contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: L'amitié sans confiance, c'est comme une fleur sans parfum (Brendon Elder ) (#) Ven 27 Oct - 23:18
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Lexie & Lucian
Deux semaines que j'avais ouvert les yeux dans cet hôpital sans comprendre ce qu'il se passait. Je ne me souvenais de rien , du moins pendant les premiers jours, j'avais appris que j'avais été enlevé pendant au moins 10 jours, mais il ne m'avait pas plus donné de détails, de toute façon je ne voulais pas. J'avais eu beaucoup de rendez vous avec la police qui cherchait à savoir ce qu'il s'était passé pendant tout mon enlèvement mais rien à faire, je ne me souvenais vraiment de rien et vu les marques sur mon corps ça me faisais peur. Mais les souvenirs me revenait malheureusement et c'était dur à affronter , j'avais à nouveau peur. Mais je ne risquais rien , cet homme était mort et je ne savais pas qu'en faite c'était moi qui l'avais tué. J'avais donc voulu reprendre ma vie en main. J'avais trouvé le premier métier qui se montrait à moi, serveuse dans un petit café, au moins je me rapprochais du monde extérieur. J'étais resté enfermé chez moi pendant quelques jours, c'était tellement dur de de souvenir de tour ce qui c'est passé et encore maintenant je ne comprend pas comment c'est arrivé . Donc autant travaillé un peu pour penser à autre chose, m'occuper l'esprit, car la nuit malheureusement mon esprit est trop éveillé et ce sont des cauchemars qui me hante de nuit en nuit. Des flash sur ce moment où j'étais prisonnière, le noir et le silence. Tout ce qui pouvait me faire peur. C'était tellement perturbant. Les médecins m'avaient conseillé de voir un psychologue ce qui me permettrais de retrouver des souvenirs, mais quand je vois mes cauchemars je n'ai pas du tout envie de savoir ce qui s'est passé pendant ses 10 jours en détails et de tout raconter surtout. Déjà les cicatrices qui se trouvent sur mes poignets me suffisent.
Je m'étais préparé pendant un petit moment , car j'étais vraiment stressé de devoir aller travailler ce soir. J'allais devoir faire la fermeture et ensuite rentré chez moi. Heureusement j'y allais en voiture et je me garais proche de l'entrée pour pouvoir rentrer le plus vite chez moi. Ma maison était le seul endroit où je me sentirais en sécurité. Une fois au café il y avait quelques clients que je servais tranquillement. J'aimais bien mon métier et surtout la soirée passait très vite. Arrivé à ma dernière dernière heure je commençais un peu à stresser et je faisais quelques erreurs dans mon boulot, verre renversé ou encore casser. Heureusement le patron n'était pas là , juste le barman qui était là pour m'aider pendant encore quelques minutes et après j'allais me retrouver toute seule. Il faisait tout pour me mettre à l'aise et me dire de prendre mon temps ce que je finissais par faire. Il finissait par me dire au revoir, il ne me restait pas longtemps avant la fin de mon servir. Un chiffon en main, je nettoyais les tables pour que tout soit niquel.
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Dernière édition par Luna Adams le Sam 28 Oct - 0:27, édité 1 fois
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Sujet: Re: L'amitié sans confiance, c'est comme une fleur sans parfum (Brendon Elder ) (#) Sam 28 Oct - 0:20
J’avais pris cette habitude de fréquenter ce café de North Bay les soirs où j’avais du travail à rattraper au bureau. Du coup, je commençais par un soir ou deux à venir emprunter une table. Sauf que ces derniers temps, c’était tous les soirs. Il y avait beaucoup de choses à régler à la Société. Des statistiques en retard, une tonne de réunions à prévoir, des coupures budgétaires en vue. Et comme ma compagne nouvellement enceinte avait besoin de beaucoup de repos à cause de sa condition, je venais passer mes soirées à ce café pour ne pas la déranger. Je commandais en général des cafés noirs avec un peu de sucre ou encore tout simplement des verres d’eau jusqu’à la fermeture, profitant de tout le temps nécessaire pour mettre les choses en ordre de mon côté. J’étais donc concentré, penché le plus souvent sur mon ordinateur portable ou bien le téléphone à la main pour être en contact avec mon assistante Lexie qui faisait également des heures supplémentaires ces temps-ci. Il ne s’agissait que d’une période difficile. Pourtant, il fallait la traverser comme à chaque année et comme je suis vice-président depuis un moment déjà, je commence à ne plus trop m’en faire pour ce genre de crises au travail qui secouait chaque employé ou presque. Ce soir ne fait donc pas exception. J’ai pris place à cette même table que j’emprunte depuis bientôt une semaine. Ma troisième tasse de café est vide sur la table, à côté de mon ordinateur que j’ai branché depuis car la pile s’est trop fatiguée à force d’en user. Les gens du café me laisse faire et cela me rend énormément service. Je suis tellement penché sur ce que je suis en train de faire que je n’ai même pas remarqué le départ des autres clients, puis celui du barman. La fermeture est proche et c’est le mouvement de la jeune serveuse que je trouve si douce et calme qui nettoie les tables près de moi qui me faits enfin relever la tête et réaliser l’heure qu’il est. Je me tourne vers elle et je lui souris comme à mon habitude. « Est-ce que je peux prendre un dernier café pour la route, s’il-vous-plaît ? » Je lui demande avec un ton agréable, comme si je ne venais pas de travailler durant douze heures pour arriver à accomplir une faction de ce que j’ai à faire. Je connais son prénom depuis le temps. Luna. C’est inscrit sur son tablier d’uniforme. Mais par respect, je ne l’appelle pas encore par son prénom. Je vois qu’elle est vraiment timide et qu’il faut être patient avec elle. Je ne suis pas du genre à bousculer les gens, même si en théorie c’est dans ma définition de tâches. Oui, on demande aux patrons d’arriver à faire bouger leurs employés. Et bien ceux que je dirige sont très productifs et passionnés et je n’ai pas besoin de leur crier dessus pour obtenir un tel résultat. Évidemment, je ne suis pas un sain. Je fais aussi des erreurs. Mais je sais me montrer agréable avec les gens, même alors que l’épuisement me gagne. C’est important, je pense, de le faire.
