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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 Can we start over ? [Lexie & Brendon]

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MessageSujet: Can we start over ? [Lexie & Brendon] (#)   Can we start over ? [Lexie & Brendon] EmptyMar 10 Oct - 4:03


Bureau de Brendon Elder, 27 août 2012

Où est donc ce fichu papier ! Voilà près de quinze minutes que je mets le fouillis de mon bureau encore plus en bordel afin de trouver ce papier essentiel à ma réunion de demain. Je bougonne et je jure tout en remuant les feuilles. Je me décide à chercher de façon plus stratégique, éloignant ce qui n’est pas ce que je cherche. À défaut d’avoir de la place sur mon bureau, je mets le tout carrément par terre. C’est très malin. Je ne suis au poste de vice-président que depuis trois mois et déjà j’ai perdu le contrôle. Je soupire. Je commence à faire le tri des plus vieilles feuilles des piles, celles du dessous. Pour facilité la tâche, je vais m’assoir au sol et je sépare les feuilles en cinq piles très inégales. Je ne m’arrête pas individuellement assez longtemps sur chacune d’entre elles pour en évaluer correctement le degré d’urgence. Je ferais ça plus tard. Pour l’heure, je veux ma feuille de notes pour la réunion d’actionnaires de demain ! M’arrêtant sur l’avant-dernier papier de la pile, je fronce les sourcils et penche la tête légèrement de côté. Il y a dans l’entête le nom du responsable des ressources humaines. L’objet de cette feuille, bien visible en caractère gras, me pousse à me relever et à me saisir de mon téléphone de bureau. Je compose le numéro de poste à cinq chiffres des ressources humaines et j’attends que quelqu’un me réponde en tapotant avec impatience sur la surface toujours couverte de papiers de mon bureau. Finalement, une voix féminine résonne après quatre coups de la sonnerie.

–Ressources humaines, Simone.
C’est la secrétaire du département. Tout passe par elle.
–Bonjour, Simone ! C’est Brendon Elder.
–Monsieur Elder, comment puis-je vous aidez ?
Je baisse les yeux sur la feuille.
–Oui, je viens de tomber sur cette feuille de votre département et je ne suis pas certain de savoir ce que sait. Ça ressemble à un dossier d’employé. Hum, le numéro d’employé est le douze, trente-huit, onz…
–Ah, c’est l’enquête de dossier que vous avez demandé pour mademoiselle Lexie Storm. Nous vous l’avons fait parvenir il y a deux mois, il me semble. Je peux vérifier.
–Mais je n’ai jamais…
Je commence, avant de m’interrompre. Mes yeux viennent de tomber sur une date. Effectivement d’il y a deux mois. Sans parler de ma signature dans le bas. Je ne me souviens pas d’avoir autorisé cela. Enfin, je crois.
–Simone, pourquoi je n’ai pas le souvenir de vous avoir demandé une enquête de dossier à propos de mon assistante ?
–C’est la procédure d’embauche. C’est pour vérifier l’exactitude des renseignements fournis par l’employé avant son entrevue.
Ça fait encore moins de sens, Lexie était déjà mon employée depuis un mois au moment de cet enquête ridicule.
–Mais, ell…
–Je sais, nous sommes désolés du délai. C’est hors de notre contrôle. Depuis les récentes coupures au sein du département et l’accroissement du nombre de nouveaux employés, nous faisons notre possible, monsieur.
J’inspire, m’apprêtant à faire une remarque, avant de m’abstenir.
–D’accord, merci Simone. Bonne journée.
–Bonne journée, Monsieur Elder.

Je raccroche en soupirant. Je me cale dans mon fauteuil et je commence à lire le résultat de l’enquête. Je manque de tomber à la renverse en réalisant que parmi toutes les références fournies par Lexie, aucune n’a affirmé avoir eu cette employée par le passé. De plus, la copie du diplôme qu’elle a donné aux ressources humaines est trafiquée. L’enquêté révèle que l’université n’a jamais desservie de diplôme à une certaine « Lexie Storm ». Merde ! Elle m’a mentie. Elle m’a bernée. Elle… Mais elle est si compétente et douée et… Je soupire à nouveau, fermant les yeux. Je suis censé faire quoi là ? Je fixe à tour de rôle le papier d’enquête, mon téléphone et mon ordinateur. Au bout de ce qui me semble une éternité, je me décide à me bouger. Nous sommes en soirée désormais. Lexie est déjà chez elle depuis au moins deux heures. Sauf que je ne peux pas passer la nuit à me faire des scénarios sans au moins avoir sa version des faits. Je compose donc un nouveau numéro de poste. La personne qui me réponds est une femme encore une fois, mais beaucoup plus jeune dans la voix que Simone. « Bonsoir, ici Brendon Elder de la direction générale. J’aimerais que l’on contacte de toute urgence mon assistante, Lexie Storm. Convoquez-la dans mon bureau le plus tôt possible. Merci. »
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MessageSujet: Re: Can we start over ? [Lexie & Brendon] (#)   Can we start over ? [Lexie & Brendon] EmptyMar 10 Oct - 20:43


La main posée sur la porte du réfrigérateur, je regarde son contenu un peu blasé. Il est plus que remplie – presque, et rien ne semble titillé suffisamment la locataire pour me pousser à me ruer sur un truc plus qu’un autre.

_Tu pourrais m’aider au moins.  Je soupire de lassitude. _ Avant tu m’disais ce qui te dégoûter, c’qui te faisais envie, pourquoi tu m’aides plus ?

Je ronchonne contre mon propre bide, oui. La solitude commence à me rendre barje j’crois bien mais, pour ma défense, c’est la gynécologue qui m’a dit de faire ça. De lui parler. Ça aide la p’tite à s’habituer au son de ma voix comme à comprendre que je suis sa mère. Je trouve ça particulièrement ridicule, perso’. C’est bien connu, personne sur cette planète ne se rappelle de ce qu’il a vécu dans le ventre de sa mère ! Quoique… Peut-être que quelques allumés si mais… eurk. Je suis bien contente finalement de ne pas en avoir cette faculté. La simple idée d’imaginer l’intérieur du corps de ma propre mère suffirait à me donner la gerbe et… merde. Je claque la porte du réfrigérateur pour aller rendre le contenu de mon estomac dans ma pitoyable salle de bain qui sert également de toilette.

