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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 I'll be there for you 'cause you're there for me too - abery

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MessageSujet: I'll be there for you 'cause you're there for me too - abery (#)   I'll be there for you 'cause you're there for me too - abery EmptyJeu 12 Oct - 8:59

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L’accident de voiture dont tu avais été victime une semaine plus tôt t’avait chamboulée plus que tu ne l’avais anticipé. Tu ne t’étais jamais réellement imaginée avoir un accident de voiture car tu la prenais réellement peu préférant les transports en communs où tu pouvais te concentrer sur un livre, où tu pouvais penser à tout et à rien. Mais il avait fallu que tu prennes la voiture ce jour-là et voilà où cela t’avait emmené. Assise dans un lit d’hôpital depuis une semaine, un peu plus d’ailleurs avec une jambe dans le plâtre et une attelle au bras. Une chose était certaine, tu ne faisais pas les choses à moitié. Ce qui t’embêtait le plus dans cette histoire c’était que tu n’étais pas prête de retourner travailler. Ton métier demandait une mobilité totale et l’usage constant de tes bras alors tu ne serais pas de retour avant au moins un mois. Et cela te terrifiait parce que depuis plus de deux ans, tu passais la plupart de ton temps à l’hôpital, en train de t’occuper des autres pour ne pas penser à toi et à tes problèmes. Ce n’était peut-être pas la meilleure manière de faire les choses mais c’était la seule que tu avais trouvée, la seule qui avait fait sens pour toi. Aujourd’hui, tu étais consciente que tu allais te retrouver face à toi-même, sans aucun moyen d’y échapper et cela te faisait réellement peur. Parce qu’il y avait des réalités que tu ne voulais pas regarder en face, que tu ne voulais pas accepter, pas encore. Tu avais reçu de la visite, la plus surprenante avait été celle de Sean même si au fond cela n’aurait pas dû te surprendre plus que cela. Mais tu pensais qu’il était en train de tourner la page et qu’il pourrait prendre des nouvelles sans venir te voir. Tu t’étais trompée pour une fois et tu n’avais jamais été aussi heureuse d’avoir tord. Sean et toi n’aviez pas encore discuté de ton avortement, de cet épisode qui vous avait amené à cette séparation qui s’éternisait aujourd’hui car tu étais incapable de signer ces maudits papiers. Tes parents étaient venus eux aussi bien entendu complètement paniqués à l’idée qu’ils aient pu te perdre. Ton père avait fini par te demander si Sean était venu et avait semblé content d’apprendre que oui, il était venu. Tu ne te faisais pas d’illusion sur l’opinion que tes parents avaient de ton mari mais après presque une année passée chez eux, ils avaient fini par comprendre que tu mènerais ta vie comme tu l’entends et qu’il faudra qu’ils acceptent. Tu n’as jamais été attirée par les gosses de riche que tu côtoyais quotidiennement à une époque, cela ne changera pas maintenant. Et puis il y a eu Cade, Sawyer aussi et Abby.

Abby à qui tu avais donné ta date de sortie de l’hôpital quelques jours plus tôt et qui s’était immédiatement proposée pour te raccompagner à ton appartement faire une valise pour repartir chez tes parents. Tu avais toujours été quelqu’un d’assez réaliste et il fallait le reconnaître, tu étais incapable de vivre seule dans l’état actuel des choses. Tes parents avaient de la place et surtout une chambre de libre au rez-de-chaussée de leur maison. Ce n’était pas la tienne mais tu étais incapable de monter des marches plusieurs fois par jour pour l’instant. Pire, tu allais devoir te contenter d’un fauteuil roulant le temps que ton bras se remette et que tu puisses utiliser des béquilles. D’après les médecins, ta blessure au bras devrait se remettre rapidement mais la dépendance que cela entraînait ne facilitait pas les choses. Le jour du départ, les infirmières t’avaient donc installées dans un fauteuil roulant et c’est près de la fenêtre que tu attendais Abby. Cette dernière avait été un grand soutien pendant cette semaine de repos où ton rythme effréné te manquait. Des petits coups furent frappés à la porte de ta chambre et tu te retournais pour voir entrer la belle blonde. « Salut toi. » Lui dis-tu avec un petit sourire. « Comment tu vas ? » Lui demandas-tu simplement alors qu’Abby s’approchait. « Viens-là que je te dise bonjour correctement. » Dis-tu en lui tendant ton bras valide. Tu avais l’habitude de prendre Abby dans tes bras pour la saluer alors tu ne voulais pas briser la tradition. Mais cette fois, tu ne pouvais pas lui sauter dans les bras.


