contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: it's where my demons hide (dexana #1) (#) Mer 25 Oct - 19:06
it’s where my demons hide
dexana #1
Le regard vide, le cœur lourd. Je viens d’engloutir mon dernier bout de pizza sans y prendre goût. Plus rien ne me fait envie. Plus rien ne me donne envie. Les cartons s’accumulent sur le carrelage froid de mon appartement. Il y a des bouteilles vides, aussi. Beaucoup. Beaucoup trop. Des mégots de clopes, un cendrier plein. Et de nombreux vêtements sales éparpillés un peu de partout. Le contraste opposé à la maison familiale. Celle que j’ai quitté il y a à peine un mois. Trop grande pour moi. Trop vide. Trop seul. Et trop de souvenirs douloureux surtout. Impossible à supporter. Dans toutes les pièces de la maison, dans les moindres recoins, ils étaient encore là. Les fantômes de ma vie. Sadie. Elio. Leurs visages. Leurs odeurs. Et même leurs voix. Je n’ai pas pu continuer. Pas dans ces conditions. Et j’ai fini par vendre la maison. Recommencer. Tenter de me reconstruire, par tous les moyens. En vain. Un mois que j’ai emménagé dans cet immeuble. Mais finalement, rien n’a véritablement changé. Peu importe l’endroit, peu importe le moment, ils seront toujours là. Je ne peux pas oublier. Je me lève brusquement du sol en direction du placard de la cuisine. J’ai besoin d’un whisky. Bien corsé. Le seul moyen d’oublier. Pendant quelques secondes. Quelques instants de répit. C’est tout ce que l’effet de l’alcool pur m’apporte. Mais ça ne dure pas longtemps. Mes lèvres brûlent légèrement au contact du whisky. Une grosse gorgée. Une deuxième. Une troisième. Avant de m’installer sur une chaise de la cuisine, un stylo à la main. Une feuille blanche devant les yeux. Sans vraiment réfléchir, j’aligne quelques mots sur le papier. Une lettre d’adieu. Comme une envie oppressante. Etouffante. Depuis l’accident, cette idée tourne en boucle dans mon esprit. Elle est là, omniprésente. La solution de facilité. Le suicide. Abandonner. Pour ne plus avoir à souffrir. Pour les retrouver. Je n’ai pas encore eu la force de sauter le pas jusqu’à maintenant. Mais ce soir, c’est différent. Ce soir, c’est son anniversaire. Elio aurait soufflé sa cinquième bougie. Le sourire aux lèvres, impatient à l’idée d’ouvrir ses cadeaux. Comme un enfant heureux, épanoui. Il n’en est rien. Ce soir, il n’est plus la. Il n’aura jamais la chance de devenir un grand. Une larme vient s’effondrer sur la lettre alors que je prends une nouvelle gorgée de whisky. Je ne sais pas pourquoi je ressens le besoin d’écrire. Sans doute le besoin de me confier. Comme pour exprimer à voix haute mon mal être. Le chagrin qui me consume violemment. Ce soir, il n’y a plus d’espoir. Je n’ai plus la force de me battre. C’est fini. Ma décision est prise depuis le moment où le stylo glisse avec déconcertance sur le papier. C’est fou à quel point c’est facile de se livrer lorsqu’on est dos au mur. Sans retour en arrière possible. Quand on a décidé de déposer les armes. Auparavant, j’ai n’ai jamais réussi à en parler. Mettre des mots sur ma douleur était impossible. Impossible à décrire. Juste à vivre. Survivre. Je laisse la lettre, là, sur la table de mon appartement. La bouteille à moitié vide à côté. Et je dépose le reste de mes affaires. Mon portefeuille, mon portable et mes clefs. Je n’en ai plus besoin. Je quitte finalement mon appartement sans prendre la peine de le fermer. Sans me retourner. Je marche dans le couloir de l’immeuble et croise même un de mes voisins. Un jeune étudiant, des livres à la main. Il revient probablement de la bibliothèque. Il me sourit et je lui adresse un simple bonjour de la tête, gêné, avant de continuer mon chemin. Direction le dernier étage de l’immeuble. J'emprunte les escaliers, déterminé. Confiant et convaincu. Je n’ai pas la patience d’attendre l’ascenseur. Ma main se pose alors sur la poignée de la dernière porte. Porte qui donne accès aux toits de l'immeuble. Un endroit que j’ai pourtant évité depuis mon arrivée. Comme si, au plus profond de mon être, je savais. Le jour où je monterai jusqu’ici serait le dernier. A cet instant, je ne réfléchis plus. Je suis déjà ailleurs. Et mes pas se dirigent instinctivement vers le vide. Sans me soucier de ce qui peut m’entourer. Je ne vois rien ni personne. Le reste n’a plus d’importance. Cinq petits mètres me séparent de ma nouvelle vie. Avec eux. Au paradis. Sadie, Elio. Pour vous. Et je ne m’arrête pas. Je continue encore et encore. Un pied sur la bordure. L’autre qui ne va pas tarder à suivre. Le moment rêvé est proche. Tant attendu. Il me tend désormais les bras. Juste là.
