Il faut savoir regarder dans le rétroviseur ♟ Aidean

Un vendredi treize, je ne sais pas ce que cela évoque pour vous, mais pour moi autant dire que je n'ai pas encore un pied par terre, je suis convaincue de passer une très mauvaise journée. Voilà, donc une raison pour me charrier, mais oui je suis une grande superstitieuse  Je suis donc de mauvaise humeur, alors que je me lève au même rythme que les premiers rayons du soleil ; aujourd'hui encore, c'est une grande journée qui m'attend. Alors que je bois comme habitude, mon café debout seule dans la cuisine, depuis peu mon ordinateur est ouvert sur le bar de la cuisine ouverte, attendant en effet un e-mail de Solitary soul. Cette correspondance entamée depuis peu, se révèle être comme une bouffée d'oxygène à vrai dire. On ne peut pas pourtant dire, que l'on échange avec légèreté, où sur des sujets comiques loin de là ; se confiant toujours l'un à l'autre, sur notre vie, et nos souffrances. Au début , j'ai pensé que cela ne servira à rien ; qu'après quelques échanges, cela serait terminé …. Prenant cela pour un défouloir, je me suis retrouvée dans la détresse de cette homme. Dans son envie de connaître l'amour aussi, sans doute parce que mon couple, et en perdition, j'ai besoin d'y croire encore ; que l'on me donne une raison de me battre, quitte à me perdre dans la bataille. Solitary soul, quand il parle de l'amour, sans même l'avoir connu, on à qu'une envie le vivre à cent à l'heure, de peur que ce bonheur intense nous quitte bien trop tôt ! J'avais oublier cette envie, ce sentiment qui vous donne des ailes, malheureusement, je ne saurais dire si je parviens encore à descellée cette volonté de retrouver, l'envie d'autrefois dans les yeux de mon mari....

Finissant ma tasse, je check alors mes mails en quête d'une réponse de sa part ; mais alors que je commence à parcourir cette dernière, j'entends un bruit qui provient de l'étage. Rabattant ainsi le couvercle de mon ordinateur avec rapidité, comme une enfant qui a peur d'être pris en faute, je tente de dissimuler mon émotion après la lecture. C'est mon aînée qui descend, et qui après tant de semaines à enfin un signe de tendresse : m'embrassant sur la joue tout en préparant son bol de céréales, mais quand elle passe près de la cafetière je l'interpelle. « Pas si vite, je t'ai déjà dit que tu étais trop jeune pour le café. » Comme elle hausse les épaules et soupirs, avant qu'elle me coupe je poursuis. « Je sais tout tes ami(e)s en boivent, et tu as quinze ans, mais ici Emily c'est chocolat chaud ou déca à toi de voir. »
Voilà je fais un pas vers elle, comme le la conseiller ma psychiatre, le début de matinée se passe donc dans le calme, je vais mes prières pour que la suite de ce jour soit ainsi, mais en bonne poissarde j'en doute !

Il est maintenant quatorze heures, et me voilà coincée dans la circulation alors que je n'ai qu'un quart d'heure, qui fait office de pause déjeuner. C'est vraiment mal barré ! Prise au piège dans ma voiture, pour ne pas passer mes nerfs sur les autres automobilistes ; je me bats avec le bouton de mon auto-radio, afin de trouver une musique apaisante. Je précise que apaisante, signifie pour moi de la country ou encore du blues. M'énervant parce que ma station ne veut pas se caler ; d'un seul coup, je ressens un choc qui fait avancer ma mini, ma tête finie donc telle une poupée de chiffon contre le volant ! Quand je disais bordel, que les vendredis treize portait la poisse ! A bout de nerfs, je sors donc de la voiture claquant la portière ; me dirigeant vers l'idiot derrière moi, prêtes à l'allumer il faut le dire. Quand je reconnais ce regard bleu acier, si familier ….