_ Ok. J’ai compris. Fais-je blasée à ma crevette. _ On n’essaye pas de savoir à quoi ressemblent les entrailles de ta grand-mère. Bien reçu.

De toute façon, là-dessus, il n’y que mon imagination qui travaille. La p’tite étant aux premières loges des miennes, elle n’a pas besoin de réfléchir à ce qu’elle voit h24. Me relevant pour ne plus avoir la tête dans la cuvette, je me passe la bouche comme le visage à l’eau fraiche, avant de jeter un coup d’œil à mon reflet. Putain le mec qui a sortie un jour que les femmes enceintes avaient un teint rayonnant, il a du le dire par gentillesse. J’ai une tronche à faire peur. C’est une chance que mon patron soit une bille au sujet des femmes en règle général. Il est adorable, je ne nie pas mais, soit il n’a pas le don de l’observation, soit il n’y comprends absolument rien. Ah moins qu’il me laisse croire qu’il ignore que je suis enceinte ? Possible. Il est loin d’être le boss qu’on s’imagine. Il est sévère, et dans sa position de jeune vice-président c’est normal, or il est aussi trop cool pour qu’on le foute dans le stéréotype des grands patrons. Le sera t’il tout autant quand tu joueras la carte de l’honnêteté ? C’est une excellente question. Une partie de moi – celle qui veut voir du bon dans chacun de ces concitoyens depuis qu’elle est tombée amoureuse d’un criminel – veut y croire. L’autre par contre – la rationnelle – elle me dit clairement de ne pas rêver. Quand Brendon Elder saura que je suis en cloque, en plus de ne jamais avoir bossée comme assistante de ma vie entière, il me foutra à la rue. Je ne lui en voudrais pas, hein. Après tout c’est de bonne guerre. Seulement, j’espère avoir encore quelques mois à son service avant que la locataire pointe trop le bout de son nez pour que l’excuse de ‘je bois beaucoup de bières’ ne fasse la blague. Quittant la salle de bain pour rejoindre de nouveau mon réfrigérateur, je suis interpelé par la sonnerie de mon téléphone portable posé sur mon clic-clac. Je me dépêche de m’en saisir pour prendre l’appelle. A tout les coups, c’est le boss qui a besoin de moi.

_ Allo !
_ Lexie Storm ?
_ Elle-même.
_Brendon Elder vous demande à son bureau dans les plus brefs délais.

Qu’est ce que je disais ? La seule personne qui peut – encore – avoir besoin de moi, alors que je suis dans un gros pyjama pour affronter cet hiver qui n’en finit pas, ce n’est que lui.

_ Est-ce qu’il vous a dit pourquoi ? Sait t’on jamais. Une course à faire en chemin.
_ Non. Il a juste demandé à ce que son assistante le rejoigne à son bureau le plus tôt possible.
_ D’accord. Je fais… Elle raccroche. _ Vite.

La politesse, ce n’est pas son fort à cette standardiste.  Enfin, je suppose que c’était une standardiste puisque la femme à l’autre bout du combiné n’a même pas pris la peine de s’annoncer. Qu’importe. Je dois avoir oubliée de faire quelque chose d’important, utile à la prochaine réunion, je n’ai plus le temps de flâner. Rapidement, je quitte mes chaussons en forme de lapins pour une bonne grosse paire de chaussette ainsi que des boots. Une fois ceci enfilés, je m’empare de mon manteau sur le dossier de la chaise de kitchenette, dans lequel je m’assure d’avoir mes clefs de voitures. L’enfilant, je pense in extremis à mon téléphone, au cas où mon patron annulerait sa demande. Ce serait con qu’il demande encore à cette fille de m’appeler pour me dire de rester chez moi, et que je l’apprenne qu’une fois dans le hall de la société. Regagnant l’habitable de ma pitoyable petite voiture d’occas ‘, garer dans la rue, je prends la route pour Wellington en poussant le chauffage à fond. Bordel quand est-ce que les premiers jours de printemps vont se décider à se pointer, franchement ?
Quinze minutes plus tard à pester contre le climat, et mon estomac qui a eu la bonne idée de gargouiller entre temps – merci bébé –, je quitte le véhicule pour affronter le froid. Je me dépêche de regagner le hall de la société pour qu’il n’ait pas le temps de me geler les os lorsque mon reflet dans la porte vitrée me fige totalement. Merde ! Je suis encore en pyjama ! Rhââ non putain. Pourquoi j’ai pensée à tout sauf à ça ? Parce que tu es fatigué, peut-être ? C’est peu de le dire. Je suis totalement lessivé entre les heures de travail et les « cours » d’économie que je me donne en lisant des bouquins sur la finance jusqu’à des heures pas possible. Mais j’ai besoin de ce boulot ! Tu peux toujours aller te changer. Et perdre une demi-heure si ce n’est pas plus ! Non. Au mieux Brendon ne le remarquera même pas, quant au pire il trouvera en ça surement une preuve de dévouement totale de ma part à mon travail.  Si tu le dis. J‘aviserais. Sur cette décision, je me décide à me bouger les fesses – qui commencent d’ailleurs à se les geler par le vent piquant de l’extérieur – pour rejoindre l’ascenseur. Je profite du reflet de la boite de commande pour m’arranger au minimum avant que les portes ne s’ouvrent sur le bon étage. Lorsque j’y suis, je me dirige vers son bureau où je toque trois coups brefs en inspirant pronfondément. Je n’entre que lorsque j’y suis invité.

_ Re-bonsoir. Me voilà… je m’interromps en voyant les piles de feuilles au sol. _ Euh… c’est un nouveau mode de classement ?

Je tente de faire preuve d’humour à la vue de sa mine contrariée. Là, ça sent le sapin. Effectivement. Je crois que ce n’était pas le jour pour débarquer en pyjama. On dirait bien, oui. Enfin, il pourrait être pire que vichy vieux rose cela dit. J’aurais pu avoir la bonne idée de mettre celui avec les papillons de toutes les couleurs. Tu as vraiment des goûts de chiottes en matière de linges de nuit. Les nuisettes sexy ce n’est bien que lorsque tu as un mec baraqué de l’autre côté du lit.

