une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| Let's Hurt Tonight (jamie) | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Let's Hurt Tonight (jamie) (#) Dim 15 Oct - 19:07 | |
| ≈ ≈ ≈ {Let's Hurt Tonight} crédit/ taz ✰ wyatt #1. Je respire un bon coup et décide de bouger mes fesses de mon endroit ou plus précisément de mon installation nocturne. J'ai pas bougé d'ici, je n'ai fait que repasser ses mots en boucle. Est-ce une bonne idée ? Certainement pas. Nuggets qui demande pour sortir, Nuggets qui me ramène à la réalité. J'attrape la bouteille -vide-, ainsi que mon verre pour déposer tout ceci dans la cuisine. Passant ma manche sur mon visage, reniflant au passage, je dois avoir l'air d'une zombie. Pas envie de contempler mon visage, j'attrape la laisse et direction la promenade. Aujourd'hui on va pas aller très loin, j'ai même envie de cacher ma tête sous une capuche. Ou un bonnet, le bonnet fera l'affaire, allez c'est parti. Toute façon ce n'est pas comme ci j'allais rencontrer l'homme de ma vie en sortant d'ici, puisqu'il n'est pas ici. La raison ? Moi sûrement … et je respire ou je sens que les larmes vont partir à nouveau. Pourquoi ? Cette question qui revient sans cesse dans ma tête, je ne savais rien. J'ai ignoré cette vidéo et … je me ronge les méninges depuis l'annonce. Trop de temps de perdu, l'envie de lui envoyer un message reste là. Sauf qu'à quoi bon ? S'il n'a pas voulu me parler durant ses années c'est parce qu'il pense que je l'ai pas 'choisi'. Je comprends mieux à présent, mais à quoi bon lui envoyer un message. J'en ai eu envie, envie de lui dire que j'ai vu, que je sais à présent.. Sauf qu'au final, je finissais par effacer et regarder à nouveau la vidéo. Sa voix qui me hante, sa voix qui me manque. Nuggets qui tire sur la laisse, me ramenant à la réalité, sauf que j'en ai pas envie. J'ai pas envie de cette réalité, mais j'en ai pas le choix. Je soupire et attrape un sac, histoire de ne pas me prendre d'amende. Bon le tour est fini, je peux rentrer me cacher et mourir en paix. Une chance pour moi, je ne bosse pas aujourd'hui. Week-end, pas d'enfants, pas de cours, juste moi et ma bouteille de vin. Là il va me falloir un autre verre je le sens. Je vais peut-être changer de vidéo, parce que je pense que je me fais du mal pour rien. Je ne peux rien faire. Rien faire pour changer tout ça. Juste me dire que … ma vie est foutue. Radicale ? Effectivement, mais je n'ai pas les idées assez nette pour penser de façon précise. J'en ai peut-être pas envie tout simplement. Lorsqu'il s'agit de Bastian, je n'arrive pas à penser de façon normal. Il devrait être là et non à km d'ici avec sa.. blonde. Je l'avais oublié celle-ci, voilà une raison de plus qui me fait dire que ma vie est fichue. Enfin ma vie amoureuse, je vais peut-être songer au couvant, paraît qu'on est bien logé. C'est une solution, comme une autre, ou alors acheter un chat et finir entourer par des chats. Parce qu'Isaac va partir et y aura plus que moi et .. Nuggets, je pose les yeux sur cette chose. Cette chose aux yeux globuleux, ce chien qu'il a offert à Isaac. Ce chien qui est si petit que parfois je l'oublie. Ce chien qui me ramène à lui et qui me suis partout. Pire qu'une glue, mais bon je l'aime quand même, je sais qu'on ne dirait pas comme ça, mais c'est vrai. Nuggets et moi, le tableau idéal. Je soupire et repose le tout, ce dernier s'en va dans son panier et moi je m'en vais dans la cuisine. Il va bien falloir que je mange un truc. Un coup d’œil sur le salon, rien n'a changé, Bastian toujours en gros plan sur l'écran. J'aurais peut-être dû éteindre la tv, quand je dis que je suis maso avec moi même. Je m'auto-torture, de mieux en mieux. Je vais me passer un coup sur le visage, peut-être que ça me fera du bien, ou pas. Vu ma tête, j'en doute fort, c'est plutôt une douche qui me ferait du bien, mais là j'ai cruellement la flemme. Juste de l'eau sur mon visage, suffira. « aaah bon sang tu m'as fait peur ! » main sur le cœur, je regarde Jamie, je l'ai pas entendu arriver. Fronçant les sourcils, j'ai oublié un truc ? Apparemment oui … « désolée, j'ai pas ma tête aujourd'hui, j'vais ranger ça et préparer le repas. » J'ai oublié qu'aujourd'hui comme tous les dimanche midi elle vient manger à la maison, mais avant de ranger, je me dirige vers elle. La serrant dans mes bras, c'est bon de la voir. À croire qu'elle sait quand il faut venir. « Coquillette et jambon ça te va ? » que je lui dis en me décalant. Toute façon je n'ai pas grande proposition à lui faire, il faudrait que je songe à faire des courses ou que je force Isaac pour changer ses repas du week-end. Une chance qu'il soit chez ma mère aujourd'hui, vu ma tête … je lui épargne ce désastre.
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| | | Alyx Beaumont ONGLET 1 ○ âge : vingt-neuf ans (27.02.1995). bientôt la trentaine, alors que sa vie est littéralement en train de voler en éclats.
○ statut : en couple avec son petit-ami depuis cinq ans. mais leur relation est un peu compliquée. leur couple n'était plus vraiment au beau fixe depuis quelques mois... avant que le drame se produise. maintenant, son petit-ami est cloué sur un lit d'hôpital, dans le coma.
○ métier : elle est wedding planner à son compte. c'est elle qui se donne corps et âme pour réaliser les rêves de mariage de ses clients.
○ quartier : elle vient d'emménager dans une colocation, au #27 center bay.
○ orientation sexuelle : théoriquement elle n'est attirée que par les hommes et est même un peu homophobe sur les bords. en vérité, elle renie tout ce qu'elle a déjà pu - ou pourrait - ressentir auprès de la gente féminine.
○ posts : 3357 ○ points : 50
○ pseudo : .rainbow/sab*
○ avatar : angèle.
○ crédits : @ultra-violences (ava) & ©harley (gif)
○ inscrit le : 02/02/2017
| Sujet: Re: Let's Hurt Tonight (jamie) (#) Ven 29 Déc - 22:17 | |
| ≈ ≈ ≈ {let's hurt tonight} crédit/ tumblr ✰ wyatt #1. Depuis quelques temps, les journées s’enchainent et se ressemblent étrangement. Les clients au cabinet, les cours à l’université et la maison. Métro, boulot, dodo – ou presque. Un schéma de vie monotone et platonique. Une routine incessante qui dure depuis trop longtemps déjà. En réalité, depuis le décès de Nina, rien n’est plus comme avant. Comme si je n’étais plus réellement vivante. Comme si mon corps était là, entièrement vide. Et mon esprit ailleurs. Là-haut, avec elle. Je me cache derrière des faux sourires, des faux semblants, mais je ne suis plus la même. Je ne suis pas heureuse. Il me manque quelque chose. Comme un trou béant dans la poitrine. Un manque. Et même si je tente par tous les moyens de sauver les apparences, au plus profond de moi-même, je le sens, je le sais. Rien ne sera plus jamais comme avant. Et inconsciemment, ma relation de couple en fait les frais. Un dommage collatéral. On ne se voit plus qu’en coup de vent, un baiser par-ci par-là. Mais, en réalité, nous n’avons plus grand-chose en commun. Nous ne partageons plus la même complicité, plus les mêmes attentions. Comme si la mort de notre fille avait fini par nous briser. D’autant plus depuis l’annonce de ma stérilité. Une certaine distance s’est immiscée dans notre relation sans qu’on puisse en prendre conscience. Sans qu’on puisse la contrôler. C’est comme ça, plus fort que nous. Plus fort que notre amour. Malgré tout, malgré nous. Et, aujourd’hui encore, c’est dans un lit tristement vide que j’ouvre les yeux. Les réveils sous la couette du dimanche matin sont loin, très loin. Trop loin. Les marques d’attention se font désormais rares, limite inexistantes. Mais c’est comme ça maintenant. L’habitude. La fâcheuse routine dans lequel on se traine. L’atmosphère morose d’un goût amer, inachevé. Mais une pensée particulière réussit tout de même à m’arracher un semblant de sourire. Le dimanche midi, c’est notre moment en famille. Notre tête à tête entre sœurs. Rien que toutes les deux. Une tradition depuis que nous avons quitté le nid familial. Une semaine chez l’une, une semaine chez l’autre. Et, ce coup-ci, c’est au tour de Charlie de me recevoir. Je me prépare rapidement en conséquence avant de rejoindre le quartier de ma sœur. Comme d’habitude, Nuggets vient m’accueillir le premier. Après l’avoir inondé de caresses pour le saluer, je me dirige naturellement dans la cuisine pour retrouver ma sœur. Sa surprise est totale lorsqu’elle me voit, si bien qu’elle en vient même à sursauter. « aaah bon sang tu m'as fait peur ! » Comme si elle ne m’attendait pas. Et en jetant un rapide coup d’œil aux alentours, je comprends vite que c’est apparemment le cas. Elle semble m’avoir complètement oublié. « désolée, j'ai pas ma tête aujourd'hui, j'vais ranger ça et préparer le repas. » Entre nous, c’est fusionnel. Pas besoin de se parler pour se comprendre. Un simple regard suffit. Et, pour le coup, je comprends tout de suite. Les traits de son visage sont tirés, marqués par la fatigue. Et ses yeux sont bouffis. Charlie n’a vraiment pas bonne mine. Ce n’est pas vraiment dans ses habitudes d’oublier un repas, et encore moins ma venue. Quelque chose ne tourne pas rond, aujourd’hui. Ma jeune sœur se fond naturellement dans mes bras comme un signe de détresse. « coquillette et jambon ça te va ? » A cet instant, le menu du jour est loin d’être ma première préoccupation. Ce qui compte, là, maintenant, c’est elle. Et je sais exactement ce dont a besoin ma petite soeur. « Oublie les coquillettes, oublie le jambon. » Je fais comme chez moi et tourne les talons en direction de son congélateur avant de réapparaitre, un large sourire aux lèvres, le pot de glace format familial dans les mains, et de m’installer confortablement dans le canapé du salon. Machinalement, j’éteins la télévision sans faire gaffe à l’image bloquée sur pause. « Il n’y a que ça de vrai. » Le remède radical pour affronter les mauvais moments. Se goinfrer de glace jusqu’à en avoir mal au ventre. Et s’en foutre royalement. « A toi l’honneur. » Je lui tends une cuillère l’incitant à s’asseoir à mes côtés avant de plonger mon regard dans le sien. Ma main vient se loger dans le creux de son dos en guise de soutien. Sur le moment, je ne veux pas brusquer les choses. Je préfère que ça soit elle qui fasse le premier pas vers les confidences. On le sait aussi bien l’une que l’autre que, là, tout de suite, nous avons beaucoup de choses à nous dire. |
| | | | Let's Hurt Tonight (jamie) | |
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