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Sujet: Re: it's where my demons hide (dexana #1) (#) Mar 31 Oct - 16:45
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dexana #1
Loin des plateaux de télévision et de cinéma depuis maintenant plusieurs années Oxana ne cessait d'apprécier ce retour à l'anonymat ! Cela faisait pourtant un peu plus de dix ans que la jeune femme avait mit un terme à son métier d'actrice mais malheureusement les images restent et encore plus depuis l'apparition d'internet et des divers réseaux sociaux..... Alors oui il arrivait toujours qu'on la reconnaisses et qu'on lui demande des autographes mais la demoiselle devient reconnaître que ça s'était bien calmé ! Sans les photographes et autres paparazzis elle était aujourd'hui libre de faire ce qu'elle souhaitait quand elle le voulait.....
Son boulot en tant que journaliste média lui permettait de conserver un pied dans ce qui avait fait ça gloire sauf qu'elle travaillait derrière un bureau ou dans de rares occasions derrière un micro lorsqu'elle participait à des émissions radiophoniques... Son boulot ''secret'' en tant que conseillère du cœur lui faisait aussi beaucoup de bien,ce complément était sa bouffée d'oxygène, son exécutoire, un moyen de se vider la tête en conseillant ses lecteurs. Bref, Oxana kiffait sa vie actuelle et ne le changerait pour rien au monde !
En début de semaine, l'ex-actrice s'était offert un nouvel appartement ! Elle avait décidé de franchir un cap en devenant propriétaire ! Son salaire au journal était loin d'être dégueulasse mais c'est surtout les royalties des films et séries dans lesquelles elle avait tourné qui lui rapportait énormément d'argent....... Middleton avait donc investit dans un magnifique duplex, avec plusieurs pièces dans un des plus beaux coins du centre d'Island Bay ! Alors oui le duplex était trois fois trop grand pour une personne seule mais autant se faire plaisir non ?
Bref, ce soir elle avait envie de s'en griller une ! La blondinette n'était pourtant pas accroc à la nicotine mais de temps en temps l'ex enfant star devait bien avouer que ça faisait bien.... Peut-être que ce besoin s'expliquait par le stress du déménagement... Allez donc savoir.... Vêtue d'une veste en laine rose, Oxana quitta son duplex pour se rendre sur les toits, il était en effet hors de question que l'odeur de la cigarette se repende dans sa demeure et puis elle aimait beaucoup la vue qu'offrait le haut de la résidence.
Son regard fût automatiquement attiré par cet homme s'approchant dangereusement du vide ! Ce n'était pas difficile de comprendre qu'il s'appétait à commettre l'irréparable ! ''Excusez-moi?! Qu'est-ce que vous êtes en train de faire ?!'' dit-elle en s'approchant doucement de l'inconnu. Difficile de trouver les bons mots face à une telle situation d'autant plus que le mois dernier la jeune femme avait été confronté à une autre tentative de suicide d'une de ses lectrices, une tentative qui avait malheureusement fonctionne ! ''C'est dangereux de s'approcher aussi prêt du vide... Vous ne voudriez pas redescendre ?'' Au fur et à mesure qu'elle s'adressait à lui Oxana avançait de quelques centimètres. ''Ca risque de faire un peu mal une fois arrivé en bas.'' Changement de stratégie ! Parfois se montrer sarcastique pouvait avoir de nombreux effets bénéfiques. ''La saison des crêpes ce n'est pas encore.... Et je pense pas non plus que vous puissiez voler comme Superman...''