Dernière édition par Avery Sawyers le Dim 22 Oct - 10:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I'll be there for you 'cause you're there for me too - abery (#)   I'll be there for you 'cause you're there for me too - abery EmptyLun 16 Oct - 21:31


I'll be there for you, 'cause you're there for me too

Abby Llewellyn & Avery Sawyers



P arti comme c’était, Abby allait finir par interdire à ses proches de monter dans une voiture. Il y a quelques mois, c’est pour lui annoncer que son petit ami, Cade, avait eu un accident au terme d’une soirée avec son frère. Et le moins qu’on puisse dire c’est que cet évènement avait mis un désordre monstrueux dans sa vie. Le changement le plus notable demeurait sa rupture avec Cade, passé depuis au statut d’ex. Et puis il y a une semaine, c’était pour lui annoncer qu’Avery, sa meilleure amie, avait à son tour fini dans le décor qu’on l’avait appelée. Depuis, les allers-retours à l’hôpital avaient repris leur place pour sa vie, non plus pour venir prendre des nouvelles de Ryan mais pour venir tenir compagnie à sa meilleure amie. L’hôpital, c’était déjà pas la joie alors avec une jambe et un bras en vrac, ça devait être ennuyeux à mourir – ce qui était un comble pour un lieu duquel vous êtes censé ressortir en meilleur état que quand vous y êtes rentrés. M’enfin, ne nous attardons pas sur des questions existentielles.

Durant sa précédente visite, Avery informé Abby se sa date de sortie et la blonde s’était immédiatement proposée pour jouer les taxis et la ramener chez ses parents. Abby avait proposé sans même prendre le temps d’y penser. Quoiqu’il arrive, quoi qu’elle puise avoir de prévu quand Avery serait libérée de sa prison, elle s’arrangerait. Avery l’avait accueillie à bras ouverts lorsqu’elle était partie de chez Cade et avait débarqué sur le pas de sa porte, c’était la moindre des choses que de lui venir en aide. Chacun son tour. Et puis, ça sert à ça les amis, non ? Après son entraînement du jour Abby avait donc fait un rapide détour par les vestiaires le temps de prendre une douche et de se changer pour, finalement, filer à sa voiture et prendre la direction de l’hôpital où devait déjà l’attendre Avery, désespérément coincée dans son fauteuil à roulettes. Se mettre une jambe dans le sac, ce n’était déjà pas drôle, y ajouter un bras et là, c’était clairement l’enfer. Adieu les béquilles, bonjour le fauteuil. C’était franchement pas de bol.

Il ne fallu pas bien longtemps à Abby pour rejoindre l’hôpital. Les rues n’étaient pas bondées à cette heure-là et elle ne tarda pas à se glisser hors de sa voiture direction l’entrée de l’hôpital et la chambre de son amie cascadeuse d’un jour. Quelques coups frappés à la porte, et la tornade blonde pénétra dans la chambre, adressant un grand sourire à son amie postée devant la fenêtre. Peu importe combien ses histoires avec Cade pouvaient lui peser, il était hors de question qu’elle soit autre chose que joyeuse face à Avery. Elle avait d’autres choses à gérer que leurs histoires de crétins têtus handicapés de la communication. Salut toi. Comment tu vas ? demanda Avery alors qu’Abby refermait la porte derrière elle. Viens-là que je te dise bonjour correctement. Sans se faire prier, Abby s’approcha de son amie et se pencha vers elle pour la serrer dans ses bras. Je vais bien et toi ? Prête à quitter ta suite cinq étoiles ? demanda-t-elle une fois qu’elle se fut redressée. Abby n’était clairement pas une grande fan des hôpitaux. Moins elle y allait, mieux elle se portait même si, son corps étant son premier outil de travail, elle se devait d’en prendre soin. Casse-cou qu’elle était, elle avait été amenée plus d’une fois à visiter divers services d’urgences à travers le monde et comme visite culturel, il y a quand même plus passionnant. C’est les médecins qui vont faire la tête. Ils vont perdre leur patiente la plus sexy, quel dommage, lança-t-elle, dans l’espoir d’arracher un sourire à son amie. T’as rassemblé toutes tes affaires ou t’as encore besoin d‘un coup de main ? Abby parcouru la pièce du regard à la recherche du sac d’Avery, ou même d’un vêtement oublié dans un coin.  

