AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Le deal à ne pas rater :
SSD interne Crucial BX500 2,5″ SATA – 500 Go à 29,99€
29.99 €
Voir le deal

 

 you're my family (venie)

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: you're my family (venie) (#)   you're my family (venie) EmptyLun 9 Oct - 12:29

✯ ❋ ✯ ❋ ✯
you're my family
(feat. ollie & venus)

Retrouver ma sœur, je croyais que ça serait une des meilleures nouvelles de l’année. Même si je me doutais que nous serions pas proche dès notre première rencontre, j’imaginais que nous nous verrions souvent, nous parlerions, apprendrions a nous connaître. Faut dire que notre première rencontre n’a pas été aussi idéale que l’aurais cru. Mon meilleur ami est en fait l’homme qu’elle convoite, et j’ai bien décelé un once de jalousie lorsqu’elle m’a découverte a ses cotés au bar. Pourtant, il n’y a pas de quoi avoir peur de moi. Je suis mariée et fidèle. Et puis Scott ne m’a jamais intéressé. Quoi qu’il en soit, il n’y avait rien que nous liait elle et moi, et nous nous étions pas revus depuis ce soir là. Mais aujourd’hui, alors que je marchais jusqu’à ma voiture pour me rendre chez moi, le son de mon téléphone qui retentissait trois fois d’affiler m’alertaient. « Salut... Mon/notre père a eu un accident de voiture. Je sais pas trop comment tu le considère..? » ais-je reçu de ma sœur en premier. Nous nous étions tout de même échangé nos numéros de téléphone. Alors notre père, que je n’avais jamais vu était à l’hôpital. Alors je m’inquiétais immédiatement pour un homme qui partage mon ADN mais avec qui je ne me sens pas du tout proche. « Il est à l'hôpital là et j'ai pensé que ça pourrait t'intéresser de le savoir. » M’envoit-elle ensuite. Bien sur que je suis heureuse de le savoir. Mais que dois-je faire ? Courir a l’hôpital ou faire comme si je ne savais rien et que ça ne m’atteignais pas. « Enfin, techniquement j'étais aussi dans la voiture mais j'ai rien. Bref. C'était pour que tu saches » Son dernier message me décide à la rejoindre. Parce que même si nous n’étions pas proche, je voulais m’assurer qu’elle allait bien. Nous continuons notre conversation téléphonique en quelques messages et je prends donc ma voiture pour me rendre à l’hôpital dorénavant.

L’hôpital est immense et je me perds dans les couloirs grands et froids de l’endroit. Je me retrouve aux urgences, là ou j’imagine les retrouver, courant presque vers l’accueil ou une femme en blanc pourrait me renseigner. Elle m’indique la salle d’attente, surement l’endroit ou je pourrais retrouver ma sœur qui semblait beaucoup moins blessée par l’accident que mon père biologique. J’y allais, presque à reculons, ne sachant pas vraiment comment me comporter devant elle, devant cette famille que je ne connais pas. Je me retrouvais devant une inconnue pourtant du même sang que moi. Je la voyais, assisse sur les chaises en plastique de la salle et m’approchais doucement. « Bonjour. » Dis-je doucement pour ne pas lui faire peur. Elle semblait épuisée. « Comment vas-tu ? » Demandais-je en premier, sachant qu’après un tel accident, ça n’irait surement pas. Mais je ne voyais pas de blessures apparentes sur elle et j’en étais presque rassurée. Je n’osais pas encore parler de notre père. Après tout, je ne l’ai jamais vu de ma vie. Ou peut-être qu’en j’étais bébé mais je ne m’en souviens pas du tout. « Et lui.. ? » Demandais-je doucement. Je n’ose même pas prononcer son nom.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: you're my family (venie) (#)   you're my family (venie) EmptyVen 27 Oct - 14:59