2011
On se connait depuis toujours, s'il on peut dire; lorsque nous étions encore deux gosses, en Irlande. Mais en cette journée je ne le connais pas mon ami patriote,est une autre version de lui-même. Comme une nouvelle face d'un rubik's-cub, mais celle-ci ne me plait guère. Pour la circonstance je suis venue seule, après tout il vient de perdre sa un cousin proche, presque un frère; alors pourquoi ce sourire narquois, qui s'élargit au fur à mesure que les verres s'enchaînent... Il m'éloigne de sa détresse, s'enfermant dans une forteresse, voulant devenir inaccessible ; ce qui semble agacée sa femme qui est aussi ; une de mes très bonnes amies. Il ne manquerait plus qu'il se dispute, lors de la commémoration de l'être perdu d'Aidean, devant les proches et les amis. Lorsqu'il s'éclipse je décide donc, de le suivre montant à l'étage... La maison est certes grandes mais je la connais par cœur, après tout comme-moi il a réussi à prendre une société en héritage. À pas feutrés je finis par le retrouver, dans la bibliothèque pensif, il boit en feuilletant un livre. Je tente de m'approcher sans un mot, puisqu'il demeure silencieux, bien qu'ayant remarqué ma présence. Que pourrais-je lui dire en plus en ce jour funeste, aucunes paroles ne serait le réconforter, et parler dans le vide ce n'est pas vraiment dans mon genre. Je préfère me montrer présente pour mes amis tout simplement, je pose une main sur la sienne. Le forçant de cette manière à lâcher son verre, et ainsi me regarder dans les yeux. « Aidean.... »

Mon regard brille comme le sien, son était un homme bien; très proche de l'irlandait qui a déjà perdu ses deux parents. Je tenais beaucoup moi aussi, c'est alors qu'il s'approche de moi ; pressant son corps contre le mien ayant alors cette phrase, alors que je sens sa main remonter ma robe. « Je connais une excellente façon de surmonter un deuil... »
Alors qu'il s'empare de mes lèvres, et que je mets un moment à réagir le repoussant, ma main vient se claquer sur sa joue alors que je dis. « T'es vraiment trop con ! »

Me voilà qui lui fait face, et la phrase Espèce d'andouille qu'est -ce -que vous avez foutu ?!
Ne sortent pas de ma bouche, les mots restent bloqués dans ma gorge, repensant à toutes ses années où nous avons su être si proches, et il a tout gâcher. J'ignore qu'il est toujours ce même petit con, s'il on peut dire avec les femmes, et encore moins qu'il est divorcé... C'est comme si je faisais face à un étranger. Je m'approche alors silencieuse alors que le bruit assourdissant des klaxons se font entendre.

@Aidean Murphy

Il faut savoir regarder dans le rétroviseur.
Casey and Aidean

I'm not looking for somebody with some superhuman gifts
Some superhero, Some fairytale bliss
Just something I can turn to somebody I can miss