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MessageSujet: Re: I'll be there for you 'cause you're there for me too - abery (#)   I'll be there for you 'cause you're there for me too - abery EmptyDim 22 Oct - 10:41

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S’il y avait bien une chose qui t’avait permis de tenir tout au long de cette semaine et demi enfermée dans ta chambre, c’était la présence de tes amis. Ils avaient été d’un soutien sans faille dans cette épreuve et tu ne savais pas encore comment les remercier mais tu espérais que tu allais trouver. L’hôpital était un endroit maudit pour beaucoup de tes amis et ce n’était pas très sympa de les y traîner de nouveau mais finir clouée dans un lit d’hôpital n’avait pas été un souhait non plus de ta part. Comme tous les accidents, on ne les prévoit pas bien heureusement. C’était Abby qui s’était portée volontaire pour te ramener chez tes parents que tu avais quittés un mois plus tôt. Ces derniers étaient ravis de te voir revenir à la maison et tu savais que ta mère prendrait bien soin de toi. C’était ce dont tu avais besoin car il n’était pas question de te débrouiller seule dans ton état. Avant que ton amie n’arrive, l’infirmière t’avait aidée à faire ta toilette, à t’habiller puis à t’installer dans le fauteuil roulant mis à ta disposition jusqu’à ton rétablissement. Elle avait ensuite rangé tes différentes affaires dans ton sac avant de te laisser seule. Il était étrange de devenir la patiente de ses collègues mais tu ne pouvais pas te plaindre, ils avaient pris vraiment soin de toi et surtout, ce que tu avais particulièrement apprécié c’était quand certains de tes collègues venaient déjeuner avec toi le midi pour leur pause déjeuner. C’est réellement les meilleurs moments que tu as passé dans cette chambre avec ceux où tu as reçu de la visite bien entendu. Tu vas te sentir légèrement seule en comparaison dans la maison de tes parents même si les deux étant désormais à la retraite, ils seront là tout le temps.

C’est donc patiemment que tu attendais ton amie, ta petite bombe blonde. Tu n’avais pu t’empêcher de remarquer qu’elle n’avait pas beaucoup parlé d’elle lors de ses dernières visites or tu voulais savoir comment elle allait. Tu avais vu Cade de ton côté et même si tu espérais de tout ton cœur que tes deux amis se remettraient ensemble, tu n’étais plus aussi certaine que cela soit l’outcome de cette situation. Tout avait changé pour Abby suite à l’accident de voiture des Braxton, pour toi rien n’allait changer très certainement. Comme tu l’avais prévu, Abby fit une grande entrée et ne tarda pas à répondre à ta question : « Je vais bien et toi ? Prête à quitter ta suite cinq étoiles ? » Tu laisses échapper un petit rire face à cette question de ton amie. Certes ce n’est pas un hôtel cinq étoiles mais tu n’as plus mis les pieds dans un hôtel depuis trop longtemps pour savoir à quoi ces derniers ressemblent non plus. « A part mon bras et ma jambe, ça va plutôt bien. » Dis-tu avant d’enchaîner : « Et je n’ai pas à me plaindre, on a bien pris soin de moi. » Dis-tu simplement en haussant les épaules. C’était vrai. Tu veillais toujours à prendre soin de tes patients et on avait fait la même chose avec toi quand les situations s’étaient inversées. « C’est les médecins qui vont faire la tête. Ils vont perdre leur patiente la plus sexy, quel dommage ... T’as rassemblé toutes tes affaires ou t’as encore besoin d‘un coup de main ? » La légèreté d’Abby, ses petites blagues et taquineries t’ont manquées … Oui tu ne peux pas te déplacer seule mais au moins, tu as ton amie pour mettre un sourire sur tes lèvres. « Tu sais très bien qu’il n’y a rien de plus tue l’amour qu’une patiente sur un lit d’hôpital. » Lui dis-tu tranquillement. Tu n’avais jamais eu ce problème vu que tu travaillais avec des enfants mais tu ne voyais pas comment quelqu’un pouvait être sexy dans les robes difformes de l’hôpital et en n’ayant pas la force de toujours bien s’apprêter. « L’infirmière a préparé mes affaires, je n’avais pas grand chose, elles devraient être par là. » Dis-tu en montrant le lit derrière lequel ton sac devait se trouver. « Merci d’être venue me chercher Abby, ça me fait plaisir. » Dis-tu avec un petit sourire. « Qu’est-ce que tu me racontes de beau ? »
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MessageSujet: Re: I'll be there for you 'cause you're there for me too - abery (#)   I'll be there for you 'cause you're there for me too - abery EmptyJeu 26 Oct - 23:16