You're my family
Venie #2

Vous savez ce qu'est la chose la plus frustrante au monde pour un médecin ? C'est de se retrouver à la place du patient. J'ai détesté chaque seconde passé dans ce foutu lit d'hôpital et j'ai haïe encore plus les points de suture qu'était en train de me faire Brian le petit interne. Et vous devez vous en doutez, lui aussi m'horripilait. J'ai bien essayé de me prodiguer moi-même les soins qui m'étaient nécessaires mais mon puta... ...mon chef de service me l'a interdit. Soit disant, ce n'est pas conforme au protocole. Il a même menacé de ramener l'aide juridique de l'hôpital, non mais vous le croyez ? Une fois la petite séance de couture de l'autre andouille terminé je m'étais empressé de baisser ma magnifique robe d'hôpital (c'est ironique bien sûr) parce que bien évidemment il a fallut que la vitre de la voiture me coupe tout en haut de la cuisse, bien prêt de ce que vous savez. Il ne m'a alors pas fallut plus de cinq minutes pour rejoindre mon casier enfiler des vêtements propres. L'infirmière en charge a voulu protester mais elle me connait, elle sait qu'il ne vaut mieux pas me contrarier. J'avais donc fini par rejoindre la salle d'attente sans heurt, excepté peut-être le sentiment désagréable d'étirement que le fait de m'asseoir m'avait provoqué. Mais ce n'est rien, en effet, mon état n'a rien d'alarmant, je n'ai que quelques petites blessures par ci par là, des ecchymoses, des petites coupures pas bien méchantes (sauf bien évidemment celle qui a due être suturée) ; le plus inquiétant c'est que je n'étais pas celle qui conduisait, oh non. C'était mon père et comment dire... Il a été bien moins chanceux que moi. On a dû l'emmener au bloc et bien évidemment, je n'ai pas encore eu le droit aux détails. Encore une fois, le protocole. Mais je n'ai pas dit mon dernier mot, attendez que je chope et quelqu'un et on verra s'il ne me dit rien. Je m'apprêtais d'ailleurs à aller pousser ma petite gueulante, quand une voix m'arrêta nette. "Bonjour." Je me lève, retenant une légère grimace, et salut poliment Venus par une poignée de main. Formelle comme toujours. "Tu es venue." J'avais en effet pris le soin de la prévenir, je trouvais ça plus correct. Pour l'informer de l'état de mon... de notre père pas du mien bien évidemment. "Comment vas-tu ?" Je souris faiblement. "Bien." Je ne suis pas du genre à me plaindre et même si suis épuisée et quelque peu endolorie, je ne le dirais jamais. "Et lui.. ?" Voilà la question que je redoutais et qui est pourtant bien logiquement celle qu'elle poserait à coup sûre. "Il était inconscient quand on est arrivé. Je n'ai pas eu le temps de bien voir mais je dirais qu'il devait avoir quelques côtés cassées et sans doute une commotion. J'espère pas une hémorragie interne." Je soupire agacée. "J'aurais voulu en savoir plus mais on a absolument tenu à m'examiner et entre-temps il a été amené au bloc." Je hausse doucement les épaules. "Ils vont sûrement nous donner plus d'informations d'ici peu." Ils ont été intérêt ou je vais leur en coller une. "Et toi alors, tu vas bien ?" Je joue de mes pouces, légèrement gênée ; ce n'est pas mon fort de faire la conversation.
 


Dernière édition par Ollie Marks le Sam 25 Nov - 15:23, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: you're my family (venie) (#)   you're my family (venie) EmptyLun 6 Nov - 23:33

✯ ❋ ✯ ❋ ✯
you're my family
(feat. ollie & venus)