_ Quelque chose ne va pas, Brendon ?

Il faut bien que l’un de nous lance le sujet qui m’amène ici et qui est visiblement grave. Bon sang, je crains le pire.  

@Brendon Elder
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MessageSujet: Re: Can we start over ? [Lexie & Brendon] (#)   Can we start over ? [Lexie & Brendon] EmptyMer 11 Oct - 2:05


Je soupire de plus bel. Cela semble pour le moment mon seul moyen d’expression. Je n’arrive pas à me faire à cette idée que durant trois mois j’ai engagé une menteuse. Une excellente menteuse visiblement puisque j’ai l’habitude des employés problématiques et là je n’y ai vu que du feu. J’ignore totalement ce que je vais lui dire. Comment je vais aborder le truc afin d’obtenir une confession sincère. J’ai peur que si je l’aborde trop de front qu’elle se braque et que si je lui demande gentiment qu’elle poursuive plutôt ses mensonges. Je soupire encore. Dix minutes ont passés et je n’ai toujours pas bougé de mon fauteuil. J’imagine que Lexie est déjà en route. Un appel d’urgence n’est pas à prendre à la légère et elle le sait. Ça pourrait être vraiment important. Le genre de truc qui lui coûterait son emploi. Je pouffe de rire et je secoue la tête. N’importe qui de logique ne se poserait pas la question. N’hésiterait pas autant. Ne se serait même pas donné la peine de la faire venir. Virer quelqu’un s’est encore plus simple que de l’engager. Sauf que ce n’est pas ce que j’ai en tête pour le moment. Je ne veux pas prendre de décision par simple impulsion, même si ce n’est pas l’envie qui manque. Ce que je veux, c’est de l’entendre me l’avouer. M’expliquer ce qui l’a poussé à me faire perdre mon temps. Je fronce les sourcils. J’ai de la difficulté à la juger négativement. Il y a une raison pour laquelle je l’ai choisis elle parmi la vingtaine de candidates. Certes elle avait les « fausses » compétences que l’emploi exigeait. C’était un pré-requis. Mais ce qui l’a vraiment distingué des autres s’est qu’elle était naturelle, qu’elle ne cherchait pas à me plaire à tout prix, qu’elle me regardait dans les yeux avec sincérité. Comment ce genre de trucs pouvait être de la comédie ? Cinq minutes ont passés et j’en suis encore au même point. Je soupire. Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de Lexie après ça ? Si seulement j’avais le moindre reproche à lui faire. Toutes ses petites erreurs du début elle ne les fait même plus. Elle a apprit à ne plus les faire. Mais elle m’a menti. Je baisse les yeux sur le clavier de mon ordinateur portable. Je vais chercher dans mes dossiers d’employés celui de Lexie. J’ouvre sa lettre de présentation, celle qu’elle a transmise en même temps que son CV au moment de postuler. Je commence à relire les lignes, un air absent sur le visage. À quel point tout ce qu’elle dit là-dedans est vrai ? Encore plus frustré, je viens fermer dans un claquement mon ordinateur. Simultanément, trois coups résonnent contre la porte de mon bureau. « Entrez. » J’indique à cette personne que je devine être Lexie. Je me lève, croisant son regard alors que mon assistante entre. Elle remarque aussitôt le désordre de feuilles et à cela je fronce les sourcils, exaspéré par cette foutue feuille que je n’ai toujours pas trouvé ! Je garde la tête baissée sur les piles. « Non, c’est une tentative de retrouver ma feuille de notes pour la réunion des actionnaires de demain. » Je relève la tête, soudain illuminé par une idée. « Tu ne saurais pas où je l’ai mise, par hasard ? » J’enjambe les feuilles au sol et je contourne mon bureau pour m’approche de la jeune femme. Mon regard se porte d’un coup vers sa tenue et un sourire se dessine aussitôt sur mes lèvres. « Joli pyjama. » Je me moque en faisant mon possible pour ne pas rire. Je me force à attraper son regard pour m’aider dans cette tâche. Elle me demande s’il y a quelque chose qui ne va pas et je retrouve mon sérieux à cela. Je ne souhaite pas tourner autour du pot, surtout pas alors qu’elle n’a pas lésiné pour arriver ici dès que demandé. J’apprécie ce geste. J’hoche donc la tête en la regardant. « En effet, il y a quelque chose dont j’aimerais discuter avec toi. » Je fais un geste du bras invitant en direction de la table de conférence qu’il y a à ma droite. L’avantage d’être aussi haut positionné dans une entreprise, c’est qu’on vous attribue les bureaux les plus grands avec en général des espaces pour organiser des réunions de petites envergures. Je me dirige donc avec Lexie vers cette table, loin de mon bureau en désordre. Je prends place sur la chaise juste à côté, me tournant même complètement vers elle. Nos genoux ne sont séparés que de quelques centimètres. Mes yeux se fixent aux siens. Je lui offre un sourire pour la rassurer. Quand faut y aller, faut y aller. « Je t’ai fais venir ce soir parce que j’ai découvert un fait assez préoccupant sur toi et je voulais te laisser une chance de t’expliquer avant de te dire ce que j’en pense. J’aimerais que tu sois honnête avec moi, Lexie. » J’ai finalement choisis d’être le gentil. Aucune idée si je vais encore me faire avoir où si mon assistante va une fois de plus me prouver qu’elle est celle qu’il me faut malgré tout.
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MessageSujet: Re: Can we start over ? [Lexie & Brendon] (#)   Can we start over ? [Lexie & Brendon] EmptyMer 11 Oct - 4:00


Au bout de trois mois, je crois que je peux dire que je commence à connaître cet homme presque mieux que lui-même. Je le sens tout de suite que quelque chose cloche. Or, je n’arrive pas à deviner ce que c’est. Où plutôt, disons que je refuse de présager le pire. Vous savez ? Ce truc dont je vous ai parlé. Que je lui avais caché un paquet de truc sur mon compte, y compris que je n’avais aucune compétence dans le boulot qu’il m’a accordé. Hé bien quelque chose me dit que je suis grillée. Toutefois, je ne me laisse pas démonter. Il se peut aussi qu’il soit contrarié parce que sa petite amie lui a piqué une crise. Enfin. Ce que je prends pour une nouvelle méthode de classification se trouve être le fruit d’une recherche infructueuse. Brendon me demande si je ne saurais pas – à tout hasard, où se trouve celle-ci.