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Abby Llewellyn & Avery Sawyers



L es amis, c’est important. Abby l’avait toujours su, bien sûr, même si ceux avec qui elle avait réussi à garder contact malgré sa vie de nomade n’avaient pas été nombreux pendant toutes les années qu’elle avait passées sur les route, allant de compétition en compétition. Ces trois dernières années, elle avait eu plus que jamais l’occasion de s’en rendre compte. Avery était importante. Aussi improbable qu’ait pu sembler leur amitié, elle demeurait sa meilleure amie et aussi je-m’en-foutiste que puisse être Abby, elle ne prenait pas ça à la légère. Son sang n’avait fait qu’un tour lorsqu’on l’avait appelée pour la prévenir de l’accident. Après Cade, Avery. Pas encore. Mais elle allait bien. Elle n’était pas tout à fait entière mais il avait vite été clair que sa vie n’était pas en danger et Abby en avait été soulagée. Vu le mal qu’elle avait eu à surmonter la mort de son frère, elle n’était pas franchement prête à faire face à un autre deuil.

Alors sa meilleure amie, elle en prenait soin. Elle était venue lui rendre visite autant que possible pour tromper la solitude de sa chambre d’hôpital. Elle s’était portée volontaire pour la ramener jusqu’à chez ses parents. Elle avait aussi fait savoir à Avery que si elle avait besoin de quoi que ce soit, elle n’avait qu’à l’appeler. A une époque, il aurait incombé à Sean de prendre soin de sa femme mais vu leur situation actuelle – aussi glorieuse que celle d’Abby et Cade – elle avait choisi d’endosser cette responsabilité. Ce n’était pas grand-chose. Loin d’être une corvée. Si être avec Avery avait été une corvée, elle ne la considèrerait pas comme sa meilleure amie. Logique !

A part mon bras et ma jambe, ça va plutôt bien. Et je n’ai pas à me plaindre, on a bien pris soin de moi. Abby sourit à ses paroles. L’avantage de connaître la grande majorité du personnel hospitalier. Evidemment que ses collègues de travail étaient aux petits soins pour elle. Il en aurait peut être été autrement si Avery avait été une véritable garce, mais elle était tout le contraire. Ils ont plutôt intérêt ! S’il ne s’étaient pas bien occupés d’elle, Abby ne se serait pas gênée pour aller ruer dans les brancards. Elle n’en serait pas à son premier scandale à l’hôpital. Un de plus, un de moins, qu’est-ce que ça change ?

Tu sais très bien qu’il n’y a rien de plus tue l’amour qu’une patiente sur un lit d’hôpital. Abby haussa les épaules, l’air songeur. Oh, ça dépend... répondit-elle, balançant légèrement ses jambes d’avant en arrière. Le petit médecin des urgences de Londres que j’ai retrouvé dans une des salles de repos après un petit accident ne semblait pas de ton avis. Si elle arborait un air tout ce qu’il y a de plus angélique, le sous entendu était clair. Elle n’aurait pas besoin de faire un dessin. Mais j’avoue que le bras et la jambe dans le plâtre… T’as un peu abusé là. Au-delà du manque de glamour, c’est pas super pratique, ajouta-t-elle, le plus sérieusement du monde, un petit sourire en coin qui voulait tout dire placardé sur les lèvres. Etait-elle gênée de parler de sa vie sexuelle ou de l’absence de celle d’Avery ? Pas le moins du monde. Il en fallait plus que ça pour l’embarrasser.

