waves and sun ⌘ leena

waves and sun

Le printemps avait pointé le bout de son nez. Mais cela ne voulait pas dire pour autant que ... et bien, ça ne voulait pas dire pour autant que les vagues étaient ... apaisées, si on voulait dire ça ainsi. Non. Mia se pointait souvent sur la plage afin de regarder ... afin de regarder s'il faisait beau et si elle pouvait surfer un peu. Il ne faisait ni chaud. Ni trop froid. Juste ce qu'il fallait. Mia était assise dans le sable, en combinaison de surf. Elle avait sa planche qui était juste sur à côté d'elle. L'italienne pencha la tête sur le côté et elle eut un long soupir. Un très long soupir. Elle cligna des yeux. Ouais. Les vagues semblaient être bonnes. Ca allait ... C'était une bonne chose d'aller surfer un peu. Elle devait le faire maintenant. Avant que le temps ne se gâte plus. Et surtout, avant qu'elle ne gâche sa journée de repos. Ouais. Parce que ... parce qu'elle savait très bien que si elle attendait plus longtemps, elle serait venue pour rien et elle n'aurait pas fait grand chose de sa journée. Alors, elle s'était jetée à l'eau. Elle avait ramé un peu pour s'éloigner de la plage et prendre la vague prochaine. Elle surfa quoi ? Peut-être une bonnee demie-heure. Avant de rejoindre le rivage et de se poser un moment dans le sable, sur sa serviette. Elle avait besoin d'un peu de repos. Et puis, de boire un coup. Elle avait penché la tête en arrière. Elle était plutôt bien sur la plage, mine de rien, à ne rien faire. A penser à tout et à rien. A réfléchir à sa relation houleuse avec son père. Elle poussa un soupir. Elle ne savait pas trop comment arranger les choses avec lui. Ou plutôt, elle ne savait pas si elle voulait arranger les choses. Ils se disputaient depuis tellement d'années que ça perdrait tout son sens si elle arrêtait. Et pourtant ... Parfois elle se disait qu'il était temps d'enterrer la hache de guerre. Mais elle n'était pas dupe. Elle savait que son père trempait toujours dans des affaires plus ou moins louches. Elle faisait comme ... Elle faisait comme si elle n'avait rien à faire. Mais c'était un frein. Le criminel et la flic. C'était dingue. Enfin. Elle ne voulait pas trop penser à cela. Pas maintenant. Elle fut tirée de ses pensées par une voix.