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Sujet: Re: L'amitié sans confiance, c'est comme une fleur sans parfum (Brendon Elder ) (#) Sam 28 Oct - 10:19
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Lexie & Lucian
Je savais bien qu'avant j'étais psychologue et que je me plaisais beaucoup dans ce métier, aider les gens c'était vraiment ce que je voulais faire. Au moins je me sentais utile surtout quand j'arrivais à faire en sorte qu'ils se sentent mieux ensuite. Mais après ce qui m'est arrivé,j'ai décidé de tout arrêter, m'éloigner de ce métier. Je me souviens de cette cliente qui était venue me voir, en dépression et totalement renfermé sur elle, il m'avait fallu plusieurs semaines pour qu'enfin elle puisse parler un peu avec moi et quelques mois pour que je comprenne ce qu'il se passait. Son mari était violent avec elle et la rabaissait constamment, j'avais fini par lui conseiller de quitter son mari pour sont bien, un homme violent c'était juste impossible dans une vie, ça l'avait détruit. Depuis je savais qu'elle était heureuse mais malheureusement cet homme s'en était prit à moi pour se venger de la séparation avec sa femme. Mais je ne voulais plus trop y penser, même si tous les jours c'était vraiment dur, je me souvenais chaque jours de ce qui s'était passé. Comment un homme pouvait devenir si violent avec une femme, surtout sa femme . Mais bon je devais me dire que tout était fini et que je ne risquais plus rien surtout. J'étais dans une nouvelle ville, personne ne connaissait mon passé comme ça pas obligé d'en parler, même si c'est vrai que j'avais le droit à plusieurs questions depuis mon arrivée ici, pourquoi j'étais partis de chez moi et qu'est-ce que je faisais là-bas avant. A chaque fois j'étais assez vague dans mes réponses. Je ne voulais pas qu'on apprenne ce que j'avais fait. En tout cas depuis que j'étais serveuse, je pouvais repérer qui vivait dans cette ville et essayer de faire leur connaissance , même s'il faut l'avouer je reste assez souvent dans mon coin, je suis très timide et réservé . Avant j'étais quelqu'un de souriante , qui va vers les gens et très ouverte, mais maintenant c'est tout le contraire, je m'étais renfermé sur moi et je n'avais plus du tout confiance au monde qui m'entourais. Mais ce soir il n'y avait pas grand monde, les derniers clients étaient partis sauf un qui venait presque tous les soirs pendant plusieurs heures sur son ordinateur. Quand j'y pense ça me rappelais moi quand je travaillais sur mes clients. Je le laissais travaillé alors que je continuais de nettoyer les tables autour, il avait encore un peu de temps devant lui, puis je n'allais pas le mettre dehors, je n'étais pas comme ça. « Est-ce que je peux prendre un dernier café pour la route, s'il-vous-plaît ? » , je relevais le visage vers lui et je tombais sur son sourire, j'en faisais un timide, c'était assez rare, mais je ne pouvais pas ne pas être aimable avec lui. "Bien sûr je vous apporte ça tout de suite. " Je partais derrière le comptoir pour préparer le café je le lui rapportait. " Vous travaillez tout le temps aussi tard? " J'étais un peu curieuse en fait, je n'avais pas pour habitude de parler avec mes clients , mais l'autre serveuse me disais que ça permettait de faire un peu connaissance.Il était temps que je fasse connaissance avec lui, surtout que je le voyais maintenant presque tous les soirs.
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Sujet: Re: L'amitié sans confiance, c'est comme une fleur sans parfum (Brendon Elder ) (#) Sam 28 Oct - 21:41
Luna renferme un mystère que je ne cherche pas à percer à tout prix. J’ai beaucoup de respect pour les autres et de ce fait, je sais me garder une limite lorsque vient le moment de m’imposer ou non. Avec cette jeune femme, je sens une fragilité que je ne tiens pas à amplifier accidentellement. J’ai été autrefois ainsi moi-même. Renfermé sur moi-même puisque je craignais le monde extérieur. J’ai vécu de terribles choses dans ma jeunesse, mais on m’a aidé. Cela n’a pas été difficile de remonter la pente mais dès que j’ai réalisé que je devais être celui qui me porte secours en priorité, cette confiance et cette sociabilité qu’on me connait sont apparues pour me soutenir dans cette nouvelle vie vers laquelle je souhaitais m’orienter. Aujourd’hui, avec un boulot aussi prestigieux et un revenu conséquent, je ne peux pas me plaindre de ne pas m’être sortie complètement la tête de l’eau. Il demeure chez moi des séquelles de ce manque affectif de la part de mes parents. Je fais de mon mieux à tous les jours pour faire disparaître enfin ces « faiblesses » de ma personnalité. Réalisant aux mouvements de la jeune serveuse près de moi qu’il est plus que l’heure que je rentre chez moi, je lui demande gentiment un dernier café pour la route. Je suis content de lui créé un faible sourire sur le visage, cela lui va très bien. Je la laisse donc s’occuper de la préparation alors que je ferme et je range mon ordinateur dans ma valise de travail. Je m’étire également les épaules et le cou. Être ainsi penché durant de nombreuses heures n’est pas la position idéale. Enfin, je me saisis de mon téléphone portable pour vérifier mes notifications. Rien d’urgent, je vais donc pouvoir faire la route du retour sans me soucier d’un quelconque pépin à régler. J’accueille le gobelet de café préparé par Luna avec un sourire encore plus grand. « Merci à vous. » Je lui dis. Alors qu’elle se montre curieuse par rapport à mon métier, je vais chercher dans ma poche et j’en sors mon portefeuille. Je paye donc pour toutes mes consommations de la soirée et je donne en plus à Luna un bon pourboire pour la remercier de son travail toujours impeccable à mon endroit. Je dépose l’argent sur la table pour qu’elle puisse le compter si elle le juge nécessaire. Je replace mon portefeuille dans ma poche tout en lui répondant. « Et bien, non, en fait. C’est assez exceptionnel à cette période de l’année. Il y a beaucoup de changements au sein de l’entreprise que je dirige et donc beaucoup d’heures supplémentaires à donner pour pouvoir procéder et vérifier ces changements. Du coup, je mets la main à la pâte comme les autres. » Je n’ai jamais eu peur de travailler, de fournir les efforts demandés. Cela me fait même plaisir de rendre service et ce même si je suis parmi l’équipe dirigeante de la Société financière. « Ça devrait se calmer d’ici le mois prochain. » J’ajoute à titre informatif. C’est selon mes estimations, mais cela peut changer à tout moment et se prolonger bien plus longtemps. Je prends une gorgée de mon café. Je souris de nouveau. « Il est délicieux, comme toujours. Encore une fois merci. »
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Sujet: Re: L'amitié sans confiance, c'est comme une fleur sans parfum (Brendon Elder ) (#) Dim 29 Oct - 15:31
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Luna & Brendon
