contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: we are golden - jillian (#) Mer 13 Juil - 6:29
we are golden...
« Quand vas-tu enfin faire quelque chose de ta vie pour l'amour de dieu » J'avais un p'tit sourire parce que ma mère levait toujours les mains très haut dans les airs quand elle me scandait ces paroles. « Arrêtes de rire, ce n'est pas drôle, Esteban !» Je haussais les épaules, clâmant mon innocence « Mais maman je ne riais même pas! C'est juste que ...non rien. Tu disais, maman ? » Elle soupirait et levait les yeux au ciel et finissait par s'asseoir sur le canapé en cuir de la salle de séjour familiale. Elle buvait tant bien que mal une gorgée de son verre d'eau glacée en fixant le vide puis à un moment, elle me gratifia d'un regard très évocateur « Tu as vingt-cinq ans, il est temps que tu prennes un peu tes responsabilités , tu ne trouves pas? Je t'ai trouvé un emploi à l'hôtel tu sais, celui près de la plage ? » J'allais protester mais ma pauvre mère m'en empêcha tout aussitôt, l'air rigide. Je savais que j'avais perdu à cette guerre. « Ne discutes pas.. » je passai une main sur mon menton. Je n'aimais pas que l'on m'impose ma façon de vivre, d'une quelconque façon. « Très bien, je commence quand? » avouais-je alors, vaincu, en roulant des yeux si fort que je crus voir mon cerveau. « Demain, ta patronne s'apelle Jilian et elle est plus jeune que toi » je me grattai la gorge. « Hum daccord... » Je n'étais pas vraiment persuadé que c'était la bonne chose à faire. Mais je me pliai au volonté de ma mère rien que pour lui faire plaisir et faire taire aussi les mauvaises langues. Je savais que je n'apportais, pour ainsi dire, à notre famille qu'une réputation salie et ternie par mes agissements immatures et pourtant, ça ne m'arrêtait jamais dans ma lancée. Je voulais être libre. Libre de faire ce que je veux quand je le veux mais hélas, mes parents n'étaient pas très ouverts d'esprit pour me laisser expérimenter la vie telle qu'elle se devait de l'être. Mes parents étaient strictes, fermés. J'me plaisais même à les appeler les pantins. La société tirait leur bout de ficelle, et ils ne s'en rendaient même pas compte. PATHÉTIQUE.
[...] Deux semaines plus tard Une autre journée , une autre à me donner l'impression de ne pas me sentir à ma place. J'errais sans but depuis un moment déjà, mais être ici, dans cet hôtel à servir des inconnus, ça dépassait l'entendement. J'aurais pu me trouver à milles lieux d'ici, à me prélasser près de la plage, à contempler les vagues d'un Océan déchaîné claquer doucement contre le sable chaud. Mais j'étais coincé ici à entendre les plaintes incessantes de clients mécontents. Mécontents de mon service. « Si vous n'êtes pas satisfaits , vous pouvez toujours allez voir ma supérieure, mais je vous avertis elle est bien pire que moi » Puis, je sentis une présence tout juste derrière mon dos et quelle ne fut pas ma surprise d'y découvrir Jillian, ma patronne, me faisant les gros yeux sur ce que je venais tout juste de balancer à mes clients. Je haussai les épaules, ne sachant que faire d'autres et je réprimai, contre toute attente, un rire cristallin, l'étouffant dans ma gorge. Si elle prenait toujours tout au sérieux dans la vie, pour ma part, je tournais toujours tout au ridicule, au grand dam de la belle blonde qui depuis deux semaines déjà, en avait marre de mes agissements. « Ah justement la voici. » Je tournai les talons mais juste avant de partir vers une autre table je lui fis un petit clin d'oeil et je jubilai de l'entendre pousser un soupir d'agacement. Je me rendis en cuisine lorsqu'elle débarqua rouge de colère. Comme je m'y attendais, je croisai mes bras sur ma poitrine, l'air arrogant comme toujours. Bon bon bon, que me voulait-elle encore? Allait-elle finalement décider me congédier?
Dernière édition par Esteban Ackerley le Jeu 14 Juil - 7:23, édité 1 fois
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Sujet: Re: we are golden - jillian (#) Jeu 14 Juil - 0:38
WE ARE GOLDEN
“Everybody is a genius. But if you judge a fish by its ability to climb a tree, it will live its whole life believing that it is stupid.”