Lorsqu’Avery lui indiqua que l’infirmière avait préparé ses affaires et avait laissé son sac de l’autre côté du lit, Abby se pencha en arrière afin de vérifier, tandis que son amie poursuivait cette petite conversation. Merci d’être venue me chercher Abby, ça me fait plaisir. Qu’est-ce que tu me racontes de beau ? Abby balaya ses remerciements d’un revers de la main. Comme si elle avait besoin de la remercier. Abby n’était pas du genre à se forcer à faire quoi que ce soit. Si elle était là, c’était de bon cœur. Oh, pas grand-chose. La routine. Mes cours, les entraînements, le nouvel apaprt’… Elle haussa à nouveau les épaules. Oh, tu te rappelles cette fille, Kaia, l’autre débile présentatrice de télé-achat ou je ne sais quelle connerie ? Je m’étais pris le bec avec elle une fois en soirée ? C’est ma voisine. T’as pas idée combien elle était ravie de nous voir débarquer, moi, ma sale tronche et mes fringues pas du tout à la mode dit-elle, ajoutant au passage une imitation caricaturale de cette espèce de petite princesse qui se croyait au dessus de tout le monde juste parce qu’elle avait une tronche pas trop dégueulasse et une passion développée pour le shopping. Entre pot de fleur de télé achat ou championne d’escalade, le choix était vite fait. Mais faut de tout pour faire un monde, paraît-il. M’enfin, bref. On va pas passer la journée ici. On y va ? Abby, éviter les sujets qui fâchent ? Oui. Tout à fait. Cade ? Inconnu au bataillon.  

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MessageSujet: Re: I'll be there for you 'cause you're there for me too - abery (#)   I'll be there for you 'cause you're there for me too - abery EmptySam 11 Nov - 21:29

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Les accidents de voiture, c’est courant … Tu vois des blessés arriver tous les jours suite à des accidents de voiture. C’est un peu plus rare pour toi parce que tu es pédiatre mais il arrive que dans des situations d’urgence, tu aies à t’occuper d’enfants provenant directement de scènes tragiques. Ce n’était jamais un moment facile de ta journée. Comme tout le monde, tu n’avais pas prévu d’avoir un accident de voiture. Tu te serais bien passée de ces blessures mais tu te serais également passée de faire peur à tes amis. Dans ton entourage, les accidents de voiture avaient déjà fait bien assez de dégâts, tu ne voulais faire peur à personne. Mais comme son nom l’indique, il n’y a pas vraiment moyen de prévenir un accident à part prendre le bus ou ne pas aller travailler. Et encore, même les piétons ne sont pas à l’abri. Tu es donc très reconnaissante que tes amis aient été là pour toi malgré la peur que tu as dû leur faire quelques jours plus tôt. Abby avait été là plus que les autres, presque autant que tes parents et cela t’avait fait chaud au cœur. Depuis son retour à Island Bay, vous aviez réussi à construire un lien particulier certes mais assez fort et les visites à répétition de ton amie en étaient la preuve. Une amie qui s’était proposée pour te ramener chez tes parents, un domicile que vous aviez partagé quelques temps pour le pire. Oui, Abby et toi vous n’étiez pas faites pour vivre sous le même toit c’est comme ça. Comme à son habitude, la blondinette entra dans la pièce comme une tornade animant de suite cette pièce morne. Face à sa question, tu lui assurais qu’on avait bien pris soin de toi, tu avais particulièrement apprécié que tes collègues viennent déjeuner dans ta chambre pour te tenir compagnie de temps en temps. « Ils ont plutôt intérêt ! » Tu laisses échapper un petit rire. A l’hôpital, c’est votre métier de prendre soin des gens. Tu sais que tu y fais toujours très attention de ton côté. Pour toi, c’est surtout les parents qu’il faut rassurer et mettre à l’aise, les enfants sont beaucoup plus simples à gérer. Quand Abby te parla de ton sex appeal, tu ne pus t’empêcher de douter légèrement de ses dires. Oui parce que bon, tu n’avais pas réellement été au meilleur de ta forme ces derniers temps. « Oh, ça dépend... Le petit médecin des urgences de Londres que j’ai retrouvé dans une des salles de repos après un petit accident ne semblait pas de ton avis. Mais j’avoue que le bras et la jambe dans le plâtre… T’as un peu abusé là. Au-delà du manque de glamour, c’est pas super pratique » Tu ne pus t’empêcher de laisser échapper un petit rire quand Abby te parla de ce médecin anglais. C’était bien le genre de ton amie ça. De ton côté cela ne t’avait certainement pas traversé l’esprit car toutes les personnes ayant pris soin de toi depuis ton arrivée à l’hôpital en tant que patiente étaient des collègues. Et puis il y avait Sean. Quoi que les autres en pensent, tant que votre divorce n’est pas prononcé, tu ne peux pas envisager laisser quelqu’un d’autre te toucher. Alors oui, un corps contre le tient ça te manque mais tu as appris à faire avec. « Tu es insatiable. » Lui dis-tu pour la taquiner avant d’ajouter : « Si j’avais pu choisir, j’aurais préféré ne rien me casser mais malheureusement ce n’était pas des options à la carte. » Dis-tu avec un petit sourire en coin au bord des lèvres.

