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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 (parker) entre patronne et employée.

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MessageSujet: (parker) entre patronne et employée. (#)   (parker) entre patronne et employée. EmptyLun 11 Juil - 16:44

between my boss and me.
Parker & Pauline
Facteur de production et de transformation, il est une bénédiction divine susceptible de générer des richesses pour la prospérité et le bien-être de l’homme. La richesse n’est donc pas de la manne. Elle est plutôt la résultante d’un ensemble d’efforts (physiques et intellectuels), de privations et de sacrifices visant un objectif prédéfini.


Vivant à island Bay qui est un peu plus loin que la belle de Wellington, je me dois de me réveiller plus tôt. Encore bien amochée, je divague vers mon armoire pour y piocher des vêtement lisse sur le portant. Une chemise ivoire/crème fluide et du coup légèrement transparente, un sous-vêtement classique couleur chaire et une jupe en tailleur noire semi-longue, qui s'arrête juste au-dessus des genoux. Les cheveux en un champ de bataille, je n'ose même pas voir ma tête dans le miroir de la salle-de-bain et me contente d'aller prendre un petit-déjeuner. La cuisine s'ouvre sur le salon où est endormi Snowflake, mon petit persan blanc. Honnêtement, je l'ai nommé ainsi après avoir regardé un film du même nom et bien que ce dernier parlait d'un singe, mon chat en porte le nom et est encore plus flemmard qu'un singe paresseux. J'attrape un bol dans l'armoire à vaisselles et le dépose nonchalamment sur le comptoir qui nous sert de table à repas aussi, bien que, je n'ai jamais mangé vraiment de repas dessus. Nous, on mange plus devant la télévision, sur la petite table de chez ce magasin suédois de renom mondial. Je herche mon paquet de céréales ; des classiques avec des copeaux de chocolat noir. Verse du lait et jette une cuillère dedans. Je prend place sur un tabouret haut et déguste ce met de tous les matins. Pas de jogging, beaucoup trop flemmarde tout de suite pour en faire et je serais bien plus en retard si jamais. Le retard, je ne préfère pas l'expérimenter avec ma nouvelle patronne ; Parker Lane. C'est mon premier vrai emploi en Nouvelle-Zélande depuis mon arrivée en 2014. J'ai été serveuse, plongeuse, surveillante mais assistante personnelle et le seul dont je peux affirmer que mes études me furent utiles.

Les matins peuvent être froids alors je jette sur moi un pull léger mais large en multiples couleurs et attrape mon sac à dos à franges brun pour sortir de l'appartement. Snowflake aura de quoi se nourrir pour la journée et de s'hydrater. Oui, je suis partie pour toute la journée et encore, c'est quand Miss Lane ne m’appelle pas au beau milieu de ma nuit, mais pour le moment, cela n'est jamais arrivé. Tout ce que je dis, c'est que cela est fort possible d'arriver un jour en sachant à quel point elle adore m'enquiquiner. Le truc, c'est que je suis née avec un frère comme elle, alors je sais tenir tête, parfois. Elle a cette réputation également ; de virer ses assistantes rapidement et je crois avoir été celle qui a duré le plus soit plus de deux semaines. J'en suis fière bien que je ne comprendrais jamais pourquoi moi et pas les autres. En courant les derniers mètres en petits talons, je saute dans un bus en direction de Wellington Hôpital, un total de quelques minutes de trajet. Dans le trajet journalier, j'allume mon téléphone et m'enferme dans la musique que je me plait à écouter depuis quelque temps. The Kooks. Le paysage défile sous mes yeux, le front contre la vitre froide de l'autocar. Je m'endors.

Je me fatigue à marcher vite jusqu'aux bureaux de l'entreprise de BMW de Nouvelle-Zélande. Le building s'offrant à moi, j'entre par l'entrée des artistes, passe près quelques personnes de chez nous qui me saluent et je monte jusqu'au bureau de Parker, espérant bien qu'elle ne soit pas déjà là. A l'étage demandé, je demande à l'hôtesse : « Le dragon n’est pas encore là ? » Essoufflée, je viens m’affaler contre un fauteuil d’attente près de son bureau, les jambes écartées et en mode cool comme dirait l’autre.
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MessageSujet: Re: (parker) entre patronne et employée. (#)   (parker) entre patronne et employée. EmptyLun 11 Juil - 19:47

❝ Entre patronne et employée ❞
Parker & Pauline

Je me réveille en sursaut, le coeur battant un énième cauchemar. Ce matin, je ne suis pas seule dans mon lit, Kenzo est là aussi. En me sentant me réveiller en sursaut, il se réveille un peu et se frotte les yeux. « Qu’est-ce que tu fais là chéri ? » « T’as fait plein de cauchemars cette nuit, je voulais pas que tu restes toute seule… » Ce gamin est vraiment le plus consciencieux qui existe au monde. Je ne sais pas ce que j’ai fait pour mériter un fils pareil. Sûrement la perte de mon premier. Je me laisse tomber dans mon lit en soupirant. « Je suis désolée… » Je me souviens pas de grand chose, j’ai dû avaler un cachet pour dormir. Je passe mes mains sur mon visage avant de tourner la tête pour regarder l’heure sur mon réveil. Il n’a même pas encore sonné. Il me reste deux minutes. J’ai vraiment un réveil dans la tête. « Tu restes là ou tu veux retourner dans ton lit ? » Il se retourne en grognant un peu et je ris légèrement me penchant pour déposer un baiser sur sa tempe avant de rabattre l’édredon sur son épaule avant de me lever. Tous les matins, c’est le même rituel. Une douche d’une dizaine de minutes, brûlante, hydratation de tout mon corps sinon j’ai tendance à avoir une peau de crocodile, et il parait que l’hydratation est la clé de la longévité et d’une peau éternellement - ou presque - jeune. C’est en serviette que je file droit dans ma chambre, récupérant un ensemble de sous-vêtements dans ma commode avant de filer dans mon dressing pour choisir ma tenue. Habituellement, je laisse la porte de ce dernier ouverte, mais là, Kenzo dort encore dans mon lit et je ne me voyais pas me mettre à nue devant lui. Si je ne suis pas pudique avec les femmes que je rencontre, c’est tout autre chose avec mes enfants.

Je choisis ce matin une robe Versace couleur crème que j’agrémente d’une fine ceinture en cuir caramel. Un collier pour habiller mon décolleté plongeant et une veste de tailleur noire pour ajouter une touche plus classe encore. Je récupère mes escarpins préférés griffés Jimmy Choo et les garde dans mes mains pour ne pas faire trop de bruit et réveiller mon fils qui s’est rendormi. Je descends à l’étage pour les enfiler et je vais manger deux morceaux de pain grillés trempés dans mon café à la hâte. Un dernier passage dans la salle de bain pour me maquiller, simple mais efficace, une base de teint presque invisible, je n’ai pas à me plaindre de ma peau, un trait de crayon noir, mes cils épaissis par du mascara et une touche de baume pour les lèvres suffira.