_ Si. Je l’ai mise au dessus du dossier de la réunion justement.

Je lui sourie de toutes mes dents en lui annonçant cela. J’essaye de me montrer parfaitement sereine, bien dans mes boots, alors que j’ai un putain de mauvais pressentiment qui me rend de plus en plus anxieuse. Son attitude n’a pourtant rien de spécifiquement anormale. Il plaisante même sur mon pyjama en s’approchant de moi. Or, je n’sais pas trop pourquoi mais je le sens mal cette histoire tout de même.

_ Désolé. J’ai fais au plus vite dés que j’ai su que tu voulais que je vienne et… j’ai complètement oubliée que je le portais.

Je prends la peine de me justifier, de m’excuser. Je crois qu’inconsciemment j’essaye de plaider ma cause perdue. Car je ne suis pas dupe. Je sais qu’il n’avait pas besoin de moi pour cette histoire de feuille disparue. Son attitude me le prouve. Non, si je suis là, c’est pour quelque chose de bien plus grave. Je me décide donc à prendre le taureau par les cornes en lui demandant ce qui ne va pas. Autant aller direct dans le vif du sujet. Plus vite il m’aura licencié, plus vite je pourrais aller chialer dans mon studio minable. Ouais. J’ai de sérieuse faculté à pleurer depuis que j’ai un fœtus qui pousse sous mon ventre. Depuis ta rupture aussi. Je ne préfère pas y penser. Ce n’est pas le plus grave. Ce qui l’est c’est la réponse de mon patron, ainsi que son invitation à prendre place à sa table de conférence. Putain ça sent mauvais pour toi. De plus en plus. Je me dirige aussitôt vers celle-ci pour y prendre place. Je suis anormalement plus stressée que le jour de mon entretien. Je me demande si cela ne vient pas de la proximité entre nous. J’aimerais croire que son charmant sourire va être ponctué d’une déclaration d’amour gênante mais, je suis bien trop réaliste comme nana pour m’en convaincre. D’ailleurs, Brendon me donne raison. Il évoque avoir découvert un fait assez préoccupant sur moi, et vouloir me laisser une chance avant de m’exprimer son avis. Il m’invite à être honnête. J’aimerais bien m’enfoncer d’avantage dans le mensonge mais, je ne peux pas lui faire ça. Il se montre gentil envers moi. Il m’a permit de vivre trois mois avec un bon salaire, même. Je n’ai plus envie de jouer un double jeu sachant que l’issue ne changera pas. Baissant quelques peu les yeux, je me pince les lèvres, puis soupire.

_ Tu m’as démasqué. Bravo. Je lui offre un sourire qui n’en ai pas un puisque, en réalité, je masque juste ma tristesse grandissante à l’idée de perdre mon travail comme de ne plus le voir à l’avenir. _ Je t’assure que cela partait d’un bon sentiment. J’avais besoin d’un travail qui paye bien, assez rapidement, et je me suis dis qu’assistante cela devait être à la portée de tout le monde. Je soupire. _ Je me suis trompée. C’était bien plus difficile mais, je… Je te trouvais tellement gentil avec moi que je me suis accrochée en étudiant tout les soirs des livres d’économies. Je rie sans rire. _ Très honnêtement, la grande majorité des choses que je lis sont semblables à du charabia dans ma tête mais cela n’empêche que j’ai bien aimé travailler avec toi.

Je suis sincère. L’expérience que j’ai eue à son contact en valait la peine parce que c’est quelqu’un de génial. Un patron comme lui je n’en trouverais pas ailleurs.

_ Enfin voilà. Le seul diplôme que je possède c’est un master photographie et art contemporain que j’ai obtenue en France. Je n’ai jamais travaillée en tant qu’assistante. J’ai été globetrotteuse, puis serveuse dans un bar, avant de tomber enceinte. Je grimace. Je crois que j’en ai trop dit. _ Ça aussi je ne te l’ai dis. Désolé. Sous mes gros pulls je cache un ventre trahissant mon cinquième mois de grossesse.

Là, je suis virée. C’est clair.

@Brendon Elder
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MessageSujet: Re: Can we start over ? [Lexie & Brendon] (#)   Can we start over ? [Lexie & Brendon] EmptyMer 11 Oct - 5:37