J'avais passé une très mauvaise journée. Je m'étais réveillée en retard, avec un mal de tête tellement atroce, que j'avais même pensé rester au lit. Cependant, aujourd'hui j'avais beaucoup de paperasses à remplir et je n'avais pas du tout envie de remette ça au lendemain. Comme si ce n'était pas assez, au moment ou j'avais démarrer le moteur de ma Porsche, une lumière indiquant que j'avais besoin d'une inspection d'huile, alluma. Je me rendais alors au boulot à contre-coeur, espérant que le reste de la journée me ferait particulièrement moins de problèmes. À mon grand malheur, je me mis presque à pleurer lorsque je vis des phares bleus et rouge allumés dans mon rétroviseur. « Vous conduisez vite m'dame. » m'avais alors dit l'homme en uniforme. « Mauvaise journée. » tentais-je de me justifier. Il me tendis alors un infraction de 169$, juste assez pour me mettre encore plus en rogne.
****
Je venais de refermer mon dernier dossier. L'après-midi ne s'était pas trop mal passée, j'avais réussi à me remettre de mes terribles mésaventures matinales. Je me relevais alors de ma chaise, agrippa mon sac à main et m'apprêtais à retourner chez moi. Soudain, j'eu l'envie de faire un tour en cuisine, voir si tout allait bien, si les employés avaient des questions ou des demandes. Je reposa alors mon sac et descendis trois étages inférieures, pour me rendre au restaurant. Celui-ci était bondé. Familles, couples, gens d'affaires, on y trouvait beaucoup de gens. Alors que je me rassurait de l'état des lieux, j'entendis un des serveurs lâcher un ; « Si vous n'êtes pas satisfaits , vous pouvez toujours allez voir ma supérieure, mais je vous avertis elle est bien pire que moi » Non mais pour qui se prenait-il lui? Je me retourna et vit Esteban. Deux semaines qu'il faisait ce genre de commentaires auprès des clients. Deux semaines. Avant même de s'excuser du comportement qu'il venait d'avoir avec les clients, il tourna les talons et alla en cuisine, prenant peine de me narguer avant. Je soupirais, remplis de déception. Je m'excusa auprès du gentil couple qui tenter de dîner calmement et me rendis en cuisine à mon tour. Heureusement, il n'y avait pas beaucoup d'employés à cette heure-ci, ce qui me permettrait de lui parler seul à seul. « Pourquoi t'es ici enfaite ? » balançais-je brusquement. « J'ai bien voulu te donner une chance, mais tout ce qui tu fais, c'est me donner envie de te la retirer. » ajoutais-je. Je posa mes mains sur mes hanches, calmant un peu mon ton. Non seulement, il m'énervait, mais je n'avais aucune idée pourquoi je le gardais. Son petit sourire à la fois sexy et arrogant me plaisait peut-être un peu. « Je ne sais plus quoi faire avec toi! » renchéris-je.
love.disaster
Dernière édition par Jillian McGreggor le Lun 18 Juil - 3:44, édité 3 fois
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Sujet: Re: we are golden - jillian (#) Jeu 14 Juil - 18:49
we are golden...
J'ai une confession à vous faire. Je suis atteint d'un je-m'en-foutisme déconcertant et ce , au quotidien. Si je travaille dans cet hôtel c'était uniquement pour lui faire plaisir et lui fermer le clapet une fois pour toute. Je ne prenais aucun plaisir à servir ces clients prétentieux et mécontents qui me prenaient souvent de haut comme si je faisais partie de la basse société alors qu'il n'en était rien. J'détestais les gens en général qui ne prenaient pas la peine d'aller plus loin que l'apparence. Bon, parfois, les gens n'avaient pas tords, je devais bien l'avouer. J'avais l'air con et je l'étais. Sauf que j'étais humain, avant tout le reste, et ça les gens avaient tendance à l'oublier. « Vous pourriez au moins me resservir un peu d'eau plate » avait déclaré cette dame pas plus tard qu'hier. Je ne sais pas pourquoi mais ça m'avait gonflé. On ne m'avait pas éduqué comme ça.À être exigent et impoli en prenant de l'âge. J'avais fait les gros yeux à la dame « Vous aurez votre eau plate quand vous demanderez gentiment » j'avais tourné les talons et je m'étais encore une fois pris la tête avec la blonde qui me sert de patronne. Aujourd'hui ne faisait pas l'exception à la règle. C'était toujours ça quand je travaillais.