Je récupère les clés de mon 4x4 BMW flambant neuf et prends la route pour le bureau. Il ne me faut pas plus de trente minutes et heureusement, parce que pour une fois, je ne suis pas si en avance que ça. Je gare ma voiture ans le parking souterrain et emprunte l’ascenseur qui me mène au 22ème étage en seulement quelques secondes. Une fois les portes ouvertes, comme chaque matin, j’assiste au petit manège de mes employés déjà sur place qui s’affairent à retrouver leur place et faire comme s’ils étaient déjà en train de travailler. Mes talons claquent sur le sol dans un bruit caractéristique de ma démarche, rapide et assurée. Pas un bonjour, rien, ni même un regard à personne puisque mes yeux sont rivés sur mon smartphone sur lequel je pianote déjà. Une paire de talons me fait face et je m’arrête net, relevant les yeux pour les plonger dans ma délicieuse nouvelle assistante. « Pauline. Bonjour. » Une marque de politesse n’est pas toujours facile à avoir de ma bouche. « Petite mine ce matin, heureusement que vous êtes à l’heure, vous auriez pu perdre votre poste pour moins que ça. » Je me décale et passe près d’elle non sans jeter un oeil à son chemisier entre ouvert et légèrement transparent, un rictus au coin des lèvres. « Apportez-moi le dossier Steiner et un café. » Comme à mon habitude, ni s’il vous plait ni merci. Je me dirige jusqu’à mon bureau et m’installe dans mon lourd fauteuil, attendant mon café, en espérant qu’elle ne se plante pas cette fois. Je l’aime court, noir et sans sucre. à mon image en fait.
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MessageSujet: Re: (parker) entre patronne et employée. (#)   (parker) entre patronne et employée. EmptyLun 11 Juil - 21:26

between my boss and me.
Parker & Pauline
Facteur de production et de transformation, il est une bénédiction divine susceptible de générer des richesses pour la prospérité et le bien-être de l’homme. La richesse n’est donc pas de la manne. Elle est plutôt la résultante d’un ensemble d’efforts (physiques et intellectuels), de privations et de sacrifices visant un objectif prédéfini.

Je ne suis que plus heureuse quand enfin j'ai le cul posé sur un canapé. L'hôtesse me regarde, comme si je n'étais pas à ma place. Je hausse un sourcil en sa direction attendant qu'elle me donne une réponse claire et concise. « Non, elle n’est pas encore arrivée, Pauline. » Dit-elle dans un soufflement exaspéré. Je fronce les sourcils ne sachant pas trop comment prendre son attitude envers moi. Peut-être suis-je chiante, pas très distinguée ou alors est-elle juste jalouse que je sois si proche de Miss Lane ? Enfin proche est un grand mot quand on sait comment elle est avec ses employés. Disons que je suis celle qu’elle a décidé de garder un peu plus longtemps. Je n’ai jamais su pourquoi, si j’étais un jouet pour elle ou parce que je suis compétente… Mais je m’en fiche pas mal, tant que j’ai un travail et de quoi avoir un petit visa. Depuis 2014, je n’ai pas remis les pieds en Allemagne et bien que ma famille me manque cruellement, je n’en laisse rien paraître. Je m’installe proprement cette fois-ci, attrape un magasine parmi une pile sur la table et me met à le lire comme si j’étais chez moi. Une jambe sur l’autre, tel un homme, ma jupe remonta pour laisser libre mouvement à ma jambe. Le silence est maître entre l’hôtesse et moi, malgré les coups d’œil furtif que je lui lance à son attention. « Elle arrive. » déclara l’hôtesse après avoir répondu au téléphone. Certainement quelqu’un d’en bas qui l’a vu passé. L’hôtesse se mit droite, mima à la perfection la quiche qui travail à répondre aux e-mails. Quant à moi, je redépose le magasine, me lève et retire mon pull pour avoir l’air plus professionnelle.

Les talons entra dans la pièce. Plus lourd, plus bruyant. Je me tiens droite, attendant devant notre petit couloir vers nos deux bureaux dont le sien prenait la majorité. J’ai toujours adoré son bureau aux baies vitrés immense qui donnait sur le monde. Je ne cache pas que quand elle n’est pas là, je vais admirer la vue des heures durant tout en rêvassant. Je n’en dirais pas plus. Les rêves que j’ai sont plus ou moins… et bien mieux vaux ne pas être très catholique et vierge pour les entendre de vive voix. Je l’aperçois, Parker Lane, dans une robe fabuleuse de couleur crème. Un blaser noire qui arrange sa ligne de guêpe, que je jalouse énormément. Elle s’arrête devant moi, soulève son regard et rencontre mon sourire poli. Droite comme un piquet, je cherche à chaque fois d’avoir l’air de la parfaite petite secrétaire pour elle. « Bonjour, Madame Lane. » Une voix monotone mais accueillante. Sourire blanc et regard chaleureux ainsi que serviable. Cliché de l’assistante, je sais mais je n’y peut rien, je n’ai pas encore bien réfléchie à comment l’accueillir le matin et la manière neutre est toujours la meilleure pour les cas où sa nuit aurait été merdique. « Pauline. Bonjour. » Quel gentillesse ! « Petite mine ce matin, heureusement que vous êtes à l’heure, vous auriez pu perdre votre poste pour moins que ça. » Je ne répond pas et opine simplement en gardant mon sourire sincère. Pour l’instant. Je lui laisse un passage en me collant presque au mur en position de pas-chassés. Elle passe devant moi, près de moi et je la suis du regard. Quand elle fut plus loin, je me décide de la suivre à un mètre d’elle pour lui laisser de l’espace pour vivre ; une femme qui vous suit aux baskets cela doit être énervant. « Apportez-moi le dossier Steiner et un café. » J’opine encore une fois de ma tête et la laisse aller à son bureau seule. « Le dossier Steiner... » Me dis-je comme gros pense-bête. Je déboule dans mon bureau, jette mon pull sur un petit porte-manteau à l’entrée et cours ouvrir l’armoire à dossier. Je fouine et sortit un dossier en pochette cartonné beige avec le nom de Steiner. Parfois j’ai l’impression d’être l’assistante d’un putain d’avocat à grosse renommé. C’est plaisant. Je me sens puissante, je ne le cacherais pas. Je m’en vais vers la machine à café et lui en prépare un moulé. Une machine à la main, parfait pour du bon noir. Fort tout comme sa personnalité. J’en verse un peu dans une petite tasse et laisse mes narines humecter l’odeur. Parfait. J’attrape le dossier et son agenda sous le bras, une petite assiette pour la tasse et me stoppe devant la porte de son bureau. Je respire et toque minutieusement. J’entre au bout d’un petit instant, referme sagement sa porte et m’avance pour dépose l’assiette avec la tasse fumante et le dossier sur son bureau. « Faites attention c’est chaud. » Dis-je en me redressant pour être plus droite. « Le café. Je parle. Hm. » J’indiquais maladroitement la tasse fumante que je venais de déposer. Je l’a regarde, comme attendant mon prochain ordre. Je papillonne des cils. « Je… » J’attrape son agenda et l’ouvris à la page du jour. « Vous avez une réunion à dix heures avec les commerçants chinois. » Dis-je en suivant le mot de l’index sur le papier.  
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MessageSujet: Re: (parker) entre patronne et employée. (#)   (parker) entre patronne et employée. EmptyLun 18 Juil - 12:23