Le papier est sur le dossier de la réunion… Je me retiens de me frapper le front avec ma paume. C’est pourtant évident, le premier endroit que j’aurais du vérifier. Comme le dossier est dans l’un de mes tiroirs de bureau, normal que je ne l’ai pas trouvé parmi le fouillis du dessus. Je hoche la tête, comme pour confirmer qu’elle doit avoir raison. « Oups. » Je me contente de lâcher et me tournant un bref instant vers le bureau derrière moi avant de revenir à elle. Comme je ne lui tiens pas rigueur de son habillement alors que je l’ai quand même fait venir en urgence, je me contente de sourire un peu plus grand. Ce n’est pas moi qui vais la dénoncer au reste de la Société pour cette erreur, mais je ne pourrais pas en dire autant de tous ceux qui ont pu la voir alors qu’elle se dirigeait vers mon bureau. La pauvre, je suis vraiment désolé pour elle. Mais bon, je ne suis pas là pour lui rappeler que les environnements de bureau sont les pires commères qui soit, j’ai des choses plus importantes et délicates à aborder avec elle même si je ne sais toujours pas comment faire. Nous allons donc d’abord nous assoir. Puis je lui explique pourquoi elle est là. Dans son regard, je sens qu’elle comprend parfaitement ce que je lui demande. Je me montre donc plus attentif à ses expressions, réalisant qu’elle semble ouverte à la discussion. Il n’y a pas de faux sourire ou de regard plein d’assurant, il y a juste Lexie qui me semble triste d’un coup. Je perds ses prunelles, alors qu’elle les baisse quelque peu. Je déglutie, moi-même nerveux d’un coup à ce qu’elle s’apprête à me dire. Elle me félicite de l’avoir démasqué et mon expression passe de la légère confusion à la sincère tristesse. Une part de moi regrette d’être tombé sur ce document de son dossier et d’avoir découvert la vérité. Les choses sont devenues compliquées, délicates. Pourtant, je sens que je dois la laisser poursuivre. Je veux entendre les raisons qui l’on poussé à me mentir. Je dois dire que je ne m’attendais pas à ce qu’elle m’ait mentie par nécessité. Parce que sa situation l’obligeait à obtenir un emploi payant rapidement, au risque de justement être démasquée par la suite. Je suis d’autant plus surpris de son opinion de moi. Des efforts qu’elle a faits pour qu’on la croie issue d’une école d’économie, apparemment. Je m’apprête à répondre lorsqu’elle continue. Je l’écoute avec un léger sourire sur les lèvres. Une photographe globetrotteuse, hen. Voilà qui lui ressemble, je dois dire. Elle a une personnalité tellement créative et libre, ça ne peut qu’être la stricte vérité cette fois. Après qu’elle m’avoue être enceinte je ne peux retenir un rire en attrapant sa main pour la stopper. Je me penche vers l’avant afin qu’elle me regarde dans les yeux. « Allons-y dans l’ordre, tu veux bien. » Je lui propose en souriant toujours. « D’abord, ce n’est pas moi qui t’as démasqué mais les ressources humaines. Apparemment, ils font des enquêtes de dossier afin de vérifier l’authenticité des renseignements fournis par un candidat avant son embauche mais suite à des délais anormalement longs de leur part et à mon léger égarement de la feuille en question, je n’ai vu le résultat de cet enquête que tout à l’heure. » J’avoue en me tournant vers mon bureau. Il faut vraiment que je remédie à cette perte d’organisation dans les prochains jours. Je reviens à Lexie, lui serrant un peu plus la main. « Ensuite, je tenais à te remercier de ce que tu viens de dire sur moi. Disons que je ne m’y attendais pas. Surtout que je ne suis pas si extraordinaire que ça parce que je n’ai même pas remarqué que ma propre assistante se donnait des maux de tête pour rien. Je t’assure que tu n’as pas besoin d’étudier l’économie pour assister un vice-président de Société financière. On existe le diplôme d’économie principalement pour facilité la compréhension de l’employé dans les différents processus économiques que dirigent ou influencent la Société. Si tu sais compter, c’est amplement suffisant. » J’espère ainsi la soulager d’un poids qui j’imagine est pénible pour la jeune femme alors que je connais désormais mieux son histoire. Pas que je doute de ses compétences à apprendre l’économie, mais disons que comme c’est un sujet particulièrement exigeant, il est de mon devoir de la sortir du côté obscure de la force. Je baisse les yeux sur son ventre dissimulé. « Et pour ce qui est de la grossesse, disons que j’avais remarqué. C’est impossible qu’une fille mange autant de trucs bizarres durant l’heure du lunch sans être enceinte. » J’éclate de rire pour qu’elle relaxe un peu. Sa main dans la mienne est encore si nerveuse et tendue. Je me retiens de ne pas la remuer pour lui redonner un peu moins de tension. Il me reste une dernière chose à ajouter. « Oh et ne parle pas de notre collaboration au passé comme ça, voyons ! J’ai toujours besoin de mon assistante pour la réunion des actionnaires de demain. Qu’est-ce que je ferais sans toi ? Je n’arrive même pas à trouver une vulgaire feuille tout seul ! » Je lui souris très grand. Voilà. Ma fameuse décision a été dite. En fait, j’en connais la réponse depuis le début, je crois. Que Lexie Storm est et restera mon assistante.
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MessageSujet: Re: Can we start over ? [Lexie & Brendon] (#)   Can we start over ? [Lexie & Brendon] EmptyMer 11 Oct - 20:18


Je me sens de plus en plus mal. Je n’arrive pas à me sortir de la tête que ma visite si pressante, à une heure tardive, n’a rien a voir avec cette feuille de note. Je devrais pourtant relativiser en me disant que son comportement suffit à me conforter dans l’idée que je fais fausse route mais, appelez ça l’instinct où ce que vous voulez, je ne peux pas m’empêcher de songer que je me suis fais grillée. La question c’est : comment ? J’ai plus fais un seul faux pas depuis les premières semaines chaotiques. J’ai pensée absolument à tout ce qu’il devait pensé lui-même pour les heures, les jours, comme les semaines à venir. J’ai même eu l’idée de mettre sa feuille de note sur le dossier de la réunion des actionnaires de demain, alors qu’il ne m’a jamais demandé de le faire. Je fais preuve d’initiative. Je suis agréable, même. Oh. Je suis également hyper-consciencieuse. A aucun moment je ne me plains de quoique se soit alors que dans mon état, je vous assure, il serait tentant de le faire. Tu caches ta grossesse, donc tu ne peux pas te plaindre ! C’est vrai. De toute façon, ça ne sert à rien que j’y réfléchisse plus. Les dés sont jetés. Qu’importe ce que j’ai fais – ou non – Brendon va me licencier. J’obéis donc lorsqu’il me demande de prendre place avec lui à sa table de conférence. Un bref instant j’aimerais croire qu’il me convoque pour me faire part de sentiment amoureux car – objectivement, je me sens proche de lui au delà du statut d’assistante qui m’oblige à être présente pour lui à tout instant mais, je suis très terre-à-terre comme fille, je sais que mon instinct ne me trompe pas. Et ça se confirme. Brendon m’annonce qu’il a découvert un fait important sur moi. Je me décide à jouer la carte de l’honnêteté, par respect pour lui. Je lui dois bien ça. Il m’a offert une expérience enrichissante dans ce travail, en plus de prendre la peine de ne pas me jeter de façon impersonnelle par une lettre. Quoique. Je n’ai jamais été embauchée dans un bureau alors, là-dessus, je ne m’avancerais pas. Mais bref, je conclue ma tirade avec une boule de tristesse logée dans ma gorge alors qu’il rie. Ah bah tu l’amuses, on dirait. Normal. Je dois tellement donnée l’impression d’une petite chose sans défense, que je suis certaine qu’il ne me croirait pas si je lui disais que j’ai tenu tête à un trafiquant d’armes dans une ruelle sombre. Ça doit venir du pyjama. Sans doute. J’ai envie de fuir pour aller pleurer seule dans un coin mais j’en suis dissuadée par sa main qui s’empare de la mienne. Il cherche mon regard fuyant en souriant. Hum. Est-ce que cela veut dire qu’il va prendre des gants pour m’annoncer que je suis licenciée pour faute grave ? Qui sait. Lui. Il m’annonce que nous allons aller dans l’ordre. Je lui donne toute mon attention. Alors comme ça ce n’est pas lui qui m’a démasqué mais son service des ressources humaines ? Merde. Je n’avais pas réfléchie à ce détail. Il me remercie de ce je viens de dire sur lui.