Je sais très bien que me renfermer n'était pas la bonne solution. Combien de clients j'avais eu après des épreuves qu'ils avaient du monde extérieur. J'étais là pour les aider pendant de nombreuses séances et à la fin ils allaient mieux, mais moi c'était le contraire, je me renfermais sur moi et j'étais même partis dans un autre lieu pour commencer une autre vie et faire en sorte de tout oublier. Malheureusement , je sais que je n'y arriverais pas toute seule. Mais en qui avoir confiance , ici je ne connaissais personne donc je préférais rien dire à personne sur mon enlèvement, juste garder tout pour moi et essayer de faire en sorte que tout aille pour le mieux. Mais je ressentais bien cette peur quand je me retrouvais dans le noir, quand je devais reprendre ma voiture le soir pour rentrer chez moi. Je ne me sentais pas en sécurité où que ce soit. Mais je devais le combattre et j'allais donc devoir prendre sur moi jour après jour. Et le fait de travailler me le permettais, je pensais à autre chose , je me vidais la tête et surtout j'analysais les clients qui venaient dans ce café. Car même si je ne suis plus psychologue, j'arrive toujours à analyser et essayer de savoir en qui je pourrais avoir confiance. Et ce client que j'avais en face de moi , je savais que je pouvais avoir confiance en lui, il venait tous les soirs maintenant.Au début j'avoue j'avais eu un peu peur , car je me demandais s'il n'était pas de mèche avec cet homme qui m'avait enlevé. Mais non , il venait ici pour travailler puis sont sourire me montrait bien qu'il ne me voulais aucun mal, donc j'avais un peu baissé ma garde. C'est pour ça que le fait qu'il soit là ce soir en tant que dernier client ne me faisait pas peur, je savais qu'il ne me ferait aucun mal. Il avait même eu le droit à un léger sourire de ma part, ce qui était assez rare depuis mon enlèvement. J'allais donc lui préparer son café avec en plus une part de gâteau au chocolat qui restait et je le lui apportait en déposant tout ça sur la table. Je venais alors à être un peu curieuse sur ce qu'il faisait tous les soirs ici. Je prenais l'argent qu'il déposait sur la table et je me rendais compte qu'il y avait beaucoup, je rangeais ça dans mon tablier. C'était quelqu'un de gentil et disons que c'était bien le seul qui arrivait à me faire sentir un tout petit peu en confiance. "Merci beaucoup c'est gentil . " J'écoutais ce qu'il me disait alors que je me revoyais il y a quelques temps quand je passais beaucoup de temps à écouter mes séances avec chaque patients pour chercher à les aider le plus possible, parfois je pouvais y passer des nuits entières. Aider mon prochain était le plus important pour moi. "Cela me rappelle ce que je faisais avant, je passais aussi beaucoup d'heures pour faire en sorte d'aider ceux que je m'occupais. " Il travaillait beaucoup tout comme moi, en tout cas il faisait beaucoup d'heures supplémentaires et j'en étais témoin. Je continuais de l'écouter ce qui n'était pas un soucis pour moi, j'avais envie d'en savoir un peu plus sur lui. " J'espère que ça se calmera pour vous, il faut savoir se reposer un peu et profiter de la vie surtout, le boulot c'est important , mais ce qui entoure aussi. J'espère que vous passerez me rendre visite aussi." C'est vrai que c'était un client sympa, le seul en qui j'ai confiance et le seul avec qui j'avais bien envie de discuter. Je l'entendais me remercier alors que je faisais un autre petit sourire, deux sourires pour aujourd'hui ça faisait beaucoup et ça ne me ressemblait pas du tout . " Pas besoin de me remercier c'est tout à fait normal. Vous venez tous les soirs , il est tard donc c'est normal que vous preniez un dernier café avant de rentrer. Je n'aimerais pas qu'il vous arrive quelque chose sur le chemin du retour. "
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Sujet: Re: L'amitié sans confiance, c'est comme une fleur sans parfum (Brendon Elder ) (#) Dim 29 Oct - 16:51
Si le café qu’elle m’apporte me fait le plus grand bien, je suis surpris d’en plus recevoir une part de gâteau au chocolat en cadeau. Je ne m’attendais pas à cette petite attention qui est la bienvenue puisque le travail peut être pesant à la longue, même s’il nous passionne autant que le mien. Je rapproche donc la part de moi en la faisant glisser sur la table et je ne peux que sourire en constatant que le gâteau à l’air absolument délicieux. Aussi délicat que réconfortant à la vue, je dois dire. Donc, j’imagine au goût. Je lui donne ainsi l’argent que je lui dois, incluant un pourboire qui comprend mon appréciation de son travail ainsi que pour son gentil cadeau chocolaté. Elle me remercie pour mon paiement et j’ajoute doucement. « C’est amplement mérité. Merci à vous pour le morceau de gâteau. » Je veux qu’elle se donne un peu de crédit. Elle est une excellente serveuse à mon avis. Il lui arrive parfois de commettre des petites erreurs, cela ne m’a pas échappé. Mais ça ne la définis pas comme quelqu’un qui n’est pas à sa place. Elle débute à peine d’après ce que j’ai compris, il est donc normal que sous la fatigue ou sous le stress une tasse lui glisse des mains. Cela peut arriver même aux plus expérimentés. Il n’y a pas de honte à y avoir là-dedans. Je préfère donc encourager Luna à persévérer plutôt que de la pénaliser pour les efforts qu’elle met dans son travail. De la sorte, je sais qu’elle sera un peu plus fière d’elle et à sa réaction, je sais qu’elle apprécie sincèrement mon geste. Tout comme je suis reconnaissant des siens, du soin qu’elle a pour l’unique client qu’il lui reste pour aujourd’hui. Converser avec elle me fait également plaisir. Je lui parle un peu de mon travail, pour répondre à son interrogation. La confession sur son passé qu’elle me fait ensuite me captive immédiatement. C’est la première fois qu’elle se montre ouverte à ce sujet avec moi. Je lui souris doucement, curieux à propos de ce travail qu’elle avait pu faire avant. « Vous étiez infirmière ? » Je tente de deviner, vraiment intrigué par la réponse. Cela expliquerait son implication importante auprès de ceux qu’elle aidait. Je lui indique ensuite quand je crois que la tempête d’heures supplémentaires va se calmer de mon côté et j’ai le droit à une autre réponse de sa part. Décidément, c’est la plus longue conversation que nous avons jusqu’à présent et je m’en vois ravi. Je cherche donc à la faire durer, sans non plus pousser Luna à dépasser la limite que lui impose sa timidité. « Oui, j’ai l’intention de prendre quelques jours de congé dès que ce chapitre sera terminé. » Je lui souris un peu plus grand. « Je vais évidemment vous rendre visite. J’aime bien l’ambiance dans ce petit café. On y est bien pour travailler ou pour simplement se détendre avec une tasse à la main. Je vais définitivement être parmi vos clients les plus fidèles. » Je lui avoue, sincère. Je ne pensais pas trouver autant de bienfaits à fréquenter cet établissement, mais je dois bien admettre que sans mes soirées à ce café, je serais encore plus en retard dans mon travail qu’actuellement. Puisque cela m’a donc aidé indirectement, pourquoi ne pas poursuivre mes visites dans l’avenir ? Surtout que je vois bien que cela ferait plaisir à la serveuse de pouvoir me revoir et me reparler un autre jour. Je bois une gorgée de café et je commette naturellement son bon goût pour obtenir un nouveau sourire de la part de Luna. Je ne pensais pas réussir, mais le voir sur son visage est encore plus agréable que le café lui-même. La réponse qu’elle me donne m’intrigue un peu. Elle se fait du souci à mon propos au point de tenir à ce que je rentre sans danger chez moi ce soir. Comme si ce café pouvait me garder éveiller afin que j’évite les accidents en conduisant. Je lui souris encore une fois. « J’ai une conjointe enceinte qui m’attend à la maison. Je ne compte pas laisser quoique se soit m’arriver sur le chemin du retour. Mais merci de veiller sur moi. J’aime bien cette idée d’avoir un ange gardien. » Je dis, cette fois en riant doucement. J’ai l’habitude de faire un peu d’humour avec les gens que je côtoie et je tente pour la première fois cela avec Luna.