Quand elle débarqua dans les cuisines, son teint de pivoine m'indiquait son degré d'irritabilité et je me mis à sourire fièrement. Ses paroles coulaient sur moi, elles ne me faisaient rien. Pourquoi j'étais ici? Je n'en savais rien! Si ce ne serait pas de ma mère , je serais probablement à la place de ces clients mécontents. Je haussai les épaules, la laissant ajouter d'autres piques acerbes. « Mais ne te gênes pas, je sais que je vais te manquer » Je claquai ma langue contre mes lèvres de façon taquine, je me tenais bien droit.Je lui plaisais, je le savais bien et je le voyais dans son regard, cette petite étincelle de désir. Je ne la remarque pas chez toutes, mais quand ça arrivait, c'était visible, frappant. Elle était attirée tout comme moi je l'étais. Surtout quand je voyais sa position, ces mains-là sur ses hanches, ses courbes parfaites. Je me mordis les lèvres, réprimant un rire. Je ne voulais pas lui manquer de respect mais j'étais ainsi. « Voilà ce qui va arriver, si toi Jillian , tu me mets à la porte, ma mère va te faire une misère pas possible et détruire la réputation de ton si parfait hôtel alors soit tu me gardes, et tu assumes le fait que je sois un peu imparfait, soit je pars et je me fais passer pour une victime! Je crois que le choix est plutôt facile, non? » Ça, c'était vachement pas sympa. Je sais. C'était même horrible. Je m'ennuyais et elle égayait mes jours, je devais bien faire un moyen de pression même si ma mère n'était pas une aristocrate impitoyable. En vérité, ma mère ne ferait jamais de mal à quiconque, c'était plutôt de mon cru. Je regarde ma montre, subtilement « Oh ça tombe bien c'est l'heure de ma pause » je ricanai doucement alors que je croisai ron regard glacial. Elle me barrait la route. Je levai les yeux au ciel. « Bon sang! » J'agitai les bras en signe de mécontement. Je la détestais. Oui c'est ça JE LA DÉTESTAIS.
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Sujet: Re: we are golden - jillian (#) Lun 18 Juil - 3:45
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“Everybody is a genius. But if you judge a fish by its ability to climb a tree, it will live its whole life believing that it is stupid.”
Étrangemment, au moment ou ce gamin s'était pointé pour faire son entrevue, je savais qu'il me taperait sur les nerfs. Jamais de ma vie je n'avais rencontré quelqu'un avec un air aussi condescendant, le type de mec qui cherche désespérément quoi faire de sa vie et qui préfère emmerder les autres en attendant. Cependant, quelque chose m'avait poussé à l'engager. Je ne sais quoi. Peut-être son petit sourire moqueur mais à la fois sexy, ou ses muscles qui étaient malheureusement trop attirant pour moi. D'un côté, c'était la première fois que j'avais à faire à un employé trop dérangeant. C'était assez comique, puisque ça me permettait de sortir de ma zone de confort et de devoir exercer une toute autre sorte d'autorité, puisque ma technique habituelle semblait aussi efficace que de l'huile sur le feu.
J'avais passé les portes de la cuisine, bouillante de colère. Mon visage devait refléter la haine et le mépris. Je tentais cependant de me retenir, évitant de créer une troisième guerre mondiale. Alors que je venais de lui demander ce qu'il fichait ici, il osa me répliquer qu'il me manquait, en faisant référence à un futur renvoie. Je soupira désespérément, levant les yeux au ciel. Mais pour qui il se prenait ? Dieu? Le meilleur des employés? Il allait tout de suite lâcher ce petit ton avec moi. Je n'allais pas m'avouer vaincue. Soudain, je le vis alors se mordre la lèvre, façon d'annoncer qu'il aller me sortir un truc complètement barjo, encore. « Non mais pour qui tu te prends ? J'ai des plaintes de plusieurs clients qui prouvent le contraire. Tu penses que j'ai peur de ça? Non désolé. La réputation du McGreggor est faite depuis longtemps. » Tout mon intérieur ne demandait qu'à lui foutre une claque. Une claque bien sonore et douloureuse sur la joue. La gauche, la droite, les deux. Je m'en foutais. « Ca te fait plaisir que je te pourrisse la vie. » À mon tour, je mordilla la lèvre, m'empêchant de crier. Esteban tenta alors de passer, histoire de partir probablement en pause. Oh non. Il n'allait pas l'emporter. « Tourne les talons. Dans mon bureau! » Ordonnais-je. Je ne savais pas pourquoi je l'emmenais là-bas. Pour l'engueuler de toute mes forces ? De le mettre à la porte. Tout cela n'annonçait rien de bon. À ma grande surprise, il se retourna et exécuta mon pseudo-ordre. Je ne pu m'empêcher de regarder son corps de haut en bas, me régalant de la vue que j'avais devant moi. Quoi? C'est souvent les plus difficile à vivre qui sont les plus sexy.