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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 you can count on me. (broli)

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MessageSujet: you can count on me. (broli) (#)   you can count on me. (broli) EmptyLun 16 Oct - 3:33

you can count on me.
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tu étais installée devant ton ordinateur et consultais tes courriels pour la énième et dernière fois de la journée. tu voulais être sûre et certaine de tout laisser en ordre et ne rien oublier pour demain. demain qui s'annonçait être une grosse journée. tu adorais ton boulot, tu n'avais vraiment rien à dire contre. seulement, tu n'étais plus (et pas) préparé aux journées de stress intense qui se multipliaient lorsqu'on bosse dans le domaine de l'édition. c'était un réel challenge et chaque roman que tu avais la chance de suivre du début de l'écriture à la production complète et finale te rendait tellement fière. c'était, en sommes, de beaux défis nouveaux qui s'offraient à toi sur un plateau d'argent. tu serais éternellement reconnaissante envers sulli qui avait su voir en toi tout le potentiel d'une future chargée de projet. malgré votre écart d'âge et votre différence culturelle et sociale, tu avais su trouver en elle une femme remarquablement forte qui sait gérer les crises. elle garde toujours son sang froid et n'a pas besoin d'élever la voix pour se faire comprendre. tu l'apprécies grandement et il ne serait pas faux d'admettre qu'elle est devenue un modèle professionnel pour toi. tu l'appréciais donc énormément et toutes les fois où tu avais dû aller à son bureau pour parler affaires (ou simplement pour vous changer les idées et décrocher un peu) avaient été des moments forts. tu levas les yeux à l'horloge qui, de ses aiguilles noires, indiquait qu'il était l'heure pour toi de partir. en fait, tu avais même dix minutes de trop, mais ça ce n'est pas bien grave... quand on aime ce pourquoi on est payé, on ne compte plus les heures. tu fermas donc ton ordinateur et rangea tes dossiers. tu aimais bien que ton espace de travail soit toujours propre pour le lendemain. ça partait bien la nouvelle journée.

ton sac à main en bandoulière et le manteau rangé sous ton bras, tu ne faisais pas attention à où tu marchais dans le parking lot; tes yeux étaient rivés sur ton écran de 5.5 pouces et ton pouce scrollait tes messages manqués de l'après-midi. arrivée à ta voiture (que tu mis du temps à retrouver par manque de concentration), tu déverrouillas les portières, ouvras la portière arrière, balança le contenu de tes bras sur la banquette et referma la porte de la voiture. tu relevas les yeux vers l'extérieur du véhicule et t'apprêta à passer côté conducteur lorsqu'au loin, tu semblas reconnaître une silhouette. tu plissas les yeux pour mieux voir et tes doutes furent confirmés. elle était assise à l'arrière de l'édifice, sur le petit trottoir de ciment d'à peine un demi-pied de largeur. d'un pas décidé et avec la ferme intention de lui venir en aide si c'était nécessaire, tu te dirigeas vers sulli. plus tu t'approchais et plus tu constatais qu'elle semblait visiblement contrarié. tu ne savais pas encore dire si c'était de la tristesse, de la colère, de la rage ou toute autre émotion qui tourne dans ses eaux-là. tu fis tinter tes clefs dans ta main gauche pour faire un petit bruit, marquant ta présence. lorsqu'elle releva la figure, tu lui souris doucement avant de prendre place à ses côtés. le contact visuel ayant été fait, tu pouvais maintenant lui demander ce qu'il n'allait pas. « sulli, tu vas bien ? tu veux parler ? » les derniers trois mots avaient été rajoutés bien après ta première phrase que tu trouvais légèrement stupide et inappropriée. elle n'allait clairement pas bien, sinon que ferait-elle assise là au lieu d'être déjà en route pour chez elle ? ça ne prenait quand même pas un bac en psychologie pour comprendre... tu te penchas vers elle pour mieux l'observer. elle pouvait te faire confiance et ça, je pense que tu lui avais déjà prouvé depuis tous ces mois que tu travailles à ses côtés. elle t'avais soutenue dans tes incertitudes professionnelles, c'était peut-être temps que tu lui rendes la pareille maintenant ?