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Sujet: Re: L'amitié sans confiance, c'est comme une fleur sans parfum (Brendon Elder ) (#) Dim 29 Oct - 18:17
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Luna & Brendon
Je travaillais dans ce café depuis deux semaines maintenant, au début c'était juste quelques heures pour m'habituer et ensuite je faisais de longues journées. Ce soir c'était la première fois que je faisais la fermeture toute seule et c'est pour cette raison que j'étais un peu stressé, j'avais peur de mal faire , mais surtout peur de me retrouver toute seule dans le café vide et qu'au dernier moments une personne arrive avec de mauvaises attentions. Je sais bien que les serveuses n'avaient eu aucun problème depuis qu'elles travaillaient ici, mais après ce qui m'était arrivé, je me méfiais beaucoup trop et je savais qu'il fallait toujours se méfier. Une personne mal attentionné pouvait arriver à n'importe quel moment, parfois même pour faire la caisse, je ne pense pas tenir face à une deuxième agression. Mais pour le moment je n'étais pas toute seule , ce client était encore là et c'est pour ça que je voulais lui faire plaisir en lui servant ce dernier café avec une part de gâteau en plus. Pourquoi ne pas essayer de faire un pas vers lui, il a l'air gentil donc j'avais bien envie de faire connaissance avec lui même si c'est vrai qu'au fond de moi je restais un peu méfiante. Il me remerciait pour le morceau de gâteau, je préférais le lui offrir plutôt que de devoir le jeter. " C'est moi qui l'ai fait ce matin." Depuis que j'avais commencé à travailler, j'avais proposé de faire quelques gâteaux pour les clients, une variété chaque jours et le patron était content de mon idée, les clients aussi même. En tout cas j'étais contente de voir qu'il n'avait pas hésité à me donner un pourboire, c'était vraiment gentil de sa part, il n'était pas obligé, en tout cas ça me prouvait que j'avais raison de lui faire confiance, du moins un peu , car avant que je donne 100% de ma confiance , le chemin allait être long.Je décidais tout de même de faire connaissance avec lui sans trop rentrer dans les détails, mais vu qu'il était là presque tous les soirs ici, j'étais curieuse de savoir pourquoi. Je discutais un peu avec lui en gardant le chiffon dans mes mains debout face à lui. C'était bien la première fois que je parlais autant avec lui, mais j'avais fait une erreur de parler de mon passé. "Non pas infirmière.... Je n'aime pas la vu du sang....J'étais psychologue." Un métier que j'aimais tant avant , mais maintenant il m'était impossible de refaire ce métier-là, je m'étais rendu compte qu'à tout moment ça pouvait se retourner contre nous. Je tournais le torchon entre mes mains, signe que j'étais un peu stressé , un tic que j'avais. Me souvenir de mon passé me rappelais vraiment de mauvais souvenirs. Je continuais de le regarder et voir son sourire me calmais un peu, c'était assez étrange même de me sentir bien près de lui. " Je suis contente de savoir que vous allez revenir, vous êtes bien le seul client avec qui je parle autant. Puis vous avez raison, il faut savoir se reposer un peu. " C'est vrai que même moi je me sentais bien dans cet endroit, petit café vraiment sympa et chaleureux, même moi j'aimais bien me poser dans un coin pour boire un petit chocolat pour m'y détendre.Le genre d'endroit vraiment accueillant et j'étais contente de travailler ici. J'apprenais qu'il allait être bientôt papa ce qui me faisait faire un petit sourire, j'adore les enfants , je trouve ça tellement mignon. Je me demandais si un jour moi aussi j'arriverais à fonder à mon tour une famille. Mais être son ange gardien, je ne pensais pas pouvoir remplir cette tâche, vu que même moi j'en n'ai pas et pourtant j'aurais aimé en avoir un ce jour-là et même maintenant qui m'aide à tenir le coup quand je ne vais pas bien. " Vous allez être père, c'est une bonne nouvelle ça , il n'y a pas mieux que de fonder une famille.... Mais je ne pense pas être votre ange gardien...." Je baissais les yeux alors que je partais me chercher un verre d'eau. Je voyais bien qu'il essayait de faire de l'humour, mais ça faisait bien longtemps que je n'avais pas ri ou ressentit encore de la joie.
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Sujet: Re: L'amitié sans confiance, c'est comme une fleur sans parfum (Brendon Elder ) (#) Dim 29 Oct - 21:53
Anna, ma compagne, adore préparer les repas et elle cuisine très bien, donc je n’ai pas à me plaindre. Lorsqu’elle a du partir en Italie récemment pour s’occuper de sa tante qui souffrait d’une pneumonie, elle m’a même avoué avoir regretté de ne pas m’avoir préparé des petits plats pour que je puisse en déguster toute la semaine en son absence. Je lui ai assuré que ce n’était pas grave puisque c’était vrai. J’ai pris l’habitude de me nourrir des bonnes choses qu’elle faisait avec amour et je sais par contre qu’en son absence cela m’a manqué. Ma mère adoptive aussi prenait plaisir à cuisiner et à me faire goûter en priorité les crémages ou les différents desserts que concoctait. J’ai donc une très grande appréciation de ce genre de petites attentions, de l’effort de cuisiner soi-même plutôt que de manger ces plats surgelés pas très appétissant. Je m’estime donc chanceux d’avoir Anna pour veiller au bonheur de mes papilles gustatives. J’hausse donc les sourcils en apprenant que c’est Luna elle-même qui a fait le gâteau dont elle m’a offert une part. Cela me rend encore plus heureux de l’avoir reçue. J’ose même une bouchée à l’aide de la cuillère qu’elle m’a offerte pour voir un peu quel goût a son gâteau. C’est un vrai régal et même si elle ne semble pas vouloir que je la remercie, je me dois de le faire encore une fois. « C’est un délice, vraiment. Je vais le manger avant de partir, donc. » Je lui dis tout en laissant ma cuillère contre la petite assiette pour pouvoir poursuivre notre conversation sans avoir la bouche pleine. Ce serait malpoli et peu pratique pour qu’elle me comprenne. Je me suis montré curieux par rapport à son passé. J’ai donc tenté un métier qui me semblait le plus représentatif selon sa description. Hors, j’ai mal jugé. Elle n’a pas été infirmière, car elle a peur du sang. Elle a plutôt été psychologue. J’ai eu trois expériences avec des psychologues dans ma vie. Deux mauvaises. Une récente et positive. Du coup, je refuse de me faire une opinion de la jeune femme basée sur ces statistiques. Cela ne veut rien dire. Le métier n’est pas ce qui nous définis entièrement, même s’il parvient à nous décrire de beaucoup. Je comprends donc mieux sa grande écoute et son soin des autres qu’elle me témoigne. Par contre, cela n’explique pas sa timidité presque maladive. Il lui ait forcément arrivée quelque chose pour expliquer qu’elle ait changé de métier de la sorte. Qu’elle ne pouvait plus entendre les problèmes et les peines de ses clients. Je n’insiste donc pas plus, voyant que le sujet la fait hésiter. Je ne souhaite en rien mettre fin accidentellement à la conversation suite à un excès de curiosité déplacée. Je souris un peu plus grand en constatant qu’elle m’apprécie comme client et que le fait que je lui ai avoué que j’allais revenir la rendait heureuse. Le bonheur est donc partagé. Je vois les étoiles dans ses yeux en apprenant pour la grossesse d’Anna. Je suis ravi de voir que cela lui fait autant de bien. « Oui, ma compagne est enceinte de deux mois. C’est encore tôt. Mais je suis vraiment impatient. C’est notre premier enfant. » Je ne peux m’empêcher d’ajouter, vraiment transporté par ce que cela représente pour moi. Pour notre couple. Je suis toutefois inquiet en voyant ensuite les yeux de Luna quitter les miens. Elle affirme qu’elle ne pense pas être mon ange gardien et ensuite elle s’éloigne sans me laisser réagir. Par réflexe, je me lève de ma chaise. Je l’observe alors qu’elle est en train de se servir un verre d’eau. Je la regarde d’abord en silence. Je ne veux pas laisser cette petite blague venir ruiner ce que nous venons de construire. « Pardonnez-moi, je ne voulais pas vous froissez en disant cela. Juste que j’apprécie énormément le souci que vous avez pour moi, vraiment. Et en rentrant ce soir chez moi, je vais assurément rester prudent en ayant une pensée pour vous qui m’avez donné ce café. Je sais, c’est votre boulot. Mais rien ne vous oblige à être aussi gentille avec moi comme vous l’êtes. Et je trouve cela important de le souligner. » Je m’arrête et vais me rassoir, mais gardant mon corps orienté dans sa direction. « Est-ce que ça va ? » Je lui demande, vraiment soucieux de l’impact peut-être négatif que j’ai eu sur elle.
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Sujet: Re: L'amitié sans confiance, c'est comme une fleur sans parfum (Brendon Elder ) (#) Lun 30 Oct - 0:44
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Luna & Brendon
Depuis toute petite j'aime faire la cuisine , salé ou sucré j'aime vraiment faire de tout et à chaque fois je suis à la recherche de nouvelles recettes pour régaler mes papilles même si je suis toute seule, c'est toujours un plaisir de cuisiné. Beaucoup de monde pense que cuisiné seul se n'était pas génial et donc prenait souvent des plats tous fait, mais moi c'était tout l'inverse, j'aimais cuisiné et j'avais mon livre de recette chez moi. Mais ce que je préférais faire le plus, c'était les gâteaux et surtout les gâteaux au chocolat, donc mon patron était content de mon idée , car lui aussi il pouvait ce régaler le matin avant l'ouverture ou sinon le soir avant de partir chez lui. Puis ça me permettait de me lier un peu d'amitié avec lui et comme ça j'étais contente de pouvoir satisfaire les clients qui salivaient à chaque fois devant les gâteaux que je ramenais chaque matin. Donc là bien sûr c'était avec grand plaisir que je donnais la dernière part de gâteau. Au moins je me disais qu'il allait rester un peu plus longtemps puis je pourrais faire connaissance avec lui, j'avais envie de faire un pas en avant ce soir, même si je sais très bien que quand il partira , la peur reviendra m'hanter en rentrant chez moi toute seule. Je le regardais manger la part de gâteau alors que je rougissais un peu alors qu'il venait me dire que c'était très bon. "Merci je suis contente que ça vous plaise. Depuis que j'ai commencé ici, j'ai proposé de faire un gâteau chaque jour pour les clients. Je suis contente que ça plaise en tout cas. "Ensuite , on parlait un peu de ce que lui faisait dans la vie pour ensuite en venir à moi, bon c'est vrai que je n'aimais pas trop parler de moi , car ça voulait dire que je devais me souvenir de mon passé et se n'était pas facile. Je lui disais donc que j'étais psychologue, je sais bien que c'est un métier qui n'est pas toujours apprécié, après ça dépend souvent de comment ça se passe et de comment est la psychologue, moi j'étais très bien apprécier dans mon métier, sauf les personnes extérieurs, la famille de mes patients, eux parfois ça ne leur plaisait, comme cet homme qui s'en était pris à moi et rien que d'y penser me mettais mal à l'aise. Contente qu'il ne revienne pas sur ce sujet, je préférais m'attarder sur le fait qu'il allait être père ce qui faisait plaisir, c'était toujours une bonne nouvelle. " Félicitation alors. Normalement les pères ont toujours peur lors du premier enfant, mais je suis sûr que vous allez bien vous débrouiller. " Combien de père j'avais croisé qui me disait avoir peur de mal faire les gestes, de faire mal au bébé ou autre, surtout quand il arrivait malheur à la mère. Ce que je ne souhaitais pas du tout pour lui, il allait être père ça me donnait envie de fonder une famille aussi.Par contre , le fait d'être son ange gardien me rappelais le fait que j'aurais vraiment aimé en avoir un qui vienne m'aider pendant ses nombreuses journées interminables. Je partais boire un coup alors que je tremblais un peu. J'avais du mal à cacher mes émotions et il s'en rendait compte assez vite. Je le voyais venir à ma rencontre en s'excusant. Je me retournais vers lui en allant à sa rencontre alors qu'il était parti se rasseoir. Je ne savais pas du tout comment j'allais pouvoir lui en parler ou du moins comment annoncer ça." J'ai eu une mauvaise expérience passée , bien trop récente..... Et disons que j'aurais aimé avoir un ange gardien à ce moment-là....J'en ai juste jamais parlé à qui ce soit. Vous êtes même le premier à qui j'ose autant parler. Vous n'y êtes pour rien."
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Sujet: Re: L'amitié sans confiance, c'est comme une fleur sans parfum (Brendon Elder ) (#) Lun 30 Oct - 2:25
L’initiative qu’elle a prise de faire des gâteaux à chaque jour pour les clients du café est certes une bonne idée. Je suis sur que cela plait à beaucoup de monde, y compris moi maintenant. Je compte bien prendre une part du gâteau du jour à chaque visite désormais, afin de goûter les merveilles de Luna. Comme je n’ai pas tendance à engraisser, peu importe ce que j’engloutie, cela ne me dérange pas trop de me permettre ce genre de choses. Certains me disent que la quarantaine va tout changer, que cela va me rattraper et que je vais prendre du ventre. Du coup, il me reste deux ans pour en profiter. Nous avons donc droit aujourd’hui à notre première longue conversation. Cela m’enchante beaucoup. Au fil de celle-ci, je viens à en avouer la grossesse d’Anna, un sujet qui me rend particulièrement heureux au point d’en parler peut-être un peu trop autour de moi. Je n’y peux rien, c’est plus fort que moi. Je donne donc des détails avec plaisir à la serveuse qui vient me féliciter, ce qui me fait beaucoup de bien. Elle affirme que les pères ont normalement peur lors de la venue du premier enfant et je ne peux retenir un léger rire. « Oh, mais j’ai peur. J’ai peur en permanence, je crois. Mais j’ai confiance en la mère. Et je tente de profiter du moment présent autant que je le peux avant que sous les hormones cela devienne peut-être un peu plus difficile de l’approcher. » Je dis cela en riant encore. Anna a son petit caractère, mais rien de bien méchant. Sauf que je ne la connais pas encore sous les hormones de la grossesse. Je ne peux pas prévoir son comportement et cela m’angoisse un peu si sous leur effet elle me repousse. Cela me ferait vraiment mal si ça devait se produire. Je tente donc de ne pas trop y penser et de profiter de ce qui est beau pour le moment. Je pousse peut-être mon audace trop loin avec Luna car je réussis il semblerait à la vexer et à la faire s’éloigner. Je me sens donc obligé de me lever pour m’expliquer, pour ne pas qu’elle m’en veuille pour une chose que j’aurais dite par accident, sans penser aux conséquences sur elle. Cela m’arrive parfois de parler un peu trop et donc de blesser des personnes un peu plus sensibles sans le vouloir. J’aurais du me méfier, je sais pourtant que Luna fait partie de cette catégorie de personnes. Je n’ai pas été assez attentif cette fois et voilà que je regrette mon erreur. J’espère juste qu’elle va accepter de me reparler. Je trouvais notre conversation très agréable jusqu’à présent. Désespéré, je vais donc me rassoir. Par chance, Luna reviens vers moi et je la regarde avec beaucoup d’empathie. Elle tremble un peu et je sens qu’elle a la voix plus faible encore que la normale. Cela ne m’aide pas à me sentir moins coupable par rapport à ce que j’ai pu lui dire de mal. Finalement, elle m’explique et je ne peux cacher ma tristesse quant à ce qui a pu lui arriver. Je ne lui demande pas plus de détails, je doute qu’ils doivent être très éprouvants. J’aimerais lui prendre les mains pour la rassurer mais j’ignore si mon geste sera bien perçu. Du coup, je garde mes mains réunies sur mes cuisses et je regarde Luna dans les yeux. « Je suis sincèrement désolé pour ce qui vous est arrivé. Je vous remercie de la confiance que vous me témoignez en m’en parlant. Je vous assure que votre secret sera bien gardé avec moi. Je ne tiens pas à vous faire davantage souffrir. » Je ne sais plus vraiment comment me comporter maintenant pour m’assurer qu’elle demeure à l’aise en ma présence. « Est-ce que vous désirez vous assoir à ma table ? Nous allons changer de sujet. » Je l’encourage avec un sourire.