❝ Entre patronne et employée ❞
Parker & Pauline

J’ai bien remarqué que Pauline faisait des efforts monumentaux pour ne pas m’envoyer chier. La plupart des assistantes que j’ai eu avant elle étaient fades et sans saveur. Elles avaient peur de moi et tremblaient presque chaque fois que je m’adressais à elle. Ça faisait d’elles de vraies boules de nerfs, maladroites à souhait. Pauline est différente. Elle est plus calme, avec du caractère. Si elle n’était pas mon assistante, elle me plairait beaucoup. Réflexion faite, qu’elle soit mon assistante ou pas ne change rien, elle me plait. La jeune femme continue de sourire malgré le fait que je sois froide et cassante avec elle. Je crois que je pourrai lui dire qu’elle a un morceau de salade entre les dents qu’elle continuerait de sourire. Faussement, je m’en doute, parce que comme les autres, elle me casse du sucre sur le dos, et j’en ai bien rien à faire. Je m’installe à mon bureau et lui demande un dossier en particulier, ainsi qu’un café. Mon regard suit la jeune femme le temps qu’elle quitte la pièce et je replonge dans mon courrier fraîchement déposé sur mon bureau en verre. Elle revient au bout de quelques minutes et je ne prends pas la peine de relever les yeux vers elle. Toujours cette distance entre moi et mes employés. « Faites attention c’est chaud. » Cette fois, mon regard ne peut s’empêcher de se poser sur la jeune femme qui se redresse d’un seul coup. « Le café. Je parle. Hm. » Mes yeux jonglent entre elle et le café fumant. « Je… » Je viens croiser mes bras et m’adosse sur le dossier de ma chaise en continuant de la toiser, et surtout, je ne me gêne pas pour laisser mes yeux parcourir son corps très agréable à regarder. « Vous avez une réunion à dix heures avec les commerçants chinois. » Je porte un regard à la montre fine en or blanc qui orne mon poignet. 9h30. « Très bien. Alors allez préparer la salle de réunion et installez-les quand ils seront arrivés. Servez-leur un café et j’arriverai pour 10h. En attendant, vous n’avez qu’a trier le dossier que j’ai fait poser sur votre bureau hier soir. » Elle opine une nouvelle fois et s’éclipse en refermant la porte de mon bureau.

9h55, je me lève de mon fauteuil et me dirige vers la porte de mon bureau, juste au moment où visiblement, Pauline allait frapper. J’ouvre la porte et elle me sourit, alors que je reste stoïque. « Je n’ai pas oublié la réunion, non. D’ailleurs, pendant que je suis avec eux, vous allez me chercher une liste de mannequins en vogue pour la nouvelle campagne de pub. Tapez plutôt dans les blondes sans aller dans le vulgaire. Je préfère les blondes… » Mon regard bifurque une nouvelle fois sur son chemisier duquel elle a défait deux boutons, et je m’approche d’elle, mon corps frôlant le sien, son souffle visiblement un peu plus rapide puisque surpris, se posant sur mon visage. « Et profitez d’être une femme, les chinois adorent les jolies blondes qui osent. » De mes doigts fins, je viens défaire un nouveau bouton de sa chemise, écartant un peu le col pour lui faire un vrai joli décolleté dans pour autant qu’on ne voit son dessous. La suggestion. Mon index glisse de son cou à la naissance de sa poitrine, juste là où le tissus commence. « Parfait. Vous m’apporterez un thé noir. » Je me décale et la laisse plantée là, entrant dans la salle de réunion à 10h piles. Le professionnalisme.
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MessageSujet: Re: (parker) entre patronne et employée. (#)   (parker) entre patronne et employée. EmptyMer 27 Juil - 0:09

between my boss and me.
Parker & Pauline
Facteur de production et de transformation, il est une bénédiction divine susceptible de générer des richesses pour la prospérité et le bien-être de l’homme. La richesse n’est donc pas de la manne. Elle est plutôt la résultante d’un ensemble d’efforts (physiques et intellectuels), de privations et de sacrifices visant un objectif prédéfini.


La tension est palpable ou est-ce juste moi qui me fais des allusions ? Le café fume en dessous des mes narines, la délicate et forte odeur du café amer me pend à la gorge. Je plisse les plis de mon chemisier en posant mes mains sur mon ventre. Posture appropriée. Je trouve. Enfin, elle donne ce cachet de posture diplomatique, aristocratique. Je me mets vraiment à dire n'importe quoi. Pas que dans ma tête mais aussi en temps normal. Je décide de reprendre mon travail plus au sérieux et annonce de voix neutre le rendez-vous avec les commerçants chinois. Je soulève légèrement mon regard sur elle, assise sur sa chaise de bureau comme si le parrain lui-même l'avait possédé. C'est à la fois effrayant et attrayant. Peut-être suis-je la parfaite soumise dans ces jeux tordus ? Pourquoi je pense à cela en observant ma patronne, nouvelle en plus, qui a cette allure de dirigeante ? « Très bien. Alors allez préparer la salle de réunion et installez-les quand ils seront arrivés. Servez-leur un café et j’arriverai pour 10h. En attendant, vous n’avez qu’a trier le dossier que j’ai fait poser sur votre bureau hier soir. » Je retourne à notre belle réalité. je retrouve cette patronne. Je retrouve mes esprits mais pas ma parole et me soumet une nouvelle fois en silence.

Je me retrouve dans la grande salle de réunion, vide, dépourvu des papiers à placer. Je m'attèle à cette tâche en y déposant les documents servant à la projection du nouveau modèle que va effectuer Parker... Madame Lane. Je prend garde à ce que tout soit géométriquement bien aligné. Si ma patronne est de glace, je pense qu'elle doit avoir ce coté perfectionniste. Si l'idée de me faire punir par elle me tente, je ne dis pas non mais il faut vraiment que j'arrête de lire des choses pour hétéros. En général, j'imagine une femme avec une ceinture spéciale au lieu d'un monsieur pour la simple raison que les romans lesbiens... bah ça ne court pas les rues. Un verre d'eau vide et une cruche pleine, la table était dressé en fonction du plan que m'avait laissé l'ancienne assistante de quelques jours.

Je retourne à son bureau, lui annoncer que les commerçants se trouvaient déjà en salle. Il n'est que cinq minutes avant le début de cette réunion et les chinois sot réputés pour être ponctuels. Je crois. Je suppose au vu des films que je visionne. Bon, je sais qu'ils ne sont pas tous des maîtres shaolin comme le dernier maître de l'air et je ne veux même pas imaginer nos clients du jour dans un rôle en tunique orange. Le poing fermé, je le soulève pour frapper à son imposante porte. Tout est imposant avec elle, c'est frustrant. La porte s'ouvre et j'en suis la première surprise. Le poing en l'air, je la regarde elle puis ma main que j'abaisse légèrement. « Je n’ai pas oublié la réunion, non. » Sa voix me donne des frissons inexplicables Cela fait depuis longtemps que je n'ai pas eu de patrons proches de moi mais je ne pense pas que cela est dû à la nouveauté de l'emploi. « Non, vous voulez vous faire désirer... » Je murmure presque inaudible.  Je souris, bêtement. Elle me regarde, je la regarde.  « D’ailleurs, pendant que je suis avec eux, vous allez me chercher une liste de mannequins en vogue pour la nouvelle campagne de pub. Tapez plutôt dans les blondes sans aller dans le vulgaire. Je préfère les blondes… » Je vois son regard glisser sur moi, couler, divaguer son mon corps vêtu d'un chemisier en mousseline beige. Pourquoi ais-je mis ça ? Alors que je me lamente sur ma tenue vestimentaire, je sens son parfum venir vers moi. L'odeur du café amer me frôle les papilles. Son corps frôle le mien et c'est comme un million de watts qui traverse mon corps depuis la tête jusqu'au orteils. Je n'ose imaginer si sous mes vêtements on réagit aussi. Ma respiration est rapide, saccadée. Je pose un regard sur son doux visage, proche, trop proche de moi. « Et profitez d’être une femme, les chinois adorent les jolies blondes qui osent. » Ses doigts frôle la peau dénudée au dessus de ma poitrine. Un bouton en plus éclate sous son touché. Les tissus s'écartent. Je sens cette brise sur cette nouvelle peau découverte. Un fin touché glisse de ma nuque à la naissance de ma poitrine, là où tout est dévoilé à la convenance de madame. Les poils se hérissent sur mon corps et ce n'est pas son odeur qui me fait cet effet, ni le froid inexistant mais bien juste son index. « Parfait. Vous m’apporterez un thé noir. » Puis elle part, ne laissant que son ordre raisonner dans ma tête jusqu'à exécution. La porte se ferme. Elle doit saluer les clients déjà déposés. Porte close, je me laisse fondre contre le mur, la poitrine qui se soulève pour respirer jusque éclatement. C'est comme... oui, une décharge électrique, une noyée qui revient à la vie. Ma main se pose là où Madame Lane a laissé de sa trace, de sa peau, tentant de calmer ce battement incessant.  