Cela fait tellement peu de temps que je connais l’existence réelle de mon père que je ne réalise pas vraiment que je me trouve dans un hôpital, au coté d’une nouvelle sœur, à m’inquiéter pour un homme que je ne connais même pas. Mais, même si lui et moi n’avons rien en commun a part le sang, je ressens quelque chose de nouveau, qui me rappel quand même qu’il fait parti de moi. Et puis, je me dis que c’est pour moi l’occasion de me construire une autre famille, bien mieux que celle dont j’ai eu le droit d’avoir plus jeune. Une mère dont ma présence à toujours dérangée et une grand-mère aimante mais qui n’avait ni l’énergie ni le temps de bien prendre soin de ma personne. J’ai cet espoir au fond de moi que ce père, est un homme bien. Qu’il pourrait changer ma vision de la famille. Ce n’est pourtant pas aujourd’hui que notre rencontre serait la plus opportune alors je me contente d’abord d’être là pour ma sœur qui semble vraiment mal à l’idée que son père se trouve sur une table d’opération. Elle et moi ne sommes pas vraiment en bons thermes. Notre première rencontre ne s’est pas passée comme je l’avais imaginé, et depuis, nous n’avions pas pris plus le temps que ça d’apprendre à nous connaître. Peut-être que cette épreuve était faite pour que nous nous rapprochions, ou au moins qu’on se revoit. Oui, je crois au destin. Elle me dit aller bien et tout de suite nous dévions pour parler de l’était de mon père, notre père. J’enlace mes deux mains pour jouer avec mes doigts, pour canaliser mon stress. « Il était inconscient quand on est arrivé. Je n'ai pas eu le temps de bien voir mais je dirais qu'il devait avoir quelques côtés cassées et sans doute une commotion. Je n’espère pas une hémorragie interne. » Dit-elle avec des mots spécifiques. Je me souviens alors qu’elle est chirurgienne, et qu’on ne pouvait rien lui cacher niveau santé. Je me demande si elle s’en voudra de ne pas avoir pu l’aider si quelque chose de mal pouvait arriver. Bien qu’elle n’aurait rien pu faire pour lui. De mon coté, je comprends ce qu’elle dit et je comprends qu’il est tout de même bien amoché, contrairement à elle. « J'aurais voulu en savoir plus mais on a absolument tenu à m'examiner et entre-temps il a été amené au bloc. » Je hoche la tête, et je suis contente que les médecins l’ont prise en charge. Elle n’a certes pas de blessures visibles à l’œil nu, mais après un tel accident, il fallait aussi qu’elle pense à elle. « Ils vont sûrement nous donner plus d'informations d'ici peu. » Je souris, parce que j’espère sincèrement recevoir des bonnes nouvelles de la part des médecins. Je l’espère pour lui comme pour ma grande sœur, stressée et inquiète. « Je suis sincèrement avec toi et j’espère vraiment qu’il ira bien. » Dis-je comme pour la rassurer et la consoler, bien que je ne sache pas vraiment comment faire avec elle. Mais je me dis qu’elle a plus besoin de moi que mon père à l’heure actuellement. Pour l’instant, ce sont les médecins qui ont sa vie entre leurs mains. Elle me demande si je vais bien contre toutes attentes. Mieux qu’elle évidemment, je ne sors pas d’un accident de voiture. « Tout va bien de mon coté. » Dis-je simplement, sans vouloir m’attarder sur mon cas. Nous sommes ici pour notre père. « Je suis tellement inquiète.. alors que je ne connais pas.. ton père. Mais je sais que tout se passera bien, d’accord ? » Dis-je pour me rassurer moi. Parce que je serai anéanti qu’il parte sans que nous puissions nous revoir. Bien que je puisse prédire sa réaction en rencontrant sa deuxième fille. « tu veux qu’on prenne un café ? » Demandais-je, pour que nous puissions nous poser toutes les deux autour de quelque chose de chaud. Elle en a surement besoin.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: you're my family (venie) (#)   you're my family (venie) EmptyJeu 30 Nov - 15:52