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Sujet: Re: L'amitié sans confiance, c'est comme une fleur sans parfum (Brendon Elder ) (#) Lun 30 Oct - 11:22
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Je ne connaissais rien en cette ville, mais une chose état sûr c'est que j'avais été très bien accueillis par certaine personne . Déjà par mon patron qui m'avait tout de suite embaucher sans trop me poser de questions sur mon passé, surtout que le métier de serveuse n'était pas du tout dans le même domaine que psychologue, serveuse c'était plus de pratique avec le côté sociale, j'étais doué pour le sociale et un peu moins dans la pratique , mais il m'avait laissé ma chance et c'est pour cette raison que je lui apportais quelques idées pour satisfaire les clients et surtout augmenté le chiffre d'affaire du café. Puis les clients semblaient vraiment satisfait de chaque gâteau que je faisais . Ce client en tout cas semblait ce régaler ce qui me faisait plaisir et j'avoue que ça me mettait à l'aise aussi. Avant je souhaitais juste la bienvenu au clients qui venait et je prenais leur commande, mais là c'était bien la première fois que je parlais autant avec quelqu'un d'ici et surtout le premier depuis mon enlèvement. J'étais assez surprise, mais avec son sourire ,il me mettait vraiment à l'aise puis il me parlait, ne cachait pas qu'il allait être père et je lisais bien la joie sur son visage qui me rendait encore plus contente pour lui, je ne ressentais plus du tout de peur en moi , bien au contraire, enfin je me sentais un peu à l'aise. Je faisais un petit sourire quand il parlait des hormones. " Je suis sûr que tout se passera bien avec votre femme.Neuf mois à tenir et ensuite il y aura le petit bébé qui viendra changer toute votre vie. " Je n'étais pas mère mais j'en avais fréquenté tellement que je savais ce qui se passait, surtout avec les hormones qui changeaient une femme pendant des mois et souvent les maris craquaient un peu, mais c'était comme ça, la femme portait le bébé et donc l'homme devait surmonter tous ses caprices. J'aimais bien discuter avec lui , je faisais connaissance , mais je devais bien m'attendre à ce qu'à un moment donné ça se passe moins bien. Enfin se n'était pas de sa faute, je voyais bien qu'il cherchait à faire connaissance, mais voilà parler d'ange gardien me rappelais que moi j'en n'avait pas eu et donc que je n'y croyais plus du tout. Je tremblais un peu alors que j'avais des souvenirs de ce qui m'était arrivé. Il se sentait assez vite coupable , mais je venais le rassurer. Normalement je me renfermais sur moi, mais là je n'avais pas envie, c'était le premier avec qui je m'étais sentit à l'aise, je ne voulais pas perdre ce contact qu'il y avait entre nous. Je finissais par le rejoindre pour m'asseoir en face de lui , mon verre à la main. " J'ai....J'ai été enlevé pendant plusieurs jours....Je suis arrivé dans cette ville en espérant commencer une nouvelle vie. Mais se n'est pas simple de tout cacher. Je ne veux pas que ça se sache.... Je vous remercie d'être comme ça avec moi. " J'étais tellement surprise, je venais enfin de dire à quelqu'un que j'avais été enlevé et j'avoue que c'était un poids en moins. Je relevais le visage vers lui en voyant son sourire. " Vous vous appelez comment ?" C'est vrai que lui il devait connaitre mon prénom alors que moi je ne connaissais même pas le prénom de celui qui connaissait mon secret.
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Sujet: Re: L'amitié sans confiance, c'est comme une fleur sans parfum (Brendon Elder ) (#) Lun 30 Oct - 15:52
Je suis d’accord. Dans environ sept mois, il y aura un petit être né de l’amour entre Anna et moi qui viendra au monde et changera tout. Nous allons lui être dévoués entièrement, nous allons le couver de notre amour et le protéger contre tout le reste. Il sera bien. Je parle d’un « il » mais pour l’instant, on ne sait pas encore le sexe du bébé. J’ignore d’ailleurs si je préfère avoir un garçon ou bien une fille. Les deux représentent des défis différents et une dynamique différente aussi. Mais en bout de ligne, l’un comme l’autre, je sais que je vais tout faire pour être présent et bon, contrairement à ce que j’ai eu durant ma propre enfance. Je ne veux jamais que mon enfant souffre de la solitude, de la faim ou du rejet. Il ou elle ne doit jamais vivre ce que j’ai vécus. J’en ai fais la promesse le jour où j’ai appris pour la grossesse de ma compagne. Luna a donc raison, tout va bien se passer et je suis confiant à ce niveau. Je lui offre donc mon plus beau sourire, puisqu’elle a raison de penser ainsi. De voir cet évènement comme complètement positif. Tout ira bien. Bientôt, nous serons trois. La vie sera plus belle encore à trois. Je suis donc particulièrement heureux à ce moment de la conversation. Avant de changer du tout en au tout en réalisant l’erreur que je venais de commettre. Luna m’assure que ce n’est pas de ma faute, mais étant qui je suis, je rapporte tout de même naturellement le blâme sur mes épaules. Je lui ai causé un malaise en affirmant qu’elle était mon ange gardien car elle souciait mon bien-être. Elle aurait pourtant tellement aimé en avoir un lorsqu’il lui est arrivé malheur récemment et je viens de lui rappeler malgré moi cette douleur. Je tente donc l’impossible pour me faire pardonner. Je suis reconnaissant qu’elle ne se ferme pas complètement à moi, qu’elle ose toujours s’approcher et même m’expliquer un peu ce qui l’a poussé à réagir de la sorte à l’instant. Je ne peux qu’être empathique face à ce qui lui est arrivé. Je n’ose même pas imaginer l’horreur qu’elle a du traverser et lui avoir fait s’en souvenir me peine beaucoup. Je tente donc encore une fois de calmer le jeu, ne voulant pas perdre la conversation que nous avions. Je l’invite à s’assoir à ma table et je propose même de changer de sujet pour éviter que ce qui la hante ne prenne le dessus à nouveau. Je suis soulagé de la voir au final s’installer à ma table, son verre d’eau toujours en main. Je me retourne donc pour m’orienter dans sa direction, les mains à présent entremêlées sous la table sous le stress de peut-être aggraver les choses. Je la laisse parler, étonné qu’elle ose m’en apprendre davantage sur ce qu’elle a subit. Elle a donc suffisamment confiance en moi pour le faire et mon angoisse se laisse remplacer par une empathie décuplée. Elle a été enlevée et probablement maltraitée aussi. C’est horrible ! Je refuse toutefois de lui montrer de la pitié, car elle n’a pas besoin qu’on la prenne en pitié. Elle a besoin qu’on la supporte et qu’on la rassure. Je cherche donc son regard et dès que je le trouve je lui souris doucement. Elle me demande à présent mon nom. « Je m’appelle Brendon. » Je lui dis d’abord, pour qu’elle ait enfin un nom à associer avec mon visage. Ensuite, je viens adoucir mon regard. « Je sais que ça a été difficile pour vous de m’avouer ce qui vous est arrivé et je suis vraiment touché par cette marque de confiance. Je tiens à ce que vous sachiez qu’en cas de besoin, je suis là. Pour vous écoutez ou si jamais il se passe quoique se soit qui nécessite mon aide, je tiens à vous l’offrir. Surtout que vous êtes nouvelle dans la ville donc il est important que vous ayez une personne à qui vous adressez en cas de besoin. Je peux vous donnez mon numéro de téléphone. Vous pourrez de la sorte de rejoindre à n’importe quel moment. Vous ne me dérangerez jamais, je vous l’assure. Je tiens à faire cela pour vous, si ce n’est pas trop indiscret, bien évidemment. » En quelque sorte, inconsciemment, je lui propose d’être l’ange gardien qu’elle n’a pas eu à l’époque. Je tiens à lui offrir ce lien solide pour l’aider à passer au travers car je sais qu’elle en a besoin tout comme j’en ai eu besoin étant enfant. Je ne peux pas demeurer inactif.
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Sujet: Re: L'amitié sans confiance, c'est comme une fleur sans parfum (Brendon Elder ) (#) Lun 30 Oct - 23:33
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Cela faisait maintenant plusieurs semaines que j'étais sortis de cet hôpital après mon enlèvement. Tout de suite j'étais rentré chez moi en prenant le maximum d'affaires, plusieurs valises pour venir m'installer dans cette ville. J'avais besoin de tout oublier et surtout commencer une nouvelle vie , donc nouvelle ville pour moi. Même si c'est vrai qu'ici je ne connaissais personne, mais ça me permettait de pouvoir vivre une vie sans qu'on me regarde avec pitié , car j'avais été enlevé. Les médecins n'étaient pas d'accord de mon départ comme ça, ils n'avaient pas arrêté de me dire que je devais voir une psychologue pour parler avec eux de ce que je ressentais , si je dormais bien , si je voulais parler de ce qui m'était arrivé. J'étais psychologue et donc je savais très bien à quoi m'attendre. Je n'avais pas du tout envie d'en parler et encore moins à une personne que je ne connaissais pas. Bon je sais très bien qu'avant j'étais psychologue et plusieurs personnes étaient venus se confier à moi et parfois après une agression. Mais non moi je n'avais pas envie, bien au contraire je m'étais renfermé sur moi et j'étais partie de cette ville qui pourtant j'aimais beaucoup. Je préférais commencer une nouvelle vie, je verrais bien comment ça se passerait. Même si c'est vrai que se n'était pas facile d'en parler à qui ce soit. Depuis que j'étais arrivé ici je ne parlais à personne, dû moins pas grand chose en tout cas, je ne rentrais pas dans les détails. Mais ce soir c'était différent,j'arrivais à parler à cet homme sans trop de complications même si se n'était pas toujours facile.Plus les minutes passaient et plus je me disais que si je devais en parler à quelqu'un , ça serait lui. Mais je n'osais pas, je n'avais pas envie de le déranger avec mes soucis, surtout quand j'apprenais qu'il allait être père. Lui il se confiait bien à moi, pourquoi pas moi? Sûrement parce que je préfère qu'il garde cette joie en lui, bientôt il allait être père, je voulais qu'il garde cette joie que je pouvais voir dans ses yeux et surtout comprendre à travers sa voix et ses paroles. C'était un tel plaisir de voir un tel bonheur que ça me mettait de plus en plus à l'aise. En tout cas j'étais contente , car il acceptait de revenir me voir, donc maintenant je demanderais des nouvelles de sa femme qui allait avoir un enfant. Au moins un client avec qui j'allais pouvoir avoir une vraie discussion. Le temps passait et je finissais par m'asseoir en face de lui, après la joie dans la discussion sur la grossesse de sa femme, c'était maintenant une discussion beaucoup plus triste et rempli de douleurs pour moi. Mais je sentais en moi que cela avait envie de sortir et donc je finissais par lui dire que je m'étais faite enlever et donc qu'il ne devait pas s'en vouloir si parfois je prenais pal certaines de ses paroles. Je finissais par connaitre enfin son prénom, enfin j'allais pouvoir l'appeler par son prénom. "Moi c'est Luna . " J'oubliais totalement que c'était inscrit sur mon tablier. Je faisais tourner ma bague autour de mon doigt signe de nervosité alors qu'il me disait qu'il était touché par ma confiance que je lui apportais. Mais si j'avais si confiance en lui c'est qu'il avait réussi à me mettre en confiance.Je baissais les yeux mal à l'aise, ça me touchait tellement ce qui me disait, je pouvais l'appeler à n'importe quel moment. "On m'avait dit d'aller voir un psy , mais je ne pouvais pas. Parler de ce qui m'est arrivé à un inconnu. Et dire que je viens de le faire avec vous. Vous avez réussi à me mettre en confiance. Merci beaucoup d'avoir été là au bon moment, quand j'en avais besoin. Mais je ne veut surtout pas vous dérangez avec mes problèmes. En tout cas merci beaucoup je ne m'attendais pas à avoir une telle réaction de votre part. Mais j'accepte vitre aide, merci beaucoup. Je ne sais pas comment vous remerciez. " J'étais tellement surprise, je le regardais alors que je faisais un petit sourire, enfin j'avais un poids en moins, je savais que je pouvais lui faire confiance et ça faisait du bien. " Pourquoi vous êtes si gentil avec moi? "
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Sujet: Re: L'amitié sans confiance, c'est comme une fleur sans parfum (Brendon Elder ) (#) Mar 31 Oct - 0:21
Luna. Un très beau prénom. Je connais déjà son prénom puisqu’il est indiqué sur son tablier, mais le fait qu’elle me l’apprenne de vive voix est plus personnel que l’indentification sur son uniforme. Je lui offre par ce soir mon soutien et mon aide. Je ne sais pas si elle va accepter, mais je prends la chance car je ne peux pas rester là les bras croisés alors qu’elle a visiblement besoin de quelqu’un qui saura l’appuyer dans les moments difficiles. Je me désigne naturellement, sans réfléchir. C’est aussi spontané que mes sourires. Je ne le contrôle pas. En voyant qu’elle accepte et me remercie à plusieurs reprises de ce que je lui offre, je sors papier et crayon de la poche de mon veston et j’inscris un numéro de téléphone dessus. Je fais glisser le papier dans sa direction pour qu’elle puisse s’en saisir. J’attends qu’elle croise mon regard chocolat pour lui parler à nouveau. « Comme je vous l’ai dis, vous ne me dérangez pas avec vos soucis. Vous n’avez pas à me remercier non plus. Cela me fait plaisir. Mon offre vient du cœur, je ne cherche rien en retour. Je veux juste que vous vous sentiez bien dans votre nouvelle vie et que vous ayez quelqu’un en cas de besoin. » Je range mon crayon et le petit calepin de papier et je reviens au morceau de gâteau. J’en reprends une bouchée et je mâche doucement alors que Luna me demande pourquoi je suis aussi gentil avec elle. La question me fait réfléchir. Je n’ai pas de raison particulière de me montrer aussi sympathique et généreux, c’est vrai. Pourtant, je le fais et cela me rend bien de le faire. J’avale ma bouchée et je pense à la question encore un moment avant de lui répondre finalement, parfaitement honnête. « Je n’ai pas toujours été aussi heureux. Aussi chanceux. J’ai eu une enfance très difficile. Mes parents m’ont rejeté, négligeaient de me nourrir. Je me suis fermé au