Je toque à la porte, le thé de Madame dans une main et un dossier bombé de photographies de femmes blondes avec leurs informations à la suite. J'entre discrètement, je n'ouvre pas comme un bourrin et je n'ouvre pas au complet, juste assez pour passer mon corps en vitesse. Je découvre l'emplacement de Madame Lane qui discute toujours avec eux. Personne ne prête vraiment attention à moi ; je ne suis pas très alléchante. Je dépose le thé et le dossier aussi discrètement qu'une souris. je me retourne, faisant face à la table mais reculant pour être au arrières de madame Lane. Je repousse une mèche blonde sous mon oreille et regarde les clients un à un sans me faire repérer sauf par l'un d'eux. Un homme au crâne à demi-dégarni, portant costume et le regard lubrique sur moi. Je hausse un sourcil interrogateur et suis son regard très persistant. Il ne me regarde pas moi, mais mes jumelles. fantastique. Je jette un coup d'oeil à Madame Lane la maudissant de m'user comme objet de convoitise sexuelle.

La réunion se déroule bien, je reste à ma position sauf lorsqu'on me demande de parler, chose qu'on ne fait jamais à une simple assistante rapporteuse de thé noir. Les clients serre la main de Madame Lane et moi, derrière elle, je les salut en me courbant comme une femme de chez eux. La porte se ferme à leur départ, me laissant avec l'imposante boss dans une imposante salle lumineuse. Je soupire et se fut bruyant. Je reboutonne ma chemise en ronchonnant de plus belle : « Un objet de convoitise sexuelle ? Sérieusement ? Vous vendez vos bagnoles comme ceci ? » Des mots peu distingués et un franc parlé qui m'échappe. Je vais me mordre la langue après cela, je le sens bien arriver. « Pardonnez-moi, mais la prostitution pour les hommes c'est pas pour moi ; je suis gay. » Je remonte mon visage en lissant les plis de ma chemise. Mon regard se porte sur elle bien malgré moi, sachant qu'il est aussi noir que le sien. Virée. Je sens la phrase venir gros comme le Titanic.



 
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MessageSujet: Re: (parker) entre patronne et employée. (#)   (parker) entre patronne et employée. EmptyMer 27 Juil - 14:30

❝ Entre patronne et employée ❞
Parker & Pauline

J’aime jouer avec le feu, ça a toujours été, depuis que je suis gamine. C’est comme si rien ne me faisait peur, ou du moins, en apparence. Parce que je reste un être humain et que moi aussi certaines peurs m’habitent, mais elle pointent plutôt du doigt quelque chose comme mon avenir amoureux ou tout ce qui se rapporte à mon futur, ou aux choses que je ne peux pas contrôler. Au boulot, je contrôle tout, jusqu’à l’embauche ou le licenciement de mes employés. Et Pauline n’y fera pas exception si elle ne se tient pas à carreaux. Elle est différente des autres, et pour le moment je n’ai pas à me plaindre, bien au contraire. Je m’amuse même à la déstabiliser pour voir comment elle pourrait réagir. Avant d’entrer en réunion, je déboutonne un peu plus son chemisier et je ne peux m’empêcher de sourire en la voyant tressaillir. Je peux voir à l’oeil nu les frissons qui se frayent un chemin sur sa peau alors que mes doigts la frôlent. J’adore ça. Et puis, soufflant le chaud et le froid, je lui file entre les doigts pour aller diriger ma réunion. Une fois en place, je fais mon travail à la perfection face aux investisseurs. Je remarque à peine Pauline qui entre et la gratifie d’un simple hochement de tête pour la remercier lorsqu’elle pose ma tasse de thé noir sur la table près de moi. Je jongle entre position assise les jambes croisées, et debout à marcher légèrement tout en parlant un jargon bien précis, appris sur le tas dans ce métier que j’apprécie de plus en plus. Après avoir obtenu gain de cause, je remercie mes collaborateurs asiatiques et les raccompagne jusqu’à la porte poliment. Si je suis un dragon, je sais aussi être polie, surtout envers ceux qui financent quasiment tout dans ce monde capitaliste. Pauline derrière moi les salue également et une fois la pièce libérée, je me laisse tomber dans le lourd siège en cuir noir, lâchant un léger soupir. Ma jeune assistante soupire à son tour, ce qui me fait tourner la tête en sa direction, ma tasse à moitié pleine entre les mains. Je la vois reboutonner sa chemise et je lève les yeux au ciel, m’attendant déjà à ce qu’elle fasse une réflexion. « Un objet de convoitise sexuelle ? Sérieusement ? Vous vendez vos bagnoles comme ceci ? » Je tourne la tête cette fois vers le dossier qu’elle a déposé sur la table un peu plus tôt tout en l’ouvrant pour regarder les photos. « Je ne vous ai vendu à personne que je sache, Pauline. » Je m’adresse à elle de manière assez froide sans même la regarder, puisque je suis concentrée sur les photos que je tourne une à une en essayant d’imaginer la jeune femme sur le papier, dans un magnifique cabriolet de la marque. « Pardonnez-moi, mais la prostitution pour les hommes c'est pas pour moi ; je suis gay. » Je lâche un rire cynique et fait pivoter mon siège pour lui faire face, avant de me lever de manière assez rapide, la rejoignant et frôlant presque mon corps avec le sien, volontairement, pour la déstabiliser une fois de plus. « Vous n’avez visiblement pas la bonne définition de la prostitution. Les hommes restent des hommes, ils sont déstabilisés face à une belle femme, et si on ne peut pas se servir de ça pour leur soutirer quelques millions de dollars, je ne vois pas pourquoi on a été affublées d’une poitrine qui les attire comme des mouches. » Je baisse les yeux sur sa jolie poitrine et redresse le regard pour le plonger dans le sien, un sourire carnassier au coin des lèvres. « Que vous aimiez les femmes, ils ne sont pas censés le savoir. Et ce n’est pas nécessairement quelque chose dont vous devez vous vanter, surtout dans une entreprise exclusivement masculine. Vous devez savoir mieux que personne à quel point les hommes adorent les lesbiennes… » Et ça me dégoûte tout particulièrement. Lorsque les hommes voient deux filles ensemble, ils n’imaginent pas qu’elles ont pu choisir le sexe féminin pour la simple et bonne raison qu’elle n’aimaient pas le sexe masculin. Eux pensent qu’une femme aura toujours besoin d’un homme pour le plaisir, mais ils ne se doutent pas une seule seconde à quel point deux femmes peuvent se donner beaucoup plus de plaisir qu’une femme en recevrait avec un homme. « Sachez tout de même que votre insolence vous coûtera cher, Melle Seiter. » Mon regard bifurque plus ou moins malgré moi sur ses lèvres desquelles je suis extrêmement proche. « Vous feriez ben de retourner au travail avant que je ne décide de changer d’avis et vous licencier, comme les autres avant vous. » Je m’éloigne finalement et referme le dossier qu’elle m’avait apporté. « Faites un tri plus important, il y en a trop je n’ai pas le temps de toutes les regarder. Tâchez d’avoir un peu plus de goût que ce chemisier. » Je la regarde une fois de plus avant de hausser un sourcil, et puis je disparais de la salle de réunion, laissant tout en plan pour qu’elle s’en occupe. Je retourne dans mon bureau pour passer quelques coups de fil. Je n’attend plus qu’une chose, que ma belle assistante revienne me donner ce dossier. Je m’amuse beaucoup à souffler le chaud et le froid avec elle…
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MessageSujet: Re: (parker) entre patronne et employée. (#)   (parker) entre patronne et employée. EmptyMer 27 Juil - 15:07

between my boss and me.
Parker & Pauline
Facteur de production et de transformation, il est une bénédiction divine susceptible de générer des richesses pour la prospérité et le bien-être de l’homme. La richesse n’est donc pas de la manne. Elle est plutôt la résultante d’un ensemble d’efforts (physiques et intellectuels), de privations et de sacrifices visant un objectif prédéfini.