@sulli shepherd vaut mieux tard que jamais. you can count on me. (broli) 4164965148 you can count on me. (broli) 449023763


Dernière édition par Brooklyn Cimorelli le Mar 17 Oct - 23:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: you can count on me. (broli) (#)   you can count on me. (broli) EmptyLun 16 Oct - 19:16

✯ ❋ ✯ ❋ ✯
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La journée avait été longue, je devais l’avouer. J’avais enchainer les réunions, les rendez-vous et les discours promotionnels, tout ça sans manger et sans me reposer une seule seconde. Souvent mes journées sont calmes, mais parfois, certaines d’entre elles sont d’un épuisement hors du commun. Nous rentrons à la Random House en fin d’après-midi, alors que j’avais osé fermer les yeux cinq minutes dans la limousine. Je remontais à mon bureau ou enfin, j’étais seule. Je me dis souvent qu’avoir du monde autour de moi est une bonne chose pour ne pas penser aux choses qui me font mal, comme la perte de mon bébé, enfin la perte prochaine de celui-ci. Mais je demande quand même a avoir du temps pour moi, pour penser, pour réfléchir, pour être tranquille. Mes assistants le ressentent eux aussi. Je sais bien que ce n’est pas de leur faute mais souvent, c’est sur eux que retombe toute la pression qui s’accumule en moi. Je clôturais quelques dossiers et finissais de répondre à tous mes mails quand je décidais de quitter enfin le travail. Je n’avais rien de prévu mais je ne voulais plus rester dans mon grand bureau. Et comme c’est moi le patron ici, je pouvais faire ce que je voulais. J’éteins mon ordinateur et fais le tour de l’étage pour dire au revoir à mes employés, ou plutôt mes collègues dirais-je maintenant. Avant, je partais en toute discrétion, mais je me rends compte qu’un petit signe de la main et un « bonne soirée » ne faisait de mal à personne. Je m’en rends compte, j’ai changé et je change encore depuis l’annonce de la mort de mon enfant. Je deviens plus sociable. Où est-ce parce que j’ai rayé de mon quotidien toutes traces de drogue. Pourtant mon corps, comme mon esprit me réclame encore une dose de cette poudre blanche. Vais-je réussir à oublier le manque un jour ?

Je marchais jusqu’à ma voiture située dans le parking souterrain des bureaux. Plus vite que je ne le crois, je monte dans ma voiture en vitesse, pressée de rentrer chez moi. Je tourne la clé dans le trou prévu pour et l’auto refuse démarrer. J’essaye plusieurs fois, même des dizaines de fois, m’excitant violement sur la clé mais rien a faire, en ne veut pas que le contact marche. Je m’énerve, pleure presque tant la fatigue prend le dessus sur moi. Je pose ma tête sur le volant, essayant de reprendre le contrôle et de me calmer. Je sors de la voiture, attrapant tout de même mon téléphone pour appeler mon assurance qui évidemment ne réponde pas. Assisse sur le trottoir non loin du parking, j’essaye de calmer mes larmes, m’allumant une cigarette pour me calmer. La drogue j’ai arrêté, la clope pas encore. Chaque chose en son temps. J’entends soudain des souliers s’approcher de moi, relevant la tête pour la découvrir. C’est brooklyn, une jeune qui travail pour la maison d’édition et que j’apprécie beaucoup. Je suis presque gênée qu’elle me voit dans cet état. « sulli, tu vas bien ? tu veux parler ? » Demande-t-elle immédiatement alors qu’elle est près de moi. Je relevais le visage pour dessiner un petit sourire sur mon visage, la rassurant. Non, rien ne va. J’ai perdu mon bébé, ma voiture ne démarre pas et la seule chose à laquelle je pense c’est de me faire un putain de rail ici. « Non, ma voiture ne veut pas démarrer. » Dis-je simplement, parce qu’il n’y a rien d’autre a dire. Je n’allais surement pas parler de ma vie. Mais je suis heureuse de la voir là. C’est mieux que d’être seule. « On achète des voitures super chère pour qu’elle ne démarre plus au bout de quelques mois ! » Criais-je presque de colère, me relevant et fusillant ma voiture du regard. Voilà pourquoi il y a encore quelques semaines j’avais un chauffeur personnel. « De toute façon y’a rien qui va dans cette putain de vie. » Dis-je doucement, écrassant ma clope au sol avec la pointe de ma chaussure.

