it's not the way it's meant to be. // galaad #1.

tu arrêtes de penser. tu arrêtes d'être en colère, d'être triste. toutes ces émotions ne sont plus qu'un tourbillon lointain dans ton esprit, alors que tes lèvres s'écrasent contre celles de galaad, alors que tu t'accroches à lui comme si ta vie en dépendant. ta vie en dépend. c'est compliqué à accepter, mais, clairement, tu ne peux pas. vivre sans lui. c'est impossible, c'est pas concevable, c'est carrément un autre monde. un monde ou tout s'écroule, ou tout est détruit. un monde sombre et sans saveur. rien de plus. t'y peux rien si t'es accro, si tu l'aimes si fort, si ton cœur s'emballe à chacun de ses gestes. tu n'as pas demandé à être si dépendant et pourtant. c'est tellement bon. tellement satisfaisant de pouvoir se dire qu'on aime quelqu'un. tu te pinces les lèvres, ne cesses de l'embrasser alors que tu te laisses tomber sur le lit. tu la gardes au plus près de toi, ton corps pressé contre le sien, tes doigts glissant dans son dos, l'empêchant de s'éloigner. tu te débarrasses de ton t-shirt, tu l'embrasses encore et encore. dieu qu'il t'a manqué, galaad. tes pensées se bouscules, tu n'arrives plus à aligner deux pensées cohérentes. tu es totalement démuni face à lui, incapable de penser par toi-même. il n'y a que son prénom sur tes lèvres, soupirs et gémissements qui s'échappent de ta gorge. tu te sens tellement bien. après t'être senti tellement mal durant plusieurs jours, plusieurs semaines. tu fermes les yeux, et tu laisses cette sensation de bien-être s'emparer de tout ton corps. tu termines par inverser vos positions, te retrouvant sur lui, tes cuisses de part et d'autre de ses hanches. et tu l'observes. encore et encore. tu ne te lasses pas de détailler les petites imperfections de sa peau. puis l'envie reprend le dessus. bestiale. impatiente. tu tires sur ses bas, et il se retrouve bien vite nu sous toi. et il ne tarde pas à te déshabiller toi aussi. tu fermes les yeux quelques secondes, la respiration tremblante, alors que son regard t'aspire de toute part. un gémissement incontrôlé passe tes lèvres, alors que tes doigts dévalent son torse, glissent partout sur son corps. tu te penches pour presser tes lèvres contre les siennes, avec une certaine dévotion et une passion plus que présente. aime-moi gal ... tu souffles simplement. t'as besoin de lui. la. maintenant. t'as besoin d'lui. terriblement besoin d'lui. ce soir. maintenant. aime-moi comme avant ... tu souffles contre ses lèvres, fermant les yeux, t'abandonnant tout à lui. ton corps pressé contre le sien, ne cachant rien de combien tu l'aimes, combien tu le désires. tu lui appartiens corps et âme, ce n'est plus un fait à prouver, de toute manière.

t'es totalement crevé, t'as pas dormis depuis trop longtemps, tes muscles te font mal, ta tête est prête à exploser et pourtant y'a ses putain d'endorphines qui t'mettent dans un autre état. tu te sens si bien, alors que tu viens littéralement te blottir contre galaad, les yeux à demi-fermés, tes doigts fermement accrochés aux siens. j't'aime tellement. tu chuchotes en venant embrasser le coin de ses lèvres. tu te lèves un peu - surtout pour ne pas t'endormir - et récupères un mouchoir pour essuyer le ventre du brun avec délicatesse. tu trouves la force de te lever pour aller le jeter avant de revenir tout contre galaad, ramenant la couverture contre vous. t'as pas encore dormi de la nuit, toi. et tu t'en fiches que gal' était en train de se préparer tout à l'heure. tu ne comptes pas le laisser se lever. j'ai quitté mon job. tu murmures faiblement, la voix presque brisée. ça va être la merde sans réel salaire pour payer le loyer, mais vous allez vous démerdez. et puis, y'a cette troupe. c'est pas encore totalement certain, mais c'est bien partit pour que t'y entres. t'as l'impression de reprendre ta vie en main. enfin.