La réunion file à une vitesse déconcertante. Je fixe les jambes de madame Lane, croisées, décroisées, comme si elle s'impatientait pour aller aux petits coins. Je soulève mon regard mon croiser celui du pervers. Elle se lève, marche, déambule tout en utilisant, de sa voix imposante, un vocabulaire détaillé. Mes yeux bougent sur son fessiers, une fois son dos tourné puis sur le pervers, quand elle se retourne. Je maitrise le voyeurisme discret comme une reine. La réunion est à son comble, les investisseurs s'en vont me laissant seule avec Miss Lane. Je soupire, rattache mes boutons comme il se doit afin d'éviter toute nouvelles tentions. Ma remarque m'échappe et je me maudis intérieurement. « Je ne vous ai vendu à personne que je sache, Pauline. » Elle feuillette les photographies pêché sur internet. Mon regard est rivé sur les boutons de ma chemise mais le son des feuilles me donne l'indice qu'elle se fiche vraiment de ma présence. Une nouvelle remarque m'échappe par colère qu'elle se fiche vraiment de moi. Et encore une fois, je me maudis clairement. Je maudis ma langue et mes lèvres. Je me maudis simplement. Alors, je soulève mon regard sur elle, ce dernier noir de colère sans que je ne le veuille vraiment. Son corps est contre le mien, mon souffle rebondit sur sa peau. Son odeur m'enivre encore une fois et mon manque se ravive. « Vous n’avez visiblement pas la bonne définition de la prostitution. Les hommes restent des hommes, ils sont déstabilisés face à une belle femme, et si on ne peut pas se servir de ça pour leur soutirer quelques millions de dollars, je ne vois pas pourquoi on a été affublées d’une poitrine qui les attire comme des mouches. » Maintenant, elle me prend pour une idiote. Je sais ce que prostitution signifie et ma métaphore n'était pas vraiment bien positionné, je l'avoue. Je regarde son regard sur ma poitrine et d'une façon, c'est comme si elle me déshabillait sur regard. Une chose qui ravive le courant dans mon corps. Elle remonte dans mon regard et là, je suis anéantie. Son regard est aussi grand que ses yeux. « Que vous aimiez les femmes, ils ne sont pas censés le savoir. Et ce n’est pas nécessairement quelque chose dont vous devez vous vanter, surtout dans une entreprise exclusivement masculine. Vous devez savoir mieux que personne à quel point les hommes adorent les lesbiennes… » Elle marque un but. Comme toujours et ça m'énerve vraiment ça. Son mot sur tout. Son imposante prestance, tel l'alpha sur les loups soumis. Dragon ou louve, elle est les deux à la fois. Il est vrai, les hommes aiment se donner un plaisir en observant deux femmes. Cela m'a toujours énervé. Les annonces sur internet, ces femmes que je pensait bisexuelles et célibataires avaient toutes l'envie de se aire un jolie triple avec leur copain. « Sachez tout de même que votre insolence vous coûtera cher, Melle Seiter. » Cette phrase me fait respirer de façon plus forte. Les lèvres entre-ouvertes, je sentais les siennes plus proches que je ne le voulais. Je ravale ma salive dans un bruit sourd. Dieu sait que la situation est faite pour se sauter à la gorge et continuer sur la table de réunion. « Vous feriez ben de retourner au travail avant que je ne décide de changer d’avis et vous licencier, comme les autres avant vous. » Casse-rêverie. Je reviens en papillonnant des cils. La bouche ébahie. Elle ferme le dossier et enchaîne : « Faites un tri plus important, il y en a trop je n’ai pas le temps de toutes les regarder. Tâchez d’avoir un peu plus de goût que ce chemisier. » Puis elle me laisse en plan, entre le chaud et le froid.

Je m'attèle à la tâche demandée devant mon écran d'ordinateur. Surligneur rouge, j'entoure les détails importants de chacune et je réussi à en garder cinq d'elle. Cheveux longs et brillants, gros seins, le clin d'oeil à la remarque de madame Lane dans la salle de réunion. J'empile les images dans le dossier, respire un grand coup avant de sortir de mon bureau. Un tour à gauche et je tombe sur sa porte close. Je signale ma présence par trois toques. J'entre et l’aperçois au téléphone. Je me fais encore petite et attend la fin de sa communication, le dossier entre les mains. En face d'elle, je tangue sur mes deux pieds. Le regard en l'air, de coté, je cherche à m'occuper le temps de son travail. La lèvre inférieure passant entre mes dents une fois sur deux. Communication terminée. Je dépose mon regard sur elle. « Voici cinq des filles selon les critères que je pense "attrayantes" pour les hommes. » Je parle de leurs seins, bien entendu. peut-être faux pour la plupart mais ravissants tout de même. « Dois-je refaire des recherches ? » Je demande parce qu'elle a cette manie de me faire tourner en bourrique. Finalement, je ne sais trop pourquoi je décide de lui dire ce qui me brûlait aux lèvre : « Pourquoi vous virez vos assistantes à la première erreur ? C'est une perte d'argent, de temps et de production de travail. » Si c'est parce que madame est perfectionniste, il faudrait qu'elle réfléchisse aux mots "seconde chance" avant d'anéantir des vies à tout va. Le chômage fait mal. Et si l'on nous vire pour un rien, notre confiance en soi prend un sacré coup.

 
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MessageSujet: Re: (parker) entre patronne et employée. (#)   (parker) entre patronne et employée. EmptyMer 27 Juil - 19:00