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MessageSujet: Re: you can count on me. (broli) (#)   you can count on me. (broli) EmptyMar 24 Oct - 22:07

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malgré les années difficiles que tu as pu vivre dernièrement et toutes les horreurs que tu as dû endurer auprès de ton ex-mari, il n'en demeure pas moins que tu es une jeune femme prête à tout pour venir en aide à autrui. même si les blessures psychologiques restent encore bien présentes et que tu as encore cette peur omniprésente d'accorder ta confiance trop rapidement et de te retrouver dans une situation de vulnérabilité qui pourrait mener à une trahison, tu restes cette personne généreuse et attentive face aux autres. c'est pour cette raison que tu t'étais tout naturellement retrouvée aux côtés de sulli qui visiblement semblait avoir besoin d'aide ou du moins, une oreille attentive pour écouter ses états d'âmes. tu avais brisé la glace et manifesté ta présence par une phrase toute simple -et ridicule, mais elle eut l'effet escompter. la jeune directrice s'ouvrit à toi. « Non, ma voiture ne veut pas démarrer. » oh. pour ça, tu ne pouvais pas vraiment l'aider... la mécanique automobile et toi, ça fait deux. et même trois. ce que tu pouvais lui proposer par contre, c'était du covoiturage jusqu'à chez elle. « On achète des voitures super chère pour qu’elle ne démarre plus au bout de quelques mois ! » tu ne pus t'empêcher de sourire à cette phrase. sur ce point, elle avait bien raison. tu remerciais le ciel d'avoir ta petite bertha depuis si longtemps et qui ne t'avais jamais lâchée. c'était aussi en partie pour cette raison que tu te refusais d'acheter une voiture de l'année. les nouvelles technologies auto sont si peu fiables que tu avais peur de très vite te retrouver comme sulli... « De toute façon y’a rien qui va dans cette putain de vie. » tu fronças les sourcils, intriguée par une conclusion si hâtive de sa part, avant de prendre la parole. « pour ta voiture, je ne peux rien faire. je m'y connais pas. je peux aller te conduire chez toi... et on parlera de pourquoi tu trouves que rien ne va plus. » tu avais une voix douce, comme celle que tu utilises pour régler les crises d'angoisses de ta fille. tu ne minimisais pas les problèmes de ta patronne, loin de là, mais tu voulais simplement lui offrir la possibilité d'en parler à une personne extérieur. parfois, ça fait du bien d'avoir l'avis, l'opinion et les conseils d'une tierce personne. ça aide à voir les choses sous un angle différent et souvent, ça nous enlève un poids de sur les épaules. « allez, vient. » dis-tu en te levant doucement, regardant sulli pour voir si elle te suivrais. voyant qu'elle se levait aussi, tu commenças à marcher vers ta voiture, passant tout naturellement ton bras autour de ses épaules comme pour lui fournir un bouclier qui la protégerait d'éventuel coup dur... une fois dans la voiture, tu mis le contact et démarra. « ça n'a rien à voir avec la voiture, hein ? ce n'est que la goutte qui a fait déborder le vase ? » dis-tu avant de prendre le premier virage à droite. tu savais les grandes lignes directrices pour aller chez la demoiselle, mais il faudrait évidemment qu'elle te guide un peu... pour le moment tu saurais te débrouiller, ça vous laissait une bonne dizaine de minutes.

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MessageSujet: Re: you can count on me. (broli) (#)   you can count on me. (broli) EmptyJeu 26 Oct - 23:30