Ce fut ensuite à ton tour de poser des questions pour demander à Abby ce qu’elle avait à te raconter. Bon, tu l’as vue régulièrement mais tu ne doutes pas qu’avec Abby, il y aura toujours quelque chose à raconter. « Oh, pas grand-chose. La routine. Mes cours, les entraînements, le nouvel apaprt’… Oh, tu te rappelles cette fille, Kaia, l’autre débile présentatrice de télé-achat ou je ne sais quelle connerie ? Je m’étais pris le bec avec elle une fois en soirée ? C’est ma voisine. T’as pas idée combien elle était ravie de nous voir débarquer, moi, ma sale tronche et mes fringues pas du tout à la mode » Tu ris de bon cœur cette fois. Tu n’as jamais rencontré la jeune femme en question mais tu en as entendu parler par Abby qui avait passé un long moment à s’énerver contre elle. Tu ne pouvais t’empêcher de te dire que le destin faisait bien les choses quand même. Quelle était la probabilité que les deux habitent à côté ? Mais elles ne sont pas obligées de se voir non ? « T’as jamais eu de chance quand même. » Commenças-tu à dire avant d’ajouter : « Je ne vois pas pourquoi ça la dérange que tu débarques avec tes fringues. Ce n’est que ta voisine, pas ta colocataire, vous n’aurez pas à vous voir. » Tu l’espérais en tout cas parce que sinon tu allais entendre parler de Kaia pendant un moment encore. Cela ne te dérangeait pas mais tout de même. Tu notais qu’Abby n’avait pas parlé de Cade dans cette tirade sur sa voisine mais tu décidais de parler du blondinet plus tard. « M’enfin, bref. On va pas passer la journée ici. On y va ? » N’attendant pas ta réponse, Abby s’était emparée du sac bien préparé par l’infirmière. Elle le déposa sur tes genoux avant de se mettre derrière le fauteuil pour le pousser. « Let’s go ! » Dis-tu alors que vous preniez la direction de la sortie. Alors que vous avanciez dans les couloirs, tu ne pus t’empêcher de dire : « Au fait, Cade est passé me voir il y a deux jours. » Tu laissais cette information faire son chemin dans les oreilles de ton amie qui comprendra bien vite où tu veux en venir.
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MessageSujet: Re: I'll be there for you 'cause you're there for me too - abery (#)   I'll be there for you 'cause you're there for me too - abery EmptyJeu 16 Nov - 1:00


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Abby Llewellyn & Avery Sawyers



V aut mieux en rire qu’en pleurer. Voilà qui aurait pu être la devise d’Abby. Car la jeune galloise était du genre à rire de tout. Avery avait eu un accident ? Oui, ça craint. Elle s’en serait bien passée et son amie aussi, à n’en pas douter. Mais elle allait bien. Quelques os de cassés mais dans l’ensemble, plus de peur que de mal. Alors inutile d’en faire un drame. L’hôpital, c’était d’un ennui mortel, au moins elle y amenait un peu d’animation. Et puis, Avery n’avait certainement pas besoin d’entendre qu’elle lui avait collé une trouille bleue, ou qu’elle avait interdiction de mourir, de quelque manière que ce soit. C’était une évidence. Bien entendu, il y avait des sujets qui ne la faisaient pas rire, même avec tous les efforts du monde. Ces sujets, généralement, elle préférait les éviter.

