussi. Loin de moi l’idée de me recroqueviller comme un petit animal blessé. Surtout pas. « Alors tu sais quoi, j’ai pas envie de te faire la fleur de quitter cet endroit. Si ça te fait chier que je sois là, t’as qu’à te casser. Je te retiens pas ! » J’arque les sourcils dans un air de peste hautaine qui a tendance à énerver n’importe qui, et je me retourne, lui tournant volontairement le dos. Peste que je suis. Je m’avance un peu, quelques pas à peine, et retire mon short et mon débardeur pour me retrouver en bikini. Je sais, c’est plus trop la saison pour bronzer, mais j’aime pas les uv, et avec mon nouveau boulot, je dois avoir un corps parfait. Alors tant qu’il ne pleut pas, je cherche les uv naturels. Une fois déshabillée. Je m’allonge un peu plus loin sur le rocher sous le regard de la blonde, et ses soufflements incessants. « Au lieu de râler, tu devrais profiter du paysage ! Respire un bon coup tu verras ça ira mieux ! Tu voudrais pas que je fasse passer ta frustration ? » Lunettes sur le bout du nez, je ferme les yeux alors que je continue de lui parler sans la regarder, je sais juste qu’elle n’est pas loin, je l’entends.

❝ We gonna let it burn ❞
Cameron & Zola

J’essaie de la faire sortir de ses gonds. D’où elle me chasse, m’engueule et me fait passer pour la méchante, la gamine dans l’histoire. C’est elle la folle, elle croit pas qu’elle s’en sortira aussi bien quand même. Non mais ça va, faut pas me faire chier. Si elle ne le sait pas encore, elle va s’en rendre compte ! Je la laisse me fusiller du regard et ça me fait presque sourire. Ouais, elle est canon mine de rien, et j’ai toujours trouvé ça hot une fille en colère, plus fort que moi, que voulez vous ! « Laisse moi rire, je ne t'ai jamais croisée ici ! Et tu sais quoi ? Te hurler dessus me redonne toute la vigueur qui me manquait jusque là ! Tu es tellement insupportable que me défouler sur toi est un bienfait incroyable, ça vaut toutes les parties de jambes en l'air crois-moi ! » Je ris, je ne peux pas m’en empêcher. « Et bah t’as bien de la chance, parce même si ça défoule de te faire chier, ça n’égalera jamais une bonne partie de jambes en l’air ! » Un sourcil arqué, je la provoque encore et encore, jusqu’à finalement prendre la décision de m’asseoir, et même m’allonger sur les rochers qu’elle estime être les siens.

Une fois installée, je ne me fais pas prier pour en rajouter une couche, parce que j’adore ça, c’est beaucoup plus fort que moi, il faut toujours que j’aille trop loin. Et puis, ça m’amuse tellement. Ça m’amuse de la voir fumer par les oreilles. J’enfouis mes écouteurs dans mes oreilles sans pour le moment mettre de musique, et mes lunettes de soleil sur le bout du nez. Mais c’est sans compter la furie blonde qui me fait de l’ombre avant de se jeter sur moi, à califourchon. Mon coeur rate un battement, pas que j’ai eu peur qu’elle vienne me frapper ou ce genre de truc, non, c’est juste le pic d’adrénaline, l’envie et le désir qui monte d’une flèche. Elle a retiré son t-shirt et putain, elle est sexy. « Chiche ? » Je viens chercher ma branche de lunette pour remonter ces dernière sur mon front puis dans mes cheveux, et je la regarde, arquant un sourcil, avant de détailler les traits de son visage qui sont bien plus près, un sourire figé au coin de mes lèvres, malicieux. « Tu as raison, je suis terriblement en manque et j'aurais bien besoin que tu y remédies. À moins que ce ne soit que des paroles en l'air ? » Je ricane à nouveau et viens remonter un de mes genoux entre ses jambes pour faire pression sur son intimité. « Des paroles en l’air ? Pas mon genre… » Je retire mes écouteurs sans la lâcher des yeux et du bout de mes doigts, je viens caresser ses bras. « C’est plutôt à toi que je dois demander si ce n’es pas des paroles en l’air… je croyais que m’envoyer chier te suffisait et valait toutes les parties de jambes en l’air ! Crois-moi, c’est que tu ne connais pas encore mes doigts experts… » Lui dis-je en souriant largement, venant poser mon index sur sa lèvre, glissant dans son cou, entre ses seins, sur son ventre et s’arrêtant à la limite qu’ordonne son short pour le moment.