monde extérieur car je croyais que tous les autres adultes étaient méchants, contre moi. Lorsque la protection de la jeunesse est venue me chercher, qu’elle m’a confié à une bonne famille cette fois, je refusais de leur parler. Je leur faisais la vie dure. Je suis tellement content qu’ils ne m’ont jamais abandonné eux aussi parce que j’étais perdu. Ils ont finit par gagner ma confiance, gagner mon cœur. Ils m’ont aidé à m’ouvrir aux autres, à devenir bon. Par la suite, j’ai été chanceux. J’ai été à l’université, j’ai obtenu un bon job. J’ai travaillé et j’ai persévéré pour devenir aujourd’hui le vice-président de cette compagnie. Et pourtant, je ne veux pas me sentir plus haut que les autres. Je veux écouter mes employés lorsqu’ils ont des problèmes, faire une différence dans leur vie ou même dans celle de cette ville. Je ne veux pas rester assis et regarder le monde souffrir. J’ai besoin de changer les choses. C’est peut-être idiot, Luna, mais j’ai sincèrement envie de vous aidez tout comme autrefois ont m’a aidé à aller mieux. Je ne dis pas que je vais régler miraculeusement vos problèmes, mais si je souhaiterai avoir ce pouvoir. C’est malheureusement à vous d’y faire face. Sauf que je peux être à vos côtés lors du combat et bel et bien en tant qu’ami. Si le cœur vous en dit. Vous n’avez pas à traversez cela seule. Je peux être là pour vous appuyez et vous écoutez. Je vous invite même à venir jusque dans le bureau de ma compagnie si nécessaire. Mais je ne vais pas vous laissez tomber. Pas alors que je sais ce que cela fait d’être abandonné. » Je lui souris. Je lui tends une main ouverte. Elle peut choisir de la prendre ou non. Je ne la forcerais jamais à faire une chose dont elle n’a pas envie.
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Sujet: Re: L'amitié sans confiance, c'est comme une fleur sans parfum (Brendon Elder ) (#) Mer 1 Nov - 21:34
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J'étais contente de pouvoir faire connaissance avec lui, c'était un homme vraiment sympa et la première fois que je l'avais vu, j'avais sut que je pouvais lui faire confiance. Mais après c'était une bataille contre moi, je devais faire un pas vers lui et essayé de lui parler, mais chaque jours qui passaient , à chaque fois j'hésitais puis il partait. Mais ce soir on se retrouvait juste tout les deux, donc j'avais envie de faire connaissance avec lui. J'avais fait le premier pas et très vite il s'était confié à moi sur ce qu'il faisait ici ,je me sentais donc assez à l'aise pour lui parler même si c'est vrai que se n'est pas facile. Il n'y avait que les médecins qui étaient au courant de ce qui m'était arrivé, enfin juste en gros, car moi je connaissais tous les détails de mon enlèvement, j'étais la seule à m'en souvenirs, sauf la mort de mon agresseur, je ne m'en souvenais pas. Les médecins me disaient que c'était surement dû à mon cerveau qui avait décidé de supprimé cet évènement de mon subconscient, se n'était pas facile tous les jours . Des peurs avaient surgis en moi depuis ce jour, je n'osais plus aller vers les gens, mais avec Brendon c'était tellement différent, je me sentais un peu à l'aise et j'avais même réussi à faire quelques petits sourires ce qui était rare. J'avais fini par lui dire ce qui m'était arrivé sans trop rentrer dans les détails , je n'y arrivais pas, rien que ce que je lui avais dit était dur pour moi, c'était un grand pas en avant et pourtant ça m'avait fait du bien. Il ne m'avait pas prise en pitié bien au contraire, il s'était montré attentif à ce que je lui disais et il me proposait même de me donner son numéro de téléphone pour l'appeler en cas de problème ou si j'avais besoin de me confier. Je ne m'attendais pas du tout à ça, mais j'étais vraiment touché. Je regardais le papier qu'il me glissait et je venais l'attraper en relevant le visage vers lui, je ne savais pas du tout comment le remercier." En arrivant dans cette ville je ne voulais pas en parler, j'avais peur qu'on ai pitié de moi. Mais vous c'est tellement différent et je continuerais de vous remercier car je ne pensais pas tomber sur quelqu'un comme vous. " Je me sentais tellement à l'aise en face de lui, et pourtant normalement je chercherais toujours à fuir quand la discussion devenait si sérieuse, mais non là j'avais confiance en lui et ça faisait vraiment du bien. Même si je n'étais pas du genre à aller vers la personne quand ça ne va pas du tout. Mais je savais qu'à tout moment je pourrais compter sur lui. J'étais assez curieuse et c'est pour ça que je lui demandais pourquoi il était si gentil avec moi. Et là je comprenais mieux, lui aussi il avait connu un moment dur dans sa vie et c'est pour cela qu'il avait ce naturel pour aller vers les gens qui étaient dans le besoin et ça me touchait son histoire. Je ne comprenais pas ce genre de parents qui ne prenaient pas soin de leurs enfants, s'ils ne voulaient pas d'enfant , il ne fallait pas en faire. Mais j'étais contente de voir qu'il s'en était sorti et j'espérais m'en sortir moi aussi. Je le regardais pendant tout le moment qu'il me parlait et c'était tellement touchant ce qu'il me disait et ça faisait vraiment du bien et j'acceptais son aide. " Je suis désolé pour ce qui vous est arrivé. Je ne comprends pas la réaction de certaine personne, mais ça fait du bien de voir que vous allez mieux et surtout que vous avez réussi à remonter la pente. J'espère pouvoir y arriver et je sais que maintenant je ne suis plus toute seule. Merci car je sais que maintenant je ne serais pas toute seule et que je peux compter sur vous. Je ne suis plus toute seule et je vais vous avouer que ça fait beaucoup de bien. Mais je n'ai quand même pas envie de vous déranger pendant votre boulot. Et vous pensez qu'un jour j'arriverais à ne plus avoir peur des gens qui m'entourrent? " C'est vrai que pour le moment c'était ma plus grande peur, les personnes qui m'entouraient, je n'avais pas du tout confiance en eux. En tout cas Brendon arrivait à me redonner le sourire et ça faisait beaucoup de bien. " Et vous, vous pouvez compter sur moi si un jour ça ne va pas. "
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Sujet: Re: L'amitié sans confiance, c'est comme une fleur sans parfum (Brendon Elder ) (#)
L'amitié sans confiance, c'est comme une fleur sans parfum (Brendon Elder )