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Parfois je me demandais si tous les malheurs qui m’arrivaient en ce moment n’étaient pas là juste pour me punir de ma plus grosse erreur. Me punir, parce que moi même je m’en veux pour la mort de mon bébé. C’est de ma faute, c’est moi qui ai continué à me droguer en sachant que je portais la vie en moi. Je me dis que je mérite tout ça, que ça devait arrivé et que je l’avais bel et bien mérité. Alors pourquoi me plaindre ? après tout c’est moi qui ai décidé moi-même de mon avenir. Mais bon, je me dis aussi que j’ai toujours un travail qui rapporte et dans lequel je suis bien. Ainsi que des amis aimant et là pour moi. Mais là, lorsque ma voiture à refusé de démarrer, c’était la goute de trop, celle qui a fait débordée le vase émotionnel enfui en moi depuis l’annonce des médecins il y a quelques semaines. Et dans ces moments de faiblesse, je ne rêve que d’un rail. Mais je dois lutter. Heureusement pour moi, Brooklyn mon employé me rejoins, et décide de me soutenir. « pour ta voiture, je ne peux rien faire. je m'y connais pas. je peux aller te conduire chez toi... et on parlera de pourquoi tu trouves que rien ne va plus. » Dit-elle après mon discours de femme malheureusement. Je ne faisais que me plaindre, mais c’est parce que là, je n’en pouvais plus. Je voulais crier et pleurer en même temps. Je n’avais même pas les mots pour dire combien j’étais mal. Mais je souris à ses mots, je ne pensais pas qu’elle fera cela pour moi. Comme quoi tout n’est pas mauvais dans ma vie. « d’accord, merci.. » dis-je doucement avant qu’elle m’incite à la suivre. Je me lève a mon tour et nous marchons jusqu’à sa propre voiture. Elle passe son bras autour de mes épaules et je dois dire que ce geste me fait vraiment chaud au cœur. C’est comme si avec ce mouvement, elle effaçait tous mes malheurs. Mais ils me reviennent vite à l’esprit. Nous montons dans la voiture et elle démarre, partant jusqu’à chez elle. « ça n'a rien à voir avec la voiture, hein ? ce n'est que la goutte qui a fait déborder le vase ? » Dit-elle reprenant les mots de ma pensée. Peut-elle lire en moi ? Je souris en tournant mon visage vers elle alors que j’essuyais mes précédentes larmes avec un mouchoir. Elle a raison, le coup de la voiture ce n’est pas si grave a coté de tout ce qui fait mal dans mon cœur. « Ma voiture.. c’est pas le problème oui. » Répondais-je simplement. Je sais qu’elle veut que je parle, et ça me ferait surement du bien mais j’avais surtout peur qu’elle ne comprenne pas et qu’elle décide que je ne valais pas la peine d’être aidée. Je tourne alors la tête vers la vitre de la voiture, regardant le paysage défilé à toute vitesse, tout comme mon bonheur. Je veux lui dire, je veux lui parler mais cette boule au fond de cœur m’y empêche. En tout cas, je ne peux pas lui dire. « Brooke, tu sais que je suis enceinte ? » C’est une question idiote tout le monde le sait. Et puis mon ventre montre à tout le monde mon réel état. Mais j’avais besoin de poser la question avant de tout lui dire. J’ai peur d’éclater en sanglot en prononçant mes prochains mots. « J’ai perdu ma fille.. Elle ne vivra pas. » Dis-je, sentant couler une première larme sur mon visage. Je ne peux pas les retenir, ça fait trop mal. Pourtant, j’essaye de passer au dessus mais tant que ce bébé vivra en moi, je ne pourrais jamais tourner la page. « Elle est victime.. enfin, son cerveau se développe pas et a sa naissance, son cœur ne battra pas. » Dis-je, ayant l’impression que je dois donner une explication. Et oui, tout comme moi elle sera surprise de savoir que mon enfant, prédit à mourir, va devoir grandir et attendre la fin de ma grossesse pour être enterré. « Je n’imagine plus ma vie sans elle. » Dis-je simplement, essayant de cacher mes larmes en regardant toujours par la fenêtre.

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MessageSujet: Re: you can count on me. (broli) (#)   you can count on me. (broli) EmptyMar 31 Oct - 22:14