❝ We gonna let it burn ❞
Cameron & Zola

La provocation, c’est ma vie. C’est pour ça que je suis née, et c’est certainement pour ça que je mourrai. C’est plus fort que moi, j’aime piquer les gens là où ça fait mal, remuer le couteau dans la plaie, jouer les insolentes, c’est ce qui me fait vibrer. C’est toujours follement amusant. Alors quand j’ai la moindre petite occasion de foutre en l’air la sérénité de quelqu’un, je saute à pieds joints dans la flaque d’eau qui se trouve juste à leurs pieds. Je jubile. Mais alors quand la situation se renverse pour finir comme ça, pouah, j’aime encore mieux être celle que je suis. A la voir comme ça, la jolie blonde avait l’air colérique, superficielle, et surtout pas gay, ni même bi d’ailleurs. La surprise est foutrement agréable et je m’amuse de notre proximité, sentant en moi monter la chaleur du désir. « Parce que tu as vraiment cru tout ce qui sortait de ma bouche ? » J’arque un sourcil, un sourire intéressé au coin de mes lèvres mutines. La voilà qui s’approche d’avantage et je me plais à aspirer ses soupirs qui se font plus pressants à mesure que mes doigts caressent son ventre et la naissance de sa poitrine. « Si tu veux jouer, on va jouer. » murmure-t-elle tout contre mes lèvres sans pour autant les embrasser, puis elle vient dévorer mon cou que je lui offre en penchant la tête sur le côté pour en dégager l’objet de ses désirs. Je mes mains, je tente de filer vers son short mais la jeune femme ne l’entend pas de cette oreille et déjà elle vient récupérer mes poignets pour les bloquer de part et d’autre de mon visage. « Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises. » Je souris d’autant plus en plongeant mon regard de braise à travers le sien. Une référence à Harry Potter, elle vient de toucher mon coeur. Voilà alors qu’elle laisse sa langue glisser sur ma peau, mon cou, puis le haut de mon buste avant de défaire le noeud heureusement pas trop serré de mon haut de bikini. Je me cambre légèrement en sentant son souffle sur ma peau qui me donne une envie d’elle pas possible. L’excitation est à son comble et je profite d’un moment d’inattention ou de faiblesse de sa part pour la faire basculer sur le côté et prendre l’avantage, mon bassin contre le sien, entre ses jambes, en position du missionnaire. D’une main sur le sol je supporte mon poids avant de venir l’embrasser langoureusement avec une passion furieuse, et de mon autre main je remonte le long de sa cuisse pour qu’elle vienne plaquer ses jambes contre moi. Une fois fait, j’ondule légèrement mon corps contre le sien pour faire monter un peu plus la température, et nos langues se lient dans un baiser passionné et passionnant. Ma main libre glisse entre nos corps et je viens déboutonner son short, descendre la fermeture éclair, et sans prévenir, je viens faufiler mes doigts à l’intérieur, sous son bas de maillot, pour commencer à la caresser. Un sourire prend place sur mes lèvres quand j’entends le soupir de satisfaction fuir ses lèvres et je viens murmurer à son oreille. « Laisse-moi te détendre comme il se doit… »

❝ We gonna let it burn ❞
Cameron & Zola

Je ne pense plus à rien, elle a complètement déconnecté mes pensées et je n’ai plus envie que d’une chose, me lier à elle de manière charnelle. D’ailleurs, je ne perds pas de temps avant de laisser glisser ma main dans son short. Un sourire coquin prend place au coin de mes lèvres lorsque la jeune femme se mord la lèvre inférieure, étouffant un soupire de plaisir. Manquant de place pour mes mouvements, je romps mon baiser une seconde et retire ma main, me redressant tout en agrippant le haut de son short et ainsi le faire glisser le long de ses jambes interminables. Une fois fait, je reprends exactement la même position et ma main se faufile à nouveau avec beaucoup plus de facilité. Je laisse entrer deux doigts en elle et commence des mouvements assez lents, puis plus rapides et plus profonds. Son corps se cambre et elle commence à perdre le contrôle de son corps. « Montre-moi de quoi tu es capable. » me demande-t-elle, comme si j’avais quoi que ce soit à prouver. Sans attendre, j’utilise alors mon pouce pour venir titiller le centimètre carré le plus sensible de son anatomie, et sa réaction ne se fait pas attendre, un spasme de plaisir la secoue et je souris d’autant plus avant de mordre sa lèvre inférieure avant d’y passer ma langue sensuellement. Et puis, la jolie blonde en vient à son tour aux choses sérieuses, glissant elle aussi sa main dans le bas de mon maillot de bain pour me caresser. Je m’arrête une seconde pour apprécier le contact de ses doigts et je gémis immédiatement, étouffant à moitié ce bruit primitif entre mes dents refermées sur ma lèvre inférieure. « Bordel… » Je crois que j’avais très très envie d’elle à en croire la facilité avec laquelle elle vient d’entrer en moi. Mon corps entier est réceptif à ses caresses, ses baisers, et je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin. « N'oublie pas que je suis en terrain conquis ici... » Je souris en entendant ses mots à mon oreille et je frissonne même en les accueillant, redoublant de rapidité et de profondeur dans mes mouvements. Déjà nos souffles sont plus courts, nos baisers moins fréquents de par les gémissements qui fuient nos lèvres, et avant qu’elle n’atteigne un palier trop haut du plaisir, je retire ma main de son maillot de bain. Sa réaction ne se fait pas attendre, elle s’arrête net et réouvre les yeux, visiblement surprise. Je ris un peu et viens l’embrasser, mordre à nouveau sa lèvre et je glisse mes baisers dans son cou. « Laisse-moi faire. » Je la destitue de son haut de maillot de bain pour m’attarder sur sa poitrine ferme et rondelette que je prends plaisir à couvrir de baisers pendant que son corps se cambre et que sa respiration reprend un rythme soutenu. Je continue ma course vers son ventre alors que mes mains caresses ses jambes, et puis je finis pas retirer son bas de maillot de bain, et mon visage trouve refuge entre ses cuisses. Cuisses sur lesquelles je dépose quelques baisers ciblés pour la rendre folle, avant de revenir aux choses sérieuses. Mes baisers deviennent plus coquins, plus osés, et ma langue se fraye un chemin pour que la jeune fille en vienne à exploser complètement sous le plaisir ressenti. C’est vraiment quelque chose que j’aime particulièrement, faire jouir une femme…