C’était aussi pour cela qu’elle avait un débit de conneries si élevé. Tant qu’elle relatait ses ébats d’antan avec un charmant médecin londonien, elle ne parlait pas de son crétin, de cette rupture qu’elle avait toujours bien du mal à digérer, ou du fait que pour la première fois de sa vie, elle semblait bien incapable de passer à autre chose. C’est aussi pour cela que lorsqu’Avery lui demanda ce qu’il y avait de nouveau dans sa vie, elle préféra parler de son idiote de voisine plutôt que de son crétin des îles. Râler après Kaia, ce n’était pas déprimant. Ca ne la mettait même pas en colère, vraiment. Ca l’amusait, même, d’arriver comme un cheveu sur la soupe dans la vie de cette fille. Elle ne pouvait pas l’encadrer, et c’était réciproque. Elles étaient différentes, pas compatibles. Petite garce prétentieuse et soucieuse de son apparence autant que de celle des autres contre garçon manqué je-m’en-foutiste. Elles n’étaient pas faites pour s’entendre et Abby doutait sincèrement que cela changerait un jour. T’as jamais eu de chance quand même. Je ne vois pas pourquoi ça la dérange que tu débarques avec tes fringues. Ce n’est que ta voisine, pas ta colocataire, vous n’aurez pas à vous voir. fit remarquer Avery alors qu’Abby était occupée à aller récupérer son sac. Elle avait tout à fait raison. Elles partageaient un palier, pas un appartement. Et puis, Abby était une chieuse. La seule idée que sa présence puisse déranger Kaia était satisfaisante. Tu me connais de toute façon, il en faudra plus que ça pour me faire fuir. Plus je vais la gêner et plus ça va m’amuser, admit Abby en déposant le sac sur les genoux d’Avery avant de passer derrière son fauteuil. C’était quand même vachement plus pratique pour la pousser.

Elles quittèrent donc la chambre. Abby, qui passait décidément trop de temps dans les hôpitaux en ce moment, était bien contente de ne plus avoir de raison de s’y rendre. Elle avait sa dose. Elles parcouraient les couloirs depuis quelques mètres seulement lorsqu’Avery décida finalement de mettre les pieds – ou le pied, en l’occurrence – dans le plat. Au fait, Cade est passé me voir il y a deux jours dit-elle d’un air détaché. Abby savait qu’en lui demandant des nouvelles, elle s’était attendue à entendre parler de Cade, pas de sa truffe de voisine. Mais depuis le temps qu’elles se connaissaient maintenant, Avery savait comment elle fonctionnait. Abby était passée maître dans l’art d’éviter les sujets qui fâchent. Il n’y en avait pas beaucoup, certes, mais pour en entendre parler il fallait lui tirer les vers du nez.

Dès qu’Avery avait prononcé le prénom de son ex, Abby s’était renfrognée.  Je me demandais combien de temps tu mettrais avant d’aborder le sujet. T’as tenu plus longtemps que ce que je croyais, dit Abby en pressant le bouton de l’ascenseur, arrêtant le fauteuil face à la porte. L’ascenseur… Elle s’était justement retrouvée coincée dans l’un des ascenseur de ce même hôpital avec lui il n’y a pas si longtemps que ça. C’était cool lui avait-il dit après qu’ils aient enfin réussi à échanger quelques mots dans le calme. Abby lui avait même avoué qu’il lui manquait, elle s’était excusée… C’était cool. Mais quel crétin. Abby fut tirée de ses pensées par l’ouverture des portes de la boite de conserves, et poussa le fauteuil à l’intérieur. Je suppose que quand il est venu te voir, il avait aussi peu envie de parler de moi que moi de lui, ajouta-t-elle d’un ton qui se voulait détaché, mais dont l’intonation fut trahie par la brutalité avec laquelle elle actionna le bouton du rez-de-chaussée.  

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MessageSujet: Re: I'll be there for you 'cause you're there for me too - abery (#)   I'll be there for you 'cause you're there for me too - abery Empty

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