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venir en aide à sulli ne te demandait strictement aucun effort. ce n'était pas comme venir en aide à un itinérant où on se sent obliger de le faire parce qu'il nous regarde avec ses yeux piteux. on fouille alors dans notre sac à main pour en sortir notre petit change et on lui tend en souriant. sourire forcé, soit dit en passant. avec sulli -et tes collègues et amis proches- ce n'était pas comme ça; tu ne te sentais jamais forcée. ce qui te plaisait, c'était surtout d'avoir le contrôle sur qui tu décidais d'aider ou non. tu avais le droit de refuser ton aide à quelqu'un, ce qui n'arrivait que dans de très rares cas -manque de temps, manque d'argent... en cette fin d'après-midi, tu étais donc venue en aide à ta patronne, cette jeune femme qui ne recule devant rien et qui, à tes yeux, a tout ton respect et ton admiration. elle était un peu comme ton modèle. le modèle que tu aurais aimée suivre étant plus jeune... ce n'est pas avec regret que tu fais ces constats, mais avec fierté. il n'est jamais trop tard pour apprendre et devenir le maître de notre destinée. assise aux côtés de la jeune femme, tu te levas lorsque tu réglas une partie du problème. tu allais lui offrir une place assise au chaud dans ta voiture et tu la conduirais chez elle où elle serait en sécurité. shepherd se leva et te suivi lentement jusqu'à ton automobile. elle avait toujours cette moue, cette expression triste au visage. tu te mis derrière le volant et démarra. les premières minutes se firent en silence, mais tu posas la question. tu étalas tes impressions à la jeune femme; celles qui te laissaient croire que la voiture en panne n'était que la pointe de l'iceberg. « Ma voiture.. c’est pas le problème oui. » l'entendre te l'avouer te faisait plaisir. ne pas croire que tu étais fière d'avoir mis le doigt sur le bobo, non. tu étais juste honorée qu'elle semble vouloir t'en parler. elle aurait pu nier en bloc et se taire tout le long du trajet... « Brooke, tu sais que je suis enceinte ? » tu hoches la tête doucement, sans quitter le chemin des yeux. « je m'en suis doutée, mais je ne jugeais pas bon de t'en parler. c'est la vie privée et je la respecte. » dis-tu doucement, en tournant la tête une demie-seconde vers ta passagère. « J’ai perdu ma fille.. Elle ne vivra pas. » ta mâchoire tomba et tu sentis tes yeux se remplirent de larmes instantanément. étant mère toi-même, s'il fallait qu'il soit arrivé quelque chose à ta chyler, à ta petite fille, tu ne sais même pas où tu en serais. « Elle est victime... enfin, son cerveau se développe pas et a sa naissance, son cœur ne battra pas. [...] Je n’imagine plus ma vie sans elle. » c'est horrible. c'est horrible qu'elle soit obligée de subir cela. qu'elle soit obligé d'accoucher d'un enfant qui est destinée à... mourir. tu sens une larme couler sur ta joue et renifle en clignant des yeux comme pour chasser celles qui voudraient suivre. tu tends la main vers sulli et attrapa la sienne. sans un mot, tu entremêlas les doigts de ta main droite avec ceux de sa main gauche. après un long moment -et presque arrivé chez la demoiselle- tu pris la parole et dit, le plus sincèrement du monde: « je suis sincèrement désolée, sulli. vraiment. ». ton regard se posa encore sur elle une fraction de seconde avant de prendre le dernier virage, celui conduisant à sa maison.

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MessageSujet: Re: you can count on me. (broli) (#)   you can count on me. (broli) EmptyDim 5 Nov - 20:47

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Le soutient de brooklyn dans ce moment me faisait vraiment chaud au cœur. Elle aurait pu repartir en faisant mine de n’avoir rien vu, mais non, elle a décidé de venir m’aider, m’emmenant même jusqu’à chez moi. Elle et moi sommes proches, ou disons que nous sommes en bons thermes, mais je n’aurais jamais imaginé aller plus loin dans notre relation, du moins pas jusqu’à devenirs amis. Mais plus le temps passe, plus je me rend compte combien c’est une bonne personne avec qui je serai heureuse de devenir copine. Parce que sans le comprendre, je me confie à elle, je sens qu’avec elle je peux tout dire, sans être jugée. Bien qu’elle n’ait pas les détails de la perte de mon bébé, pas encore. Je lui expliquais alors pourquoi je me sentais si mal et confirmais que le problème de ma voiture n’avait rien à voir avec mon pétage de câble sur la parking. Bien qu’elle se doutait de cela, et c’est surement pour ça que je suis dans sa voiture actuellement. Elle m’écoute parler et sans un mot, alors que mon visage est tourné vers la fenêtre passagère, je sens ses doigts attraper les miens, établissant un contact encore plus intime entre nous. Comme pour me rassurer elle entremêle ses doigts dans les miens alors qu’elle conduit. Je tourne mon visage vers le sien qui regarde la route, et un léger sourire s’affiche à mes lèvres. J’ai envie de la remercier, et même de parler un peu plus personnellement avec elle. Je lui donne ma confiance. Mais elle reprend la parole avant que je ne puisse parler. « je suis sincèrement désolée, sulli. vraiment. Je hoche la tête en plissant des lèvres. Je ne peux répondre à cela. Tout le monde me dit être désolé mais on ne peut pas changer le passé, et je ne peux m’en prendre qu’à moi-même désormais. Je me demande d’ailleurs si un jour je pourrais me remettre de cette épreuve. Et même pensé avoir d’autres enfants, si c’est pour risquer de nouveau la vie d’un petit. Parce que même si j’ai beaucoup appris sur la vie c’est dernier fois, n’est pas un signe pour me prévenir que le rôle de mère ne m’est pas destiné ? Je retourne ma tête vers la fenêtre, repensant à tout cela. « C’est de ma faute. » Dis-je simplement, d’un ton mélancolique. Elle ne comprendra surement pas le sens de ma phrase mais je vais de suite lui expliquer. Bien que la honte monte en moi chaque fois que je dois justifier mes mots. Bien que ça ne soit que la deuxième fois que j’en parle réellement. Mon pauvre bébé. « J’ai pris de la drogue pendant ma grossesse. Avant et après avoir su. » Continuais-je en résumant la situation qu’avec ces quelques mots. Je met ma tête en arrière, la calant contre le repose tête et fermant les yeux pour retenir les larmes qui veulent regaire surface. Assez de pleurer, ça ne ramènera pas mon bébé. Je n’ose pas regarde Brooklyn, j’ai tellement peur de croiser ce regard de dégout et de jugement. Parce qu’à sa place, c’est ce que je ferai. « Je suis un monstre, je sais. » Ajoutais-je, persuadée que c’est ce qu’elle pense de moi. Après tout, je viens de tuer mon propre enfant. Et tout pour quoi ? m’éclatée. Je me tourne vers elle, après quelques minutes de silence. « Merci de me ramener quand même. » j’aurai imaginé lui payé un truc a boire pour la remercier, mais là, je pense qu’elle voudra juste rentrer chez elle pour éviter sa patronne tueuse d’enfant. Mais je ne veux pas mentir.