❝ We gonna let it burn ❞
Cameron & Zola

Qui aurait cru qu’après s’être envoyé dans les dents les pires noms d’oiseaux,nous en viendrons à consumer la tension et la transformer en un moment charnel. J’ai du mal à y croire, et pourtant nos corps nus sont déjà en train de succomber l’un à l’autre. Ses mains sur ma peau, les miennes sur la sienne, et nos respirations saccadées qui se mélangent dans une danse sensuelle. J’aspire chacun de ses gémissements et ne me gêne pas pour jurer alors que le plaisir monte en flèche et emplit mes veines d’un délice sans pareil. Finalement je décide de partir à la conquête de son corps, me délecter du goût de sa peau. J’arrive rapidement à l’endroit de tous les désirs et je ne me fais pas prier, lui offrant tout ce que je sais, traduisant mon envie de la faire hurler de plaisir. Déjà son bassin ondule pour me guider dans ses envies. « Tu es ... surprenante ... » me dit-elle entre deux gémissements, avant de poursuivre, un poil de malice dans la voix. « ... pour une gamine. » Je m’arrête une seconde à sa provocation et comme ‘punition’, je viens mordiller le centimètre carré le plus érogène de son anatomie, la faisant hurler un peu plus. Il ne faudra pas beaucoup plus de temps pour qu’elle pousse enfin son dernier cri. La jeune femme m’attire à elle et alors que je pensais qu’elle venait chercher mes lèvres, la voilà qui s’empare de ma poitrine de manière plutôt sauvage, mais qui a tendance à me rendre folle. Nos corps emboîtés viennent à danser l’un contre l’autre, effectuant une friction divine de nos féminités, mais nous ne son arrêtons pas là. Pendant encore un long moment, nous nous adonnons à une fusion charnelle parfaite, rythmée par nos souffles cours, nos baisers ardents, et nos gémissements qui s’élèvent dans les airs comme si nous étions seules au monde. Finalement, l’apogée de ce moment vient nous saisir et je m’effondre sur elle, mon souffle caressant son cou, avant de me laisser retomber sur le côté, à même le sol. Mon buste se soulève au rythme de ma respiration rapide et je peine à ouvrir les yeux. « Putain… » Je laisse échapper un rire amusé et tourne finalement la tête vers la jolie blonde. « Heureusement qu’on fait pas ça chaque fois qu’on a envie d’étriper quelqu’un ! » La sensation de plénitude dans mon corps est juste divine, je comprends les gens qui la ressentent comme une drogue, la libération d’endorphines, ce moment de bien-être immense, où plus aucune pensée ne filtre dans notre cerveau. C’est divin. Je me tourne sur le côté, vers elle, ma tête en appui sur ma paume de main, relevée par mon bras, et l’index de ma main libre vient chatouiller le corps parfait de la demoiselle. « Je suis pas contre me prendre le bec à nouveau avec toi si jamais on se recroise… » Je souris, charmeuse, et plonge mon regard dans le sien. « Je ne verrai plus jamais cet endroit de la même manière en tout cas ! » Un rire cristallin s’échappe de mes lèvres.