❝ Entre patronne et employée ❞
Parker & Pauline

Je ne tarde pas à retourner dans mon bureau pour continuer ma journée de travail. Elle est bien loin d’être terminée, je le sais, et pourtant j’ai hâte qu’elle se termine. Ces derniers temps, j’ai d’avantage envie de profiter de mes enfants, ma famille qui ressurgit de nulle part, l’envie aussi de ne plus penser à Lukas, cette femme qui est en train littéralement de me briser le coeur. Si j’avais su qu’un jour je dirai une chose pareille… Une succession de coups de fils me fatigue et lorsque Pauline entre dans mon bureau je suis encore au bout du fil, mes oreillettes vissées dans mes oreilles et je me masse l’arrête du nez, d’un air désemparé. Je relève à peine les yeux sur la jeune femme pour vérifier au moins que ce n’est rien d’urgent, mais à en voit sa posture, ça n’en a pas l’air. Je finis assez rapidement ma conversation et balance mes oreillettes sur le bureau avant de me laisser tomber dans le dossiers qui épouse mon dos à la perfection. Elle vient déposer le dossier sur mon bureau et je lui adresse enfin un réel regard. « Voici cinq des filles selon les critères que je pense "attrayantes" pour les hommes. » Je ne peux m’empêcher de lâcher un léger rire. Son vocabulaire n’est pas toujours approprié, mais elle a au moins le privilège de me faire sourire. Ce n’est pas donné à tout le monde. J’ouvre le dossier et regarde les photos des cinq jeunes femmes, en long en large et en travers. Je fais mon choix au fur et à mesure, par élimination. « Dois-je refaire des recherches ? » Je secoue la tête sans lui adresser un regard. « Ça devrait aller. Merci Pauline. » Je regarde attentivement les informations qu’elle a pris soin de mettre en avant, et la jeune femme reprend la parole alors que je la pensais en train de reprendre la route vers son bureau. « Pourquoi vous virez vos assistantes à la première erreur ? C'est une perte d'argent, de temps et de production de travail. » Je relève les yeux vers elle et pose mes coudes sur le bureau, joignant mes mains que je viens poser devant mon visage, mon index passant doucement sur mes lèvres pulpeuses. Je ne la lâche pas des yeux et hésite même à l’envoyer bouler. Finalement, je fais un signe de tête pour lui désigner le siège en face de mon bureau. « Asseyez-vous. » Elle pose une question, elle veut sûrement la réponse non ? Alors qu’elle s’asseye. Elle semble hésiter un instant mais finis par obéir, avant que je ne me lève, doucement, faisant le tour du bureau tout en laissant traîner le bout de mes doigts sur la lourde plaque en verre trempé que constitue mon bureau. « Je ne les vire pas à la première erreur. Enfin, tout dépend de l’erreur en question cela dit. Disons que j’ai vraiment besoin de quelqu’un qui sache composer avec mon caractère qui est loin d’être facile. L’assistante parfaite n’existe pas, mais je peux toujours essayer de m’en rapprocher. Et si je n’en gardais qu’une qui ne me convient pas, je ne suis pas prête de trouver la bonne ! » Je viens me placer juste en face d’elle, les fesses en appui sur le bureau, tout près de là où elle est assise. « Je pense que si j’avais dû vous virer au premier faux pas, vous ne seriez déjà plus là, je me trompe ? » Je garde mes mains posées sur le rebord du bureau, près de mes fesses, sans quitter la jolie blonde du regard. « Et puis pour être plus précise quant à la question posée, je me fous bien de la perte d’argent, de temps et de production. La fiabilité passe avant tout en ce qui me concerne… » Je continue de la regarder, ne quittant pas son regard inquisiteur. « Vous savez ce que doit être capable de faire mon assistante parfaite ? » Un rictus prend place au coin de mes lèvres, ce qui annonce simplement que j’ai une idée derrière la tête. Je me décale du bureau pour m’approcher d’elle, posant mes mains sur les accoudoirs du fauteuil qu’elle occupe. « Ces nouvelles chaussures me font un mal atroce, et je suis sûre que vous avez des doigts de fée… » Je viens de prononcer ces mots avec une voix sensuelle, plus chaude, plus aguicheuse. Je tire un peu le fauteuil pour le rapprocher du bureau et je me hisse sur ce dernier, un peu plus assise que tout à l’heure, avant de retirer une de mes chaussure à talons hors de prix pour lui présenter et qu’elle puisse me masser. Non, je ne plaisante pas. J’en ai l’air ?
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MessageSujet: Re: (parker) entre patronne et employée. (#)   (parker) entre patronne et employée. EmptyJeu 28 Juil - 19:26

between my boss and me.
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Facteur de production et de transformation, il est une bénédiction divine susceptible de générer des richesses pour la prospérité et le bien-être de l’homme. La richesse n’est donc pas de la manne. Elle est plutôt la résultante d’un ensemble d’efforts (physiques et intellectuels), de privations et de sacrifices visant un objectif prédéfini.


Elle feuillette mes recherches minutieusement. On est même pas à l'heure du déjeuner que je n'ai qu'une envie, retourner à l'appartement et m'affaler sur mon canapé à regarder les séries en replay que j'ai loupé hier soir par fatigue. J'ai envie d'aller sur skype, parler à ma famille restant en Allemagne, voir la tête de ma mère et me dire que pour une fois, elle me manque. Quand on vit à la maison familiale, dépendant uniquement de nos parents, on se dit tous qu'on a envie de les quitter. Puis quand on le fait, on a envie de les retrouver. Parce que la vie est plus dure que ce qu'on croit quand on est dépendant. Je lui demande si mes recherches ont besoin de révisions. « Ça devrait aller. Merci Pauline. » A ma grande surprise, elle refuse. Une blonde lui aurait-elle fait de l'oeil ? J'en suis heureuse et soulagée parce que ça m'énerve de faire cinq fois la même chose, la même journée. J'opine de la tête. Je ne sais pas trop si je dois partir ou rester et lui dire ce que je pense. Pour une fois. Ce n'est qu'une question qui en ressort. « Pourquoi vous virez vos assistantes à la première erreur ? C'est une perte d'argent, de temps et de production de travail. » Je tiens bien à savoir pourquoi on ne m'a pas virée dès le premier jour, ce qui m'attends... Elle lève ses yeux vers moi et je suis légèrement surprise par cela. Mes frissons reviennent quand elle laisse son index caresser ses lèvres si douces, si... encore une fois, imposantes. « Asseyez-vous. » Elle m'indique la place en face de son bureau. Je regarde la place, je la regarde. Je ne sais pas trop quoi en dire et finalement, je m'y avance doucement. Mon fessier s'enfonce automatiquement et par nervosité, j'entrecroise mes doigts, m'amusant avec. Je la regarde, je l'écoute. Impossible de ne pas écouter cette femme. Sa voix est comme sa personne, elle est présente partout où elle va. « Je ne les vire pas à la première erreur. Enfin, tout dépend de l’erreur en question cela dit. Disons que j’ai vraiment besoin de quelqu’un qui sache composer avec mon caractère qui est loin d’être facile. L’assistante parfaite n’existe pas, mais je peux toujours essayer de m’en rapprocher. Et si je n’en gardais qu’une qui ne me convient pas, je ne suis pas prête de trouver la bonne ! » Je hoche de la tête à la fin de chaque phrase. Je la suis du regard et elle vient s'installer devant moi. Le fessier délicieusement moulé dans cette robe de couturier, contre un bureau sans prix. Les mains fines de par en par de son postérieur, se tenant au rebord du bureau. Je soulève un regard, alors, dans le sien. Je suis intimidé par cette hauteur qui nous différencie mais soit, j'en ai l'habitude. « Je pense que si j’avais dû vous virer au premier faux pas, vous ne seriez déjà plus là, je me trompe ? » Pas faux. Je penche ma tête sur un coté, la lèvre entre mes dents et les épaules soulevées. « Sûrement. » Je garde le regard détourné, mes doigts se jouent entre eux. « Et puis pour être plus précise quant à la question posée, je me fous bien de la perte d’argent, de temps et de production. La fiabilité passe avant tout en ce qui me concerne… » Elle a toujours les mots pour me contredire et ça m'énerve. Qui cela énerverait pas ? « Vous savez ce que doit être capable de faire mon assistante parfaite ? » Je sens un poids s'appuyer sur le siège où je me trouve. Un bras devant moi. L'odeur de Parker. Mon coeur se stoppe et reprend dans un rythme plus rapide au fur et à mesure que mon regard regagne ma patronne. J'eus un hoquet de surprise en la voyant si proche de moi. « Je... Non... » Je répond dans un souffle profond, presque un gémissement. Mon regard divague entre ses deux yeux. Mes joues s'empourprent. « Ces nouvelles chaussures me font un mal atroce, et je suis sûre que vous avez des doigts de fée… » Pardon ? Je papillonne des cils. J'ai cru mal entendre ou alors je dois avoir une idée totalement dérisoire. Mais son geste à la suite me montre bien que non. Mon fauteuil se rapproche d'elle. Quelle force pour un bout de femme. Je la regarde, les yeux aussi rond que ceux d'un merlan. Complètement assise sur son bureau, elle me présente un de ces pieds nu. Je le regarde. Je la regarde. « Vous n'êtes pas sérieuse ? » Son attitude et le fait qu'elle insiste si fortement me montre que non. Hélas. « Vous l'êtes. » Conclus-je en hochant la tête. Je ne sais pas trop quoi en penser et encore moins ce que je dois lui répondre. Je regarde son pieds délicieusement bien dessiné, je dois l'avouer. Les veines en ressorte et je trouve ça très sexy. Non pas que je sois fétichiste des pieds mais les siens ont de quoi donner un orgasme juste à les voir. Je relève mon regard vers elle. « Ce n'est pas d'une assistante que vous auriez besoin, mais d'une masseuse. » Je me lève d'un bond, lui faisant face presque à la même hauteur et je sens regretter d'avoir refusé son ordre. « J'ai peut-être des doigts de fée mais honnêtement je préfère les utiliser pour d'autres activités plus... excitantes qu'un massage de plante de pied. » Je baisse un regard insistant sur son pied toujours dénudé. « J'ai signé pour être assistante professionnelle, au bureau. Pas une assistante de vie. Je suis certaine que les autres l'auraient fait sans broncher. Je suis certaine que vous avez l'habitude de ça. Cela doit être lassant à force d'ailleurs. Moi, je suis personne par rapport à vous ; juste l'ombre qui vous suit et vous apporte votre foutu café noir. » Mon ton est colérique, hystérique. Je regrette bien que ma langue fourche autant. Mais bon sang, je ne suis pas la bonniche. « En tant qu'assistante, je peux vous appeler la meilleure masseuse des pieds. Je peux faire partir vos ex, je peux vous faire annuler tout vos rendez-vous et me prendre des injures à la gueule pour vous. Mais vos pieds, les masser, ça non. Je ne suis pas votre copine, votre amie ou votre fille. Je suis personne. » Je respire, fortement. Je déballe tout, plus ou moins. « Une assistante devrait vous faire redescendre sur terre quand vous êtes trop haut. Si ce n'est pas moi votre parfaite assistante, soit. Je peux démissionner ou alors je vous appelle une foutue masseuse. Contentez-vous du fait que je suis personne sauf celle qui tient votre agenda et vos secrets si vous les laisser partir. » Rouge, je tourne mes talons et marche d'un pas rapide et lourd vers la porte pour l'empoigner avec rage.