_ Oh. Il n’y a pas de quoi.

Si j’ai pu lui faire plaisir avant de plier bagage, alors j’en suis ravie. Bon. Pas au point d’oublier la situation précaire qui m’attends mais, ce n’est pas grave. Si j’avais fais de grandes études comme mes parents le voulaient lorsque j’ai optée pour le master de photographie, je n’en serais pas là. Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même.

_ Je ne peux pas dire que j’ai fréquentée beaucoup de patron puisque j’ai majoritairement été ma propre patronne mais, de ce que j’ai vu, tu te débrouilles pas mal pour en être un excellent.

Je ne fais pas de la « lèche » même si ça y ressemble à s’y méprendre. Je sais que je ne changerais plus rien à l’issue. D’ailleurs, je fronce les sourcils lorsqu’il me dit que je n’ai pas besoin d’étudier l’économie pour mon poste. Euh… cela me semble évident que je ne vais pas continuer de bouquiner sur le sujet maintenant que je suis démasquée mais, pourquoi ça me semble être un conseil. Zieutant mon ventre dissimulé sur toute la masse de vêtement que je porte, Brendon m’annonce qu’il l’avait remarqué à ma façon de m’alimenter. Ah bah merde. T’avais finalement tout faux. J’éclate brièvement de rire alors que je lui confie.

_ La crevette à des goûts bizarres, j’avoue.

Elle s’est calmée d’ailleurs. Depuis quelques semaines elle ne me demande plus de drôle de mélange que je ne mangerais pas d’ordinaire. A croire qu’elle s’est lassée.

_ Tu es sérieux ? Je m’assure de ce qu’il vient de m’annoncer. Qu’il a besoin de moi pour demain. Je n’en reviens pas. Il me garde ? Euphorique je me penche immédiatement pour le serrer dans mes bras en répétant inlassablement, à une vitesse folle. _ Merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci. Je m’arrête pour reprendre mon souffle, les larmes de joie aux yeux, pour soupirer soulagé. _ Merci.

Il n’imagine pas comme ça fait du bien de savoir que je ne serais pas seule demain. Comme ça m’ôte une épine dans le cœur d’être certaine qu’il va rester dans ma vie. On est de simples collaborateurs, pourtant, mais sa présence me fait tellement de bien depuis qu’Adriel est en prison.

_ Je me sentais tellement seule avant de travailler pour toi. Je lui confis la voix étreinte par l’émotion, sans le lâcher. _ Que… Non. Je ne vais pas me lamenter. Cela n’a jamais était mon genre de toute façon. _ Pardon. Je m’excuse sincère en le relâchant. _ Je te promets que je ne recommencerais plus. Ça ne se fait pas d’enlacer son boss. Il va falloir que j’apprenne sérieusement à contrôler mes hormones. _ Dis, tu étais sérieux pour les livres d’économies ? Je peux vraiment arrêter de les lire ?

J’ai les yeux qui brillent d’espoir. J’en ai vraiment marre de m’ôter des heures de sommeil pour autant de charabia. Je souhaite donc de tout cœur qu’il ne me mentait pas en disant que c’était inutile.

@Brendon Elder
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MessageSujet: Re: Can we start over ? [Lexie & Brendon] (#)   Can we start over ? [Lexie & Brendon] EmptyJeu 12 Oct - 1:51