You're my family
Venie #2

"Je suis sincèrement avec toi et j’espère vraiment qu’il ira bien." C'est gênant, c'est forcé mais c'est sincère je le sens et quelque part c'est réconfortant. Je n'ai jamais été habituée à être soutenue de la sorte ; quand quelque chose clochait, on me disait toujours, que ce soit mon père ou ma grand-mère d'ailleurs, de prendre sur moi et de me montrer forte. Pleurer c'est pour les faible, on ne doit pas s'apitoyer sur son sort, le sentimentalisme est inutile il vaut mieux réfléchir avec sa tête ; telles sont les phrases que j'ai entendu maintes et maintes fois dans ma vie, si bien qu'elles sont restées ancrées en moi. Ce n'est pas une mauvaise chose, ça m'a permis d'avancer la vie mais j'admet apprécier ne pas à avoir l'air inébranlable devant Venus. J'ai l'impression de pouvoir être juste moi, ce qui est assez étrange car je ne l'a connaît pas du tout en fin de compte. J'imagine qu'on pourrait expliquer ça scientifiquement par les liens du sang qui nous unit. "Oui espérons." Mon ton est assez laconique et pour cause, je ne suis pas sûre d'espérer tant que ça qu'il aille bien. Ne vous méprenez pas, je ne lui souhaite pas la mort, je me sens simplement... Détachée. Oui c'est ça, comme si j'étais spectatrice et que ce n'était pas de ma vie dont il est question, pas de mon père. Ce sentiment étrange me fait déglutir difficilement me sentant soudain mal à l'aise. Quelques fois, je me dis vraiment qu'il y a un truc qui cloche chez moi. Ressentant le besoin de changer de sujet, je lui demande un peu gauchement comment elle, elle va. "Tout va bien de mon coté." Je hoche la tête doucement, sans savoir trop quoi dire. "C'est bien, c'est déjà ça." Le pragmatisme encore et toujours. Mon père serait fier, n'est-ce pas ironique ? "Je suis tellement inquiète.. alors que je ne connais pas.. ton père. Mais je sais que tout se passera bien, d’accord ?" J'aurais presque envie de rire tellement la situation est comique, elle est réellement concernée, sans doute plus que je ne le suis. Elle, qui ne le connaît pas s'inquiète plus de son état que moi, qui suis censée être proche de lui. Je dis censée parce que ce n'est pas le cas, j'ai passé la majorité de mon enfance chez ma grand-mère après tout. Peut-être même que dans le fond, je connais autant Peter Marks qu'elle ne le connait. Peut-on le connaître vraiment en fin de compte ? Il est si froid... Si distant... "Tout se passera bien." Je le répète d'un ton qui se veut confiant non pour me rassurer moi mais bien pour la convaincre elle, qui semble en avoir besoin. "Tu veux qu’on prenne un café ?" J'inspire un bon coup, pas sûre de connaître la réponse. Je n'ai pas envie de m'éterniser dans cet hôpital mais j'ai l'impression que je lui dois d'une certaine manière. Après tout, elle est ma petite-soeur et elle n'a pas l'air dans son assiette, c'est bien le rôle d'une grande soeur de protéger sa cadette non ? "Allons-s'y." Ainsi nous marchons en silence et distraite je mets un certain temps à m'apercevoir que Venus s'est arrêté devant la cafétéria. "Oh, il ne vaut mieux pas boire le café d'ici, il est infecte ; il est bien meilleur dans salle de repos. Suis-moi." Et nous continuons ainsi à arpenter les couloirs de l'hôpital sans un mot jusqu'à arriver à bon port. La salle est vide, une aubaine pour nous ; bon, de toute façon je les aurais fait dégager s'il avait venu à être là. Je nous prépare alors deux cafés bien serré, toujours dans le silence, avant de m'asseoir finalement avec elle près de ce qui nous sert d'îlot central. "Tu sais... Tout à l'heure... Tu as dit que tu étais sûre que mon père allait aller bien ? C'est autant ton père que le mien." Je touille mon café nerveusement. "Crois-moi." Je me racle la gorge, on pouvait faire rarement plus gênant comme conversation. "Bon, puisqu'on est coincer là pour un moment, en attendant d'en savoir plus, je pourrais répondre à certaines de tes questions peut-être ?" Je me dis que c'est comme arracher un pansement, il vaut mieux le faire d'un coup. Je suis déjà dans une situation tout à fait inconfortable, alors pourquoi ne pas en rajouter si ça peut rendre les choses plus... hum... normales par la suite ? "S'il y'a des choses que tu veux savoir, sur lui ou bien sur moi... C'est le moment de demander." Je prononce ces mots d'un ton qui se veut posé pourtant je ne le suis pas, bien au contraire. L'idée d'avoir cette conversation ne m'enchante pas mais je pense qu'elle est nécessaire et comme je l'ai dit : il vaut arracher le penser d'un coup.
 