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MessageSujet: Re: you can count on me. (broli) (#)   you can count on me. (broli) EmptyMer 8 Nov - 22:05

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qu'on le veuille ou non, on se fait tous une idée des gens. qu'elle soit plus glorieuse ou plus sombre que la réalité. dans le cas de sulli, tu l'avais mise sur un piédestal parce que tu ne voyais d'elle que la pointe de l'iceberg. tu la voyais comme une femme forte, à ses affaires et qui a à coeur son business. honnêtement, peu importe ce qu'elle pouvait encore t'avouer durant cette balade en voiture, elle ne descendrait pas de là où tu l'avais percher dans ton estime. pour altérer ta perception des gens, ça devait en prendre plus. ça devait être une accumulation et non pas un élément isolé, un cas à part. pour l'instant, la jeune femme restait à tes yeux cette femme forte, sûre d'elle-même, mais qui avait un breakdown complètement normal aux vues de la situation. tu enlaças tes doigts entre ceux de ton boss en t'excusant sincèrement auprès d'elle. une mère qui perd son enfant, on ne souhaite jamais cela. à personne. « C’est de ma faute. » tu tournes la tête vers elle en fronçant les sourcils. comment pouvait-elle affirmer une telle chose ? ce n'est pas comme si elle avait souhaité ce qui lui arrive, non ? « J’ai pris de la drogue pendant ma grossesse. Avant et après avoir su. » tes doigts lâchent les siens pour venir s’agripper après le volant, te concentrant sur la route qui s'achevait presque puisqu'au loin, tu voyais sa demeure. « Je suis un monstre, je sais. » tu soupires. « je n'ai pas dit ça, sulli. » la jeune femme te remercie de l'avoir raccompagnée chez elle aussitôt que vous arrivez dans le driveway. tu arrêtes le moteur et te détache avant de te retourner vers elle. elle semble si, si désemparer. si bouleversé. « combien de femmes enceintes junkies qui vivent sur l'aide-sociale, qui n'ont aucun but, aucun projet, aucune ambition et aucun avenir professionnel arrivent à mettre à terme une grossesse ? beaucoup. beaucoup trop. ces femmes-là ne méritent pas d'être mères. ils n'ont pas de valeurs, ils n'ont pas ce qu'il faut pour éduquer correctement un enfant... » tu craques. les larmes coulent sur tes joues. « je ne te connais pas beaucoup sulli, mais crois-moi, tu méritais d'être mère. tu le méritais. » tu souffles un coup avant de chasser les larmes qui coulaient encore du revers de la main. un faible sourire se dessine alors sur tes lèvres. « ce n'est pas de ta faute. arrête de dire ça. c'est un jeu de circonstances. ça aurait pu très bien se passer, mais ce n'est pas le cas. » tu reposes ta main sur la sienne avant de sourire de plus belle pour la rassurer du mieux que tu t'en savais capable. « tu m'invites à entrer ? hors de question que je te laisses seule ce soir. » dis-tu en prenant une initiative dont tu ne te connaissais pas capable. peut-être qu'elle avait quelqu'un qui l'attendait à la maison ? tu ne savais pas, mais elle te le dirait. quoi qu'il en soit, tu n'avais pas l'intention de la laisser seule.
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MessageSujet: Re: you can count on me. (broli) (#)   you can count on me. (broli) EmptyDim 3 Déc - 23:41