L’accumulation de ses compliments me pousse à me conforter dans mon opinion d’elle. Dans la sincérité qu’elle me propose alors que je lui ai demandé de me révéler la vérité à son sujet. Je sais que ce n’est pas dans les procédures du bureau d’engager des employés qui n’ont pas les compétences requises ou qui mentent sur ces dernières. Tout ça à cause du haut standard qu’elle prétend avoir. Mais quand on y pense, je n’ai pas vraiment ce genre de compétences non plus et je suis vice-président. Oui Lexie est loin de l’image que se fait la Société financière d’une assistante de direction. Mais elle est compétente et je n’ai rien à redire sur ses méthodes de travail. Diplôme ou pas, elle est la seule que j’envisage à ce poste. Du coup, oui je me sens mal de la voir ainsi croire que je vais la virer même si c’est ce que mes collègues auraient fait à ma place. Je ne suis pas comme eux. Je connais la valeur des gens, au-delà de leur curriculum vitae. C’est ça qui m’intéresse, qui me pousse à les engager et les encourager. Il va évidemment falloir que je justifie ma décision auprès des ressources humaines dès que possible afin qu’une lettre soit versée à son dossier pour dans l’avenir. Si dans un an je venais à être muté quelque part, je veux qu’elle puisse avoir le choix de demeurer ici et d’assister un autre directeur. Ce dernier doit impérativement comprendre sans ambigüité que Lexie est la plus compétente à ce poste et qu’elle ne doit pas être virée juste parce que je ne suis plus là. Au moins à ce moment-là, elle aura de l’expérience pour appuyer ma lettre justificative. Lettre que je dois absolument écrire dès ce soir, comme cela fait deux mois que l’enquête de dossier pollue celui des ressources humaines. Il faut que je répare cela. Mais pour l’heure, inutile d’envisager une mutation subite ou autre, car je suis plutôt amusé par ce drôle de surnom que Lexie donne au petit être dans son ventre. À cinq mois, j’ignore la taille que peut avoir un fœtus mais cela me plait bien de l’imaginer précisément de cette grosseur. Je ne rajoute rien, souhaitant plutôt cesser de faire languir mon assistante à propos de ma décision. Sa réaction me fait sourire. Je hoche la tête positivement pour lui confirmer que je suis bel et bien sérieux et la première chose que je sais c’est que je me retrouve comprimé par une paire de bras, le visage plongé dans les cheveux de Lexie. Je suis d’abord déstabilisé, ignorant si je dois répondre à son étreinte ou pas. Je finis par rire doucement alors qu’elle me remercie un milliard de fois. Sa solitude qu’elle m’avoue me laisse sans mot. J’ai envie de la réconforter mais en même temps je ne sais pas si j’aurais les mots justes. Je n’ai pas le temps de me décider si je la serre ou pas qu’elle s’éloigne en s’excusant. Aussitôt, je regrette de ne pas avoir été plus prompt à réagir, n’ayant pas voulu la rendre mal à l’aise de la sorte. Elle m’assure qu’elle ne recommencera pas et à cela je réagis enfin. Je viens agripper doucement ses bras de mes mains, à défaut de lui offrir une étreinte plus chaleureuse et j’attends qu’elle me regarde avant de lui répondre. « Faut pas t’en faire avec ça. La prochaine fois que tu te jettes sur moi je vais être prêt, compte sur moi. » Je ris, parfaitement à l’aise à la taquiner pour tenter de lui arracher un sourire. « Oh et je suis toujours sérieux, tu sauras. » Je réponds à son inquiétude par rapport à ces bouquins d’économie. Ses yeux sont brillants. Je sais que ses larmes sont nées de l’émotion mais les voir me serre le cœur suffisamment pour que je me mette à lui frictionner les bras de mes paumes. « Allez, ne pas pleure plus. Quand tu vas réaliser que la réunion des actionnaires est plus ennuyeuse encore que celle du conseil d’administration, tu vas toi-même me donner ta démission. » Je tente avant de réaliser par une grimace la signification de mes paroles, même si elles sont humoristiques. « Non sérieusement, ne démissionne pas. » Je ris à nouveau, avec un regard sérieux toutefois. Je ne veux pas qu’elle finisse par être découragée par les responsabilités souvent exigeantes que je lui mets sur les épaules. Je compte sur elle à chaque journée. Curieux, je finis par craquer le premier et à la questionner. « Si ce n’est pas trop indiscret, tu veux bien me parler de ta crevette ? Elle a un nom déjà ? Parce que si je dois travailler avec il ou elle durant les mois qui viennent, il va falloir que je sache à qui faire le chèque de paie. »
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MessageSujet: Re: Can we start over ? [Lexie & Brendon] (#)   Can we start over ? [Lexie & Brendon] EmptyJeu 12 Oct - 2:49


Je n’ai pas pu m’empêcher de laisser exploser ma joie à l’annonce qu’il me gardait à son service. Même s’il ne m’a pas montré de signe que je pouvais franchir cette limite vis-à-vis de lui, je me le suis autorisé spontanément. Je mens d’ailleurs quelque peu en mettant ça sur le dos de mes hormones. Il y a une grande partie qui de moi qui réclamait cette étreinte pour fêter la grande nouvelle. C’est que je manque d’affection depuis quelques mois. Attention, je n’ai pas besoin de… sexe. Juste de tendresse. D’ailleurs, je ne cherche pas à séduire mon patron pour qu’il comble un vide affectif récent. Non. Je recherche juste un petit peu de chaleur humaine depuis qu’Adriel est en prison. C’est étrange parce que, avant qu’on se rencontre, j’avais horreur de m’attacher aux gens. Dés qu’une personne montrait des signes d’affections à mon égard, je disparaissais le lendemain pour établir un périmètre de sécurité. Maintenant, c’est tout le contraire. Le fait d’être seule m’angoisse terriblement. A plus forte raison, le fait de devoir mettre au monde ma fille sans personne pour me tenir la main, pour me rassurer quant à ce moment crucial, m’effraye véritablement. Je puise donc mon réconfort dans le travail. Non. Je puise mon réconfort dans la seule présence de Brendon dans mon quotidien. Beaucoup de personnes diraient que se dévouer au moindre ordre de cet homme alors que je suis sensée profiter de ma grossesse est parfaitement ridicule, que je devrais plutôt me reposer, or je ne suis pas de cet avis. J’apprécie justement cela. Le fait qu’on me traite comme une femme normale n’ayant besoin d’aucun aménagement pour mon état physique. Enfin, je crains que cela ne soit plus véritablement d’actu’ vu que la vérité à ce sujet à éclater au grand-jour. Je rie quelque peu aux paroles de mon patron. Il dit qu’il sera prêt à me rendre un prochain câlin. J’en doute.

_ Tu devrais éviter de m’encourager. Mes hormones me rendent encore plus câline que le plus câlin des Bisounours.

Une mise en garde ? Possible. J’ai beau me montrer taquine, je n’oublie pas tout ce que je viens de raconter plus haut. Il ne serait d’ailleurs pas étonnant qu’un rien m’encourage à le serrer dans mes bras. Surtout s’il m’ôte les excuses que j’ai pour m’en dissuader. Sur quoi je vais me baser pour me retenir ? Le bon sens ? Toi-même tu sais que j’en fais rarement preuve.Pas faux.

_ Je saurais, oui.

Fais-je en acquiesçant quand au fait qu’il est toujours sérieux. Je suis ravie qu’il ne m’ait pas menti concernant les livres d’économies. Je n’en pouvais plus de me farcir plusieurs chapitres par soir pour me former en solo. Je vais pouvoir les ranger dans un coin de mon studio. Ah moins que je ne les laisse trainer où ils sont. J’y réfléchirais plus longuement quand j’aurais battue un record de sommeil. Pour le moment, je me régale de découvrir chez Brendon ce trait d’humour. Je trouve ça adorable qu’il veuille à ce point me faire rire pour chasser la tristesse que je ressentais l’instant d’avant. Et c’est que ça marche, d’ailleurs, j’éclate de rire lorsqu’il m’informe qu’il ne veut pas que je démissionne à cause de la réunion de demain.

_ C’est d’accord. Même si je n’ai aucun intérêt à perdre un travail avec une personne aussi géniale que toi, je te promets de ne pas démissionner suite à l’ennuyante réunion de demain.

Je lève ma main droite comme si nous étions dans un tribunal. Il ne manquerait pas qu’il me demande de la déposer sur une bible pour jurer devant le tout puissant, auquel je ne crois pas, et cela serait parfait. Lui souriant face à sa curiosité sur ma grossesse, je le rassure immédiatement.