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MessageSujet: Re: (parker) entre patronne et employée. (#)   (parker) entre patronne et employée. EmptyJeu 28 Juil - 22:46

❝ Entre patronne et employée ❞
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Elle m’écoute plus ou moins, je le sens, elle n’est qu’à moitié attentive, fuit mon regard, hoche à peine la tête, répond très brièvement. Elle m’a posé une question mais ne s’intéresse qu’à moitié de la réponse. Je me demande bien pourquoi elle a posé la question. Et puis, comme d’habitude, un besoin d’avoir l’attention, de tout contrôler, revient à plein galop, et je m’approche d’elle, changeant de sujet pour attirer son attention. Je lui fais alors comprendre que j’aimerai qu’elle me masse les pieds, ce qui semble la surprendre. C’était le but en même temps. « Vous n'êtes pas sérieuse ? » J’arque un sourcil, baissant à peine la tête, un micro sourire figé au coin des lèvres. « Vous l'êtes. » Elle baisse alors les yeux sur le pied que je viens de déposer sur sa cuisse, elle hésite. Je ne dirai pas non à un massage, mais j’espère au fond qu’elle refusera. « Ce n'est pas d'une assistante que vous auriez besoin, mais d'une masseuse. » Elle se lève rapidement, alors que je reviens croiser mes jambes, ne bougeant pas d’un millimètre. Si elle compte me faire peur, c’est raté, il m’en faut bien plus que ça. Je soutiens son regard avec une certaine poigne. « J'ai peut-être des doigts de fée mais honnêtement je préfère les utiliser pour d'autres activités plus... excitantes qu'un massage de plante de pied. » Je plisse les yeux, faisant de mon regard quelque chose de plus puissant encore, quelque chose de plus appuyé, presque menaçant. « Oh… j’aimerai bien voir ça… » Je continue de remuer le couteau dans la plaie, la pousser à bout comme j’ai fait avec les autres avant elle. Mais les autres n’avaient pas son caractère, pas cette envie de garder sa dignité. « J'ai signé pour être assistante professionnelle, au bureau. Pas une assistante de vie. Je suis certaine que les autres l'auraient fait sans broncher. Je suis certaine que vous avez l'habitude de ça. Cela doit être lassant à force d'ailleurs. Moi, je suis personne par rapport à vous ; juste l'ombre qui vous suit et vous apporte votre foutu café noir. » Elle s’énerve, le ton monte et je ne bouge pas, seul mon regard la suit pendant qu’elle s’agite. Mes mains se crispent un peu plus sur le bureau alors que je me sens bouillir. Je pourrai simplement l’arrêter net, lui demander de prendre ses affaires et quitter définitivement les locaux, mais une chaleur est déjà en train de fourmiller dans les bas de mes reins. Bordel, elle m’excite à s’énerver comme ça. « En tant qu'assistante, je peux vous appeler la meilleure masseuse des pieds. Je peux faire partir vos ex, je peux vous faire annuler tout vos rendez-vous et me prendre des injures à la gueule pour vous. Mais vos pieds, les masser, ça non. Je ne suis pas votre copine, votre amie ou votre fille. Je suis personne. » Cette fois je me redresse et viens croiser mes bras sans la lâcher des yeux. « Personne hum ? » Si elle était personne, elle ne serait pas là, et elle ne continuerait pas de déblatérer ses conneries, conneries qu’elle finira par regretter d’ici quelques secondes, si ça n’est pas déjà fait. Elle s’arrête le temps de prendre une inspiration pour recommencer son petit manège. Je pensais qu’elle en avait fini, mais ça n’a pas l’air d’être le cas. Soit, qu’elle termine, je lui assènerai le dernier coup un peu plus tard. « Une assistante devrait vous faire redescendre sur terre quand vous êtes trop haut. Si ce n'est pas moi votre parfaite assistante, soit. Je peux démissionner ou alors je vous appelle une foutue masseuse. Contentez-vous du fait que je suis personne sauf celle qui tient votre agenda et vos secrets si vous les laissez partir. » Elle s’empresse de faire volte-face pour se diriger vers la porte d’entrée de mon bureau. Elle croyait s’en tirer comme ça ? « Pauline ! » J’ai haussé le ton, un ton sec et cassant qui n’annonce rien de bon. Elle s’arrête, net, je ne lui en laisse pas le choix. Je renfile mon escarpin et descends de mon bureau pour me diriger vers elle alors qu’elle est de dos. Je repense à ce que me disait Kenzo la dernière fois, que si Pauline n’avait pas été à mon goût, je ne l’aurai pas embauchée. C’est faux, par contre, si elle n’avait pas été à mon goût, je l’aurai déjà licenciée plus d’une fois. Mais il y a quelque chose qui me rattache à elle, quelque chose en elle qui m’appelle, m’attire, et me voilà déjà dans son dos, mon corps frôlant le sien. Mon visage s’approche de son oreille et je viens y murmurer quelques mots. « De toute évidence, vous n’avez pas l’air de tenir à votre poste, Melle Seiter… J’aurai pu passer sur le refus du massage, mais j’ai en travers de la gorge tout l’argumentaire qui a suivi. » Je tends la main, frôlant son bras, pour atteindre la poignée de la porte. « Rejoignez votre bureau et réfléchissez à votre comportement. Je verrai si j’ai envie d’en parler un peu plus tard. Si ce n’est pas le cas, je ferai le déplacement pour vous apporter les papiers de votre licenciement. » J’ouvre la porte et la laisse quitter mon bureau sans un mot, avant de refermer la porte Je me retourne et souffle un peu pour essayer de faire passer cette excitation subite. Impossible de me contrôler. Je me dois pourtant de reprendre le travail. Mais c’est sans compter mon café fraichement servi qui se répand que ma robe hors de prix. « Putain… » Manquait plus que ça. Heureusement, j’ai toujours un rechange de côté, pour ce genre de problème. Je sors donc de mon placard un pantalon de tailleur d’une grande marque et un chemisier bleu pâle pendu sur un cintre, encore dans son emballage plastique depuis qu’il est revenu du pressing. Je retire ma robe, la pose sur le dossier du fauteuil où était assise Pauline un peu plus tôt. J’enfile mon pantalon et, chemise à la main, je me dirige vers mon bureau pour appuyer sur le bouton et ainsi parler à Pauline, puisque nos bureaux sont reliés par ce petit interphone spécialisé. « Pauline, j’ai besoin de vous immédiatement dans mon bureau, votre licenciement n’est plus au programme pour le moment. » J’enfile mon chemisier au moment où les trois coups sont frappés à ma porte et que je ne donne l’aval pour entrer. Mon chemisier est encore ouvert et je n’ai pas honte de laisser voir mon sous-vêtement à la jeune femme. Pendant que je lui parle, je commence à boutonner le chemisier en question. « Portez cette robe au pressing le plus vite possible avant que le café ne fasse une tâche irréparable. J’y tiens beaucoup. »