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J’avais beaucoup de mal à comprendre comment et pourquoi brooklyn était aussi compréhensible et aimante avec moi, surtout après lui avoir expliquer ma situation. J’ai tout de même sur la conscience, la mort de ma petite fille. Tom, lui, n’avait pas eu cette réaction. Au contraire, il m’en a mit plein la figure, m’insultant et exprimant le fait qu’il est heureux de me voir souffrir. D’ailleurs, j’avais accepté sa réaction excessive, mais pas ses menaces. Ma main serrait fort celle de mon employé, me sentant un peu plus rassurée grâce à elle. Même si ce moment ne cachera jamais la douleur dans mon être. Alors je finis ma tirade, par des mots que je ne pèse pas, avouant à mon amie être un monstre. « je n'ai pas dit ça, sulli. » Répond-t-elle, et même si elle ne veut pas se l’avouer, mon comportement face à ma grossesse est inacceptable, je ne pourrais jamais me pardonner pour ça, même si des bonnes âmes comme Brooklyn pense le contraire. Nous nous arrêtons enfin devant mon immeuble, et la brune coupe le moteur avant de se tourner vers moi. « combien de femmes enceintes junkies qui vivent sur l'aide-sociale, qui n'ont aucun but, aucun projet, aucune ambition et aucun avenir professionnel arrivent à mettre à terme une grossesse ? beaucoup. beaucoup trop. ces femmes-là ne méritent pas d'être mères. ils n'ont pas de valeurs, ils n'ont pas ce qu'il faut pour éduquer correctement un enfant... » Je comprends ses exemples mais aurais-je pu être une bonne mère même en ayant un avenir professionnel, des revenues plus que confortables ? Je n’en suis pas sûr. Je n’étais même pas prête à l’être. Mais ses mots me font tout de même du bien. Après tout oui, je n’aurais peut-être pas su élevé cet enfant. C’est peut-être un mal pour un bien. Tout comme moi, mon amie craque et ses larmes coulent sur ses joues. Je ne pensais pas la toucher autant et je n’ai pas les mots pour la remercier de me comprendre ainsi. « je ne te connais pas beaucoup sulli, mais crois-moi, tu méritais d'être mère. tu le méritais. » Un rictus s’affiche sur mon visage, parce que ses mots me vont droit au cœur. « ce n'est pas de ta faute. arrête de dire ça. c'est un jeu de circonstances. ça aurait pu très bien se passer, mais ce n'est pas le cas. » Je hoche la tête pour confirmer ses dires mais je ne trouve toujours pas les mots pour lui répondre, mes sanglots remontant chaque fois que j’ouvre la bouche. Puis elle me demande si elle peut monter, ne voulant pas me laisser seule. « Viens. » Murmurais-je doucement, l’invitant à me suivre lorsque je sors de la voiture, n’oubliant pas mon sac à main dedans. Nous arrivons chez moi, j’ouvre la porte. Il y a encore des affaires de bébé que je n’ai pas eu le courage de retiré, et j’essaye de ne pas les regarder, ne voulant plus penser à elle, celle que j’aurai pu élever. « Ce que tu as dis, c’est vrai. Mais ça n’efface pas ce que j’ai fais. » Dis-je simplement pour répondre a ses dires de la voiture. Je n’arrivais pas a parler en bas. Je veux aussi arrêter de penser à ça. « Je peux t’offrir quelque chose a boire ? de l’eau, un soda, thé ou café. Je n’ai pas d’alcool. » Avouais-je à mon amie. Je ne m’interdis pas d’en boire, mais lorsque j’ai su pour la mort de mon enfant, j’ai jeté toutes traces de drogues ou d’alcool de mon appartement. C’est mieux que de tout prendre et tout boire par dépression, non ? Je l’invite à venir s’installer dans le canapé pendant que je vais préparer nos boissons, revenant quelques minutes plus tard et m’installant a ses cotés. « Je crois que j’avais besoin d’en parler. » Dis-je doucement, voulant encore la remercier. « Vraiment, merci pour ce que tu fais pour moi. » Elle aurait pu me laisser là, dans ce parking, sans voiture et désemparée. Elle et moi nous voyons presque tous les jours mais nous n’avons jamais eu le temps de tisser des liens. Aujourd’hui, j’entrevois une bonne personne, qui pourrait faire partie de ma vie. « Comment tu vas toi.. ? » Demandais-je à la jeune femme, ne voulant pas monopoliser la conversation sur mes problèmes à moi. De toute façon, on ne peut pas revenir en arrière.