_ Non, ce n’est pas indiscret. Parler de ma crevette – entre autre surnom bizarre que je peux lui donner, ne me dérange absolument pas. Je dépose mes mains sur mon ventre. _ C’est une petite fille. J’ai décidée de l’appeler Lana. La gynécologue m’a dit qu’elle serait surement là pour Noël. Taquine. _ Quant aux chèques, tu peux continuer de les signer à mon nom. Je suis certaine qu’elle ne t’en voudra pas. Je lance un regard à mon bide. _ Hein que tu t’en fiche ? J’attends quelque seconde pour le regarder de nouveau. _ Elle s’en fiche.

La crevette a bien le temps d’avoir un compte où déposer de l’argent. Non. Elle à surtout bien le temps de se rendre compte que la vie sur terre ne rime qu’à ça.

_ Dis moi, tu es papa, toi ?

Il a l’air à l’aise avec le fait que je sois enceinte. Peut-être a t’il déjà vécu une grossesse de prés.

@Brendon Elder
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MessageSujet: Re: Can we start over ? [Lexie & Brendon] (#)   Can we start over ? [Lexie & Brendon] EmptyJeu 12 Oct - 5:04


Le fait qu’elle soit plus affectueuse à cause de sa grossesse ne me dérange pas vraiment. J’ai été certes surpris par son accolade, mais je ne la blâme pas pour cela. La conjointe que j’ai présentement n’est pas du type jaloux. La dernière fois qu’on s’est vu c’était il y a deux semaines d’ailleurs, s’étant rendu en Australie pour les besoins d’un tournage. Une actrice. Une de talent. Elle me manque beaucoup en ce moment. La compagnie de Lexie est donc la bienvenue, elle me permet de ne pas tourner en rond dans mon bureau ou bien dans la maison récemment acquise à Island Bay. Je ne suis pas du genre à aimer la solitude. J’ai besoin de vie, de monde à qui je peux communiquer ou juste sentir la présence à proximité. Je souris donc à Lexie, toujours convaincu que si elle en ressent le besoin, je serais des bras dans lesquels elle peut trouver refuge. Apprendre qu’elle est dans une période difficile, comme moi il n’y a pas si longtemps il me semble, me pousse à vouloir être le soutien qu’elle peut rechercher. Ce n’est pas tout le monde qui aime être aidé dans les moments plus pénibles. Le mutisme dont ils font preuve est plus toxique qu’ils pensent. Si je peux donc inciter la future mère à se confier à moi pour apaiser certaines de ses craintes ou angoisses, je suis volontaire. Au moins, elle me rassure en m’affirmant qu’elle ne compte pas démissionner à cause de la réunion. Je soupire de soulagement, sincère dans mon geste. Si je devais me retrouver seul du jour au lendemain dans ce grand bureau, je pense qu’on me retrouverait à me rouler dans les piles de feuilles de papier. L’image qui se forme dans ma tête me fait froncer des sourcils. Vaut mieux éviter la solitude dans les prochains jours. Je suis plutôt ramené sur Terre par l’ouverture dont fait preuve Lexie par rapport à sa grossesse. Même si elle me le cachait auparavant, à présent elle n’a plus de gêne à me révéler des détails à ce propos. Je fixe son ventre lorsqu’elle le fait, un peu plus visible à travers les couches de vêtements suite au contact de ses mains. Je souris à l’annonce d’une fille. « C’est un très joli nom. Fait moi penser de lui acheter un cadeau de plus au moment de sa naissance. Oh et pour la maman, évidemment. » Je suis vraiment transporté par le bonheur que semble représenter cette grossesse pour mon assistante. Je ris alors que son ventre ne lui répond évidemment pas à propos du chèque. « Entendu. » Je dis en m’adressant plus à la crevette qu’à elle. Je relève les yeux un peu surpris alors que Lexie assume que ma fibre paternelle transparaisse à travers mon attitude. Je porte mon regard un instant vers le vide avant de revenir à elle. « Non, pas encore. Mais je veux bien être le parrain. » Je dis en pointant son abdomen arrondi. Je blague principalement, sachant que ce quémander ce genre de rôle est très indiscret. Mais derrière ma plaisanterie, il semble y avoir un réel désir d’endosser un tel devoir. Je ne sais pas d’où ça peut venir. Vouloir avoir une place dans la vie de son enfant alors que je ne la connais que depuis trois mois, c’est abusé sérieusement. Je fronce donc les sourcils encore une fois. Je tente de dévier le sujet. « D’ailleurs, il faudra discuter des modalités de ton congé de maternité. Je ne sais pas combien de temps tu veux prendre après l’accouchement pour… On a le temps d’en discuter en long en largue durant les heures de bureau. Je ne devrais pas te déranger plus longtemps. Je suis là pour toi, Lexie. Un patron c’est là pour ça aussi. » Je sens que je me perds dans une direction puis dans l’autre. Mon esprit est distrait d’un coup. Comme si l’idée de la paternité avait réveillé un truc jusque là silencieux. Comme s’est naissant, j’arrive à le faire taire aisément. Mais tout de même, ce besoin de prendre soin d’un autre être pourrait bien me jouer des tours dans l’avenir. Je suis déjà tellement investi dans mes relations. Qu’est-ce que je vais devenir si ma capacité à aimer s’accroît encore plus ? Aucune idée. « Allez, laisse-moi te raccompagner jusqu'à la sortie » Je propose en prenant finalement une décision. Je vois bien que je l'ai prise au dépourvu en l'appelant ainsi en urgence et je préfère ne pas la déranger davantage. Nous aurons toujours le temps de discuter demain. Je place donc une main sur son dos et je la suis vers l'ascendeur. Je l'accompagne comme promis jusqu'à la porte de sortie et je lui offre un grand sourire. « Prend soin de toi, Lex'. À demain. » Je la rapproche dans une étreinte. J'ignore si c'est approprié, mais je tiens à me racheter pour celle qui je ne lui ai pas rendu tout à l'heure. Dès que je la libère, je remonte à mon bureau, mon sourire tenace alors que j'ai à présent la certitude de ne plus la perdre.

FIN
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