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MessageSujet: Re: (parker) entre patronne et employée. (#)   (parker) entre patronne et employée. EmptyJeu 28 Juil - 23:36

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Facteur de production et de transformation, il est une bénédiction divine susceptible de générer des richesses pour la prospérité et le bien-être de l’homme. La richesse n’est donc pas de la manne. Elle est plutôt la résultante d’un ensemble d’efforts (physiques et intellectuels), de privations et de sacrifices visant un objectif prédéfini.


Ma voix était haute, forte et pour une fois imposante. Bien que je le sais, on aurait dit une hystérique en furie, je ne regrette pas ou qu'à moitié mes paroles. Je parles, je gueule plutôt et je ne sais pas vraiment ce que je dis. La plupart de mes phrases ne veulent rien dire mais fallait que je vide mon sac. De toute évidence, il était hors de question que je me rabaisse à masser des pieds. Je le ferais, oui, mais pas parce que je suis son assistante. Combien même dans toute cette colère j'avais envie de sauter sur elle, je me retenais. Alors mon long discours terminé, quelques intervalles de la part de Madame Lane, qui, à chaque fois, ne faisaient que raviver le feu, j'étais à quelques pas de la porte. « Pauline ! » Le bon petit toutou en moi se réveille et vient stopper la furie qui avait pris possession de moi. Figée devant la grande porte, j'attends. J'entends ses pas vêtus de talons s'approcher de moi. Mon dos se crispe. Une douleur agréable envahit mon ventre quand je sens sa poitrine souffler contre mon dos. Son souffle chaud et parfumé se colle à mon oreille et chaque mots qu'elle me murmure devient des chatouilles dans tout mon corps. « De toute évidence, vous n’avez pas l’air de tenir à votre poste, Melle Seiter… J’aurai pu passer sur le refus du massage, mais j’ai en travers de la gorge tout l’argumentaire qui a suivi. » Merde. Je ferme mes yeux fortement, mordant l'intérieure de ma joue comme pour me punir d'avoir parlé sans m'en rendre tellement compte. « Rejoignez votre bureau et réfléchissez à votre comportement. Je verrai si j’ai envie d’en parler un peu plus tard. Si ce n’est pas le cas, je ferai le déplacement pour vous apporter les papiers de votre licenciement. » La porte s'ouvre et le couloir s'offre à moi. Je me crois sortir du bureau de la principale me disant de réfléchir à mon comportement avant de retourner en classe. Je lâche un soupir amusé avant de partir vers mon bureau, maudissant ma bouche.

Assise, affalée, sur ma chaise de bureau, je souffle pour retirer cette excitation. Ce sentiment perturbant entre la colère et l'envie maladif. Je regarde l'écran de mon ordinateur, en veille, je ne bouge plus. Je ne sais pas quoi penser, quoi en dire. Je vais être virée, c'est certain. Personne, jamais, n'a parlé ainsi à son propre patron et Dieu sait que c'est un argument de licenciement. Que vais-je faire sans ce boulot ? Retourner en Allemagne ? Pas le choix, ce boulot me maintient un visa béton. J'vais faire quoi moi en Allemagne ? Assistante ? Encore ? Tenir la boulangerie avec mes parents ? Aider mon oncle au garage ? Je peux peut-être négocier une place avec Parker pour aller dans le garage comme garagiste ? Ou alors comme vendeuse de voitures ? Je sais pas. Je suis perdue. Je prie Dieu de ne pas me faire virer et l'interphone annonce le bip puis sa voix résonne. Rien de plus me surprend. Un bond sur ma chaise et elle me parle. « Pauline, j’ai besoin de vous immédiatement dans mon bureau, votre licenciement n’est plus au programme pour le moment. » Fin. Je soupire de soulagement et appuie sur le petit bouton pour juste un léger oui. Je me relève, lisse les plis de mes vêtements et m'engage droitement vers son bureau. Je toque. Trois coups. Sa voix m'autorise à entrer et je pousse légèrement la porte pour entrer en filature. Je l'aperçois, à son bureau, vêtue d'un chemisier. Ouvert. Je ne peux empêcher mes yeux de contempler l'horizon qu'elle m'offre sans gênes et je dois avouer, comme je l'imaginais, elle a un corps splendide. Des formes bien gracieuses. Un ventre de béton. La couleur de sa peau est égale de partout. De ce que je vois. Elle attache les bouton de son chemisier et je m'avance en raclant ma gorge. « Portez cette robe au pressing le plus vite possible avant que le café ne fasse une tâche irréparable. J’y tiens beaucoup. » J'opine en silence et m'avance pour récupérer la robe sur le fauteuil où je fus assise avant d'annoncer théâtralement un bon licenciement. Je la laisse gracieusement pendre à mon bras et je tourne mes talons vers la porte. Une fois celle-ci ouverte, je fais face au couloir donnant sur l'accueil. Toujours dans son bureau, la main sur la poignée, je tourne légèrement mon buste et passe mon menton et mon regard par-dessus mon épaule. « Pour tout à l'heure, je suis désolée Madame Lane. Je ne pensais qu'à moitié mes paroles. » Je m'avance pour sortir mais m'arrête pour rajouter quelque chose que peut-être ne devrais-je pas dire : « Je ne devrais pas dire cela, c'est personnelle mais... Vous devriez respecter une personne pour ce qu'elle est réellement. Si vous ne voulez pas perdre des êtres chères. Je ne pense pas que vous soyez si... Reine des glaces que cela au fond. » Peut-être que si, finalement mais l'espoir fait vivre. Je baisse mon regard, sors et ferme la porte derrière moi. Je m'avance rapidement vers l'ascenseur, appuis pour que ce dernier ne monte me rejoindre. Les portes s'ouvrent. J'entre. J’appuie sur le dernier bouton du bas et il descend. J'interpelle un taxi et m'en vais pour le pressing attitré de madame.

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