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MessageSujet: Re: you can count on me. (broli) (#)   you can count on me. (broli) EmptyLun 11 Déc - 2:15

you can count on me.
broli you can count on me. (broli) 1242777542

sans réfléchir plus loin, tu tiras la poignée qui ouvra la portière et tu sortis de ta voiture, suivant sulli vers chez elle. tu ne voulais pas la laisser seule après toutes ces confidentes qu'elles t'avaient faites. tu ne voulais pas qu'elle reste seule tout comme toi, tu n'avais pas spécialement envie de retourner chez toi et faire 'comme si de rien était'... c'était trop gros pour fermer les yeux, croiser les bras sur la poitrine et lever le menton en se disant que ce problème, ce n'était pas le tien. tu es une personne comme ça, les 'problèmes' des autres te touchent, te tiennent à coeur et tu veux aider les autres à les surmonter. c'est autant une qualité qu'un défaut chez toi. en entrant dans l'appartement, tu remarquas immédiatement quelques babioles pour bébé fille. ton coeur se serra. ça devait être difficile pour elle te rentrer à tous les soirs et de tomber nez à nez avec ce triste souvenir qui lui rappelle la réalité trop dure. « Ce que tu as dis, c’est vrai. Mais ça n’efface pas ce que j’ai fais. » tu soupires et hausses les épaules. c'est certain que tes mots doux n'effaceront jamais ce qui s'est passé... mais au moins, tu espères qu'ils lui auront apporter un peu de réconfort. « Je peux t’offrir quelque chose a boire ? de l’eau, un soda, thé ou café. Je n’ai pas d’alcool. » tu souris en hochant la tête. « je prendrais bien un verre d'eau, merci. » tu te doutais bien qu'elle ne devait pas avoir d'alcool chez elle à l'heure actuelle. en tout cas, tu n'en aurais pas si tu étais à sa place... tu t'installes au salon d'abord et sulli vint te rejoindre avec vos consommations. tu lui dis merci avant d'en prendre une gorgée. les émotions et la parole t'avaient assécher la bouche. « Je crois que j’avais besoin d’en parler. [...] Vraiment, merci pour ce que tu fais pour moi. » tu souris. ton sourire est sincère, franc. tu t'approches de ta 'nouvelle' amie et vient poser ta main sur la sienne. deuxième contact physique pour vous deux. y mettre un peu de toucher, un peu de douceur ne peut qu'aider un coeur démoli. « Comment tu vas toi.. ? » tu hoches les épaules en retirant ta main de sur la sienne tout en reprenant une posture plus droite. « je vais bien. vraiment, je n'ai rien pour me plaindre... et j'en suis reconnaissante. je te suis reconnaissante. c'est surtout grâce à toi... si tu savais à quel point sans le savoir tu m'as offert l'opportunité de devenir ma propre personne. » pause. tu baisses le regard avant de le remonter vers sulli, plongeant tes yeux dans les siens. « avant de postuler pour la random house, j'étais femme au foyer. j'étais une femme battue. soumise. malheureuse. tout ce qui me tenait en vie c'était ma fille. ma chyler chérie. c'est grâce à elle que j'ai eu la force de m'en sortir, de dénoncer mon mari. le faire emprisonner... j'étais anéanti. tu m'as aidé à me rebâtir. je t'en serai toujours reconnaissante. » ton dialogue avait été entrecoupé de quelques sanglots et de reniflements. les larmes coulaient sur tes joues et tu ne les retenaient pas. à quoi bon ? il n'y avait pas à avoir honte. on a chacun notre passé, notre jardin secret... et des choses dont on est moins fière. toi, ça a été d'être soumise à ton bourreau durant sept années...
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