Il me semble qu'il devait être 8h57 quand j'ai fais s'écraser mon réveil contre le sol sans aucun doute totalement gêlé. Comme chaques matins j'avais regardé à mon téléphone quel jour, quelle date et surtout quel heure était-il. La réponse ? Vendredi 13, 8h57 certaines personnes aussi trouillarde que mon pauvre père à l'époque, vous aurez parlé du fameux vendredi treize qui n'était que source de malheur, d'autre comme moi s'en serait moqué comme à mon habitude de garçon très méprisant et têtu.
J'avais donc finis de me préparer vers les 10h30, car oui étant le directeur de la boite PRIME TV, j'avais envie de me faire plaisir dans ma vie si morose et méprisable, alors je me lever au moins à l'heure que je voulais.
Il y avait sans doute des réunions qui avaient été annulées sans ma présence, des émissions repoussées et des salariés énervés, mais sans vous mentir aujourd'hui ce n'était franchement pas le jour de me faire chier, à croire que le treize en lui-même me taper sur le système nerveux.
Après être monté dans ma voiture, après avoir mon bu mon café et mangé mon croissant comme chaque matin, seul face à ma bais vitrée qui donnait sur une merveilleuse vue des buildings de notre grande et charmante ville.
Je saississa les clés de ma massératti avant de m'engouffrer à l'intérieur de l'ascenceur laissant ma porte d'entrée claquée dans mon dos calmement. Quand je fis au garage je pris le temps de profiter de l'odeur neuf de ma voiture qui n'avait alors que quelques semaines seulement et cette voiture était un grand rêve pour moi.
Après m'être installé j'enclencha calmement la clé pour mettre en marche l'automobile, je me mis alors à démarrer tout en sortant enfin de se garage qui me faisait légèrement froid dans le dos.
Ces putains de feu rouge, je me les prends tout le temps à chaques instants de ma vie ils marquent un stop pendant lequel je me pose des questions inévitables qui me fatigue totalement.
Après cela, je devais chercher quelque chose dans ma boite à gant, cela m'était pas vitale je savais que je pouvais causer un accident enfin pas forcément sur le coup.. Alors je fonça tête baisse et cela n'était pas qu'une image ma tête était bien loin de mon parebrise, je tapa alors assez fortement la cul d'une mini. En relevant ma tête je ne pris pas le temps de sortir de la voiture qu'une jeune femme sortit en furie, en fixant le cul de sa mini puis moi, enfin en s'approchant vers moi elle s'arrêta tout en me fixant bizarrement droit dans les yeux. Finalement les treize sont maudit et quel genre de sorcellerie était-elle entrain de me faire, mais après un moment de réfléxion j'ouvrir grandement mes yeux et fit un légèr 'o' avec ma bouche.

2011 :

Ma plus vieille amie, Casey elle avait toujours compté pour moi et surtout à cet époque. Du plus loin que je me souvienne, c'était la seule femme pour qui j'avais énormément de respect et que je n'imaginais pas avec moi dans mon lit, ou peut-être il ne fallait pas mentir c'était une très belle femme. Elle était souriante, joyeuse, courageuse et moi comme à mon habitude j'ai tout gâché parce qu'à cet époque j'étais détruit, dans un noir complet enfermé dans un gouffre immense, j'avais beau crier à l'aide mais personne ne m'entendais le monde était stone ou tout simplement sourd telle était la question.
Ce soir-là, pendant cette année ma mère était morte pas longtemps avant, j'avais noyé mon chagrin dans les verres, les putes et les bars, mais il me semble que Casey n'avait pas la même envie que moi, elle avait essaye de me raissonne par tout les moyens possible mais qu'est-ce que j'étais têtu d'ailleurs je le suis toujours.
Je me rappelerai d'ailleurs toute ma vie de ce moment où elle a essayé en vain de m'arrêter dans mon élan d'alcoolisme alors que je ne voulais pas m'arrêter. J'étais seul, jeune, sans famille et je devais tout sortir de l'eau, ma vie, mes proches et l'entreprise de mon père, je n'étais pas spiderman et je ne le suis toujours pas pourtant j'y suis arrivé avec un peu d'envie et de talent.
« Je connais une excellente façon de surmonter un deuil... »
J'en avais envie et en même temps je me sentais obligé pour tout oublié et pour moi c'était la seule façon, alors je mis une main sur sa hanche la laissant alors remonter calmement avant de poser mes lèvres sur les siennes, elle m'y tout de même du temps avant de répondre en me repoussant loin d'elle mais je savais qu'au fond elle n'étais pas énervée.
« T'es vraiment trop con ! »
Je le savais déjà malheureusement...

Je la fixais parce que oui elle avait changé, oui elle avait été la personne la plus importante après la mort de mes deux parents et bien sûr toute notre enfance en Irlande. Mais le problème c'est que je l'avais abandonné comme beaucoup et je comprendrai qu'elle choississe de me détester, finalement elle ne semblait pas avoir d'insulte en réserve, elle s'avança tout simplement vers moi en fronçant les sourcils devais-je m'inquiéter ?
- Casey, c'est bien toi ? Tu as changé en bien, mais on voit bien qu'on sait toujours pas conduire. Je paye la réparation si tu veux.
Je souriais calmement mais je sentais que ce silence chez Casey n'était pas normal.