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: you're my family (venie) (#)   you're my family (venie) EmptyLun 4 Déc - 11:56

✯ ❋ ✯ ❋ ✯
you're my family
(feat. ollie & venus)

J’étais sincère avec ma sœur quand je lui donnais tout mon soutient à l’égard de son père, notre père. Et même si ma présence ne la réconforte pas vraiment, je me sentais à ma place. Après tout, pourquoi m’aurait-elle prévenu si ce n’est que pour me voir ici ? Quand j’ai su pour l’existence de cette nouvelle famille, j’ai tout de suite imaginé une sorte de complicité entre Ollie et moi, mais les ont fais que nous nous sommes rencontrés pour la première fois dans des circonstances tout sauf communes. Moi aux cotés de l’homme qu’elle convoite, d’après ce que j’ai compris. Depuis, je ne l’avais pas revu, de peur qu’elle ne veule rien savoir de moi. Mais c’est ici, dans cet hopital, que nous nous retrouvons. J’aurai aimé que cela soit autrement. Alors, je lui propose d’aller boire un café. Ca lui changerait les idées et au moins, on se trouvera loin de ce couloir froid et sans vie. Elle propose alors qu’on aille dans la salle de repos des soignants, puisque le café de la cafétéria était apparemment infect. Je la suivais alors avec plaisir. C’est vrai qu’elle connaît l’hopital comme sa poche puisqu’elle travaille ici. Je m’assois à une table alors qu’elle nous prépare nos deux cafés. Il n’y aucuns bruits dans la pièce, surement parce qu’aucunes de nous deux ne sait quoi dire. On ne se connaît pas du tout, et réellement, je ne sais pas quoi lui dire. Est-ce vraiment le moment de parler de la pluie et du beau temps. Elle vient s’installer en face de moi sur la petite table ronde, déposant mon café devant moi. « Merci. » Dis-je simplement en prenant le gobelet entre mes mains, me réchauffant. « Tu sais... Tout à l'heure... Tu as dit que tu étais sûre que mon père allait aller bien ? C'est autant ton père que le mien. » Un sourire gêné s’affiche sur mon visage. Oui c’est vrai, mais j’ai encore à le considérer comme tel. Après tout, je ne l’ai jamais rencontré. Je sais juste qu’il a élevé ma sœur, et qu’il se trouve dans une salle d’opération en ce moment. « Oui, mais j’ai besoin de temps pour le considérer comme tel. » Dis-je avec sincérité. Comment pourrais-je le considérer comme mon père maintenant. Même si je me sens inquiète pour lui. Mais au fond de moi, je me demande toujours comment et pourquoi ma sœur et moi nous sommes retrouvées séparées, avec chacun son parent. « Bon, puisqu'on est coincer là pour un moment, en attendant d'en savoir plus, je pourrais répondre à certaines de tes questions peut-être ? » Je hoche la tête, c’est vrai que j’ai pas mal de questions qui me trottent et auxquelles seule elle pourrait me répondre. « S'il y'a des choses que tu veux savoir, sur lui ou bien sur moi... C'est le moment de demander. » L’idée de cette conversation me trottait depuis longtemps mais je ne pensais pas l’avoir ce soir. Mais comme nous sommes ici, seules, autant le faire. « C’est vrai que j’ai pas mal de questions. » commençais-je, un peu nerveusement, mêlant mes mots en cherchant la façon dont débuter cette conversation intéressante. « Alors, ce que j’ai toujours voulu savoir.. est ce que notre père t’a parlé de notre mère.. ? enfin, est ce que tu connais le pourquoi du comment nous nous sommes retrouvées séparées toutes les deux ? pourquoi toi avec notre père et moi avec notre mère. » Demandais-je en premier. J’étais heureuse d’avoir réussi a la retrouver mais pourquoi elle ne l’avait pas fait avant ? après tout c’est la grande sœur, elle aurait du connaître mon existence en première. Ma vie aurait peut-être été différente si notre famille serait restée unie. « Ton enfance a été heureuse ? » Demandais-je instinctivement, ne retenant plus mes mots. Est ce que vivre qu’avec un père, sans présence maternelle n’a pas été trop dur. Ou peut-être avait-elle une belle-mère, je ne sais pas. Mais je suis curieuse. « Si tu as des questions, tu peux aussi en poser. » Finisais-je. Mais que je pense qu’elle aussi se trouve dans le même cas que moi.

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: you're my family (venie) (#)   you're my family (venie) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
you're my family (venie)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
island bay ::    :: trash :: rps-
Sauter vers: