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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 La première rencontre. (Aiyanna & James)

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MessageSujet: La première rencontre. (Aiyanna & James) (#)   La première rencontre. (Aiyanna & James) EmptyMer 18 Oct - 23:14

La première rencontre.
Aiyanna & James

✻✻✻ « Je vais rentrer tard à la maison. Bonne soirée. » James venait de laisser un message sur la boîte vocale du téléphone portable d'Elizabeth, sa femme. Il avait fini de travailler à dix-neuf heure et il n'avait pas envie de retourner à la maison avant plusieurs heures. Depuis un an, c'était sa vie. Il travaillait de nombreuses heures et appréhendait le retour à la maison. Le mariage de James et Elizabeth battait de l'aile et le divorce approchait trop rapidement, au plus grand malheur de l'architecte. Pourtant, il aimait encore sincèrement sa femme, mais il ne savait plus comment se comporter avec elle. Dès qu'il essayait de se rapprocher de sa femme, elle s'éloignait. Il ne savait plus quoi dire pour arranger les choses et ça le faisait énormément souffrir. Pour se changer les idées, il décida de se rendre dans un bar près de son lieu de travail, à Wellington. Il aimait bien aller dans les bars pour rencontrer de nouvelles personnes et oublier ses problèmes, malgré le fait que ce n'était pas permanent. James sortit de son bureau et embarqua ensuite dans sa voiture. Il commença à rouler dans les rues de Wellington, regardant droit devant lui. James n'arrêtait pas de penser à son fils, Jake. Cela faisait un an qu'il était décédé et il ne s'en remettait toujours pas. Dans un livre, il avait lu que les enfants ne devraient jamais mourir avant leurs parents. Avant la mort de son fils, il se disait que c'était vrai et que les parents devaient souffrir d'enterrer leurs enfants. Depuis que Jake était mort, il comprenait les parents qui avaient vécu le même deuil que lui. Une fois arrivé au bar, il se stationna et débarqua de la voiture. Il regarda son Iphone, afin de voir si sa femme l'avait appelé, mais ce n'était pas le cas. Elle devait probablement travailler ou elle avait décidé d'ignorer James et de passer la soirée avec des amis. L'architecte entra dans le bar et regarda autour de lui. La soirée était encore jeune, alors il n'y avait pas beaucoup de gens dans le bar. Il alla s'installer sur un banc au comptoir et vit un barman venir vers lui. « Je veux un verre de votre meilleur whisky, s'il vous plaît. » James avait réellement besoin de ce verre. Ça allait lui faire le plus grand bien.
✻✻✻
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MessageSujet: Re: La première rencontre. (Aiyanna & James) (#)   La première rencontre. (Aiyanna & James) EmptyJeu 19 Oct - 2:17


M’observant de près dans le miroir, je termine ma ligne de crayon noir. Je recule un peu mon visage pour constater l’ensemble de mon maquillage et je m’empare ensuite du mascara. Une fois impeccablement pomponnée, je passe mes mains dans mes cheveux pour les faire gonfler juste un peu plus et je souris à mon reflet, mes lèvres rougies se démarquant du reste. Je suis en effet habillée d’une robe noir courte, m’arrivant à la mi-cuisse. J’ai envie de sortir, mais aussi de faire tourner les têtes des hommes dans cette ville que je ne connais absolument pas. J’ai donc l’avantage que personne ne me connaît justement. Mes talons hauts également noirs avec les semelles rouges résonnent alors que je quitte le loft de ma sœur. Mon taxi m’attend déjà à l’extérieur et son regard favorable me confirme que mon habillement est parfait. Je ne lui donne pas d’adresse, juste une indication : « Au bar le plus intéressant, s’il vous plaît. » Je m’en remets donc au hasard. Le trajet est plus long que je ne le pensais. Il faut dire que le chauffeur me fait quitter Island Bay pour Wellington apparemment. Évidemment que les meilleures choses de ce coin de pays sont dans cette ville. Pourquoi ma sœur s’entête à vivre à Island Bay alors que même son travail n’y est pas ? J’observe les bâtiments, les lumières et le paysage. Il est encore tôt, mais j’ai l’intention de sortir longtemps donc au Diable le reste. J’ai besoin de me changer les idées. J’ai encore l’image de mon ex-mari qui me vole la garde de mes enfants. Je m’entends encore pleurer au tribunal, me cachant du juge et de mon avocat. Je ne peux pas accepter ça et pourtant je n’ai pas le choix. Je suis « malade » apparemment. La toxicomanie est jugée comme telle du moins. C’est ce qui m’a fait perdre mes deux fils pour les remettre à un menteur et à un salaud. C’est une injure que je n’arrive tout simplement pas à avaler, même à des centaines de kilomètres de distance. Je suis donc enchantée lorsque le taxi s’arrête devant un bar et que prise de générosité je lui remets presque deux fois ce que je lui dois. Je sors et je m’avance vers l’entrée du bar. Je m’y incruste et je jette un coup d’œil sur le décor. L’endroit est propre, agréable à l’œil. La poignée d’hommes présents se retourne tous pour me reluquer. Tous sauf un qui est assit au comptoir. Je souris face à ce défi et je m’avance afin de rejoindre cet homme qui se commande un whisky, tiens. « Je vais prendre la même chose, s’il vous plait. » J’ajoute donc à sa suite, prenant place au banc juste à côté. J’attends qu’il me regarde avant de lui parler directement cette fois. « Ça vous embête si je passe un petit moment avec vous ? Plus je serai près de l’alcool et mieux je vais me porter. J’ai beaucoup de mal à engourdir. » Je lui dis en ne cachant pas la peine qui illumine mon regard le temps d’une seconde. Je me retourne vers le barman, accueillant mon verre avec un sourire. Je bois une première gorgée, heureuse de sentir le liquide me brûler la gorge puis l’estomac. Je ferme doucement les yeux sous l’effet qui se prolonge un instant avant de se calmer. Je garde donc le verre contre mes lèvres teintées de rouge, distraite par le vide.  
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MessageSujet: Re: La première rencontre. (Aiyanna & James) (#)   La première rencontre. (Aiyanna & James) EmptyJeu 19 Oct - 20:22

La première rencontre.
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✻✻✻ En réalité, James n'avait pas besoin d'un verre. Il avait besoin de plusieurs verres. Depuis un an, il vivait des moments très difficiles. Il faisait encore le deuil de son fils qui était mort bien trop jeune. James ne pouvait pas comprendre pourquoi cela était arrivé à Jake. Son fils était quelqu'un d'extraordinaire. Il n'avait que sept ans. Il aurait dû aller à l'université, rencontrer une femme, se marier et avoir des enfants. Oui, Jake aurait dû avoir une belle vie, mais ce n'était pas cela qui s'était produit. Il avait passé la dernière année de sa vie entre la maison et l'hôpital à faire des chimiothérapies et à perdre ses cheveux délicats. James avait assisté à la mort de son fils. Il en gardait des souvenirs qui préféraient oublier. Il a tout essayé. Il est allé voir un psychologue, a été en voyage avec des amis et avait arrêté de travailler pendant plus d'un mois. Pourtant, ça n'avait pas fonctionné. C'était encore très douloureux et ça allait prendre beaucoup de temps. James le savait. Alors qu'il venait de passer sa commande au barman, il vit une femme s'asseoir à ses côtés. Il ne la connaissait pas, alors il n'allait pas lui dire bonjour. Il n'était plus aussi sociable que dans le passé. Elle commanda la même chose que lui et se mis à lui parler. « Oui, pas de problème. » James sourit doucement et reçu ensuite son verre. Il but une gorgée de whisky, fermant les yeux, durant quelques secondes. Ça lui faisait le plus grand bien. Le liquide lui brûlait la gorge, mais c'était de cela qu'il avait besoin. Oui, il avait besoin d'oublier, pendant quelques heures. Sa femme ne l'avait toujours pas rappelé. Il la perdait peu à peu et ça le rendait fou. Elle n'était pas la seule fautive. Il était aussi responsable de tout cela. « Je suppose que vous avez nom. » James regarda la femme dans les yeux. Elle était magnifique, mais il ne comptait pas la draguer. Même si son mariage n'allait pas bien, il ne désirait pas tromper Elizabeth. Il l'aimait encore du plus profond de son âme. Il n'avait aucun doute sur ce sujet. « Moi, je m'appelle James. » S'il désirait faire des nouvelles rencontres, il devait faire des efforts.
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MessageSujet: Re: La première rencontre. (Aiyanna & James) (#)   La première rencontre. (Aiyanna & James) EmptyJeu 19 Oct - 20:57


Cette personne assise à côté de moi pourrait fort bien être intéressante. Je ne la connais pas. Il ne me connait pas non plus. Un homme attirant, mais dont l’un des doigts de la main gauche trahit son état. Il est marié. Je ne suis pas vraiment là pour me trouver un compagnon pour la nuit. Même si cela pourrait être divertissant. Je suis surtout ici parce que j’ai fuis les États-Unis et qu’à présent je fuis ma sœur Lexie. À peine arrivée à Island Bay et déjà je n’ai plus trop envie d’y être. Existe-t-il un seul endroit où je peux me sentir bien ? Oui. Il y a ces bars où j’aime me rendre, comme celui-ci. Il y a ces lits que j’aime squatter le temps d’une nuit, répugnant depuis mon divorce tout ce qui se rapproche à un sentiment amoureux. Du coup ce soir, je suis dans mon élément. Pourquoi je devrais donc me laisser aller à davantage de morosité alors que ce bar est probablement le seul lieu qui arrive encore à me rendre heureuse ? Je me tourne donc vers cet homme qui me ramène à la réalité de sa voix masculine. Il me demande si j’ai un nom. Je hoche la tête à cela. « J’en ai effectivement un. Et pas un commun. » Je dis d’abord tout en l’observant avec une certaine curiosité. Rien ne l’oblige à me parler. Je pourrais très bien m’en aller, surtout en sachant que nous ne pourrons jamais conclure puisque je ne cherche pas à briser d’autres couples. Avoir détruit le mien est amplement suffisant. Du coup, le fait que je reste là ne nous engage à rien. Il est pourtant celui qui initie une conversation afin de me connaître. Est-ce parce qu’il veut me draguer ? Non, il n’y a pas d’étincelle de désir ou de défi classique à la gente masculine dans son regard. J’ai donc raison, il peut être intéressant. « Je m’appelle Aiyanna. » Je lui révèle enfin. Il m’indique qu’il s’appelle James et autant mon prénom est hors du commun que le sien peut être commun. C’est presque amusant. Je reprends une gorgée de mon verre avant de finalement le déposer sur la table et de me décider à plonger dans cette conversation avec cet inconnu. « J’ai comme le sentiment que je peux déjà vous faire confiance, James. Alors, laissez-moi vous dire ceci : fuir ne sert à rien. Évidemment, je fais référence à mon cas. J’ai tout plaqué parce que je croyais que ça allais m’empêcher de souffrir. Mais ce n’est que de la bullshit. Alors, si je peux me permettre un conseil, raccrochez-vous à ce qui vous reste et battez-vous pour le conserver, même si ça vous semble impossible de le garder. Les regrets c’est pire encore que la douleur qu’on ressent alors qu’on sent que tous nous échappe. » Je reprends mon verre et je bois à nouveau. Pourquoi je m’amuse à lui donner ainsi des conseils qui ne le touchent probablement même pas ? Pour me déculpabiliser dans un sens de ne jamais les avoir reçus moi-même avant de tout foutre en l’air?
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MessageSujet: Re: La première rencontre. (Aiyanna & James) (#)   La première rencontre. (Aiyanna & James) EmptyVen 20 Oct - 2:37

La première rencontre.
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✻✻✻ Depuis le décès de son fils, James n'était plus l'homme le plus sociable qui existait. Il s'était renfermé sur lui-même et était devenu plus introverti. Pourtant, il savait qu'il devrait faire des efforts et rencontrer des nouvelles personnes. Un psychologue lui avait dit de ne pas se fermer au monde extérieur et de moins travailler. Pourtant, James adorait son emploi. Il adorait être architecte. Il avait l'impression de faire quelque chose de bien. Tout allait bien dans sa carrière professionnelle. Pourtant, dans sa vie personnelle, c'était très différent. Il devait arranger les choses, mais ce n'était pas évident. Il allait devoir surmonter tout cela, surtout qu'il aimait encore Elizabeth et qu'il avait besoin d'elle. Oui, James avait besoin de la présence de sa femme. « Et quel est ce nom qui n'est pas commun? » Il était réellement curieux de connaître le nom de cette femme. Il but une gorgée de whisky, attendant une réponse de la part de cette femme qui venait de rencontrer. Il ne l'avait jamais vu à Wellington. Elle était probablement nouvelle ou il était trop souvent au travail ou à la maison pour l'avoir vu. « Aiyanna, enchantée. En effet, ce n'est pas un nom commun. Tu viens d'où? » James ne la draguait pas du tout. Il parlait à elle comme il parlerait à un ami ou à une nouvelle personne. Il essayait d'être amical avec cette femme au nom particulier. L'architecte n'avait pas un nom hors du commun. James était un prénom très ordinaire, mais il l'aimait bien. Il ne comptait pas modifier son prénom. James regardait la femme, lorsqu'elle se mit à lui parler du fait qu'il ne fallait pas fuir et qu'il fallait se battre pour ce qu'il restait. James fronça les sourcils, se demandant pourquoi cette femme lui disait cela. Venait-elle de lire en lui comme dans un livre ouvert? Est-ce qu'elle savait ce qu'il avait vécu? Il en doutait fortement. James savait qu'il devait se battre, mais c'était plus facile de le dire que de le faire. Il but une gorgée de whisky, avant de reprendre la parole. « Vous semblez être une bonne personne, alors je vais vous le dire franchement. Dire de se battre, c'est plus facile que de le faire. » James le pensait sincèrement. Il avait envie de se battre et de ne pas avoir de regret, mais il se sentait impuissant. Complètement impuissant face à ce qu'il vivait.
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MessageSujet: Re: La première rencontre. (Aiyanna & James) (#)   La première rencontre. (Aiyanna & James) EmptyVen 20 Oct - 18:51


Mon nom réveille toujours chez les gens une certaine curiosité. Ils veulent s’avoir ce qui est passé par la tête de mes parents pour me nommer de la sorte. Il faut dire que mes parents ne sont pas des gens ordinaires à la base. Des anciens globetrotteurs qui on parcouru le monde sous toutes ses coutures, vivant avec un nombre incalculable de cultures différentes et ce avant même ma naissance. J’ai été le fruit de cette vie instable, jusqu’à ce que mes parents s’assagissent et décident de m’offrir à moi et à ma sœur cadette une vie sédentaire et monotone. Comme les autres, selon eux.  Même si nous n’avions jamais souhaités être ordinaire, nous n’avions pas le choix. Je lui souris donc lorsqu’il me demande d’où je viens. C’est assez facile de reconnaître que ce n’est pas de la Nouvelle-Zélande. Il suffit d’écouter mon accent pour le comprendre. « Enchanté également, James. Je viens de plusieurs endroits. Je suis née au Groenland, j’ai vécus une partie de mon enfance à Madagascar avant de passer toute ma vie d’adulte à Washington, aux États-Unis. Mes parents aimaient bien être dépaysés, il faut croire. » Je ris, mais cela me manque. Ce style de vie qui a été mon tout premier est quelque chose que je voudrais revivre mais dont je me suis toujours privé à cause que j’avais désormais des enfants à ma charge. À présent que mon ex-mari me les a enlevés, je peux recommencer à voyager. Sauf que mon problème c’est que je ne sais pas où aller. J’ai perdu le goût du risque aussi. Je ne suis plus celle que j’étais, à mon plus grand malheur. C’est peut-être parce que je me considère perdue avec moi-même que je me mets à lui donner des conseils sans qu’il m’en demande. Je parle sans vraiment le regarde d’ailleurs, suivant le ton de conversation que nous avons instauré. Tout ce que je dis, je le rapporte à moi. À mon propre cas. À mes propres problèmes. Et je ne lui cache pas. Il est donc libre de prendre mes mots comme il le souhait. De les rejeter si cela lui chante. Je sens qu’il est un peu malheureux, ses yeux me l’on transmit à notre premier échange de regard. Est-ce que cela veut dire que je me fais du souci pour James alors que je ne le connais même pas ? Visiblement oui puisque je lui donne des conseils pour lui éviter de regretter autant que je regrette s’il abandonne son combat. Peu importe le combat en question. Je me retourne donc lorsqu’il réagit enfin à mes mots. Je lui offre un doux sourire. Finis le masque de confiance, j’ai besoin de lui parler franchement, à cœur ouvert. « Je pense au contraire être une mauvaise personne. Le genre qui en fait souffrir d’autres sans même le vouloir. Mais là n’est pas la question. Vous avez raison, parler c’est simple. Agir ça fait mal. » Je prends une gorgée de mon whisky et je me retourne complètement vers James. « Du coup, voici ce que je propose. Je vous donne la chance d’affronter vos démons avec moi. De pratiquer la lutte, si l’on veut. Peu importe ce qui vous tourmente, laissez le sortir sur moi et pour vous encouragez je vais même vous commandez un autre verre. » Je suis très sérieuse. Autant pour l’aider à faire le premier pas dans sa lutte que pour le deuxième whisky. Je ne suis pas faite en verre, je ne vais pas casser s’il cri un peu trop fort.
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MessageSujet: Re: La première rencontre. (Aiyanna & James) (#)   La première rencontre. (Aiyanna & James) EmptySam 21 Oct - 19:49

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✻✻✻ James se demandait sincèrement pourquoi cette femme lui disait tout cela. En venant au bar, il espérait passer une belle soirée sans penser à ses problèmes quotidiens, mais cette femme, qui se prénommait Aiyanna, ne l'aidait pas réellement, bien au contraire. En lui faisant ce discours, James pensait à son fils et au fait que ce dernier n'avait pas survécu à la leucémie. Pourtant, Jake s'était battu durant plus d'un an contre cette maladie. Au début, les médecins pensaient que Jake ne serait plus malade après quelques mois de chimiothérapies, mais la maladie s'était aggravée et ils n'avaient rien pu faire. Les médecins n'étaient pas des magiciens. James le savait parfaitement, mais, pourtant, il aurait bien aimé que les médecins fassent un peu plus d'efforts pour que Jake continue de vivre et ait une belle vie. Il n'avait vécu que sept ans. Ce n'était pas assez. Il aurait dû vivre des expériences comme tout les enfants de son âge, il aurait dû grandir, devenir un adolescent, un adulte et ensuite une personne âgée. Son fils aurait dû mourir bien plus tard, comme à quatre-vingt ans. C'était cela qui faisait le plus souffrir l'architecte. Le fait que son fils n'ait pas tout vécu le faisait extrêmement souffrir. Sa soirée au bar était gâchée, mais, en même temps, discuter avec quelqu'un pourrait lui faire du bien. Pour le moment, il ne savait pas trop quoi penser de cette femme qu'il ne connaissait même pas et qui semblait lire en lui comme dans un livre ouvert. « C'est bien. Moi, je n'ai vécu qu'à Liverpool et Island Bay. » James n'avait pas eu la chance de faire plusieurs voyages, dans sa vie. Avec sa femme, ils avaient été à Bali, pour leur lune de miel, mais, après, ils n'étaient pas repartis. Ils ont été occupés avec leur fils et les rendez-vous à l'hôpital. Ils n'avaient même pas pu faire un voyage en famille. Un autre détail qui faisait mal à James. Il écouta attentivement la femme à ses côtés, se demandant pourquoi elle disait être une mauvaise personne. « Nous avons tous fait souffrir quelqu'un sans le vouloir. Ça ne fait pas de nous une mauvaise personne. Ça fait encore plus mal que vous pouvez l'imaginez. » Si seulement elle savait ce qu'il avait vécu, mais il n'allait pas lui dire. Il ne la connaissait pas assez pour lui dire que son fils est décédé, après avoir combattu contre la leucémie. « Ça semble être une bonne idée, mais je ne veux pas vraiment parler de mes démons. J'ai de la difficulté à en parler à mes plus proches amis, alors encore plus avec une inconnue. »
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MessageSujet: Re: La première rencontre. (Aiyanna & James) (#)   La première rencontre. (Aiyanna & James) EmptySam 21 Oct - 21:39


Certes avoir vu le monde est un avantage, un privilège même aux yeux de certains. C’est indéniable. N’avoir vécu qu’à deux endroits dans sa vie n’est pas non plus un déshonneur. Souvent je m’imagine comment aurait été ma vie si j’avais eu des parents différents. Des parents qui ne m’auraient pas fait jouer sur les banquises ou dans les savanes. Comment j’aurais été alors ? Aurais-je eu les mêmes forces et les mêmes faiblesses que présentement ? Je ne peux pas vivre dans la supposition. Je dois vivre avec ce que j’ai comme outils et cela inclus ma très grande ouverture d’esprit que je partage avec ma sœur cadette. Nous avons vus des humains de toutes les races de toutes les religions, nous avons partagés leur terrain de jeu. Nous avons été leurs égaux en quelque sorte. Cela réduit considérablement les préjugés. Ou plutôt, cela les transforment en autres choses. Lorsque nous nous sommes installés en Amérique par la suite, nous avions tellement de préjugés quant à cette société que je me surprenais moi-même à les haïr à l’occasion. J’ai appris à me conformer à leur monde et à faire disparaître mes opinions négatives et à présent je ne pourrais plus vivre sans confort, ni modernité. Je n’ose même pas l’imaginer. Du coup, je lui souris à la mention de Liverpool. Je n’y ai personnellement jamais mis les pieds, tiens. Comme quoi le monde m’est inconnu par endroit. « C’est différent. » Je lui dis, en faisant référence à mon mode de vie d’alors. Il affirme ensuite que je suis une bonne personne et je ne peux pas accepter cela sans le nier. J’ai fais souffrir tout le monde autour de moi, sans exception. Et tant que mon « problème » de drogue ne sera pas résolu, je vais poursuivre mes ravages encore et encore. Je l’observe alors qu’il me réplique. Je ne sais pas ce qu’il a vécut, mais je sens que c’est puissant et surtout douloureux. Appeler cela de la fibre maternelle ou peu importe, mais je sens comme un besoin urgence d’intervenir pour lui. Un chatouillement dans mon ventre qui me pousse à me proposer pour l’aider. Peut-être que si je fais cela avec lui, qu’en retour ça va m’aider également. Je ne sais même pas pourquoi je m’en donne la peine. Je dois le fatiguer avec ma présence que j’impose à présent clairement. J’entre-ouvre la bouche alors que ce qui le bloque à me parler est que je sois une inconnue. J’ai de la difficulté à comprendre sa logique. Il a donc peur à ce point là de se confier ? Dans un geste que je veux rassurant, je m’empare doucement de sa main et je lui souris. « Il y a longtemps que j’ai arrêté de juger les gens si c’est ce qui vous empêche de me parler. Franchement, regardez-moi. Je fais pitié, non ? Je me trimbale dans cette robe pour donner l’impression que je suis en parfait contrôle alors qu’au fond je suis brisée. » Je sens des larmes commencer à couler et je le lâche d’un coup. Je fais rapidement pour prévenir l’eau de mes yeux de gâcher mon maquillage. « Désolé. » Je dis en inspirant un grand coup. Je continue de lutter contre les larmes en fixant un point au loin. « Je n’aurais pas du me mêler de votre vie. Je vais vous laissez tranquille. Bonne soirée. » Je me relève, prenant mon verre dans ma main. Je n’ai pas envie qu’il me voit m’écrouler.
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