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Sujet: Re: it's where my demons hide (dexana #1) (#) Ven 29 Déc - 22:20
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dexana #1
A deux pas de la fin. La fin de ce tunnel sombre. De cet abîme. Du désastre qu’est devenue ma vie. Un échec. Si certains peuvent le percevoir ainsi, il n’en est rien. Au contraire. Il n’est pas question de lâcheté. Mais d’impuissance. Pour avoir le cran de sauter, il faut du courage. Poussé par une force extérieure indescriptible. Incontrôlée. C’est difficile à expliquer. Difficile à quantifier. Comme on dit, il faut le sentir, il faut le vivre. Personne ne doit être jugé de ses choix. Le mien, aujourd’hui, est de mettre fin à mes jours. Pas nécessairement pour en finir, non. Mais pour recommencer à vivre, ailleurs. En leur compagnie. Un second souffle, une nouvelle vie. Je n’ai pourtant jamais été du genre à croire à la vie après la mort, avant. Mais l’espoir est beau. Et finalement, peu importe la suite des évènements, tant que cette douleur qui me comprime le cœur puisse s’arrêter. Ne plus souffrir. Ne plus avoir peur. Etre à nouveau libre. Se détacher de tout sentiment. Ne plus penser. Une dernière image, un dernier souvenir. Leurs visages. Le sourire étincelant de l’amour de ma vie. La femme qui a su faire de moi l’homme que je suis aujourd’hui. Ou que j’étais. L’homme aimant, protecteur, attentionné. Fidèle. Le père de famille. A ses côtés, j’ai tant appris. Tant grandi. Tant mûri. Elle est ma plus belle rencontre. Mon plus beau souvenir. Le regard enfantin de mon fils. Un clin d’œil, joueur. Comme s’il attendait de pouvoir retrouver son père. De pouvoir jouer avec ses cheveux, le décoiffer. Encore une fois. Une nouvelle fois. Finalement, c’est avec un dernier sourire aux lèvres que je suis prêt. Les deux pieds désormais sur la bordure à quelques centimètres du vide. Je souris, niaisement et je ne regrette rien. La vie que je le laisse est fade, vide, inintéressante. Et, à l’opposé, ce qui m’attend, semble merveilleux. Irréel. Au-delà de toutes mes espérances. Je ferme les yeux quelques secondes. Je suis bien, apaisé, serein. Je profite de la petite brise du soir, cette légèreté qui m’invite à m’envoler. C’est à ce moment là qu’une voix me fait sursauter. Je me retourne brusquement posant mon regard sur cette présence. Une jeune femme. « Excusez-moi ?! Qu'est-ce que vous êtes en train de faire ?! » Je détourne très vite le regard pour observer à nouveau le vide devant moi, dos à elle. Je ne bouge pas d’un centimètre toujours au bord du précipice. Sans réagir. Faisant mine de ne pas calculer la jeune femme. De ne pas l’écouter. « C'est dangereux de s'approcher aussi près du vide... Vous ne voudriez pas redescendre ? » Le bruit de ses pas se rapprochent un plus près encore. « Ce n’est pas la peine... » Les mots qui sortent d’entre mes lèvres sont extrêmement calmes au vue de la situation. Résigné, c’est comme si j’avais déjà sauté. « Ça risque de faire un peu mal une fois arrivé en bas. La saison des crêpes ce n'est pas encore... Et je pense pas non plus que vous puissiez voler comme Superman... » Je reste toujours dos à elle, comme un bloc. Un bloc de glace impossible à casser. Impossible à dompter. « Vous ne pouvez rien y faire. » Il n’y a rien à faire pour me sauver. « Quoi qu’il arrive, quoi que vous puissiez dire, je vais sauter. » Je n’ai jamais été aussi sérieux. Une évidence frappante. « Mais je préfère que vous ne soyez pas témoin de la scène. » Je grimace légèrement, pour moi-même. En tant que pompier, j’ai déjà été confronté de nombreuses fois à la mort. Certaines scènes laissent des traces indélébiles qu’on ne pourra jamais oublier. Notamment la scène de l’accident. Ce foutu accident. Personne ne devrait avoir à subir la mort de pleine face. « S’il te plait, pars. Laisse-moi. » Le tutoiement vient naturellement. Après tout, cette femme est confrontée à la plus simple version de ma personne. Comme un livre ouvert. Là, sur ce toit, je ne peux plus me cacher. Je ne peux plus mentir. Ce qu’elle voit est ce que je suis vraiment. L’ombre de moi-même. J’ai besoin d’être seul. Pour accomplir mon geste. Affronter mon destin. Je n’ai toujours pas pris la peine de me retourner. Je ne veux pas avoir à croiser son regard. Par peur qu’elle arrive à me détourner.
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